Taux du bon grec à un an : 1102% !

(source : Bloomberg)

Après avoir passé la barre des 1000% lundi… Si avec ça on nous dit encore que la Grèce n’est pas en défaut de paiement et que la crise financière est derrière nous ! Ce niveau traduit notamment la tension qui règne autour de l’échange des titres de dette grecque.       Il faut que la participation des créanciers privés à cette restructuration atteigne 75% du montant total de l’opération, faute de quoi l’opération serait annulée… exposant le pays à la banqueroute dès le 20 mars, à l’expiration d’obligations d’un montant de 14,5 milliards d’euros. Les candidats ont jusqu’à demain 20H00 GMT.

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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7 commentaires pour Taux du bon grec à un an : 1102% !

  1. Jean LENOIR dit :

    Bonjour,

    On rentre dans le surréalisme du défaut de paiement… l’intérêt annuel est un multiple du capital. Mieux qu’un prêteur indien ou chinois sur gage au taux usuraire, l’intérêt demandé dépasse le capital qui s’essouffle derrière – au delà des parallèles qui se confondent à l’infini.
    Seuls les malhonnêtes et corrompus intellectuellement peuvent prétendre que les Grecs vont s’en sortir…

    Jean LENOIR

  2. Grima christophe dit :

    je suit avec beaucoup d’intrigue vous commentaire, que je trouve pertinent a plus d’un point de vue .
    je ne suis ni annaliste financier ni quoi que ce soit qui est avoir avec vos commentaire juste un citoyen de base vraiment très banale . c’est pourquoi je me permet de prendre le risque de vous heurté.
    si je comprend bien l’histoire d’une dette d’un état , elle est créer par le fait qu’un pays emprunte a une banque commercial avec un taux d’intérêt qui est fixé , et toutes cette démarche repose sur une lois qui oblige les états a passé par cette méthode qui crée une dette cumulative envers les banques commercial .

    donc une autre lois peut spolier les intérêts des dites banques ? voir même les déclaré responsable d’un endettement ?

    • Non, on ne peut pas dire que l’endettement des Etats – européens – est dû uniquement à l’obligation qui leur est faite d’emprunter auprès des marchés financiers, c’est-à-dire pour l’essentiel aux banques privées (loi de janvier 1973 en France, pérennisée par les traités européen) plutôt qu’à leur banque centrale.

      A l’origine, il y a bien entendu l’accumulation des déficits publics, année après année. C’est la responsabilité des politiques (gouvernements et Parlement) qui est en cause.

      Mais s’il est frappant de constater que depuis 1973, pas un budget en France n’a été voté à l’équilibre, il est également frappant de voir qu’à partir de cette date la dette du pays a crû de manière presque exponentielle.

      On peut remarquer que le produit de l’impôt sur le revenu, dans notre pays, arrive à peine à couvrir le seul remboursement des intérêts dus… La dette se nourrit d’elle-même.

      Enfin, la crise bancaire et financière et la crise de l’euro ont encore alourdi la charge pesant sur les comptes publics, puisqu’en définitive tout a été fait pour transférer le problème du secteur privé au secteur public.

      C’est une spirale infernale : Pour sauver les banques les Etats ajoutent de la dette à leur propre dette ; ce faisant leur situation financière se dégrade encore, leur note est abaissée et les taux d’intérêt que leur appliquent les banques augmentent encore…

      D’où la monétisation (camouflée, inavouée) par la BCE… mais qui ne règle en rien le problème puisqu’elle ne fait que différer l’éclatement du système.

  3. BA dit :

    Jeudi 8 mars 2012 :

    Zone euro : la BCE pessimiste, recul du PIB et inflation attendus en 2012.

    La Banque centrale européenne a revu en baisse jeudi ses prévisions de croissance pour la zone euro, prévoyant un recul de – 0,1 % du PIB en 2012, et un maintien de l’inflation au-dessus de son objectif de moyen terme de 2 %.

    Le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi a annoncé jeudi que l’institution tablait désormais sur un recul de – 0,1 % du Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro en 2012, contre une croissance de + 0,3 % jusqu’ici.

    La BCE table dans le même temps sur une inflation de 2,4 %, supérieure à son objectif de moyen terme, contre 2 % précédemment, notamment en raison des prix de l’énergie.

    La BCE est également plus pessimiste pour 2013, tablant sur une croissance de 1,1 % en 2013 (contre 1,3 % jusqu’à présent) et une inflation de 1,6 % (contre 1,5 %).

    (Dépêche AFP)

  4. Jean LENOIR dit :

    Bien, bien les prévisions de la BCE… Pour quelles raisons dans cet immense gâchis, « voient ils une prévision de croissance de 1,1% en 2013 et non une « croissance négative », pour parler comme la Lagarde, de 5, 6% voire plus dans l’affaissement ?

    Jean LENOIR

  5. BA dit :

    Vendredi 9 mars 2012 :

    Grèce : au 4ème trimestre 2011, la récession a été pire que prévu.

    La récession qui frappe la Grèce depuis 2008 s’est fortement accentuée fin 2011, avec une révision en baisse du PIB qui a plongé de – 7,5 % au quatrième trimestre, a indiqué vendredi Elstat, l’autorité des statistiques grecques.

    La chute de – 7,5 % se compare à un recul de – 7 % initialement annoncé le 14 février dans une première estimation officielle.

    Elle porte à – 6,9 % le recul du PIB en Grèce sur l’ensemble de l’année 2011, selon un calcul réalisé par l’AFP, l’autorité des statistiques n’ayant pas encore publié d’indicateur chiffrant l’ampleur de la récession sur l’année.

    L’ensemble des indicateurs publiés montrent que tous les clignotants de l’économie grecque sont au rouge : au quatrième trimestre 2011, les dépenses brutes de consommation ont enregisté un recul de – 7,9 % par rapport à la même période de 2010.

    Les exportations ont reculé de – 6,1 % par rapport au trois derniers mois de 2010, dont – 10,7 % pour les exportations de marchandises et – 1,3 % pour les exportations de service.

    Les importations ont elles-aussi chuté de – 14,2 % par rapport au quatrième trimestre 2010.

    (Dépêche AFP)

  6. matbee dit :

    Le 1 an grec a encore monté : 1143% aujourd’hui. Et Fitch abaisse la note de la Grèce : « défaut partiel »…

    http://www.lepoint.fr/economie/fitch-place-la-grece-en-defaut-partiel-09-03-2012-1439625_28.php

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