La dette : une histoire de baignoire et de robinets

Pour comprendre comment les dettes publiques (et privées) ont pu atteindre les niveaux qui sont les leurs aujourd’hui, au bénéfice exclusif du système bancaire privé. La courte vidéo ci-dessous explique de façon très simple le système de création monétaire par le crédit et les intérêts, les réserves fractionnaires, ou l’article 123 du traité de Lisbonne.

(Comprendre la dette publique en quelques minutes, 01-10-2011)

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
Cet article, publié dans Actualités, Economie, Finances publiques, Monnaies, est tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

31 commentaires pour La dette : une histoire de baignoire et de robinets

  1. Jean LENOIR dit :

    Très intéressant. On s’interdit le premier robinet, en clair, pour utiliser un second robinet qui s’alimente par le premier robinet – puisque l’article 123 du Traité de Rome a interdit au banque centrale de créer de la monnaie pour financer les dettes. Les dividendes, boni et autres prébendes du robinet banque sont donc clairement payés par l’impôt. Et les intérêts frôlant les montants prêtés, qui pourra donc trouver une solution si ce n’est dans la banqueroute généralisée avec son cortège de malheurs déjà décrits.
    Bien les traités ! bien les manques d’imagination !… d’un pouvoir qui s’est pieds et points liés à la cupidité des banques…
    Etonnez-vous que Nico l’excité et Ange la sage ne puissent pas s’entendre quant à la poursuite des débordements de la baignoire… et quant à la façon de l’alimenter.

    Jean LENOIR

  2. BA dit :

    Lundi 10 octobre 2011 :

    Le Premier ministre français François Fillon a estimé lundi que l’Europe se trouvait « sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent », affirmant que la crise actuelle pouvait « mettre en péril 60 années de construction européenne ».

    « Personne ne doit s’y tromper : nous sommes sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent européen, sa prospérité, son contrat démocratique, son unité monétaire, son unité politique », a déclaré M. Fillon dans un discours de clôture de la journée parlementaire du parti du Nouveau centre (NC).

    « Ne croyez pas que j’exagère. Si la faillite d’une banque d’affaires aux Etats-Unis en 2008 a frappé de plein fouet le système financier et a provoqué une récession dans le monde entier, je veux dire que la crise actuelle peut mettre en péril 60 années de construction européenne », a-t-il mis en garde.

    Selon le chef du gouvernement français, « les nostalgiques du protectionnisme, les partisans d’une Europe divisée, les militants d’une sortie de l’euro, toute cette cohorte est à l’oeuvre. Et dans la confusion actuelle, il faut bien reconnaître que leurs arguments peuvent faire mouche auprès de nos concitoyens », a-t-il relevé.

    Abordant le cas spécifique de la Grèce, il a jugé que le pays, « dans une situation difficile, devait renforcer ses efforts. Mais notre devoir de solidarité européenne, c’est de l’accompagner. Dans une famille on ne laisse pas tomber celui qui marche moins vite que les autres, ou alors il n’y a plus de famille », a poursuivi M. Fillon.

    http://www.boursorama.com/actualites/crise-l-europe-est-sur-un-volcan-qui-peut-dynamiter-le-continent-fillon-9f80f84ca7b50e5d1ad1ed0cec3f9420

  3. Merci BA. L’expression de Fillon me rappelle un article que j’avais écrit en juin 2010 : L’Europe danse sur un volcan.

    Evidemment le seul point commun est l’expression utilisée…

  4. Olivier dit :

    Merci Olivier pour cette video synthétique.
    Malheureusement sa réalisation anonyme la rend moins crédible à mes yeux.
    Avez vous des infos sur son ou ses auteurs ?

    • Non. L’auteur est un pseudo sur Youtube (MrQuelquesMinutes).

      Personnellement, je considère que la crédibilité et l’intérêt d’une vidéo ne dépendent pas forcément de la notoriété de son auteur. Il faut juste exercer son esprit critique et comparer avec ce que l’on peut savoir par ailleurs.

  5. Jean LENOIR dit :

    Bientôt on dira que tout ça c’est la faute à Lehman Brothers. Facile de trouver un bouc émissaire, surtout s’il est mort et enterré et que ses entrailles (junk bonds et autres putridités) pourrissent au soleil.

    Jean LENOIR

  6. Olivier dit :

    Pour cette video, je ne parle pas de notoriété de son auteur, mais simplement de savoir qui il est .
    Je pense vous seriez moins « complaisant » avec un texte non signé.

  7. Olivier dit :

    Vous aviez remarqué la nuance apporté par les guillemets .
    Concernant cette video les questions que je me pose, c’est qui l’a réalisé et dans quel but et pour quelle raison rester anonyme si la vocation est pédagogique ?

  8. Jean LENOIR dit :

    C’est peut-être un banquier…

    Jean LENOIR

  9. Olivier dit :

    Vous avez de l’humour Jean, c’est sans doute un banquier repenti ……

  10. Jean LENOIR dit :

    L’humour c’est ce qui nous reste, Olivier, lorsque tout est perdu…
    Bonne journée (ici c’est la mousson NZ)

    Jean LENOIR

  11. Olivier dit :

    J’espere qu’il vous reste d’avantage que l’humour en ces belles terres lointaines …..

    • jouanique dit :

      Davantage, sans apostrophe, allons, allons, un peu d’attention! Et ce même si la langue française est difficile!
      Essayez-donc l’espéranto! Esperanto estas 10X pli rapide lernebla ol naciaj lingvoj. Neutre, équitable, plus de privilégiés dont les langues utilisées sont les langues maternelles, belsona, jes ja, tre bela, tre facila lingvo. Et puisqu’on parle flouze, l’adopter représenterait une économie de 25 millairds par an pour les 27 pays européens. Mais chut, ça non plus, ça ne doit pas s’ébruiter, les « puissants » sont contre, les « petits » qui ne vont pas longtemps à l’école, ne font pas de stages linguistiques à l’étranger, n’ont pas besoin d’une langue internationale!
      http://www.esperanto-au-bac.fr pétition parrainée par Albert Jacquard.
      et aussi http://www.lernu.net

    • jouanique dit :

      Lisez mon commentaire avec le sourire, Olivier! Vous aurez évidemment compris que je saisis n’importe quelle occasion pour parler de l’espéranto. Quelques-uns de ses avocats: Jules Verne, Einstein, Umberto Ecco, Willy Brandt…
      « Rien n’arrête une idée dont le temps est venu », V. Hugo.
      Aujourd’hui « on » nous impose l’anglais, car oui, là aussi, nous sommes menés par le bout du nez! Et demain, mandarin, portugais brésilien? J’opte pour ce dernier, beaucoup plus facile. Bom dia!

  12. Jean LENOIR dit :

    Yes ! definitely yes… Olivier : le résultat d’un raisonnement conduit pendant trente ans sans me laisser distraire par la communication. J’ai été, je suis, je serai un contrarien à tout crin ne se laissant jamais détourner de l’analyse des faits et des hommes.

    Bonne journée. Je ne sais pas si ce que je vous écris a un sens pour ce blog… mais je l’écris.

    Jean LENOIR

    • Bien sûr Jean, que ce que vous écrivez a un sens pour ce blog ! Vous en êtes l’un des principaux « commentateurs », et des plus éclairés…

      Le doute vous traverserait-il ?

    • Philippe Pasilinna dit :

      bonjour ou bonsoir…
      selon l’heure à laquelle ces mots seront lus.
      tout d’abord il me semble important de dire que ce film est éclairant et dérangeant pour le discours dominant à propos de la dette des états. ensuite je regrette vraiment de ne pas avoir fait des études en « sciences éco » pour mesurer le degré de pertinence de cette démonstration. toutefois quand un discours présente une clarté dans son exposé, il est très possible que son auteur soit exact avec les faits.
      donc à cette heure j’accorde du crédit à ce discours.
      quant à la question de savoir quelle personnalité l’a donné (ce discours dans cette vidéo), peu importe au motif que l’esprit critique qui survit en chacun de nous, doit ou devrait, nous permettre d’utiliser cette capacité d’analyse et de digestion d’une pensée, en se référant à nos connaissances.
      pour faire cela il faut disposer encore de cette capacité de rumination, d’avoir le désir et la volonté d’apprendre et la curiosité de chercher à mieux comprendre un aspect du monde auquel nous appartenons.
      la lecture de vos échanges est intéressant et plaisant.

  13. Val049374 dit :

    Ce petit film est vraiment excellent !
    C’est une des raisons pour lesquelles il est nécessaire de sortir de l’  » Europe  » et se diriger vers une vrai démocratie et non plus vers un gouvernement représentatif.
    Voilà un débat sur la démocratie réelle entre Étienne Chouard et Yvan Blot que je vous recommande vivement.
    http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2011/10/28/155-debat-entre-etienne-chouard-et-yvan-blot-sur-la-democratie-reelle
    @ ++

  14. Evelyne Brun dit :

    un petit film de 10mn clair, à voir, revoir et faire voir ! C’est édifiant comme la simplicité peut être suffisante (alors qu’on croit si facilement que tout est si complexe, si inexplicable, donc difficilement, voire incompréhensible par chaque citoyen…)
    Bon film !

  15. Nicolas dit :

    La création monétaire par le crédit est un système extrêmement pervers car, si j’ai bien compris:

    Je fais un crédit pour m’acheter une voiture ou une maison…
    La banque créé l’argent qu’elle prétend me prêter…
    Je travail un certain temps pour rembourser mon crédit…
    La banque détruit l’argent que je lui rend au fur et à mesure qu’elle le reçoit ou bien une fois qu’elle l’a entièrement récupéré (je m’interroge), mais elle me demande de lui payer en plus des intérêts…
    Si on fait la somme totale du montant de tous les crédits du monde entier on obtient une certaine somme X… Cette somme est donc la quantité exacte de tous l’argent en « circulation » sur Terre…
    Si, ensuite, on fait la somme totale de tous les crédits + de tous les intérêts du monde entier (autrement dit: la somme de tous les remboursements à faire), on obtient donc une somme beaucoup plus grande Xi.
    Cette seconde somme étant supérieur à la somme de tout l’argent sur Terre, cela signifie donc que si je parvient à rembourser mon propre crédit pour ma voiture et pour ma maison, alors il y a forcément une autre personne sur Terre qui, tôt ou tard, sera incapable de rembourser le sien!
    Si je donne dix serviettes en papier à dix personnes différentes et que je leur demande à tous de m’en rendre dix et demie, forcément ça ne peut pas marcher.

    En réfléchissant, si je suppose (parce que ça me paraît logique mais si quelqu’un le sait, je suis curieux) que la somme des intérêts remboursés aux banques n’est pas détruit (contrairement au remboursement du crédit en lui-même) mais utilisé pour faire tourner la banque, augmenter sa réserve et payer ses actionnaires, donc en théorie laissé en « circulation » dans le monde, alors en théorie, j’en comprend que ce système pourrait effectivement fonctionner. Du moins, en supposant qu’il n’y ait personne qui fasse sortir cet argent de la « circulation ». Et là, j’ai de très sérieux doutes: moi par exemple, j’ai quelques sous sur un compte épargne donc c’est de l’argent qui n’est pas en circulation. Si moi-même j’ai quelques sous, je n’ai aucun doute sur le fait que certaines personnes aient des milliards qui soient également épargnés (même si j’imagine (pareil, si quelqu’un le sait…) que lorsque l’on parle d’un milliardaire on comptabilise en fait non seulement ses comptes en banques mais également la valeur de ses biens tels que maison ou entreprises etc.)
    Quoi qu’il en soit, toute somme d’argent qui ne circule pas condamne quelqu’un d’autre sur Terre à ne pas pouvoir rembourser ses propres dettes! Même s’il s’agit d’un gouvernement: si on faisait la somme de toutes les épargnes des habitants de chaque pays du monde, n’y aurait-il pas suffisamment pour rembourser les dettes publiques?
    En fait, pour que ce système fonctionne, j’en arrive en déduire qu’il faut obligatoirement interdire les épargnes!

    Là dessus, je ne pense pas qu’il s’agisse là du seul problème de fonctionnement inhérent au système bancaire, voire au système monétaire en général. Par exemple, l’utilisation du pourcentage pour calculer des intérêts est déjà une aberration, qu’il s’agisse des intérêts d’un crédit ou même des intérêts d’un compte épargne. Mais je m’arrête là!

    • gidmoz dit :

      @Nicolas
      L’argent que vous prête la BNP est en euro-BNP. Chaque euro-BNP est la promesse de la BNP de vous donner un euro-BCE, c’est à dire de la monnaie de Banque Centrale. Lorsque vous rendez ces euro-BNP, la BNP possède alors des promesses de la BNP envers la BNP. Une promesse de la BNP envers soi-même est nulle. cela explique que la monnaie remboursée soit annulée.

      Un prêt bancaire n’est pas un prêt, au sens commun du terme. Un prêt bancaire est un échange de créances entre la banque et l’emprunteur. La banque possède une reconnaissance de dette sur l’emprunteur. L’emprunteur possède des euro-BNP. Chacun des deux est propriétaire de créances sur l’autre. Le prêt bancaire n’est donc pas un prêt. C’est seulement un échange de créances entre la BNP et l’emprunteur.

    • Alex B dit :

      Beaucoup trop simpliste comme déductions.
      Vous ne pouvez absolument pas compter avec un X ou un Xi les sommes circulant dans le monde. L’argent est quasiment totalement dematerialisé.

      Vous faites un prêt et vous achetez un bien au vendeur qui lui est à la même banque que vous… La banque créer l’argent virtuellement ( une ligne de compte) puis elle déplace la ligne sur le compte du vendeur, toujours dans le même établissement et en parallèle elle encaisse vos intérêts petit à petit. Ils ne font que jouer avec de l’argent dematerialisé ! Avec votre compte épargne, la banque joue en bourse… Tous les jours sur les places boursières il y a 13 fois plus d’argent en circulation qu’il n’en existe réellement.
      Si tout le monde voulait retirer son argent ce serait strictement impossible.
      Pour finir et pour en revenir à cette vidéo. Tout ceci pose une question:
      Qui dans ce monde a le droit de créer de l’argent gratuitement et qui doit l’acheter. Nous nous devons l’acheter chère. L’état l’achète etc
      Mais les banques eux peuvent le créer… Au nom de quoi? Ils ne si pas dieu…
      Le traiter de Lisbonne s’appelait à la base la loi pompidou – Rotschild ( chercher l’intrus)
      Actuellement on finance quotidiennement une économie dont la croissance est inférieur à 1% avec de l’argent dont les intérêt sont supérieur à 4% . C’est simple à comprendre: c’est illogique et choquant et ça ne gratte personne…
      (dsl pour la grammaire l’orthographe etc je suis sur smartphone au travail)

  16. Ping : Tous Créateurs » Blog Archive » La dette : une histoire de baignoire et de robinets

  17. falloff dit :

    Méfions-nous des explications trop simples, car pendant trente ans nous nous sommes quand même bien goinfrés en prenant pas mal de bain bien chaud….
    Voici une petite fable qui explique (comme le ferait un politique ou un journaliste) ce qu’est le crédit….
    Un voyageur de commerce arrive dans une ville et va dans le premier hôtel qu’il trouve. Il demande à l’hôtelier s’il peut visiter la chambre. L’hôtelier lui répond d’accord, mais exige une caution de 100 euros en échange de la clef car il ne peut pas quitter son comptoir. Le voyageur de commerce s’exécute et pose 100 euros sur le comptoir et part visiter la chambre.
    Pendant ce temps-là, l’hôtelier prend les 100 euros et court chez son garagiste.
    – « Tiens voilà les 100 euros que je te dois pour les réparations de ma voiture ».
    Le garagiste prend alors les 100 euros et court chez le boucher.
    – « Tiens, voici les 100 euros que je te devais pour la viande que je t’ai prise la semaine dernière. »
    Le boucher prend l’argent et a son tour, court chez son artisan
    – « Tiens voici les 100 euros que je te devais pour avoir repeint mon appentis. »
    L’artisan court chez la fleuriste.
    -« Tiens voici les 100 euros que je te devais pour les fleurs que je t’ai achetées hier. »
    La fleuriste prend les 100 euros et court à l’hôtel aperçoit l’hôtelier revenu derrière son comptoir et elle pose les 100 euros sur le comptoir.
    -« Tiens voici les 100 euros que je te devais pour la chambre. À ce moment-là, le voyageur de commerce revient de sa visite de la chambre pose la clef sur le comptoir, et dit:
    -« La chambre ne me plait pas. Merci quand même. Bonne journée »
    Il reprend alors ses 100 euros et puis s’en va…

    • Nicolas dit :

      J’ai lu ailleurs la même histoire sauf qu’à la fin, en partant, le voyageur se retourne avec un sourire en disant à l’hôtelier que son billet était faux…

      Pour information, depuis plusieurs dizaines d’années est développé un autre modèle économique qui me semble intéressant en remplacement du système monétaire actuel…
      Cela s’appelle l’Économie Basée sur les Ressources.

      Plusieurs centres de recherches existent et même une ville entière est en étude afin de tester ce modèle à grande échelle.

  18. Ikonos dit :

    plus je regarde ce petit film plus je me dis qu’il est bien fait!

  19. philippe pasilinna dit :

    je suis enfin tombé là-dessus … et j’avoue que je tombe un peu des nues.
    article bien fait et contredisant certaines affirmations contenues dans le film. ce qui m’a mis la « puce » à l’oreille c’est le lien de l’émission TV où j’ai entendu le même propos … alors je me suis dit bizarre et BINGO… je suis tombé sur l’article de
    Le Monde.fr | 29.12.2011 à 10h15 • Mis à jour le 29.12.2011 à 10h15
    Par Alain Beitone, professeur de Sciences économiques et sociales Lycée Thiers Marseille

    le lien : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/29/la-loi-pompidou-giscard-rothschild-votee-en-1973-empecherait-l-etat-de-battre-monnaie_1623299_3232.html

  20. Ping : Economie | Pearltrees

Ecrire un commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s