Décidément les Suisses ont toujours une longueur d’avance…
« Au vu de la situation de sécurité plus incertaine ces dernières années, le chef de l’armée André Blattmann s’est remis aux réserves de guerre. Il stocke chez lui de l’eau minérale, des conserves et du bois de cheminée. Dans une interview au «Schweiz am Sonntag», il a dévoilé ses réserves privées.
«Je suis sensible aux nouvelles menaces depuis deux ou trois ans», a indiqué le chef de l’armée. Le responsable, interrogé sur des questions de sécurité et l’achat du Gripen, rappelle l’importance des réserves de guerre.
L’important, c’est l’eau. L’eau non gazéifiée. Il en a 30 ou 40 six packs de bouteille en plus d’une citerne à eau. Une personne a besoin d’au minimum huit litres d’eau par jour pour boire, cuire et laver. «Imaginez ce dont a besoin une famille pour tenir quelques jours», dit-il.
André Blattmann aimerait bien que son exemple serve aux citoyens: «Peut-être n’est-il pas inutile de dire aux gens qu’il est bon d’avoir quelques réserves pour un cas d’urgence à la maison». »
Source : 20min.ch via Aux infos du nain
Ce n’est pas encore l’auto-suffisance mais on y vient petit à petit… Il faut semer ce genre d’informations pour faire comprendre « l’avalanche » qu’on va se prendre sur la tronche !
Jean LENOIR
Sans oublier les mouvements tectoniques le long de la ceinture de feu :-))!
Décidément NIcolas vous voyez les catastrophes partout ! Il me semble pourtant que vous pouvez être meilleur, comme quand vous pratiquez vos longues analyses économico-banco-financières…
Permettez moi de vous assurer que je préfère l’Ile du Nord à la proximité de Fessenheim qui se trouve, sans doute par la faute à pas de « chance », implantée sur une zône sismique….
Jean LENOIR
donné objectif ou l économie résumer en qq ligne
il fut un temp ou ;;;;;;;;;;;;;;;;blablabla
l élite de l ombres a la capacité de crée des milliard a l infinie mais na pas la possibilité de créé un collatéral a ses milliards ‘ l intérêt c est aux autres de le faire
il se moque que les état rembourse tant qu il crée une vraie valeur a ces argent virtuelle » l intérêt »
le flux financier n est viable que si il en tire quelque chose la béte doit grossir
Ad vitam æternam sauf que;;;;;
Mrs x créé un milliard pour construire un complexe immobilier il faut
1 que celui ci se vende
2 que celui si rapporte quelque chose a l infinie
sans ces deux paramètre ce milliard au final c est nada (d ou il vienne)
ce flux financier perd sa capacité a tiré l’intérêt de cette escroquerie
j explique autour de moi que seule l intérêt est valeur seule celui ci est contre partie de quelque chose
crée de l argent de rien, pour que l esclave en fasse qq chose
dans 90% des cas l argent prêté est crée ,une simple écriture comptable
(comment le peuple peut t il comprendre que ceci est la réalité tant l escroquerie est énorme)
les taux planétaire tire vers le zéro ,la poussière a la poussière et quant l orchestre ne jouera plus les créancier vont réclamer leur du ou plutôt ce flux va chercher qq choses de tangible ou s accrocher
si les taux monte la même chose se produira mais de manière plus rapide
ils n auront qu’a saisir les bien physique des état et autres entité
le cas de la gréce est un bon exemple ou mm le cas de la banque avec ses TCN bancaire »tu me prête je te prête » aller danser;
en toute logique ,quant ces argent virtuelle sortira de sa forme scriptural , il se tournera sur les bien physique ,et ceci a l échelle planétaire
terre ,précieux,etc…la liste est longue (les iphone n en font pas partie)
la masse monétaire créé depuis 14 ans est viable par rapport a la richesse , mais carrément disproportionné par rapport a ceux qui la possédé la est tous le problème
la chose a déjà commencé c est seulement quant la peuple va en prendre conscience ou qu une entité va accéléré la chose que l inflation des bien utile ,nécessaire ,indispensable ,explosera et entraînera la planète sur les pas des »raisins de la colère »
Ping : Le chef de l’armée suisse demande à ses concitoyens de stocker et de se préparer - gastraudiome
L’économiste Bernard Maris publie une série d’articles explosifs dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo.
Cette série d’articles explique pourquoi l’économiste Bernard Maris, qui était favorable à l’euro depuis 25 ans, a changé d’avis : aujourd’hui, il est pour la sortie de l’euro.
Charlie Hebdo, mercredi 16 avril 2014, page 6 :
« Le sophisme de Benoist Apparu.
Faut-il sortir de l’euro ? Oui. Est-ce possible ? C’est une autre paire de manches. Comment vivait la France avant l’euro ? Sa monnaie fluctuait au gré des dévaluations par rapport au dollar, décidées par les gouvernements en fonction des attaques contre la France (autrement dit, des ventes massives de francs par les résidents ou les étrangers, autrement dit, des sorties massives de capitaux). En ce temps-là, les marchés de capitaux étaient plus faciles à contrôler. D’abord, il n’y avait pas de capitaux offshore, flottant entre les Etats. Ensuite, le volume de l’épargne cherchant à se placer ici ou là était beaucoup plus faible. Malgré tout, le capital circulait et les Etats contraient cette circulation par le contrôle des changes ou la dévaluation. Arrivé au pouvoir, de Gaulle dévalue de 20 %. L’économie repart à tour de bras.
Les temps ont changé. Les marchés de capitaux offshore, internationaux, brassent des sommes considérables. En zone euro, les marchés ne peuvent plus attaquer directement les monnaies (le franc a disparu), mais les contreparties de l’euro, les supports de l’euro. Il y en a trois : l’or (négligeable), les créances sur les économies (la dette Suez, la dette Renault, etc) et, surtout, les dettes publiques, les dettes sur les Trésors publics. Tout se passe exactement comme avant, sauf que les Etats ne peuvent plus répliquer en jouant sur la valeur de leur monnaie.
Avant d’envisager de sortir de l’euro, il faut réfuter le sophisme de Benoist Apparu. Sur une chaîne de télé, il dit : « La dette française est de 2000 milliards (dont 1300 milliards sont détenus par des étrangers). Sortir de l’euro dévalue l’eurofranc (la nouvelle monnaie) de 25 %. Automatiquement, on doit 400 milliards de plus. Autrement dit, un budget annuel de l’Etat. Donc on ne peut pas sortir, CQFD. »
Sauf que c’est faux. La dette, le jour où l’on sort de l’euro, n’est plus libellée en euros, mais en eurofrancs. Donc on doit illico 2000 milliards d’eurofrancs. Et on rembourse en eurofrancs émis par la Banque de France. Benoist Apparu raisonne comme si on changeait de monnaie sans sortir de la zone euro. Sophisme. Le 15 août 1971, Richard Nixon a aboli la convertibilité du dollar, pourtant garanti urbi et orbi 35 dollars l’once d’or. L’or s’est mis à flamber, et la FED à émettre des dollars. A un journaliste du Monde qui lui demandait si un jour les Etats-Unis parviendraient à rembourser leur dette colossale, l’économiste Milton Friedman répondit justement : « Notre dette est en dollars, donc on ne vous doit rien. »
Petit bémol, néanmoins, car tout semble trop facile. De quelle juridiction dépend une dette ? Les pauvres pays d’Afrique se sont endettés jusqu’à l’os et n’ont jamais pu rembourser leurs dettes, parce qu’elles étaient gérées et défendues par les tribunaux des nations prêteuses. Pour passer en douce de l’euro à l’eurofranc, encore faut-il que les dettes publiques françaises dépendent de juridictions françaises. Est-ce le cas ? Oui, à 93 %. 93 % des contreparties de la dette, des OAT (Obligations Assimilables du Trésor, les bons entre cinq et cinquante ans émis par le Trésor et garantis par l’Etat), sont de droit français. Il n’en va pas de même pour les banques et pour les entreprises : elles sont endettées pour 300 milliards d’euros, et sont soumises au droit luxembourgeois, au droit britannique et, pour certaines, au droit des îles Caïmans.
Difficile d’imaginer une renationalisation de la dette. Donc il faudrait refinancer les banques et les entreprises en eurofrancs, afin de leur permettre de rembourser leurs dettes. Mais alors … l’inflation ? (A suivre)
« les contreparties de l’euro, les supports de l’euro. Il y en a trois : l’or (négligeable), les créances sur les économies (la dette Suez, la dette Renault, etc) et, surtout, les dettes publiques, les dettes sur les Trésors publics. »
Il faut s’exprimer en français. Une contrepartie et un support, ce n’est pas vraiment la même chose. J’imagine que l’auteur fait référence au langage financier désignant par contrepartie, la partie adverse dans une transaction financière, type produit dérivé OTC et par support, le sous-jacent à la transaction qui peut-être une valeur comme Renaul émettant de la dette en euros, qui sert ensuite de support à des produits dérivés action ou obligation.
« Tout se passe exactement comme avant, sauf que les Etats ne peuvent plus répliquer en jouant sur la valeur de leur monnaie. »
Non rien se passe comme avant, dans la mesure où ce sont les actifs économiques d’un pays (notamment immatériel comme la propriété intellectuelle), qui servent de support à l’émission de dettes (pour évaluer le risque crédit et donc le spread de la dette souveraine, au moins en théorie), alors qu’avant, ie avant la libéralisation du trading de la dette entre places financières, l’émission de dettes sur les marchés était marginale et surtout elle n’était pas gérable par l’émetteur, type France Trésor, en jouant sur les différences de spreads entre les segments de la courbe des taux grâce aux dérivés de taux, qui sont devenus très liquides avec le développement de la dette en euros étendu aux Etats-membres de la zone euro (pour le pus grand bénéfice de la City).
« Donc on doit illico 2000 milliards d’eurofrancs. Et on rembourse en eurofrancs émis par la Banque de France »
Pas vraiment, Il est probable que le coût de la dette va exploser. Or lorsque les taux augmentent, la valeur nominale de la dette existante diminue (cf. formule de base du coût d’une obligation).
« 93 % des contreparties de la dette, des OAT (Obligations Assimilables du Trésor, les bons entre cinq et cinquante ans émis par le Trésor et garantis par l’Etat), sont de droit français »
Vous oubliez que ces OAT financent des centaines de milliards de produits dérivés inscrits au hors-bilan ou au bilan des acheteurs français ou étrangers d’OAT, qui perdront brusquement tout ou partie de leur valeurs entraînant la faillite des porteurs. Dans la mesure où ces porteurs sont les financeurs de l’Etat français, l’Etat se trouverait de facto privé de ressources. Quid de l’activation des CDS sur la dette française relevant de l’ISDA?D’ailleurs le problème principal n’est pas abordé ici qui est de mettre en regard les besoins de financement de l’Etat et les ressources correspondantes, qui dans l’esprit de l’auteur proviendraient de la BdF, ce qui suffit à disqualifier son propos, sauf à entraîner une hyperinflation à la République de Weimar, sans compter l’effondrement des échanges financés par l’Euro avec les principaux partenaires commerciaux, qui n’accepteront pas d’être payés en monnaie de singe.
Ne te fatigue pas avec tes belles théories économiques, Nicolas. L’éclatement de l’euro se fera dans l’improvisation, dans la panique, dans le chaos. Donc toutes tes belles objections théoriques seront réduites à néant au moment de l’éclatement.
Nous n’allons pas choisir l’éclatement de l’euro : nous allons SUBIR l’éclatement de l’euro.
Nous n’allons pas choisir l’éclatement de l’euro : nous allons SUBIR l’éclatement de l’euro.
Tu peux ajouter les autres fiat money, tels le Yuan, la Livre Sterling, le dollar US, etc. Ce monde est cuit, on est bien d’accord, et c’est flippant.
Le monde de demain appartient au Robosapiens dont l’argent sera géré par des programmes experts fonctionnant avec de la monnaie électronique. La monnaie en tant que support de la valeur dans le monde réel a vécu. L’homme étant appelé à transcender ses limites physiques en traversant sa membrane biologique pour rejoindre le cyberespace, la monnaie devra gérer ses extensions bioniques par des échanges électroniques évalués en fonction des points de vie acquis dans des univers imaginaires régis par des autorités disposant de moyens financiers illimités. Autant dire que nous rentrons dans l’ère de la gratuité totale réservée à ceux qui auront accès aux extensions bioniques permettant de quitter le monde physique promis à une fin prochaine.
Historique: les forces blindées ukrainiennes chargées de rétablir l’ordre dans les villes insurgées de l’Est de l’Ukraine, changent de camp!!
In der Krise im Osten der Ukraine haben offenbar Dutzende ukrainische Soldaten mit mehreren Panzern die Seiten gewechselt. Mit russischer Flagge und der Fahne der Region Donezk fahren die Bewaffneten durch die Straßen von Kramatorsk und Slawjansk.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/ukraine-panzer-der-ukrainischen-armee-wechseln-seiten-a-964690.html
A reblogué ceci sur les petites brèves.
Jacques Sapir écrit :
Le débat sur une sortie, ou sur une dissolution, de l’Euro suscite un certain nombre de questions qui reviennent de manière récurrente. On en aborde dans la note qui suit quelques-unes de ces dernières afin de clarifier ce débat.
5- Argument des européistes : « La dépréciation de la monnaie entraînerait une explosion de l’endettement de la France avec des conséquences désastreuses. »
C’est un des arguments les plus usés et les plus mensongers. On rappelle ici l’état exact du problème.
En Droit international, ce qui compte n’est pas la nationalité du prêteur mais la nationalité des contrats. Quand une dette, publique ou privée, a été émise en droit français, sa monnaie de règlement est la monnaie ayant cours légal en France, quelle que soit cette monnaie (Euro ou Franc). Cela porte un nom, la Lex Monetae.
Pour la dette publique, les contrats émis en droit français sont passés de 85% du montant de la dette à 97% en 2013. Donc, seuls les 3% résiduels seraient affectés par une dépréciation de la monnaie.
La dette des ménages est massivement (à plus de 98,5%) en contrats en droit français. Cela veut dire qu’il y aurait une conversion instantanée des dettes et des avoirs détenus en Euro en Franc, au taux de 1 pour 1.
Pour les entreprises non financières, le problème de la nature du droit ne se pose que pour celles, en général les grands groupes, qui ont emprunté en Dollar, en Livre ou en Yen. Mais ces grands groupes réalisent une large partie de leur chiffre d’affaires hors de France, et dans ces monnaies. L’impact de la hausse de leur endettement serait couvert par la hausse de leur chiffre d’affaires en monnaie autre que le Franc.
Pour les sociétés financières (banques et assurances), une étude de la BRI de Bâle montre que le système bancaire français peut parfaitement digérer ce choc, dont le montant agrégé ne dépasserait pas les 5 milliards d’Euros. Pour les assurances, elles ont massivement réorienté leurs actifs vers la France. Si une aide de l’État est nécessaire, elle devrait être limitée et sera largement digérable dans le cadre d’une forte croissance engendrée par la dépréciation.
http://russeurope.hypotheses.org/1933
Faut pas oublier que les Suisses doivent voter pour l’achat d’avion de guerre pour 3 milliards, donc une petite pression sur les votants est toujours la bien venue.