(XerfiCanal, 25 septembre 2012)
Au spread sur les taux se sont ajoutés 3 éléments : la renationalisation des dettes publiques (les banques ne souscrivent plus qu’aux emprunts de leur propre pays) ; la migration de l’épargne du Sud vers le Nord ; le retrait des banques françaises et allemandes des économies du Sud. Conclusion : « L’union monétaire en tant que telle est rompue, nonobstant la survivance de l’instrument de transaction qui s’appelle l’euro. Le problème qui se pose à nous est que les dirigeants politiques ne veulent pas reconnaître cette situation tout à fait bouleversante et qu’ils s’accrochent à l’hypothèse d’une survie prolongée de l’euro. Ce sera l’enjeu des mois à venir de voir si leur pari est justifié ».
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