Nigel Farage : « Buvez un coup, profitez de la fête »

(merci à BA)

Les bombes pleuvent autour des apprentis sorciers de l’euro… « Mais peut-être que la plus grande bombe, c’est que le ministre allemand des finances ait déclaré hier : « Personne ne peut exclure un troisième plan de sauvetage ».

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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3 commentaires pour Nigel Farage : « Buvez un coup, profitez de la fête »

  1. Jean LENOIR dit :

    Superbe Nigel. Il a vraiment le sens de la formule…

    Jean LENOIR

  2. Farage joue son rôle de contradicteur brillant mais il ne dit rien des causes qui ont produit la crise récurrente de la dette en Grèce et ailleurs. Pourtant il sait très bien qu’elles sont bien plus politiques qu’économiques. Pire les conditions de la crise ont été artificiellement créées, de façon à faire croire à l’éventualité d’un tsunami financier menaçant de destruction économique toute la zone euro, alors qu’il n’en est rien. J’en veux pour preuve les derniers scandales qui ont jeté l’opprobre sur le nouvel institut statistique grec pris en flagrant délit de manipulation des chiffres de la dette publique, non dans le sens d’une minoration mais d’une majoration, ce qui est un comble. Comme par hasard les chiffres ont été publiés sur la base de la nouvelle méthodologie comptable définie par Eurostat qui a sponsorisé le nouvel organisme chargé d’évaluer la dette grecque. Autrement dit le coup d’envoi de la crise de l’euro a été donné par l’Europe elle-même, avec la complicité des banques qui ont décidé de lancer des attaques spéculatives afin de faire avancer le programme de fédéralisation budgétaire qui restait désespérément au point mort, alors qu’une nouvelle crise financière remplissant d’effroi les peuples assujetti à l’euro constituait le prétexte idéal pour arracher aux gouvernements nationaux ce qu’il leur restait de souveraineté. Les banques étaient trop heureuses de se prêter au jeu, afin de profiter de l’opportunité de marché mirifique que constituait la spéculation sur les spreads obligataires ainsi que les dérivés de crédit associés, tandis que les réformes institutionnalisaient définitivement le financement de la dette par les banques privées sur la base d’une gouvernance budgétaire plaçant les Etats de la zone euro sous la surveillance des établissements de crédit, ce qui est aussi un comble. Donc cette catastrophe financière annoncée si souvent par Farage, Delamarche (bien déconfi ces temps-ci) n’était en fin de compte qu’un leurre destiné à faire accepter l’inacceptable, c’est-à-dire le renoncement à une politique économique privilégiant les intérêts du peuple (donc de la nation) sur celui des oligarchies financières et technocratiques. Celles-ci se sont achetées gratuitement un répit en empruntant aux citoyens européens de quoi financer la création de fausse monnaie qui sert à gonfler leurs bénéfices et à combler les déficits des Etats membres, mais il risque d’être de courte durée si la protestation devient générale dans les pays soumis au diktat des usuriers. La commission européenne n’est somme toute qu’un tigre de papier dont le pouvoir discrétionnaire repose sur la force de répression exercée au niveau national par des gouvernements trahissant quotidiennement la cause de leur peuple et le coup d’Etat permanent consistant à imposer des décisions prises par des organises faussement démocratiques. Quand les peuples n’entendront plus les sirènes de la répression, ventre affamée n’a pas d’oreilles, l’heure de la fin aura sonné pour l’Europe fédérale. En attendant trop de gens ont intérêt au maintien d’un système technocratique, pour que celui-ci doute son avenir, dans la mesure où des générations entières pensent et agissent à travers les théories économiques et sociales apprises à l’université qui se sont converties massivement à la vision du monde inspirée par les structuralistes socialistes. Tant que le soubassement idéologique sur lequel repose le système n’est pas remis en question, il y a peu de chances que les choses changent radicalement en matière de politique économique et sociale. Le système recueille les fruits de plusieurs dizaines d’années d’endoctrinement à l’école qui ont magnifiquement préparé l’abdication des nations devant les superstructures transnationales. Maintenant que les libertés individuelles ont été abandonnées au profit des pseudo libertés structurelles, il faudra un accident historique sans précédent pour changer le cours de l’histoire qui nous mène inéluctablement vers la dictature absolue.

  3. Aziz dit :

    ou: « Buvez encore un coup, profitez de la FED… » et « Merci Bernie pour tes beaux billets tout neufs qui sauvent nos banques europeennes »

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