« Penser le monde comme un pays »… Alors que les conditions semblent réunies pour que tout s’améliore, la croissance est introuvable, le chômage et les inégalités explosent… Que se passe-t-il donc ? Jacques Attali croit avoir la réponse : C’est que l’économie est UNE tandis que les Etats et les gouvernements sont PLUSIEURS, et que chacun d’eux fait sa cuisine dans son coin. Cela « crève les yeux », non ? C’est d’ailleurs pour cette raison que personne ne le voit… Attali nous refourgue ici sa camelote mondialiste, qu’il présente d’ordinaire ainsi : « Aujourd’hui le marché est mondial mais les démocraties sont encore nationales ; il faut donc une démocratie mondiale ». Sauf que cette brillante notion de démocratie mondiale n’a aucun sens, toute démocratie étant par définition associée à un peuple. Faire du monde un seul pays, une seule démocratie c’est bâtir un empire par la force… Même l’Union européenne, « premier Empire non impérial » selon José Barroso, est un échec car elle nie la réalité des peuples et des nations, qu’elle cherche à dissoudre. Et puis enfin, Monsieur Attali, qui dirigerait votre gouvernement mondial, votre banque centrale mondiale, votre monnaie mondiale ? Une toute petite minorité bien sûr, cette oligarchie de la finance mondiale qui se goinfre en pillant les richesses de la planète… OD
« L’économie du monde semble aujourd’hui incompréhensible : alors que tous les facteurs classiques de la croissance sont réunis (la population mondiale augmente, le progrès technique est gigantesque, l’épargne disponible est considérable, la liberté des échanges plus grande que jamais), la croissance ralentit partout, sauf aux États-Unis pour le moment. Et partout, même aux États-Unis, le chômage réel atteint des records, les investissements s’essoufflent, les inégalités, surtout aux États-Unis, sont plus grandes que jamais. Et la récente publication de la valeur extrêmement basse du Baltic Dry Index, (indice qui mesure le volume du transport en fret des matières premières, et qui annonce depuis longtemps l’imminence des crises) a confirmé la tendance à la dépression et semé la panique dans le petit milieu des traders.
Face à cette situation, aucune action classique ne semble fonctionner : les taux d’intérêts sont au plus bas ; les banques centrales déversent des sommes infinies dans le système bancaire ; les gouvernements font des déficits record. Rien n’y fait. Rien ne démarre. Tout ralentit. Même les prix.
De quoi souffre le monde ? Comment expliquer que ses formidables potentialités ne sont pas mises en mouvement ? Les économistes, les sociologiques, les politologues du monde en débattent à l’infini sans qu’aucune réponse convaincante ne s’impose. Et sans que personne ne propose une nouvelle solution crédible.
Il est pourtant urgent de comprendre et de trouver une façon d’agir. Sinon, l’économie mondiale va plonger dans une dépression globale aux conséquences politiques ravageuses : on verra, on voit déjà, des partis extrêmes prendre le pouvoir et la démocratie être remise en cause, par des gens qui justement prétendent parler en son nom.
La réponse, pour moi, crève les yeux, même si peu de gens veulent l’admettre : L’économie mondiale est désormais une économie unique. Et on ne peut la comprendre en juxtaposant les analyses des économies nationales et de leurs échanges. Il faut penser le monde comme une économie unique ; comme un pays. Mais un pays sans règle de droit ni État régulateur.
Et une telle économie, qui n’a jamais existé dans le réel jusqu’aujourd’hui, ne peut, selon toutes les théories existantes, que conduire à un sous-emploi des facteurs de production, c’est-à-dire à une insuffisance de la demande. Et aucun État régulateur n’est là pour la compenser. Autrement dit, le monde souffre de ne pas disposer d’outil capable de créer une demande à l’échelle mondiale.
La solution idéale serait donc de créer une Banque Centrale mondiale, avec une gouvernance démocratique, avec une monnaie mondiale, capable de déverser des ressources massives sur le monde. Sous forme de monnaie, ou sous forme d’investissements dans les secteurs de l’économie durable.
La solution médiane serait de demander aux gouvernements du G20 de se mettre d’accord pour relancer massivement des investissements publics, par des emprunts massifs, forcés si nécessaires, auprès des grands détenteurs de capitaux.
La solution la plus conforme aux intérêts des jeunes et des salariés serait d’augmenter massivement tous les salaires du monde, et d’accepter l’inflation. La plus conforme aux intérêts des détenteurs des capitaux et des séniors seraient de faire monter massivement les Bourses pour créer de la demande par revalorisation des patrimoines.
Rien de tout cela n’aura lieu, évidemment. Donc, le plus vraisemblable est que chacun voudra continuer à le faire dans son coin, quitte à s’isoler des autres. Mais quiconque créera une demande seulement chez lui, en augmentant massivement les salaires ou les dépenses publiques, deviendra rapidement dépendant de ses importations, sa monnaie s’effondrera. Les États-Unis peuvent le vouloir, comme, à l’autre bout du spectre, les Grecs. Cela les conduira au protectionnisme, à la fragmentation, à la guerre.
Il est à la mode de dire qu’il faut penser le monde comme un, à propos du climat et de réussir la conférence qui en traitera. Pourtant, s’il est une conférence mondiale urgente, c’est plutôt celle qui réformerait le FMI pour le rendre plus démocratique et lui donner tous ces pouvoirs. Car si le monde n’agit pas rapidement sur l’économie, le problème de l’émission de gaz à effet de serre sera bientôt réglé de la façon la plus simple : personne n’en produira plus ».
Le blog de Jacques Attali, le 2 février 2015
Rappels :
Jacques Attali ou la technique de l’enfumage
Pour Attali, le peuple est responsable de la dette
Comment on amène les peuples sur une « autoroute sans sortie »
Ping : Jacques Attali en plein délire constructiviste - Ma banque a moiMa banque a moi
Ce type est fou à lier.
Jean LENOIR
ça devient de plus en plus évident. Non seulement il est fou mais il est fou d’une théorie Keynesienne qu’il pousse aux extrèmes, tout ça en partant du fait (évident) qu’il ne comprend rien a l’économie mondiale.
Un vrai démiurge…. on se demande comment il va faire tout ça !
Deux interventions hilarantes de ce dingue de Jacques Attali :
En 1992 :
– « Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique. » (Jacques Attali, sur France 2, débat télévisé « Polémiques » animé par Michèle Cotta)
En 1997 :
Jacques Attali faisait partie des 35 tarés.
35 neuneus ont écrit un article hilarant, à pleurer de rire !
« L’Euro, une chance pour la France, une chance pour l’Europe », texte publié dans le supplément économique du quotidien « Le Monde » daté du 28 octobre 1997.
http://www.manifestepourundebatsurlelibreechange.eu/en-1997-leuro-une-chance-pour-la-france-une-chance-pour-leurope-texte-publie-dans-le-supplement-economique-du-quotidien-le-monde-date-du-28-octobre-1997/
il est des gens dans le monde qui ne devrait jamais naitre ;attali , ce malade affligé de tares , en fait parti ;
,, … et personne, je dit bien personne ne pourra s`y opposer … «
il ne reste plus qu`immaginer comment cela va se passer ! ?
Comment cela va se passer ?
Les nabots arrogants et les petits gros priapiques devront courir très vite pour échapper au lynchage par une foule de sans-dents en colère.
oui… ça se peut ! C’est fort plausible
Jean LENOIR
Attali est le parfait exemple du générateur de Bullshit. Malheureusement pour les gens sensés, il existe une loi expérimentale qui stipule :
« The amount of energy necessary to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it. »
Ce qu’en pense Poutine :
Russian President Vladimir Putin struck a defiant tone a day after talks in Moscow with the leaders of Germany and France failed to achieve a breakthrough in resolving the Ukraine crisis.
Russia won’t tolerate the post-Cold War global system dominated by a single leader, Putin said Saturday at a meeting with the Federation of Independent Trade Unions in Sochi.
“That type of world order has never been acceptable for Russia,” Putin said. “Maybe someone likes it and wants to live under a pseudo-occupation, but we won’t put up with it.”
http://www.zerohedge.com/news/2015-02-07/peace-talks-tatters-defiant-putin-wont-tolerate-unipolar-world-order-biden-demands-g&usg=ALkJrhg_DShkyHtcdjNBViFN39rTAiOBow
Apparemment pas d’accord avec les divagations du représentant des usurpateurs de Sion.
Attali « Jérusalem : capitale du NWO »
Ping : delire-constructiviste | raimanet
J’espère que ces crapules (Attali et compagnie) vivront assez longtemps pour voir la fin de leur rêve ultra-libéral libre-échangiste européaniste et mondialiste.
En ce sens ils seront les parfaits pendants des apparachiks soviétiques qui, toute leur vie, auront porté un idéal totalitaire faisant le malheur des peuples (le stalinisme) et auront vécu assez longtemps pour le voir s’effondrer (en 1989).
D’ailleurs ce texte pathétique qui tente de relancer le système libéral moribond me fait penser aux efforts de Gorby en 85-86 qui, là aussi à coups de réformes, voulait sauver et relancer le communisme.
Y a le feu dans la maison ultra-libérale c’est plutôt bon signe. Allez Tsipras maintenant fais péter l’Euro! 😉 Tu seras notre De Gaulle à nous!
Le libéralisme c’est moins d’état, l’ultra libéralisme en admettant que ça existe (ça reste a prouver) on ne sait pas ce que c’est. Quand a Attali ce n’est pas moins d’état, c’est beaucoup plus et au niveau mondial, comme tous les étatistes de l’extrème gauche jusqu’a l’extrème droite, il veut étendre a l’infini le domaine d’intervention et les compétences de l’état. En ce sens il a beaucoup plus a voir avec le socialisme (justement il se trouve qu’il est socialiste) qu’avec le libéralisme.
Lundi 9 février 2015, vers 11 heures :
La Bourse d’Athènes chute, les rendements s’envolent.
L’indice ASE des marchés d’actions grecs chute de plus de 6% au lendemain du discours, ferme, de politique générale du premier ministre Alexis Tsipras. Les rendements s’envolent, celui à 3 ans frôlant le seuil des 20%.
Les banques sont une nouvelle fois les plus touchées. Si l’indice général du secteur chute de 7,04%, Banque du Pirée abandonne 8,1%, Euro Bank 6,68%, Banque nationale de Grèce 5,45% et Alpha Bank 8,79%.
Autre réaction, celle du marché obligataire, avec une poussée du rendement des emprunts d’Etat à dix ans à plus de 10%, à 10,6032%, contre 9,94% vendredi.
Pour le seul rendement à trois ans, on approche les 20%, à 19,97%, contre 17,48% vendredi.
Leçon grecque : plus aucun changement possible sans clash systémique.
http://yetiblog.org/index.php?post/1362
il ne va helas pas assez loin dans son raisonnement. Seul un compte bancaire global ( pour toute l’humanité ) peut sauver le monde.
« La possibilité que la Grèce quitte la zone euro est passée, avec ce discours, de 35% à 50% », estime Gary Jenkins, responsable de la stratégie crédit de LNG Capital.
Lundi 9 février 2015, vers 13h40 :
A la mi-journée, la Bourse d’Athènes perdait 6,0% et l’indice du secteur bancaire grec chutait de 11,5%, se rapprochant de ses plus bas historiques.
L’action de la Banque du Pirée abandonnait 15,5%, Eurobank 10,4% et Banque nationale de Grèce 10,6%.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat grecs à dix ans dépassait 11% et la hausse était plus spectaculaire encore pour le rendement à trois ans, qui dépassait 21%.
Dans un discours au Parlement dimanche, Alexis Tsipras a déclaré qu’il n’accepterait pas une prolongation du programme d’aide financière dont bénéficie son pays, laissant craindre des tensions lors de la réunion exceptionnelle des ministres des Finances de l’Eurogroupe mercredi et du sommet de jeudi avec les dirigeants de l’Union européenne, favorables à cette solution.
« La possibilité que la Grèce quitte la zone euro est passée, avec ce discours, de 35% à 50% », estime Gary Jenkins, responsable de la stratégie crédit de LNG Capital.
http://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN0LD17D/la-confrontation-tsipras-bruxelles-inquiete-les-marches-grecs.html
« Autrement dit, le monde souffre de ne pas disposer d’outil capable de créer une demande à l’échelle mondiale.
La solution idéale serait donc de créer une Banque Centrale mondiale, avec une gouvernance démocratique, avec une monnaie mondiale, capable de déverser des ressources massives sur le monde. Sous forme de monnaie, ou sous forme d’investissements dans les secteurs de l’économie durable »
Cet extrait est fabuleux : remplacez « monde » par « Europe » et vous avez un copié-collé du baratin qu’on nous a servi au début des années 90 pour nous faire accepter Maastricht!
Séparés nous sommes trop petits et trop vulnérables face aux crises. Marions-nous avec une banque centrale (la BCE) et une monnaie unique (l’Euro) et tout ira mieux.
On voit ce que ça a donné. Quant à la « gouvernance démocratique » de l’UE… 😆
Ces crétins n’ont qu’un seul discours!
C’est tout simplement le Keynesianisme qui plait tant a nos élites gouvernantes,
Ping : La situation en Grèce m’inquiète/ Jacques Attali en plein délire constructiviste/ La Grèce : un client juteux pour la banque Lazard après Goldman Sachs ?/ L’arme la plus dangereuse de la Grèce n’est pas financière | Le blog A Lupus un
Ping : La situation en Grèce m’inquiète/ Jacques Attali en plein délire constructiviste/ La Grèce : un client juteux pour la banque Lazard après Goldman Sachs ?/ L’arme la plus dangereuse de la Grèce n’est pas financière | Le blog A Lupus un
Ping : La situation en Grèce m’inquiète(C. Gave)/ Jacques Attali en plein délire constructiviste/ La Grèce : un client juteux pour la banque Lazard après Goldman Sachs ?/ L’arme la plus dangereuse de la Grèce n’est pas financière | Le blog A
Lundi 9 février 2015 :
Cameron a présidé une réunion consacrée à un éventuel « Grexit ».
Le Premier ministre britannique David Cameron a présidé lundi une réunion avec des responsables du ministère des Finances et de la Banque d’Angleterre consacrée à la marche à suivre en cas de sortie de la Grèce de la zone euro (« Grexit »), a dit une source du ministère.
Le ministre des Finances George Osborne a dit dimanche que le pays accélérait ses préparatifs à une telle éventualité, notant que le rapport de forces entre la Grèce et la zone euro augmentait les risques pesant sur l’économie britannique.
« Il s’est agi d’une réunion entre le Premier ministre et des responsables du Trésor et de la Banque centrale. Personne ne dit que cela (la sortie de la Grèce de la zone) va avoir lieu, mais il paraît judicieux d’examiner ce risque. Qui serait facteur d’une réelle instabilité », a dit la source.
La Bourse d’Athènes chutait de près de 6% vers 11h35 GMT, au lendemain du discours de politique générale du Premier ministre Alexis Tsipras, qui a réaffirmé vouloir s’affranchir de la « troïka » et en finir avec l’austérité.
« Une sortie forcée de la Grèce de la zone euro entraînerait la fin de la monnaie unique », a pour sa part affirmé dimanche le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0VJ25620150209
Gouverner c’est prévoir.