La minute de Jacques Sapir : « La Grèce est dans une situation favorable pour sortir de la zone euro »

 (BFM Business, 10 février 2015)

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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8 commentaires pour La minute de Jacques Sapir : « La Grèce est dans une situation favorable pour sortir de la zone euro »

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  2. cajour dit :

    La Grèce a d’autres options que l’Union européenne-ministre grec

    ATHENES, 10 février (Reuters) – Si la Grèce ne parvient pas à trouver un accord sur l’aménagement de sa dette avec ses partenaires européens, elle pourrait solliciter de l’aide ailleurs, affirme le ministre grec de la Défense Panos Kammenos.

    « Nous voulons un accord. Mais s’il n’y a pas d’accord -espérons qu’il y en aura un – et si nous voyons que l’Allemagne demeure intransigeante et veut faire exploser l’Europe, alors nous devrons recourir à un plan B », explique Panos Kammenos.

    « Le plan B est de trouver une autre source de financement », déclare-t-il dans une émission nocturne de la télévision grecque diffusée mardi matin.

    « Cela pourrait être les Etats-Unis au mieux, cela pourrait être la Russie, cela pourrait être la Chine ou d’autres pays », ajoute-t-il.

    (Angeliki Koutanou; Pierre Sérisier pour le service français) ;))

    © Thomson Reuters 2015 Tous droits réservés.

  3. brunoarf dit :

    Mercredi 11 février 2015 :

    « La Russie examinera un éventuel appel au financement du gouvernement grec, qui subit comme elle la ligne illégitime des Occidentaux », a assuré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui recevait son homologue grec, Nikos Kotzias.

    « En ce qui concerne les questions économiques, nous avons discuté aujourd’hui de la situation financière de la Grèce, qui est également dans une situation difficile en raison de la ligne unilatérale, illégitime de nos collègues occidentaux », a indiqué le ministre russe lors d’une conférence de presse avec M. Kotzias.

    Le ministre russe a aussi discuté avec son collègue grec les excellentes perspectives d’un partenariat gréco-russe dans le secteur de l’énergie, compte tenu de l’intérêt d’Athènes pour le gazoduc que la Russie compte construire via la Turquie jusqu’à la frontière grecque pour livrer du gaz aux Européens.

    Le nouveau gouvernement grec, élu le 25 janvier, ne cache pas ses sympathies pro-russes, suscitant des interrogations sur une possible réorientation stratégique de la diplomatie du pays membre de l’UE depuis 1981.

    http://www.romandie.com/news/La-Russie-prete-a-examiner-une-demande-daide-financiere-de-la-Grece/564738.rom

  4. zorba44 dit :

    Au concert des réactions, de la propagande et des menaces, l’analyse mène vers des conclusions claires : la Grèce va faire défaut et sortir de l’Euro et cette construction ubuesque de l’Union Européenne va voler en éclat – et ce ne sera pas trop tôt.

    Jean LENOIR

  5. pariscoop dit :

    Vivement qu’on en sorte de ce stupide Barnum – que l’euro éclate et qu’on en finisse une bonne fois…..

  6. LA Confidential dit :

    Quand les hoquets de l’union européennes finissent par brouiller tous les repères. Farage bientôt mûr pour entonner « l’Internationale » en grec au soviet suprême… Pardon… Au machin en Alsace ? Honnêtement, avec ce sacré personnage (bémol, son rejet de Marine Le Pen comme partenaire parlementaire sent la mauvaise foi et l’intérêt mal compris), il faut s’attendre à tout.

  7. Toujours aussi peu sérieux dans ses analyses le Sapir. Il ne mentionne jamais la structuration de la dette grecque suite aux réaménagement successifs opérés sous l’égide la banque Lazard qui a d’ailleurs été de nouveau mandate par la nouvelle équipe au pouvoir pour superviser les négociations avec le FMI, la BCE et l’UEM. Il considère curieusement qu’il y a équivalence entre la drachme et l’euro, comme si la sortie de l’euro n’avait pas d’impact sur les rentrées fiscales dont on se demande par quel miracle elles pourraient être réallouées aux dépenses sociales, alors que l’essentiel des recettes ne provient pas des impôts, mais de la dette levée sur les marchés. Il est bien évident que payer des prestations sociales dans une monnaie dévaluée dans un régime d’hyperinflation, est un moyen commode de liquider la dette et de payer la différence du manque à gagner par la dévaluation monétaire, mais je ne suis pas sûr que le niveau de vie des bénéficiaires s’en trouve amélioré pour autant. Par ailleurs le changement de monnaie ne signifie pas pour autant un changement de modèle économique, qui ne se décrète pas, quoi qu’en pense le Sapir qui raisonne en keynésien monétariste. Nonobstant le complot américain, le Venezuela et l’Argentine poursuivent leur expérience socialiste en monnaie de singe dévaluée, dans le plein exercice de leur souveraineté économique, mais cela ne semble pas libérer une économie entravée dans les raies du technocratisme socialiste. Suis-je bête: un accord bilatéral d’échange avec la Chine ou la Russie va arranger tout cela en permettant à la Grèce de vendre ses fruits et légumes en roubles.

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