(BFM Business, 5 février 2013)
« Le jour où ça va péter, c’est le jour où on va être obligé soit de faire un haircut sur l’ensemble des dettes mondiales, parce qu’il faudra bien y arriver à un moment… ou soit vous aurez un effondrement des monnaies parce qu’à force d’en créer elles ne valent plus rien (…) Il n’y a pas de solution intermédiaire… la solution intermédiaire serait qu’on ait de la croissance mais on sait qu’on ne peut pas en avoir (…) ça fait 50 ans qu’on perd 1% de croissance tous les 10 ans. Ce n’est pas demain matin qu’on va rebasculer d’une croissance zéro à une croissance 4%, comme ça, par l’opération du Saint-Esprit. »
La banque centrale ne fait pas que créer de la monnaie; elle en détruit aussi une quantité équivalente: http://www.bloomberg.com/news/2013-02-05/ecb-balance-sheet-shrinks-to-11-month-low-as-banks-repay-loans.html?alcmpid=breakingnews
Non, pas équivalente. Tout ce qu’elle a prêté aux banques privées – sur 3 ans – est loin d’avoir été remboursé.
« Il est temps que les gens s’aperçoivent qu’on les prend pour des cons »… dit Delamarche.
En effet.
Et il est temps aussi qu’ils renversent la table !!!!
Pour l’instant la guerre économique ne touche qu’à la parité entre les monnaies. Le jour est proche, cependant, où la masse de monnaie croissante heurtera l’économie décroissante.
Bonjour alors à l’hyperinflation et merci aux banksters.
Mercredi 6 février 2013, je viens de lire cette phrase dans « Le Monde » :
« Le Front national se banalise et plus d’un tiers des Français adhèrent à ses idées. »
Et ça m’a rappelé le score du Front National au premier tour de l’élection présidentielle de mai 2012 : Marine Le Pen avait obtenu 6 421 426 voix, soit 17,90 % des suffrages exprimés.
Désindustrialisation de la France, usines qui ferment, effondrement de l’industrie en France, chômage qui explose, crise économique, crise financière, crise sociale, appauvrissement des classes populaires, appauvrissement des classes moyennes, « Le Front national se banalise et plus d’un tiers des Français adhèrent à ses idées », etc, etc.
Alors continuons à répéter le slogan habituel pour nous rassurer :
« L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. »
Continuons pendant que le bateau coule.
Continuons pendant que l’euro coule la France.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/02/06/le-fn-se-banalise-aux-yeux-des-francais_1827548_823448.html
Merci pour le partage de la vidéo ; il a vraiment pas peur ce Delamarche…. Mais il a raison, hors de la croissance point de salut. Et de la croissance y en aura plus !