Thomas Piketty : « L’Allemagne est LE pays qui n’a jamais remboursé ses dettes. Il n’est pas légitime pour faire la leçon aux autres nations »

Allemagne-1953J’ai déjà attiré l’attention sur cette ironie de l’Histoire (Au XXème siècle, Berlin a été le roi de la dette) mais une petite piqûre de rappel signée Piketty ne fera pas de mal… OD

(Boursier.com) — « L’Allemagne est LE pays qui n’a jamais remboursé ses dettes. Il n’est pas légitime pour faire la leçon aux autres nations ». Thomas Piketty n’y va pas avec le dos de la cuillère ! Dans un entretien accordé à « Die Zeit », le célèbre économiste français explique que « la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France ont tous été dans la situation de la Grèce d’aujourd’hui, et en fait, étaient même beaucoup plus endettés… La première leçon que nous pouvons tirer de l’histoire de la dette gouvernementale est que nous ne sommes pas confrontés à un problème nouveau. Il y a eu de nombreuses façons de rembourser des dettes, et non une seule !…« .

Ironie de l’histoire

Et Thomas Piketty d’ajouter : « L’Allemagne est vraiment le meilleur exemple d’un pays qui, tout au long de son histoire, n’a jamais remboursé sa dette extérieure… Ni après la Première, ni après la Seconde Guerre mondiale. Cependant, elle a souvent exigé le paiement d’autres nations, comme après la guerre franco-prussienne de 1870, quand elle a exigé des réparations massives de la France et les a même reçues… L’Etat français a souffert pendant des décennies sous cette dette. L’histoire de la dette publique est pleine d’ironie. Elle suit rarement nos idées d’ordre et de justice ».

« Nous devons regarder vers l’avenir »

« Les Grecs ont, sans aucun doute, fait de grosses erreurs. Jusqu’en 2009, le gouvernement d’Athènes a falsifié ses comptes… Mais malgré cela, la jeune génération de Grecs ne porte pas plus de responsabilité pour les erreurs de ses aînés que la jeune génération d’Allemands dans les années 1950 et 1960. Nous devons regarder vers l’avenir. L’Europe a été fondée sur l’effacement de la dette et l’investissement dans l’avenir »…

Jean-Baptiste André, Boursier.com, le 6 juillet 2015

Lire aussi :

Quand la Grèce acceptait d’effacer la dette allemande

Rappel :

Crise de la dette : La faillite est possible et nécessaire, l’Histoire nous le montre (François Ruffin)

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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41 commentaires pour Thomas Piketty : « L’Allemagne est LE pays qui n’a jamais remboursé ses dettes. Il n’est pas légitime pour faire la leçon aux autres nations »

  1. Ping : Thomas Piketty : « L’Allemagne est LE pays qui n’a jamais remboursé ses dettes. Il n’est pas légitime pour faire la leçon aux autres nations » - Ma banque a moi

  2. zorba44 dit :

    C’est grand d’écouter Schubert, mais ce n’est pas bien d’envahir les autres nations et de pratiquer le génocide absolu comme le fit le pays de la Germanie insolente…

    Effectivement pas de leçons à donner à quiconque. Ce point doit être mis sous les feux de la rampe.

    Angela doit rabattre son caquet : c’est ce qu’elle a de mieux à faire.

    …Là où on s’aperçoit que les gènes des huns ne sont pas loin des gènes des convicts qui peuplent l’empire.

    Jean LENOIR

    • blanca dit :

      SI VOUS SAVEZ QUI FABRIQUAIT DES ARMES,POUR HITLER ET QUI FINANCAIT HILTLER VOUS DONNEREZ RAISON A L’ALLEMAGNE QUI N’A JAMAIS REMBOURSE CES DETTES. DE TOUTE FACON LA GRECE NE REMBOURSERA PAS LES BANQUIERS CORROMPUS ET LES AUTRES VAUTOURS.
      TOUS LES G7 SONT ENDETTES JUSQU’AU COU. LEURS REUNIONS A REPETITION SERT A RETARDER L’EFFONDREMENT DE L’ECONOMIE OCCIDENTALE QUI EST BIEN ENTAMEE. CE VIRUS COMMENCE A ATTEINDRE L’ASIE, LA BOURSE DU PREMIER CREDITEUR DES USA A SUBIT UNE BAISSE DE 30% CAR LES CHINOIS TROUVENT DIFFICILEMENT DES ACHETEURS POUR LEURS PRODUITS INDUSTRIALISES.
      LE SEUL REMEDE A TOUT CE FOUTOIR C’EST LE RV/GCR . A MA CONNAISSANCE LE DOLLAR NE SERA PLUS LA MONNAIE DE RESERVE EN OCTOBRE 2015, L’ANNONCE PUBLIQUE DOIT SE FAIRE AVANT LE 15 DECEMBRE 2015.
      PENDANT QUE LES MEDIAS DE PROPAGANDE PARLENT DE LA GRECE, LES AUTRES GROS PROBLEMES SONT ETOUFFES…..

    • LA Confidential dit :

      (Au fait, comme votre second pseudo semble l’indiquer, vous êtes réellement d’origine grecque ?). Sur le jeu peut-être pas si clair de Vafourakis et la symbiose matoise du jeu américain et de celui de l’Allemagne, je vous propose ce point de vue intéressant.
      http://fr.sott.net/article/25954-Pourquoi-Washington-soutient-il-Syriza

    • Ce n’est pas bien d’envahir les autres nations et de pratiquer le génocide absolu comme le fit le pays de la Germanie insolente…

      Vous auriez besoin de vous cultiver un peu quant aux origines des tragédies du XXème siècle.

      The Frankfurt School were a group of Marxist Jewish intellectuals at Frankfurt University in the 1920-1930’s. (They emigrated to NYC after Hitler came to power.) They included Max Horkheimer, Theodor W. Adorno, Herbert Marcuse & Erich Fromm, and were responsible for the « New Left » and feminism. Financed by Jewish millionaire Felix Weill, they were instrumental in the degradation of Western society according to the long-term cabalist Jewish (Satanist) plan. The connection between Communism and Judaism is the Cabala, i.e. Freemasonry.

      The Communist Jewish thinkers described in Timothy Mathew’s « The Frankfurt School: Conspiracy to Corrupt » (Catholic Insight, March 2009) are largely responsible for the degradation of modern Western culture. This is irrefutable proof that we have been inducted into a satanic cult whose aim is to pervert, enslave and exploit humanity.

      http://www.henrymakow.com/

  3. « Elle suit rarement nos idées d’ordre et de justice  »

    Vas-y mon bonhomme, profite de la vie, vole de tes propres ailes, au lieu de t’obstiner à rester esclave de la dette, tout en prétendant qu’elle est inadmissible.
    Qu’est-ce qui empêche les Grecs de dénoncer leurs dettes, sauf justement leur volonté de vivre de la dette au nom du modèle de « l’Europe sociale » contre l’Europe néo-libérale. Entendez que dans un cas l’Etat finance avec l’argent des autres ses dépenses par l’hyperinflation, alors que dans l’autre il est obligé d’emprunter auprès des banques. Alors fini l’argent gratuit. L’Europe permet de mutualiser la dette en la faisant financer par la BCE qui transforme les créances en titres collatéralisables contre de la monnaie banque centrale SANS INFLATION, alors que dans le cas où c’est l’Etat qui paie ses dépenses avec les rotatives de la Banque centrale grecque, il ne peut éviter l’hyperinflation. La contrepartie naturelle du financement par les fonds européens, voire le FMI, est l’exigence de remboursement, faute de quoi ce serait de la création monétaire directe et on retomberait dans le cas de figure où l’Etat grec est financé par sa banque nationale. La seule façon d’échapper au piège de l’Europe socialisée par la dette européenne, ou allemande, est de recouvrer son indépendance. Après tout les dirigeants de Syriza n’ont de cesse que de proclamer leur fierté d’appartenir à un pays libre et souverain, en faisant semblant d’oublier qu’ils ont avalisé les transferts de compétence à Bruxelles en signant les Traités européens de Maastricht et de Lisbonne.
    Et bien la meilleure manière de recouvrer sa fierté est encore de se réformer soi-même, au lieu de pleurnicher chez Mme Merkel. Le comble est que Varoufakis dénonçait justement l’impossibilité des réformes, du fait des décisions monétaires prises par les organismes européens responsables de l’effondrement de l’économie grecque. Il ne lui est pas venu à l’esprit que la police grecque pouvait très bien mettre ce petit monde à la porte, tandis que le gouvernement grec dénonçait unilatéralement sa dette en annonçant sa volonté de mettre en oeuvre un plan de relance de l’économie nationale par les investissements publics et privés.
    Ce plan aurait très bien pu inclure des pays tiers comme la Russie, La Chine ou la Turquie qui ont un intérêt direct à utiliser la tête de pont grec sur le continent européen.

    Peine perdue, à part les royalties sur le gazoduc russe payées d’avance par Poutine, la Grèce préfère remettre son destin à la gouvernance de l’Europe sociale, soit précisément celle qui a donné naissance à l’Europe bancaire du Marché Unique. En effet le modèle social fondé sur la croissance par l’augmentation des dépenses publiques devait être financé par les banques acheteuses de titres de dette souveraines, en contrepartie de la libre circulation des capitaux, c’est-à-dire de la liberté de trader les titres de dettes.
    Ce qui n’était pas possible au niveau d’un seul pays, devait l’être au niveau du marché obligataire européen suffisamment large et profond pour garantir la liquidité des titres de dette et de ses dérivés. Décidément ces Grecs n’ont rien compris à l’origine de la crise financière ou ils continuent à prendre les Européens pour des imbéciles, forts qu’ils sont du parapluie américain qui a voulu l’intégration de la Grèce dans l’UE et l’OTAN. L’ouverture de nouvelles bases de l’OTAN et Grèce et les récents accords de partenariat stratégiques avec Israël et Chypre dans le domaine de la défense prouvent que celle ligne de conduite n’a changé en rien.

    Un bon article ci-dessous montrant les limites pratiques qui empêchent le gouvernement grec d’émettre ses propres euros. En fiat ils ne peuvent qu’émettre des coupures de dix euros et ne disposent pas des matières premières nécessaires pour les imprimer en grande quantité. Et puis la BCE pourrait autoriser l’échange des euros grecs contre des euros nationaux dans les autres pays que la Grcèe, vidant ainsi les euros grecs de leur valeur.

    Theory and Practice Summary

    Problem 1: There are moral and legal issues. Printing unauthorized euro notes would indeed be declaration of war.

    Problem 2: Practical considerations – Does Greece have enough paper and ink to print tens of billions of €10 notes? I think not.

    Problem 3: Greek notes all begin with a « Y ». The ECB could easily set a small time window in which one could exchange « Y » notes rendering all such notes worthless before Greece could print enough of them, assuming Greece had the paper and ink in the first place (which it doesn’t).

    http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2015/07/can-greece-print-euros-no-not-really.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+MishsGlobalEconomicTrendAnalysis+(Mish%27s+Global+Economic+Trend+Analysis)

  4. Pendant qu’un pays de 11 millions d’habitants continue à focaliser l’attention, le marché chinois n’en finit pas de plonger, et ce bien plus que le marché américain en 2008. Et comme en Europe au moment de la chute des marchés, il est désormais question d’interdire la short selling, alors que les règles avaient été assouplies, il y a peu, au nom de la libéralisation des marchés chinois. You can kiss goodbye to the world currency reserve status of the yuan..

    Wiping out most of yesterday’s rebound, Chinese shares fell sharply again today, casting doubt on the slew of recent support measures unleashed by Beijing.Traders are also getting increasingly nervous about the unusually large number of Chinese companies asking for their shares to be suspended.About a quarter of the roughly 2,800 companies listed in Shanghai and Shenzhen filed for a trading halt by the close on Monday, and another 200 announced a suspension today.
    http://seekingalpha.com/news/2614925-chinese-shares-doubt-beijings-support-measures?uprof=11#email_link

  5. Named only as Tian, he allegedly wrote on social media on 3 July that “there are people, because of the stock market crash, who have jumped off buildings in Beijing’s Financial Street,” a commercial development in the centre of the city that houses many financial institutions.

    Almost $3 trillion in market value – more than the entire economic output of Brazil – has been wiped out since markets went into reverse last month, posing a bigger headache for many global investors than even the Greek debt crisis.

    http://www.theguardian.com/business/2015/jul/05/china-freezes-new-share-offers-in-bid-to-shore-up-plunging-stock-markets

  6. According to the Securities Times, a paper published by the Shenzhen Stock Exchange, 760 companies —MORE THAN A QUARTER of all A-share listed companies on the Shanghai and Shenzhen exchanges — had suspended trading in the past week. That has frozen $1.4tn worth of equity, according to Bloomberg calculations — about a fifth of China’s stock market value.
    The sell-off that began on June 12 has wiped roughly $3tn off the market, in the country’s steepest decline since 1992, according to data from Bloomberg.

    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/16ab8386-2456-11e5-9c4e-a775d2b173ca.html?ftcamp=crm/email/_2015___07___20150707__/emailalerts/Keyword_alert/product,crm/email/_2015___07___20150707__/emailalerts/Keyword_alert/product

  7. Randy C.Kay dit :

    Et si on sortait l’Allemagne de l’Euro?

    • xavib dit :

      Bonne idée mais impossible : il n’y aucune clause de sortie de l’euro dans les traités européens…

      • Les institutions européennes passent leur temps à violer les Traités européens, BCE en tête. Il n’y a donc pas de raisons de ne pas bousculer la donne réglementaire qui est intenable en l’état. Le pire effet de la technocratie bruxelloise qui a absorbé les compétences gouvernementales nationales est d’avoir rendu des pays entiers ingouvernables.

        Le meilleur exemple est encore celui de la Belgique, mais la Grèce suit la même trajectoire puisque son gouvernement est incapable de mettre en oeuvre une politique de réformes. La plus importante des réformes serait de casser la machine infernale de la dette entretenant la gabegie budgétaire et un système d’économie hyper-administrée et socialisée. C’est la raison pour laquelle la dénonciation de la dette est la première marche vers la libération économique. La deuxième consiste dans la remise au travail des Grecs par la création d’un environnement législatif favorable à l’investissement privé, ce qui demande paradoxalement de s’affranchir des contraintes de Bruxelles dont les règlements ont un effet paralysant sur les initiatives locales.

        Que l’on songe par exemple à l’agriculture, à l’agro-alimentaire, à,la pharmacie, aux transports etc, tous domaines sévèrement encadrés par les directives européennes. Le bio en agriculture comme en pharmacie serait une voie d’avenir pour la Grèce. Mais il faut se séparer des modes de financement de l’agriculture par la banque et des normes internationales comme le « codex alimentarius ». La Grèce pourrait recréer une culture économique nationale fondée sur les micro-communautés de survivance créant leur propre monnaie d’échange et mettant les nouvelles technologies au service de la santé et non du big business. Idem dans le domaine de l’énergie ou de la santé où les monopoles nationaux ne se justifient plus, à l’heure où chacun peut produire localement de quoi satisfaire sa propre consommation.

        Tout cela demande de la volonté à commencer par celle de se libérer d’une fausse vision de l’Europe sociale fondée sur l’omnipotence de l’Etat financé par les banques. A notre époque les banques ne sont plus nécessaires au financement de l’économie. Il existe quantité de systèmes alternatifs, comme le crédit peer-to-peer par exemple ou les crédits d’installation comme entrepreneurs en autarcie librement échangeables dans des réseaux de troc locaux. La Grèce a inventé la démocratie moderne. A elle de réinventer la vraie démocratie fondée sur le pouvoir du peuple et non de l’oligarchie financière.

        #Quote of the Day from Italian Prime Minister Matteo Renzi:

    • Et si on changeait les mauvaises habitudes de la Grèce? Ci-joint un excellent document concernant les origines de la dette grecque depuis les années 1980.

      Cliquer pour accéder à Kouretas.pdf

      The financial crisis brought to the surface the two long time existing
      macroeconomic imbalances and structural weakness of the Greek economy. During
      the last three decades the Greek government has run excessive budget deficits.
      Focusing on the period 2001-2009 (i.e. after the adoption of the euro) the data on
      fiscal deficits as well as on the government expenditures we conclude that they have
      been rising as percentages of the GDP whereas the government revenues as
      percentage of GDP decline continuously during this period. Two features regarding
      4
      fiscal policy are worth noting: First, despite the robust growth rate that the Greek
      economy experienced and the favourable macroeconomic environment, the Greek
      governments were not successful in reducing the budget deficits below 3% of GDP in
      line with the requirements of the Stability and Growth Pact. As a result of such fiscal
      easiness Greece was under fiscal control by EU since 2004 with a short break in 2007.
      The fiscal situation deteriorated dramatically in 2008 and 2009; second, over the
      whole period fiscal policy was pro-cyclical. Thus, expansionary fiscal policy was
      mainly expenditure-driven rising at the end of 2009 to over 50% of GDP. Economic
      agents formed optimistic expectations about future income, which given the low
      interest rate environment, led to further borrowing and thus consumption. During this
      period private and government consumption reaches 90 percent of GDP the highest
      rate compared to EU-27, USA, Japan and other developed countries. Fiscal deficits
      and consequently increased public debt is a feature of the Greek economy which dates
      back in the late 1970s and its evolution is independent of the political regime. Up to
      1980 public debt was only 25% of GDP and external borrowing was only made for
      investment purposes.

  8. Ping : Thomas Piketty : "L'Allemagne est LE pays ...

  9. Momo dit :

    Ce cher Piketty « célèbre économiste » (pourquoi, au fait? sans doute car il est tout sauf impartial mais, avant tout « de gÔÔche ») « oublie » que les dettes grecques -et autres- ont été financées par les économies d’une partie des citoyens européèns, les « fourmies », dont il ne fait sûrement partie . D’où, sous prétexte « d’llégitimité » (ben voyons !!) ses prêches pour les effacer. en toute bonne conscience. Vivent donc les mauvais payeurs, les parasites, les cigales et à bas les prêteurs !
    Belle mentalité !!
    Heureusement, N. Jaisson s’efforce de remettre un peu les choses en place mais il aurait interet à ajouter quelques définitionsà ses explications. Pour le vulgum pécus par exemple…

    • Geraldine dit :

      Mon cher Momo tu es décidément incorrigible. Tu devrais te poser quelques questions toutes simples :

      – Qui a fait entrer les « cigales » grecques dans la « fourmilière » européenne ? Qui a fermé les yeux sur les comptes truqués par Goldman Sachs et la Commission ?
      – Qui vend des armes à la Grèce en quantité industrielle (4% de son PIB de dépenses militaires !! sans ça pas de déficit…) ?
      Oui, c’est aussi l’Allemagne et la France.
      – Qui profite de l’euro taillé sur mesure pour son économie pour écraser la concurrence des autres pays européens ? Quel est le phagocyteur ?
      L’Allemagne ! Bien répondu.

      Alors Momo, c’est qui les parasites et les profiteurs ??

      Momo, tu commences à piger ?

      PS. Personnellement Nicolas Jaisson, j’ai renoncé à le lire dans le détail… Trop confus et contradictoire, à mon avis son problème est double : l’orgueil qui aveugle et l’esprit de contradiction systématique. Il est le seul à savoir et les autres n’ont rien compris.

    • Alcide dit :

      ….que les dettes grecques -et autres- ont été financées par les économies d’une partie des citoyens européèns, les « fourmies », dont il ne fait sûrement partie..

      Mais depuis le temps que nous expliquons l’impératif de débancariser afin de sauver vos économies des griffes du cartel bancaire, il faut avoir le QI d’un bulot pour être chargé en bonds grecs.

      Je ne plaindrai pas les petits bourgeois spéculateurs dociles aux avis des conseillers en placement si la Grèce fait défaut sur ses dette odieuses qui truffent les plans type « assurance vie ».

      Parfois la ruine est une forme de tri darwinien .

      NB
      Vous devriez lire ce blog plus régulièrement , les articles précédents apporteraient réponses à vos interrogations.

      • zorba44 dit :

        HI, hi, hi …mais c’est bon à croquer les petits bulots dans un plat de fruits de mer ! On ne leur en demande pas plus !

        Jean LENOIR

    • FDS dit :

      Pour votre information, Momo, les droits humains sont et seront toujours supérieurs à tous les autres ( ceux des créanciers entre autres ; pardon ceux de la mafia financière de la dette ).

      Cette dette grecque, mais idem pour beaucoup autres, est illégale, illégitime, odieuse et insoutenable.

      Si vous vous demandez ce que signifie ces mots, la charte de l’Onu des droits humains, le soutien abusif, l’état de nécessité, l’audit de la dette, posez vous la question pourquoi le père Jaisson n’en parle jamais, bien au contraire ; d’ailleurs il ne sait même pas que cela existe, c’est dire ,ni lui viendrait à l’esprit de se pencher sur ces sujets, son esprit est tordu pas par nature, mais parce qu’il dégouline de concepts que lui seul comprend ( la sauce libérale extrémiste l’a rendu obtus ).

      • zorba44 dit :

        Voilà qui est clair. On revient sainement aux bases de l’évangile et de la nécessité de rendre à l’homme ce qu’on doit lui rendre. Et merde pour les marchands du Temple.

        Jean LENOIR

      • Si vous avez deux sous de jugeote vous vous demanderiez quelle est l’historique de la dette et quelles sont ses origines. Le problème de la dette est largement antérieur à la crise de 2008. Il a commencé avec l’arrivée au pouvoir du Pasok en 1981 et ses politiques de relance par la consommation et l’offre monétaire transformée en salaires public et privés. De 25% du PIB en 1981, la dette était déjà passée à 110% dans les années 90, le tout conjugué à un déficit chronique de la balance des paiements du à un manque de compétitivité du secteur privé asphyxié par les politiques sociales. Cette compétitivité s’effondre de 25% entre 2001 et 2009, tandis que les investissements massifs de l’UE (jeux olympiques et autres infrastructures) tirent artificiellement le secteur privé par les commandes du public.Cette fausse impression de croissance a entraîné une hausse irréaliste des salaires tirée par les emprunts bancaires, particulièrement dans le secteur de la construction. Dès lors il est clair que la Grèce ne peut pas faire l’économie d’une dévaluation massive pour retrouver un niveau de compétitivité suffisant par rapport à ses concurrents étrangers, qui sera conjugué à une réduction conséquente de ses effectifs du public et à une relance de l’économie privée sans laquelle l’Etat grec ne saurait survivre autrement que par l’emprunt. Quarante années de socialisme non supportable ad vitam eternam par la BCE se solde par un désastre humanitaire qui risque fort de déborder en France qui a donné un fort mauvais exemple en la matière.

        The Greek Debt Crisis: Origins and Implications by Georgios P. Kouretas*, Department of Business Administration, Athens University of Economics and Business, 76 Patission Street, GR-10434, Athens, Greece, email: kouretas@aueb.gr

        Cliquer pour accéder à Kouretas.pdf

      • FDS dit :

        Pauvre Jaisson, le pire c’est que vous croyez à votre PIPO BINGO !

        Vous êtes bien le seul !

        Le jour où vous serez à la hauteur, vous aurez votre propre blog, et c’est pas demain la veille !

        Plus sérieusement, si vous ne savez pas où trouver des informations fiables autres que sur des sites anglophones, je vous informe que mr Toussaint, et le CADTM, sont une source inépuisable.
        Pour sur, que ce n’est pas votre tasse de thé, vu que vous êtes incapable de comprendre le français dans le texte.
        On ne vous verra JAMAIS à une tribune pour aider un gouvernement, avec l’aide d’une équipe de juristes internationaux, comme l’a fait mr Toussaint.
        Faire le beau avec des pseudo analyses économiques de comptoirs ( pote avec Junker the Drunker probablemement ) , jouer au petit bloggueur, no souci ; de la frime, du vent, et au final il reste quoi ?

      • FDS dit :

        ATTENTION JAISSON, ça pique …

        SI VOUS AVIEZ UN MINIMUM DE RIGUEUR INTELLECTUELLE, VOUS CONFRONTERIEZ LES POINTS DE VUE ; POUR CE FAIRE JE VOUS JOINS TROIS LIENS, EN FRANCAIS.

        AUTANT VOUS DIRE QUE DEVANT LES FAITS, VOTRE PIPO BINGO NE POURRA RIEN, MAIS ALORS RIEN DE RIEN ; PAUVRE JAISSON …

        http://alencontre.org/europe/grece-pourquoi-une-dette-a-100-du-pib-avant-la-crise.html

        http://www.humanite.fr/plus-de-50-de-la-dette-grecque-est-illegitime-568201

        http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/06/dette-grecque-preparez-vos-oreilles-les.html

  10. captain dit :

    Mais qui est ce MOMO qui répète comme un perroquet les âneries du Système ?
    Un « idiot utile » certainement.. .

  11. petitcon dit :

    @momo
    tas tout faux

    les dettes grecques ont été contractés a partir de rien(comme toute monnaie/crédit ) pour enrichir les système financier/banques(INTÉRÊTS) en achetant aux pays riches comme l’Allemagne et la France plein de choses que la grece n’avait pas ou peu besoin comme des armes par exemple!

    lors de la restructuration de la dette en 2010 les banques ont vendu toute leur dette avec un hair cut de environ 50% pour sauver leurs fesses en passant la patate chaude au FMI/BCE/MES, (merci sarko)

    si cette accord qui a servi a passer la patate chaude aux institutions FMI/BCE/MES n’aurait pas eu lieu aujourd’hui certaines banques françaises et allemandes seraient en faillite

  12. Ping : Thomas Piketty : « L’Allemagne est LE pays qui n’a jamais remboursé ses dettes. Il n’est pas légitime pour faire la leçon aux autres nations » Actualités

  13. Alcide dit :

    Vous avez vu ?

    Frau Merkel demande plus de concessions aux Grecs et …aucune remise de dette possible !
    Nouvel ultimatum (saison x , épisode z ) fixé à dimanche.

    MERKEL SAYS IF GREEK REFORM PROPOSALS ARE SATISFACTORY AND PRIOR ACTIONS TAKEN, SHORT-TERM FINANCE CAN BE PROVIDED: RTRS
    MERKEL SAYS SHORT-TERM GREEK FIX HINGES ON LONG-TERM PROPOSALS
    MERKEL SAYS GREECE NEEDS MULTI-YEAR PROGRAM
    MERKEL: GREEK PROPOSALS HAVE TO GO BEYOND WHAT BAILOUT INSTITUTIONS DEMANDED BEFORE REFERENDUM
    MERKEL SAYS GREECE WILL NEED STRONGER MEASURES TO PLUG FINANCING GAP BECAUSE OF ECONOMIC DETERIORATION
    MERKEL: EU TO DEAL WITH GREEK DEBT BURDEN AT END OF PROCESS
    MERKEL SAYS EURO LEADERS DIDN’T DISCUSS AID PACKAGE SIZE
    MERKEL SAYS SHE ISN’T ‘ESPECIALLY OPTIMISTIC’ ABOUT GREECE
    MERKEL RULES OUT DEBT ‘HAIRCUT’
    MERKEL SAYS ECB BRIEFING SIGNALED GREECE NEEDS SUNDAY DECISION

    http://www.zerohedge.com/news/2015-07-07/merkel-just-turned-screws-greece-there-money-deal-much-harsher-now-and-no-debt-hairc

    Préparer le champagne pour fêter la soirée de la grande déculottée de l’Eurogroup réunie au grand complet et renommée pour la circonstance l’Eurocroupe.
    C’est amusant , comme la troïka est impuissante à trois pingouins , ils en concluent qu’a tous les pingouins bien resserrés ensemble avec pour égérie Angela , bien plus mâle que Conchita, ils feront plier la rétive Athéna.
    Je suis impressionné.

  14. Trend dit :

    Une chose extraordinaire est le % élevé des amnésiques dans la popuilation en général.
    Je pense que le culturel est la chose la plus primordiale sur laquelle nous puovons nous référer pour avoir un avis le moins subjectif possible. Napoléon disait :  » grattez derrière un français vous trouverez un gaulois, grattez deriière un allemand vous trouverez un hun, etc…
    Regardez le comportement des grecs, qui sont les rois de non remboursement des dettes et on les retrouve à l’époque de l’antiquité où les grecs ne remboursaient pas leur dettes à Rome !! http://www.investopedia.com/financial-edge/0911/the-history-of-greek-sovereign-debt-defaults.aspx
    A ce monsieur Thoma Piketty, je lui conseille de lire « This time is different  » Standard and Poor’s, Purcell and Kaufman (1993),
    Allemagne en défaut pendant 13 années au total depuis sont indépendance en 1618 ( inclus groupement des landers) .
    Les Grecs ? depuis 1829 environs 90 années au total, cool les grecs !
    Qu’a fait monsieur NAPPADEURO (Papandréou) lorqsqu’il était 1er ministre lors du début de la crise grecque ? Au lieu de mettre en place des réformes il a engagé 60000 fonctionnaire en pleine crise. Lors des premières aides de l’Europe (donc de vous et moi et tout les autres …) , ils ont achetés des chars aux USA pour 500 millions d’euro …. et l’on pourrais continuer avec ces magouilles pendant des pages, un grec reste un grec pour le meilleur et pour le pire sanchant que c’est dans le pire qu’ils sont les meilleurs.

    Entre nous pourquoi se gèneraient-ils ? Mettez-vous à leur place pourquoi rembourser si l’on vous prête indéfinniment.
    N’oubliez JAMAIS une chose , lorsque la dette est trop grande et quasi impossible à rembourser , ce n’est plus le créancier qui décide mais le débiteur !!!

    • « Mettez-vous à leur place pourquoi rembourser si l’on vous prête indéfinniment. »

      C’est le noeud du problème. Les Grecs ne sont pas entrés tout seuls et de leur propre initiative dans l’euro, on les y a fortement encouragés… De même que les sommes faramineuses qui leur ont été prêtées, notamment grâce à l’euro, engageaient avant tout la responsabilité des prêteurs ou créanciers. Et leur profitaient également. Ce sont des éléments capitaux qu’il ne faut jamais oublier.

      De même que l’endettement perpétuel qui permet de tenir en laisse les débiteurs : l’esclavage par la dette… Contrairement à ce que vous dites, ce n’est pas le débiteur qui décide mais le créancier. Sauf révolution qui mette à terre le système mais pour le moment Tsipras ne cesse d’envoyer des signes qu’il veut rester dans l’euro, dans l’UE, dans l’OTAN.

      • zorba44 dit :

        Il est possible que Tsipras ne cesse d’envoyer des signes …mais peut-être avec une porte arrière déjà balisée ou cela sera tout le contraire.

        Tsipras semble se révêler un stratège de haut vol et murmure ce que l’autre partie souhaite entendre, mais, quant à l’essentiel, la dette, il ne cèdera pas un pouce à la partie qu’il convient de qualifier d’adverse…

        Jean LENOIR

      • Oui, le double jeu de Tsipras (certains disent le funambulisme… ou la schizophrénie :-)) apparaît de plus en plus évident. Quant à savoir où tout cela l’amènera…

  15. Ping : Thomas Piketty : « L’Allemagne est LE pays qui n’a jamais remboursé ses dettes. Il n’est pas légitime pour faire la leçon aux autres nations  | «Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie | salimsellami's Blog

  16. Béret vert dit :

    Je suis avec intérêt ce blog mais certains articles sont étranges à mon goût.
    Inutile de ressasser le passé: de nombreux pays, autres que l’Allemagne n’ont pas remboursé leurs dettes, à commencer par les rois de France.
    Par ailleurs, les villes allemandes ont été rasées. Leur demander en plus de rembourser, c’est vraiment too much.
    Ensuite, tout le monde avait intérêt à une Allemagne en bonne santé de ce côté-ci du Mur.
    Enfin, les Grecs, comme l’a rappelé fort à propos un commentateur, sont cigales. Il est temps de leur présenter la note. Pour un blogeur qui se targue d’une certaine rigueur, je suis surpris que ce point de détail soit passé par dessus la jambe…

    • Que les Grecs soient cigales, tout le monde le sait et le reconnaît ; le répéter n’apporte rien d’intéressant à l’analyse. Mieux vaut constater tous les efforts et les sacrifices qu’ils ont déjà faits depuis la crise de 2008/2009 et essayer de comprendre pourquoi ils s’enfoncent toujours plus… il y a quantité de causes exogènes !

      Quant à dire qu’« il est temps de leur présenter la note », là encore c’est le degré zéro de la réflexion. Le cynisme en plus. Non seulement les Grecs ne sont pas les seuls responsables, mais si vraiment vous lisez le blog, vous n’ignorez pas que c’est le meilleur moyen de les couler définitivement… et de couler définitivement l’idée d’une Europe intégrée et solidaire.

      Vous dites que « tout le monde avait intérêt à une Allemagne en bonne santé de ce côté-ci du Mur ». Faut-il comprendre qu’aujourd’hui les pays européens ont intérêt à ce que la Grèce soit en mauvaise santé ?

      Où est la rigueur dans ce genre d’affirmations lapidaires ?

      • zorba44 dit :

        Certes Olivier et, pour beaucoup, les Héllènes sont quantité négligeable face à la morgue germanique qui, encore et toujours, se veut toute puissante…
        Le poids de l’individu là-dedans ? peanut comme d’hab… C’est affligeant mais le coeur de la nouvelle forme de société qu’on veut nous imposer.

        Jean LENOIR

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