Dans 20% des familles américaines, plus personne ne travaille

Dans 20% des familles américaines plus personne ne travailleLes chiffres de 2013 récemment publiés par le BLS (Bureau of Labor Statistics) nous ont réservé quelques perles, quelques trop tristes vérités qui nous rappellent à quel point les Etats-Unis vont de plus en plus mal.

Comme une réponse indirecte à ceux qui refusent d’analyser en profondeur les chiffres officiels du chômage US, dont la véracité a déjà été rudement mise à l’épreuve, cette étude laisse transparaître un point majeur qui montre à quel point les familles américaines vivent leurs heures les plus sombres :

Dans 20 % des familles américaines, personne ne travaille.

En effet, sur les 80,445 millions de familles, 16,127 millions connaissent le « chômage total ». Il est donc assez facile d’expliquer pourquoi 1 américain sur 5 se nourrit grâce aux aides alimentaires de l’Etat.

C’est également le cas dans 12% des familles avec enfants, de quoi préparer un avenir serein pour les bambins, même si ici les chiffres n’ont que peu évolué (même baissé sur la dernière année).

Autre phénomène mis en avant depuis plusieurs mois sur le site, les familles se précarisent.

Ainsi, dans les familles où un des membres connaît déjà le chômage, on observe une baisse sur l’année de 10% du nombre de membre travaillant à temps plein.

N.B : Une famille, selon le BLS, est un groupe de 2 personnes ou plus liées par la naissance, l’adoption ou le mariage.

Source : ZeroHedge / News360x, le 30 avril 2014

Rappels :

Explosion du nombre d’Américains bénéficiant de l’aide alimentaire

Scoop du New York Post : les chiffres du chômage américain sont truqués depuis 2012

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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15 commentaires pour Dans 20% des familles américaines, plus personne ne travaille

  1. Garfy dit :

    eh oui « In God we trust »

  2. Entre la dette et l’emploi, il faut choisir. Autrement dit en perpétuant le financement de l’économie par la dette, l’Etat empêche le développement du capital privé, épargne ou capital equity, sous-prétexte que que la thésaurisation est dommageable à la liquidité du capital et que par voie de conséquence il faut encourager la création de monnaie crédit par les banques par voie de spoliation du capital privé, l’Etat se charge de l’opération de transfert du porte-monnaie privé vers la finance publique par la création de dettes et la fiscalité pour la financer marginalement. Ce faisant l’investissement privé se trouve obéré et par voie de conséquence l’emploi est sacrifié, tandis que la monnaie circule en circuit fermé entre les multinationales, l’Etat et les banques qui contrôlent l’économie à leur profit et la verrouillent par une réglementation tatillonne et omniprésente. Le plus remarquable est que cette politique est justifiée par des motifs d’équité sociale au nom de la « lutte contre l’inégalité ». Les riches sont accusés en effet de capter le capital aux dépens des pauvres par la confiscation de la valeur ajoutée et la concentration des moyens de production, ce qui justifierait l’intervention de l’Etat pour mieux répartir les moyens monétaire de façon à enrichir les pauvres aux dépens des riches. On retrouve cette idée fausse chez le Pape François qui voit dans l’inégalité la source de tous les maux sociaux. Or c’est le contraire qui se passe: lorsque les entrepreneurs ne peuvent plus investir, tout le monde d’appauvrit avec l’extension de l’assistanat d’Etat et le remplacement de l’investissement productif par l’offre monétaire publique aboutissant à une socialisation de l’économie et à des investissements monétaires ou public stériles à tous points de vue, tandis que les banques s’enrichissent grâce à la transformation de la dette publique en moyens d’investissement sur les marchés. C’est ainsi que les marchés s’envolent, alors que le niveau de vie s’effondre. Le phénomène est patent aux Etats-Unis avec la paupérisation croissante des classes moyennes. Pour sortir de ce cercle vicieux, il faut naturellement interdire à l’Etat et aux banques de manipuler la valeur de la monnaie et contrôler la quantité de monnaie émise en fonction des besoins de l’économie et non par rapport aux besoins de refinancement de la dette publique et privée sous prétexte de soutenir l’activité économique et de lutter contre la déflation, comme le pratique la FED et la BCE.

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  4. « Gold is the money of kings;
    silver is the money of gentlemen;
    barter is the money of peasants;
    but debt is the money of slaves. »
    — Norm Franz
    American minister

  5. Iliane dit :

    Je ne comprend pas je croyais que c’était la reprise ???

  6. La Grèce se situe sur une ligne de fracture géostratégique entre l’Occident et l’Eurasie. La perpétuation de la dette est le prix à payer par le peuple grec pour l’appartenance de leur pays à l’OTAN qui tient à son bastion qui enfonce un coin dans le flanc Sud de l’empire russe en bloquant son accès à la Méditerranée et au Moyen Orient. Cependant historiquement parlant, la civilisation grecque puis byzantine a connu ses plus belles pages, au moment où elle était rattachée par des liens ethniques et commerciaux à l’espace slave s’étalant de la Bulgarie jusqu’aux confins le la Moscovie, sans oublier la Corne d’Or et les comptoirs de la Mer Noire. Le salut de la Grèce passe sans doute par le renouement avec cette grande tradition historique de la civilisation byzantine qui devrait rétablir des liens plus étroits avec l’espace slave,, au risque de mécontenter Albion qui n’a eu de cesse de séparer la Grèce de l’empire Russe dans un but évident d’endiguement de l’expansionnisme russe. Mais les apporteurs de capitaux ne sont plus O
    occidentaux devenus usuriers, mais russes ou chinois depuis le rétablissement d’une zone économique intégrée s’étalant de Moscou à Pékin qui devient perceptible avec la reconstitution des grands axes de communication historiques entre l’Asie et l’Occident. La construction des axes routiers et ferroviaires reliant l’Allemagne à la Chine est très significative de ce point de vue. Il y a là certainement un carte à jouer pour le peuple grec qui doit se débarrasser au préalable de ses politiques vendus à l’UE.

    • Notons également le point historique suivant.
      La Grèce s’est découplée de l’Europe vers le VIIème siècle, ce n’est qu’au XIXème que la Grèce a de nouveau été indépendante. C’est donc 1200 ans d’histoire et donc forcément de culture qui sépare ce pays de l’Europe, ainsi une bonne partie des évolutions sociétales qui ont eut lieu dans les autres pays, poids de l’église, processus démocratiques, rôle de l’Etat, …, n’ont pas eut lieu en Grèce.
      Ceci explique en partie l’inertie très forte de structures archaïques et la difficulté à les faire tomber.

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  8. ••• Et on ose encore nous parler du rêve américain !!! Au lieu d’avancer et d’aller mieux, c’est toute une économie qui s’écroule…

    • Garfy dit :

      « le rêve américain » des français, ce qu’a annoncé sarkozy au président us, au lendemain de son élection, plus l’OTAN en prime …………….. et le reste – hollandouille ne fait pas mieux

  9. Ping : Dans 20% des familles américaines, plus personne ne travaille « Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances

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