« Bye bye l’€uro » : Télé irréalité (J. Sapir)

Bye bye l'€uro

« France 5 va diffuser, mardi 17 février, un soi-disant « documentaire » (en réalité une « docu-fiction ») sur une sortie de l’Euro[1]. J’ai été interviewé dans la préparation de ce « document ». Ce que j’en ai vu ne plaide pas en sa faveur. Ce n’est pas l’Euro à la télévision mais la télévision qui se saisit, et dans le plus mauvais sens du terme, de l’Euro. Passons sur le fait que les personnes doutant de l’Euro, ou les partisans d’une dissolution de la zone Euro ne sont que très faiblement représentées. Le plus grave est la volonté consciente et délibérée des réalisateurs de provoquer une inquiétude, voire une panique, dans l’opinion. On détaillera ici les principales remarques.

  1. L’hypothèse présentée (une crise des banques en Italie) est absurde. Aucun pays ne sortira de l’Euro en raison d’une crise bancaire. Nous en avons connu par le passé et il ne fut jamais question d’une sortie de l’Euro. Une crise de liquidité peut être gérée par la BCE ou par la Banque Centrale du pays considéré. Les seules raisons qui peuvent provoquer une sortie de l’Euro sont la question des dettes souveraines et des difficultés économiques de compétitivité insurmontables rendant impératives une dépréciation de la monnaie.
  2. Le ton de cette « docu-fiction » est volontairement alarmiste et même catastrophiste. On sent la volonté délibérée d’affoler la personne qui regarde. C’est une attitude indigne et honteuse de la part de France 5.
  3. De nombreuses erreurs factuelles, que j’avais signalées, sont pourtant reproduites dans cette « fiction ». Il en est ainsi de la question des dettes (aucune mention n’est faite de ce qu’un bon du Trésor est remboursable dans la monnaie du pays émetteur quelle que soit cette monnaie), la question de la hausse des prix est traitée de manière absurde ainsi que la « panique bancaire ». On ne voit pas pourquoi et surtout comment une conversion de l’Euro à une monnaie nationale provoquerait une panique bancaire. Rappelons que dans le cas de la crise de Lehmann Brother, c’était par la destruction d’une partie de l’actif (les dettes considérées comme « mauvaises ») mais surtout en raison d’une crise de liquidité internationale que les banques ont eu des problèmes. Dans le cas d’une sortie de l’Euro, il n’y aura aucune crise de liquidité internationale, et la question du passif des banques a été étudiée en 2012, montrant que dans l’ensemble des pays (sauf l’Espagne) il n’y aurait aucun problème.
  4. L’idée d’une interruption du commerce international, qu’agite ce pauvre Dessertine est tout aussi absurde. Il n’hésite pas à travestir la réalité des faits pour faire passer son discours : la chute du commerce international en 1930 n’est nullement le produit des dévaluations (qui sont pour la plupart survenue après, d’ailleurs), mais de la crise de liquidité générale, engendrée par la faillite des banques américaines. Ce point a été établi il y a des années dans une étude du NBER[2] (via la contraction du crédit qui toucha plus particulièrement les firmes commerciales[3]). C’est l’extension de cette crise de liquidité qui a provoqué l’extension de la crise en Europe, et non les dépréciations monétaires ou le protectionnisme[4]. Les conditions d’assurance du trafic maritime se sont détériorées et les moyens financiers des négociants maritimes se sont contractés brutalement. Un produit est vendu par une entreprise française en Franc et non plus en Euro. Si le Franc est dévalué par rapport à l’Euro, cela avantage l’acheteur. Pourquoi ce dernier refuserait-il de faire ce qu’il peut considérer comme une « bonne affaire » ? Le Franc (comme la Lire) se dévaluerait en fonction du déséquilibre actuel de notre balance commerciale. Cela implique une dévaluation d’environ 20% (25-30% pour la Lire).
  5. Les effets positifs d’une sortie de l’Euro (relance de l’activité économique, afflux de touristes, investissements étrangers) sont systématiquement passés sous silence. La relance de l’activité viendrait non seulement des exportations mais des gains sur le marché intérieur (substitution aux importations). L’attrait touristique de la France, déjà élevé, se verrait accru par une dévaluation de 20%. Enfin, les investissements directs étrangers seraient attirés à la fois par la baisse du prix (effet de la dépréciation du Franc) et par l’activité économique. De ces aspects positifs, qui se feraient assez rapidement sentir et qui se manifesteraient de 3 à 5 ans à la suite de la dislocation de l’Euro, il n’est rien dit. Cela confirme que l’on est en présence d’une fiction « à charge » dont le seul but est de faire peur.
  6. L’ensemble des discours argumentant qu’une dissolution de la zone Euro conduirait à un retour des conflits qui ont ensanglanté l’Europe au XXème siècle relève de la même démarche. La Suède et la Grande-Bretagne ne font pas partie de la zone Euro (techniquement de l’UEM), et pourtant on ne voit pas les conflits s’exacerber avec ces pays ou bien même entre ces pays. Par ailleurs, peut-on vraiment prétendre qu’il y a aujourd’hui moins de conflits et de ressentiments entre la Grèce, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne qu’il y en avait avant 1999 ? On mesure l’absurdité, mais surtout la malhonnêteté insigne des gens qui nous affirment tout de go que « l’Euro c’est la paix ».
  7. Par contre, deux choses sont montrées qui ont un certain intérêt. D’une part, qu’en cas de sortie d’un pays comme l’Italie (ou l’Espagne) la France ne pourrait pas rester dans l’Euro. C’est un point important. A cet égard, il convient d’oublier toutes les stupidités sur l’appartenance de la France au « Nord » ou encore l’idée d’opposer un « nord » vertueux à un « sud » qui ne le serait point. Il y a des réalités économiques, des spécialisations industrielles, dont les effets s’imposent et s’imposeront, que les politiques le veuillent ou non. D’autre part, que si nous décidons de sortir de l’Euro, il faut le faire vite. Il ne serait pas raisonnable de laisser s’écouler plusieurs semaines entre la décision et son application.

Le téléspectateur peut donc oublier cette « fiction » et ce consacrer à autre chose. Un véritable documentaire accompagné d’un véritable débat reste à produire. Mais il est clair qu’il ne faut compter sur les chaînes du « service public » pour tenir ce rôle, pourtant fort nécessaire, d’information des citoyens ».

[1] http://www.lepoint.fr/economie/bye-bye-l-eururo-16-02-2015-1905300_28.php

[2] A. Estevadeordal, B. Frants, A. M. Taylor, « The Rise and Fall of World Trade, 1870-1939 », NBER Working Papers Series, n° 9318, Cambridge, National Bureau of Economic Research, 2002

[3] J. Foreman-Peck, A History of the World Economy: International Economic Relations since 1850, New York, Harvester Wheatsheaf, 1995, p. 197.

[4] A. Schubert, The Credit-Anstalt Crisis of 1931, Cambridge, Cambridge University Press, 1991

Jacques Sapir, RussEurope, le 16 février 2015

Rappel :

Jacques Sapir : « L’Italie bientôt hors de l’euro ? »

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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18 commentaires pour « Bye bye l’€uro » : Télé irréalité (J. Sapir)

  1. brunoarf dit :

    Lundi 16 février 2015 :

    L’Eurogroupe s’achève par un « clash » avec Athènes.

    On s’attendait à un nouvel Eurogroupe interminable après celui de mercredi 11 février, qui s’était terminé par un fiasco, après tout de même sept heures de négociations… Lundi 16 février, ce nouveau rendez-vous, prétendument « de la dernière chance », entre ministres des finances de la zone euro pour résoudre le problème de la renégociation de la dette grecque avec le gouvernement Tsipras, de la gauche radicale, n’a duré que quatre heures, et s’est achevé par un « clash ».

    http://www.lemonde.fr/crise-de-l-euro/article/2015/02/16/l-eurogroupe-s-acheve-par-un-clash-avec-athenes_4577661_1656955.html

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  3. Eric dit :

    Bye bye l’euro….dommage, le titre sonnait bien 🙂

  4. Faut-il, à terme, créer une monnaie mondiale afin d’assurer à chaque être humain sur Terre un revenu minimum d’existence ?
    Les avantages liés à l’adoption de la monnaie mondiale comme véritable étalon monétaire sont nombreux et résultent pour une large part d’un effet mécanique. Le plus immédiat, c’est que la monnaie mondiale supprime de fait toute spéculation sur les devises et le change. Nous pouvons d’ors et déjà imaginer l’impact formidable qu’aura la création d’une monnaie non thésaurisable sur les échanges internationaux. Elle calmera les marchés et par ailleurs, elle invitera les acteurs du monde économique à se tourner davantage vers l’économie réelle. Elle impliquera une plus grande transparence dans les échanges. Elle mettra les pays pauvres à l’abri des fluctuations monétaires, tout en supprimant l’avantage que confère à une poignée de privilégiés la possession d’une devise plus forte. En mettant chacun sur un pied d’égalité devant l’argent, elle agira comme un contrepoids aux effets induits par la mondialisation.

    • matbee dit :

      « d’ors et déjà »….. lapsus révélateur ?
      L’expression correcte est « d’ores et déjà » : en faisant la faute vous révélez inconsciemment la seule vraie monnaie mondiale : l’Or 🙂

      Tout le reste n’est que crédit, comme disait Le banquier Morgan. Crédit manipulable à merci par les banksters qui nous gouvernent.

      • Je tiens à préciser que la dernière monnaie convertible en or était le dollar et qu’elle le fut jusqu’en 1971 (le franc n’est quand à lui plus convertible en or depuis 1936!!). Je tiendrais ici à préciser que la monnaie n’est pas fiduciaire en ce sens qu’elle repose sur un étalon or mais plutôt en ce sens que chaque agent économique a confiance en elle, c’est la dimension collective de la monnaie qui fait sa valeur. La confiance en la monnaie est ainsi totalement subjective,ce qui rend mécaniquement le système monétaire plus sensible aux crises de confiance. En espérant éclairer votre compréhension des crises du marché financier. L’étalon or n’est absolument pas (et absolument plus) la raison de la confiance en la monnaie, confiance bien plus complexe à appréhender.

    • Alcide dit :

      Faut-il, à terme, créer une monnaie mondiale afin d’assurer à chaque être humain sur Terre un revenu minimum d’existence ?

      Rien ne prouve qu’une monnaie mondiale assure nécessairement un revenu à chaque être humain.

      Mais a contrario , une monnaie mondiale provoque mécaniquement et obligatoirement l’asservissement des peuples de la terre aux seuls créateurs exclusifs de cette monnaie unique .

      C’est pour cette raison que les laudateurs et autres larbins du NOM persistent dans ce sophisme ridicule :
      Un seul monde , un seul peuple , une seule monnaie , une seule religion , le tout dirigé pour notre bien par un seul gouvernement tout aussi démocratique que les connards corrompus de la commission de Bruxelles.

      NB
      La seule monnaie mondiale non manipulable , acceptée en tous lieux en tous temps pendant des millénaires est l’or ou l’argent.
      Mais ça n’intéresse pas les escrocs rothschildiens et contrarie leur plan du NOM.

      • Merci d’avoir donner votre opinion. C’est très intéressant. Vous faîtes partie du groupe qui pense que sur le plan idéologique, la création d’une monnaie mondiale ipso facto conduit au danger de l’apparition d’un « nouvel ordre mondial » totalitaire à la botte des financiers et qui achèveraient par là l’emprise qu’ils possèdent déjà sur l’économie. Tout scénario est possible.

        Quant à mon commentaire, il n’est pas mentionné « un seul peuple, une seule religion etc… », cela est évidemment ridicule, le sociologue lambda sait pertinemment que cela n’est pas possible. Je vous demande, s’il vous plait de relire mon précèdent commentaire.

        S’il vous plaît analysons en toute « objectivité »… Il faudrait tout d’abord se demander si l’instauration d’une monnaie mondiale ne va pas tout simplement nous apparaître comme une urgence et une nécessité. Tôt ou tard, les financiers vont se retrouver devant un impératif de survie : remplacer le système d’argent-dette actuel par un système d’argent sans dette.

        Alcide, c’est une fatalité. Les monnaies nationales sont à terme condamnées. Nous avons beaucoup mieux à faire que de soutenir des instruments qui perdent toute crédibilité dans le contexte actuel. Mieux à faire au niveau local en développant le micro-crédit et la monnaie locale. Mieux à faire au niveau international en développant la monnaie mondiale.

        La solution rationnelle consiste dans la création d’une monnaie mondiale gérée cette fois en fonction de l’intérêt général de toute l’humanité et non dans l’intérêt des corporations du profit. De toute manière l’économie, qu’on le veuille ou non, qu’on le déplore ou pas, est déjà mondialisée. C’est un fait. Alors pourquoi ne pas prendre en main cet état de fait au lieu de le laisser à la dérive, tout en continuant de raisonner dans un paradigme complètement obsolète ? De plus, à partir du moment où il existe une diversité de monnaies, où le laisser-faire règne au niveau de la finance, chaque monnaie devient elle-même un objet de spéculation. La monnaie est totalement asservie à la loi de l’offre et de la demande. Et il faut ici se souvenir que la quasi-totalité de l’argent qui circule aujourd’hui dans le monde vient d’une forme de virtualité.

        L’économiste lambda sait que forcement qu’une monnaie mondiale supprimerait de fait toute spéculation sur les devises et le change. C’est l’effet immédiat.
        On dit que la finance recourt à des remèdes hétérotéliques pour maintenir à flot un système qui est lui-même hétérotélique. Ce processus démentiel à un moment atteint sa limite mathématique, limite à partir de laquelle il n’est plus possible de payer l’intérêt sur la dette. Ce’est donc le krach. Quand cela se répercute par effet domino partout sur la planète, c’est une crise systémique. On voit donc l’important énorme qu’il y a à sortir de l’argent-dette. A partir du moment où l’argent sera émis sans dette et conformément à l’intérêt de la totalité de l’humanité, l’économie deviendra immédiatement plus saine.

        Merci à vous.

      • Alcide dit :

        Apollonios ,
        Je pense que vous ne comprenez pas la monnaie car le privilège monétaire est l’arme suprême du pouvoir , c’est pour cela qu’une monnaie mondiale est recherchée par les oligarques mégalomanes et votre ignorance vous pousse à soutenir cette monstruosité.

        Ainsi la création d’une monnaie mondiale ipso facto conduit à l’apparition d’un « nouvel ordre mondial » totalitaire à la botte des financiers qui possèdent le privilège insensé de création monétaire inscrit dans les lois odieuses par des politiciens traitres.

        Ce qui achèveraient par là l’emprise qu’ils possèdent déjà sur l’économie , ce qui est la suite logique et non pas un scénario parmi d’autres, cela a déjà été annoncé par les représentants de la ploutocratie , les clercs du NOM.

        En outre , les désordres financiers du monde , le pouvoir de nuisance des US n’ont pu se développer uniquement après l’oukase de Nixon en 1971 qui a brisé les accords de Bretton Woods , permettant ainsi aux US de se payer le monde et une mortelle et arbitraire hégémonie militaire avec une simple imprimante , puisque le dollar n’était plus convertible mais restait d’usage obligatoire , un pistolet sur la tempe.

        La monnaie est par nature Or et Argent
        Karl Marx
        (financé ainsi que Trotsky et la révolution bolchévique par Wall Street …)

      • zorba44 dit :

        Comme si, comme si en effet il suffisait de créer une monnaie (unique) pour apporter de la prospérité…
        La création de monnaie inconsidérée est à mettre a contrario à l’actif de la pauvreté, des inégalités, et de tout ce que recèle la bêtise humaine pour régler les questions liées à la dette …false flags sanglants et guerres.

        Non merci !

        Jean LENOIR

  5. tikehau dit :

    @Apollonios de Tyane

    Je rejoins votre avis sur la monnaie mondiale autrement dénommée revenu universel.

    Détaché du besoin de thésauriser, l’humanité retrouvera la conscience de ce qu’elle doit être pour cette planète : se transformer en gardien.du jardin (d’Eden) ou continuer d’incarner le principal agent d’anéantissement de sa propre pérennité.

    Dans 20 ans le monde d’aujourd’hui ne sera plus qu’un mauvais souvenir.

    • Merci à vous,

      J’adopte le raisonnement d’un économiste lucide pour le bien de l’humanité et non d’un conspirationniste. Si nous partons du « postulat » qu’il existe un complot mondial, nous ne pourrons jamais avancer pour trouver des solutions « concrètes ». L’heure n’est plus seulement à rouspéter, ici et en France, alors que des frères humains souffrent aux quatre coins du globe. Hé oui, je ne suis pas économiste, mais philosophe de formation.
      Les différents intervenants n’ont pas pris la peine d’analyser les effets d’une non-thésaurisation que j’ai mentionné…
      *Donc la fin des spéculations boursières sur le change et les devises.
      *Les pays pauvres à l’abri des fluctuations monétaires,
      *Une plus grande transparence dans les échanges.
      *Un contrepoids aux effets induits par la mondialisation
      *Supprimera l’avantage que confère à une poignée de privilégiés la possession d’une devise plus forte.
      *Incitera de plus en plus les acteurs du monde économique à se tourner davantage vers l’économie réelle.

      De surcroît, la citation que me donne Alcide sur Karl Marx est hors contexte(son époque). Lorsque Marx avait dit cette phrase dans le contexte de son époque : c’était sur la monnaie métallique (or et argent) ! Marx avait dit ceci : « L’or et l’argent, par contre, étant des corps simples, sont toujours identiques à eux-mêmes, et des quantités égales de ces métaux représentent donc des valeurs de grandeur égale. » Karl Marx
      Conclusion : époque révolue !
      Depuis, on en est arrivé, à la monnaie fiduciaire (la monnaie-papier) qui au départ avait l’or pour garantie, puis la garantie de l’État. Et maintenant la monnaie scripturale, « virtuelle », elle ne repose par sur l’étalon or, comme à l’époque de Marx. La monnaie est virtuelle !

      De toute manière, la logique industrielle de l’économie se globalise malgré nous. Ce qui faisait la matérialité des États à travers les frontières nationales, les monnaies nationales, les recettes fiscales, tout cela est grignoté par l’expansion du cyberespace. La croissance des échanges commerciaux sur Internet permet aux firmes et aux individus d’échapper à la fiscalité, ce qui donne naissance à une économie hors de contrôle des États. Objets et transactions se dématérialisent aussi vite que les entreprises se délocalisent. Les grandes firmes, comme la bourse, ne tiennent plus compte des fuseaux horaires, et suivent un temps continu. Dans l’économie partout, contre les prérogatives étatiques, le local cède la place au global… Nous devons nous adapter, la révolution de Karl Marx n’est plus que de la mythologie. La lucidité s’impose, pour la mise en place d’

      • Erreur de manipulation… Pardonnez-moi.
        Pour finir mon précédent commentaire, la lucidité s’impose, pour la mise en place d’actions concrètes.

        Merci à vous.

      • Geraldine dit :

        @Apollonios
        Non mais arrêtez de bêler avec les moutons : « Conspirationnisme ! Conspirationnisme ! »…
        Et ouvrez les yeux !! Pas le temps d’entrer dans les détails mais plongez-vous dans l’Histoire et essayez de comprendre comment fonctionne la monnaie, le blog d’Olivier peut vous aider, il y a tout ce qu’il faut.
        Un point central qd même : une monnaie mondiale unique concentrerait encore les pouvoirs de l’oligarchie financière… exactement comme la monnaie unique européenne…

      • Alcide dit :

        Apollonios
        Vous ne seriez pas un Charlie par hasard ?

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