« L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement « une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale ».
Pierre Mendès France, le 18 janvier 1957, discours à l’Assemblée nationale à propos du traité de Rome instituant le « Marché commun »
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Pas mal Pierrot. C’est bien grâce à toi que les enfants buvaient du lait à l’école !…
Malheureusement tu ne peux que constater les dégâts d’en haut
Jean LENOIR
Réflexion prémonitoire…
Un grand homme ce Mendès.
Reblogged this on le blog a lupus…un regard hagard sur l'écocomics et ses finances…..
Excellent ce rappel. Maintenant la suite ! Après l’abdication est arrivé la confiscation.
Car plus encore que détourné, le référendum de Maastricht a été CONFISQUÉ !
Et cette boite de Pandore ouverte, ce viol de la démocratie tant par les politiques
que par les fonctionnaires de Bruxelles et …. de la BCE a été perpétré en toute impunité.
Les conséquences ? On les voit, sans compter celles que ne voit pas … encore
et celles plus « souterraines » pratiquement invisibles par le commun des mortels.
Au final de ce jour, Mario Draghi s’est commis là dedans avec volupté.
Ah ! Un coup parti hein ?
Bravo Mendès…incroyable de lucidité et prémonition!!!