Olivier Delamarche : « Arrêtons de croire au Père Noël »

Dommage quand même qu’Olivier Delamarche ne saisisse pas la perche qui lui est tendue et ne nous dise pas ce qu’il ferait à la place de François Baroin. Evidemment, c’est très compliqué, mais face à une situation très compliquée les solutions existent : elles sont radicales ! On doit s’attaquer aux fondements mêmes du système, au lieu de boucher les trous avec de l’argent qu’on n’a pas et qu’on va chercher en creusant davantage encore…

Quelques pistes de réflexion :

La City, coeur pourri de la globalisation financière

Frédéric Lordon sur la reprise en main des banques

L’origine monétaire des crises en 52 secondes

Faut-il sortir de l’euro (et lâcher la Grèce) ?

Sortir d’une union monétaire est-il compliqué ?

Refonder d’urgence le système bancaire

Un gigantesque transfert de richesses à l’échelle mondiale

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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8 commentaires pour Olivier Delamarche : « Arrêtons de croire au Père Noël »

  1. Hardy dit :

    « Vous avez devant vous un tsunami et vous mettez devant des sacs de sable pour l’arrêter », c’est tout à fait ça.

  2. BA dit :

    Mardi 18 octobre 2011 :

    Standard & Poor’s abaisse les notes de 24 banques italiennes, dont BMPS et UBI Banca.

    Standard & Poor’s a abaissé mardi les notes de 24 banques italiennes, la plupart de taille moyenne à l’exception de Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS), d’UBI Banca et de Banco Popolare, en raison de la dégradation de la situation économique de la péninsule.

    Italie : taux des obligations à 10 ans : 5,867 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

    Italie : il va falloir surveiller les taux des obligations de l’Etat italien.

  3. Jean LENOIR dit :

    Bonsoir Olivier,
    Olivier Delamarche ne peut pas saisir la perche qu’on lui tend pour une excellente raison c’est que ce qui doit être fait maintenant est assez épouvantable (dépouiller les contribuables pour engendrer un effondrement cataclysmique).
    François Baroin n’est visiblement qu’un intrigant et nullement un ministre des finances : il n’est que de le voir soignant sa posture dans les réunions internationales en s’approchant des « grands noms » lesquels sont tellement agacés qu’ils se détournent aussi vite que la bienséance le permet.

    Toutefois, j’ai assez réfléchi sur la question pour tenter de voir ce qui serait le moins mauvais.
    La seule porte que je verrais (et qui assommerait les activités de trading) serait d’attendre l’écroulement des dominos. Lorsqu’il interviendrait (et bien sûr cela arrivera) les 60, 70 ou 80 trilliards de dollars, d’euros (peu importe) seraient parqués dans l’activité trading des banques démembrées, en les laissant à leur triste sort, amplement mérité – et surtout à l’abri de toute recapitalisation. A mon sens ces « financiers » dévoyés n’auraient plus qu’une solution, échanger leurs bonds et autres titres pourris contre de nouveaux titres à maturité multipliée par 3 ou 4 avec un abaissement de la rémunération en dessous de 1%. Une telle leçon et une petite planche salutaire pour le monde. Les financiers n’aimeraient plus les politiques et ça aussi cela serait bon pour les peuples.

    Parallèlement, le non-équilibre du budget d’un état devrait être puni par la loi – et par un non quitus qui interdise la poursuite d’un mandat « Président, Premier Ministre, Ministre des Finances et ou du Budget ».

    Troisièmement les rémunérations y compris les avantages en nature des hommes politiques ne devraient plus être votés par le parlement, mais par les citoyens – et je verrais pour ma part bien une partie fixe, une partie variable – et, bien entendu, pas ce qui pourrait ressembler de près comme de loin à un parachute doré. En France, les hommes politiques se sont octroyés de tels avantages que c’est, avant tout, bon pour eux d’être élu quoiqu’ils fassent ensuite. Leur position n’est pas loin de celles des banquiers d’affaires, lesquels gagnent quoiqu’il arrive. Les rémunérations actuelles sont phénoménales et sans aucun rapport avec la conjoncture et le service rendu.

    J’imagine le tollé si votre blog est lu par des banquiers ou des hommes politiques (vont-ils imaginer encore longtemps que le monde doit être à leurs pieds ?). Pourtant qu’on me dise une solution qui, in fine, n’empile pas la dette et n’évite pas l’effondrement cataclysmique dont je parle depuis des années ! Je l’étudierai alors.

    Jean LENOIR

    • Votre solution, Jean (attendre l’écroulement des dominos et ne sauver des banques que les dépôts, après avoir séparé les différentes activités) est un peu ce que propose Frédéric Lordon – à cette différence près que lui prône l’instauration ensuite d’un système socialisé du crédit et du secteur bancaire.

      C’est aussi la solution de bon sens, prônée par ceux (dont je suis) qui réclament le rétablissement du Glass-Steagall et la mise au pas des banques et de la finance.

      La seule difficulté, mais de taille : ce sera de la haute voltige sans aucun parachute !

      Car la fenêtre d’intervention (d’autres diraient le timing) sera pour lors extrêmement réduite… et surtout, nul ne peut dire si l’enchaînement des événements laissera aux pouvoirs publics une vraie capacité d’intervention.

      En clair, si ce ne sera pas le chaos.

  4. BA dit :

    Mardi 18 octobre 2011 :

    L’agence d’évaluation financière Moody’s a annoncé mardi avoir abaissé la note de solvabilité de l’Espagne de deux crans, et a indiqué que celle-ci risquait d’être abaissée encore à moyen terme.

    http://www.boursorama.com/actualites/moody-s-abaisse-la-note-de-l-espagne-de-deux-crans-a-a1-983c4205f2791dc77787c211a5bd6546

  5. BA dit :

    Sarkozy est parti à Francfort pour s’entretenir avec Merkel.

    Nicolas Sarkozy a quitté mercredi Paris pour Francfort (Allemagne) où il doit participer avec la chancelière allemande Angela Merkel à une « réunion informelle » de préparation du sommet de l’UE et de la zone euro prévu dimanche à Bruxelles, a annoncé l’Elysée.

    Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, son successeur Mario Draghi, les présidents du Conseil et de la Commission de l’Union européenne (UE), Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et les ministres des Finances français et allemand, François Baroin et Wolfgang Schaüble, participent également à cette « réunion informelle », a-t-on ajouté de même source.

    http://www.boursorama.com/actualites/sarkozy-a-francfort-pour-s-entretenir-avec-merkel-fecb226f3fb8cd1f98896682bc6a02cd

  6. Jean LENOIR dit :

    Olivier bonsoir

    Vous avez raison de dire que le parachute ne s’ouvrira sans doute pas… Ce que j’écris est en désespoir de cause car, c’est vrai, cette opération devrait être opérée à froid.
    Mais comment voulez-vous que l’abrutissement aveugle de nos dirigeants s’ouvre au vrai raisonnement économique et à la mathématique du bon sens, alors même qu’ils sont persuadés que la poursuite (de leurs erreurs) de leurs actions et décisions « néo-keynésiennes » sauvera le monde ?

    Pour ma lanterne le rétablissement du « Glass-Steagall » ? j’avoue mon ignorance…
    Merci

    Jean LENOIR

    • Le Glass-Steagall Act est une loi de 1933 qui a notamment établi pour les banques une séparation étanche entre activités de dépôt et activités d’investissement. Le but était de protéger les déposants des risques liés aux activités de marché de leurs banques.

      Il a été abrogé sous Clinton, en 1999, pour rendre possible la création de Citigroup, fusion de Citicorp et de Travelers.

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