Appel d’experts économiques français et allemands à sortir de la monnaie unique

“Was die Stunde hat geschlagen, sollst du deinem Volke sagen“

[Quand l’heure a sonné, tu dois avoir le courage de le dire à ton peuple]

Heinrich Heine

« Treize ans après le lancement de l’euro, il est patent que non seulement cette expérience n’a tenu aucune de ses promesses, mais même que sa poursuite risque de déboucher sur le chaos.

Au lieu de la prospérité, un ralentissement de la croissance dans tous les pays de la zone, avec un important volant de chômage.

Au lieu de la rigueur, dix années d’augmentation irresponsable des dépenses publiques et des dettes souveraines, qu’une génération de sacrifices ne suffirait pas à apurer.

Au lieu d’une meilleure intégration économique, des déséquilibres entre les pays qui s’aggravent chaque jour. Les pays d’Europe du Sud, Grèce, mais aussi Portugal, Espagne, Italie, et même France voient leur compétitivité se dégrader depuis dix ans de manière continue. Asséchant le pouvoir d’achat des uns, cette situation fait obstacle à la croissance des autres et donc au développement du marché unique.

Au lieu d’un rapprochement des peuples, une animosité croissante entre créanciers et débiteurs.

Au lieu d’un progrès de la démocratie, des décisions venues de haut imposées à des peuples qui les refusent.

Les plans successifs destinés à « sauver l ‘euro » sont vains car ils ne s’attaquent, d’ailleurs avec peu d’effet, qu’aux seuls déficits publics et non à ce qui est racine du mal : la propension différente des pays à l’inflation. La seule solution serait la déflation des prix dans les pays déficitaires : or une telle opération n’a jamais réussi nulle part (ex : l’Allemagne de 1930, la France de 1934).

Poursuivant un objectif qu’elle n’atteindra de toutes façons pas, l’Europe est entraînée dans une spirale de récession qui, s’agissant du premier marché mondial, inquiète la planète toute entière.

A cette récession s’ajoute le risque d’inflation, d’autant qu’en violation de ses statuts, la Banque Centrale Européenne ne voit d’autre issue, pour prolonger l’euro, qu’un recours massif à la création monétaire au bénéfice des banques, trop heureuses de l’aubaine.

Il est tout aussi illusoire d’espérer organiser une « Europe des transferts », qui exigerait le transfert durable de centaines de milliards d’euros vers les pays en difficulté, revenant à une collectivisation des déficits publics. Solution refusée par les peuples que l’on voudrait mettre à contribution tout en n’offrant aucun espoir de redressement aux plus mal en point.

Cet acharnement thérapeutique, qui ne vise que le court terme, ne pourra éviter l’accélération des secousses qui touchent non seulement la sphère financière mais aussi l’économie réelle.

S’il n’y est pas rapidement mis fin, l’expérience de la monnaie unique se terminera de la manière la plus dramatique : détérioration de la situation économique, explosion du chômage, désordres sociaux, montée des extrémismes, résurgence d’anciens conflits, destruction de l’État de droit : les pays de l’Europe deviendraient ingouvernables.

L’Union européenne ne saurait demeurer la marionnette des oligarchies financières qui visent la destruction de la base même de nos existences. N’est-il pas honteux de les voir soumettre les pouvoir politique et économique au gré de leurs intérêts ?

Il est clair que seules des dévaluations et réévaluations réelles, adaptées à la situation de chaque pays, pourront mettre fin aux déséquilibres entre eux et, par-là, rétablir la croissance. L’histoire nous offre de nombreux exemples de ruptures d’unions monétaires : il en ressort que non seulement il est possible de les gérer de manière ordonnée sur les plans politique et économique, mais aussi qu’elles se sont révélées bénéfiques, et cela au bout de quelques mois seulement.

C’est pourquoi les économistes allemands et français signataires, réunis à Lyon en octobre 2011 et à Düsseldorf en avril 2012, appellent leurs gouvernements respectifs à convenir et à proposer aux autres États membres de l’Union européenne, de mettre fin à l’expérience de la monnaie unique et, à cet effet, de prendre sans délai les mesures suivantes :

– remplacer l’euro par de nouvelles monnaies nationales disposant de l’ensemble de leurs prérogatives dans chacun des États, sachant que certains pays pourront passer des accords bilatéraux ou multilatéraux pour mettre en commun leur monnaie ;

– créer un nouveau système monétaire européen, comportant une unité de compte européenne, égale à la moyenne pondérée des unités monétaires nationales ;

– afficher d’emblée les parités souhaitables des monnaies nationales vis-à-vis de cette unité de compte européenne, calculées de façon à limiter la spéculation, restaurer la compétitivité de tous les États, assurer des échanges équilibrés entre eux et résorber du chômage ;

– veiller, en s’appuyant sur un Institut monétaire européen, à ce que les taux de change réels des monnaies nationales soient ensuite stabilisés, à l’intérieur d’une marge de fluctuation à déterminer ;

– convertir dans chaque pays l’ensemble des prix et salaires intérieurs ainsi que les avoirs bancaires sur la base de un euro pour chaque unité de monnaie nationale ;

– convertir, selon la même règle, les dettes publiques de tous les pays de l’euro en leur nouvelle monnaie nationale ;

– convertir les créances et dettes privées internationales dans l’unité de compte européenne.

Le règlement des dettes publiques et privées pourra faire l’objet de négociations bilatérales, entre créanciers et débiteurs, à partir des deux règles de base énoncées dans les deux précédents alinéas.

Dans ce contexte, une même priorité doit être donnée aux politiques nationales, celle de développer et d’adapter toutes les forces productives, afin d’accroître la productivité de l’ensemble de l’Europe.

La coopération des institutions responsables doit permettre de réussir une transition en bon ordre.

Cette transition doit être la plus courte possible : elle ne pose pas de problèmes techniques majeurs. Les nouvelles règles doivent être affichées clairement. Il sera demandé aux États de veiller, en s’appuyant sur leurs Banques centrales nationales, désormais autonomes, à ce que la transition décidée n’entraîne aucune déstabilisation du système financier européen et lui donne même les moyens de contribuer activement au retour de la croissance.

En lançant cet appel, les économistes allemands et français signataires souhaitent ardemment contribuer, par leur expertise et leur engagement, à la relance de la construction européenne sur des bases rénovées et réalistes, en même temps qu’au redressement économique de l’Europe ».

Düsseldorf, le 27 avril 2012.

Bruno Bandulet, Rolf Hasse, Wilhelm Nölling, Karl Albrecht Schachtschneider, Wolf Schäfer, Dieter Spethmann, Joachim Starbatty,

Alain Cotta, Jean-Pierre Gérard, Roland Hureaux, Gérard Lafay, Philippe Murer, Michel Robatel, Jean-Jacques Rosa.

Lire aussi : Pour un démontage concerté de l’euro

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
Cet article, publié dans Actualités, Economie, Finances publiques, Monnaies, est tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

13 commentaires pour Appel d’experts économiques français et allemands à sortir de la monnaie unique

  1. Geraldine dit :

    Surveillez bien le Crédit Agricole… ce pourrait être l’un des tout premiers « challenges » de François Hollande.

    Le titre dévisse depuis un certain temps, ce n’est pas un hasard.

    https://hat4uk.wordpress.com/2012/05/08/breaking-credit-agricole-will-be-hollandes-first-challenge-say-sources-4/

  2. njaisson dit :

    Au contraire nous allons aller dans le sens d’une intégration économique croissante au niveau mondial, dans la mesure où toutes zones économiques qui composent l’économie globalisée partage la même vision structuraliste du dirigisme technocratique financé par les banques. La résolution du problème de la dette passe par sa consolidation au niveau mondial, comme le prouve les négociations bilatérales en cours entre les créanciers et les débiteurs. La Grèce a obtenu une réduction de 70% de sa dette souveraine, maintenant c’est l’Espagne qui négocie une diminution de 30% de sa dette auprès des investisseurs via les intermédiaires habituels que sont les banques d’affaires comme Lazard ou GS. Naturellement ces sacrifices financiers consentis par les banques ne vont pas sans contrepartie du côté des Etats surendettés, en termes de réformes structurelles à mette en oeuvre. Remarquez ici que l’on reste dans le cadre de l’approche top down qui veut que les décisions macro viennent toujours d’en haut, en fonction des mêmes schémas économiques fondées sur les théories économétriques néo-libérales qui raisonne en fonction de l’intérêt financier et rarement de l’intérêt des peuples considérés comme des variables économiques plutôt que comme des partenaires du big business à part entière ayant une valeur humaine à préserver et à développer. Ces réformes constituent la deuxième étape politico-économique sur la voie de l’intégration économique mondiale, en vue de compléter l’économie globalisée sur la base d’une nouvelle gouvernance économique fondée sur des règles déontologiques déterminant le cadre normatif de l’économie mondiale du 21ème siècle. La Commission est parfaitement consciente des désagréments entraînés par le trop plein de dettes, tout comme l’étaient les conseillers d’H. Kohl au moment des négociations sur l’introduction de la monnaie unique concernant les risques d’implosion économique du fait des disparités structurelles entre états membres entraînant des déficits insoutenables de leur balance des paiements. Mais il fallait une crise majeure pour surmonter ces disparités macro en contraignant les états membres à abandonner leurs prérogatives budgétaires, de manière à ce que les allocations de ressources puissent être décidées au niveau de Bruxelles ou des régions transfrontalières et non plus seulement au niveau national comme du temps de l’Etat Nation; Avec les nouveaux traités concernant la gouvernance économique au niveau européen, c’est maintenant chose faite. Et c’est la raison pour laquelle vous voyez fleurir soudainement les déclarations en faveur de la croissance encouragée par les plans de relance et autres plans Marshall décidés par Bruxelles en vue de recréer les conditions de la croissance dans les pays menacés de se détacher de la zone euro. On est donc face à un nouveau plan technocratique de développement industriel face au dégonflement de la dette nécessitant la création de valeur ajoutée dans de nouveaux segments de production (industrie, énergie, transport, services) et non plus principalement dans la finance via le gonflement artificiel d’actifs financiers compensant le manque à gagner dans l’industrie. Cette nouvelle orientation n’est pas limitée à l’Europe fédérale mais est conjointement menée par ces partenaires de l’espace eurasiatique que sont la Russie, la Turquie et la Chine qui se sont attelés à la mise en oeuvre de nouveaux réseaux de transport et de communication à travers les vastes espaces encore vierges de l’Asie centrale. Il s’agit donc de retrouver un équilibre macro non pas seulement à l’intérieur de la zone euro, mais de l’Eurasie grâce à une intégration économique plus étroite s’appuyant sur des programmes de développement transnationaux et des infrastructures intégrés entre partenaires commerciaux. L’Europe a besoin de retrouver une base productive comme la Russie ou la Chine de développer leurs échanges commerciaux avec les populations européennes. En ce sens il est probable que l’euro puisse être remplacée par une monnaie eurasienne s’appuyant sur es actifs économiques intégrés et globalisés au niveau de l’Eurasie. Pas question en tous cas de revenir à des monnaies nationales dans un cadre économique qui lui reste globalisé, parce que la technocratie l’a voulu ainsi et qu’un retour en arrière est impraticable compte tenu de l’inertie acquise par l’économie monde qui ne peut perdurer que dans l’intégration et non la désintégration des échanges entre partenaires mondiaux.

  3. Geraldine dit :

    @njaisson

    Où voyez-vous plus d’intégration ? C’est la désintégration qui s’opère sous nos yeux : de l’euro-zone et du roi-dollar, du système bancaire et financier international, des blocs économiques régionaux… les dirigeants affolés courent en tous sens sans plus savoir à quels saints se vouer. « Croissance, croissance !! » crient-ils, mais seul l’écho leur répond.

    Il n’y a plus d’argent, le système fou de croissance infinie par l’expansion illimitée du crédit et de la fausse monnaie touche à sa fin… Deleveraging généralisé !

    http://www.express.be/business/fr/economy/lheure-de-sinquieter-les-grands-hedge-funds-parient-sur-leffondrement-de-lallemagne-et-de-la-hollande/167672.htm

    http://www.lefigaro.fr/societes/2012/05/08/20005-20120508ARTFIG00493-madrid-pret-a-renflouer-bankia-en-attendant-l-argent-de-l-ue.php

    http://french.irib.ir/info/international/item/187333-poutine-n-ira-pas-au-sommet-du-g8-aux-etats-unis,-confirme-le-kremlin

    • Garfy dit :

      oui – le Crédit Agricole – il y a une vidéo où un certain Monsieur CHEVREUX a bien le sortir – c’est vous qui nous l’avez fait connaitre –
      sortir de l’euro, mais il faut sortir de l’UE d’abord …………
      et tout est essayé pour retenir la Grèce – à moins que ce ne soit qu’un coup de théatre pour ne pas être responsable …………..

      Ecoutons François ASSELINEAU

      • njaisson dit :

        Tous les jours nous avons plus de lois, plus de règlements et encore moins de libertés. J’aimerais savoir s’il existe encore une seule personne en Occident (well, maybe Alex Jones) qui sait encore la différence entre liberté individuelle et liberté collective, c’est-à-dire capable d’adopter un comportement détaché de la norme sociale. Quand les esprits sont formés à se plier à la volonté collective depuis le berceau, il est quasi impossible de faire retourner les gens à l’état de liberté vraie, au sens où leur comportement est guidé par la loi naturelle complétée par le Décalogue et non par le Code civil ou l’équivalent. Dans ces conditions, je ne vois pas de désintégration en cours de l’Etat technocratique qui se concrétiserait par des révoltes de masse réclamant l’abolition des privilèges de la technostructure. Comment en serait-il autrement dans un pays où l’Etat représente plus de la moitié de la richesse produite, ce qui dénote la socialisation quasi complète des revenus et le contrôle total des flux monétaires au niveau de la population? Les gens confondent encore croissance et dépenses. Le jour où la population commencera à réclamer le droit de disposer de leur personne, dans tous les domaines de la vie civile, sans avoir besoin que l’Etat s’en mêle, je commencerais à croire à cette fameuse désintégration, parce qu’elle serait portée par une réelle volonté d’indépendance populaire. Pas avant. Et ne me dites pas que le FN incarne cette révolte, parce que le programme nationaliste n’est qu’un faux-semblant de révolte portée par le mécontentement des ventres vides, pas par des cerveaux et des coeurs désireux de reconquérir leur autonomie politique et économique confisquée par la technostructure au gré des révolutions socialistes. Autrement Marine Lepen dénoncerait l’intégralité des traités internationaux et et la mise à plat complète du système économique et financier qu’elle voudrait reconstruire sur des valeurs chrétiennes traditionnelles (la seule alternative crédible à mon sens à la contre-religion maçonnique qui domine ce monde) et non sur celles de la Franc-maçonnerie, avec laquelle elle croit bon de copiner pour donner des preuves de son attachement à la République laïque.

      • Garfy dit :

        pour l’instant avec les frères Hollande et Méluche nous allons avoir le G.O. aux commandes –

  4. zorba44 dit :

    Ce qui me gêne avec les frangins, c’est qu’ils s’imaginent avoir reçu l’onction suprême dès leur intronisation alors qu’il y a quantité de merdeux en leur sein. Je me marre d’autant plus que j’ai emprunté leurs façons pour faire des affaires avec des gens qui me croyant du même bord, me facilitaient les choses (ils m’exécraient ensuite… trop tard). Mais que voulez-vous que fasse un individualiste lorsqu’il voit comment tourne le monde, il fait semblant d’être le bon caméléon, mais ne joue pas le jeu ensuite. Etre l’anti-Prince c’est parfois très jouissif.
    Croyez-moi ou pas, mais tout va péter au nez de cette engeance et ce ne sera que justice.

    Jean LENOIR

    • njaisson dit :

      Il n’est pas exact que l’euro n’ait tenu aucune de ses promesses. L’euro n’a jamais été conçu dans un but d’efficience économique, comme l’ont montré maints économistes à l’époque de son introduction, mais comme bras de levier politique pour forger l’Europe fédérale. Les technocrates comptaient sur le torpillage de l’Etat Nation victime de ses exubérances budgétaires qui ont conduit à la formation de bulles de crédit qui ont bien entendu fini par nous exploser à la figure. Mais comme nos dialecticiens sont des gens retords qui pensent leur stratégie du changement longtemps à l’avance, ils ont déjà préparé le coup suivant sous la forme d’une nationalisation généralisée des ressources naturelles et des moyens de production – pas à la soviétique mais par le biais des partenariats public/prive, encore appelées PPP sur la base des oligopoles privés contrôlés par l’Etat – pour échafauder le nouvel ordre « vert » en puisant pour inspiration dans l’Agenda 21 des accords de Rio. A plus brève échéance, l’euro aura été un formidable outil de domination géopolitique pour l’Allemagne et l’opportunité du siècle pour nos fleurons bancaires (BNP, SG, CACIB, etc) qui ne s’y sont pas trompés en subventionnant le passage à l’euro à coups de millions d’euros. A ce propos, l’opération de retour à la monnaie nationale ne pourra s’effectuer que par une mise à plat des SI nécessitant des délais de remise à niveau se chiffrant en années/hommes, à moins que l’on se passe des systèmes de paiement pour revenir au cash pur et simple, ce qui constituerait effectivement un crime de lèse-majesté pour tous nos « control freaks ».

    • Garfy dit :

      et oui – on se croit au-dessus de tout le monde – supérieur – parce que l’on adhère à une société secrète (soi-disant) – et il y a beaucoup de merdeux , là pour se faire valoir –
      Notre cher Fabius – dont j’ignore le nom de la loge a gratifié la ville de Grand Quevilly de décorations maçonniques : pyramides – triangles (sans l’oeil) – colonnes (du temple sans doute) – au-dessus des tours – et même à terre il y a des colonnes et en cherchant bien on pourrait trouver l’équerre et le compas – (mais cela reste des tours, en dépit de la protection du Grand Maître de l’Univers).

      Je crois que c’était vous qui avez dit qu’histoire d’O était plus intéressant que le Meilleur des Mondes – et bien je suggère qu’on les mettent tous à la Bastille et ils liront histoire d’O et le Marquis de Sade –

      Le Général Claude Le Borgne dans son texte « de la repentance » parle en dernière phrase d’Histoire d’O – et je comprends ce qu’il a voulu dire – le bougre !!!

  5. zorba44 dit :

    J’ai l’intuition de ce que pourrait être ce texte du Général Claude le Borgne, mais ne connais ni ce général, ni la repentance…

    …et je ne me suis pas trompé : grâce à Google. Merci à vous Garfy

    Jean LENOIR

  6. Momo dit :

    Vraiment souhaitable et si facile à faire autrement que sur le papier? Revenir au « serpent eurropéèn », à l’ECU ? et crier encore « croissance », « croissance » !comme de Gaulle pour l’Europe? Toujours la fuite (en avant ou en arrière…) sans pouvoir admettre qu’une pause pour, enfin, réfléchir sérieusement, pourrait être souhaitable ?
    Sacrés « experts » vous avez toujours une pierre philosophale en réserve !

  7. johnnie dit :

    Momo posez les mains sur la table respirez un bon coup ça ira mieux.

Répondre à njaisson Annuler la réponse.