« Depuis l’élection de Ronald Reagan en 1981, les États-Unis ont eu cinq présidents qui ont dépensé des sommes en constante augmentation afin de s’accrocher au pouvoir et acheter des votes. Cela a entrainé la plus grande entreprise d’impression monétaire de l’histoire. Mais il n’y a pas que les banques centrales qui impriment de la monnaie. Les gouvernements qui empruntent de gros montants font la même chose, puisque cet argent est créé à partir de rien. Pire que cela, les États-Unis n’ont ni l’intention, ni la capacité de rembourser cette dette avec de la monnaie véritable. Ainsi, la dette américaine ne pourra que s’évaporer lorsque le pays fera faillite. Vu qu’il n’existe pas d’autre façon d’éradiquer cette dette, une faillite des États-Unis est inévitable dans les années à venir. Mais avant cela, la Réserve fédérale et le gouvernement américain inonderont le marché de jumbo jet money, puisque le helicopter money sera insuffisant. Tout cet argent créera de l’hyperinflation, mais il ne paiera pas la dette. Il ne fera qu’augmenter le montant de la dette, qui atteint déjà des milliers de milliards.
Après 55 ans de déficits, la dette américaine est passée de 286 milliards $ à 19 600 000 milliards $
L’économie américaine a eu une croissance naturelle, sans déficit budgétaire, jusqu’en 1960. À ce moment, une implication plus lourde des États-Unis dans la guerre du Vietnam créa les premiers déficits. Lorsque Eisenhower passa le pouvoir à Kennedy en 1961, la dette des États-Unis n’était que de 286 milliards $. Vingt ans plus tard, durant la première année de l’administration Reagan, la dette américaine a atteint la somme faramineuse de 1 000 milliards $.
On a fait l’éloge de Reagan comme président car, comme Thatcher au Royaume-Uni, il a pris le pouvoir au creux d’un cycle économique et boursier. Ils ont eu la chance d’être là au bon moment. Mais peu de gens réalisent que Reagan a obtenu ces bons résultats en triplant quasiment la dette, de 900 millions $ à 2 600 millions $. En huit ans, Reagan a engendré 1 700 millions $ de dette, soit presque le double de ce que tous les présidents avant lui, réunis, avaient fait depuis 1789. Depuis lors, tous les présidents ont continué sur la même route des déficits. La plupart des gens croient que Bill Clinton a bien géré l’économie américaine et qu’il a créé des excédents budgétaires pour la première fois en 35 ans. Mais l’administration Clinton a particulièrement bien réussi à trafiquer les comptes, plutôt que de créer des excédents – parce que, à chacune des années de l’administration Clinton, la dette fédérale a augmenté. Lorsque Clinton s’en alla, en 2001, il avait réussi à ajouter 1 600 milliards $ de dette, pour porter le total à 5 700 milliards$.
Le suivant à battre des records fut George W. Bush, qui augmenta la dette de 4 300 milliards $, en la faisant passer de 5 700 milliards $ à 10 000 milliards $. Mais c’est Obama qui s’avère être le plus prolifique des présidents jusqu’ici. Souvenez-vous qu’il a fallu 219 ans aux États-Unis pour passer d’une dette nulle à une dette de 10 000 milliards $. La dette des États-Unis sera aux alentours de 20 000 milliards $ au départ de Monsieur « Après moi, le déluge » Obama. Il s’agit de la plus grande augmentation de dette nationale de l’histoire, si l’on exclut certaines économies qui ont connu de l’hyperinflation. A noter que ce chiffre n’inclut pas l’impression monétaire de la Fed, ni les passifs non capitalisés, ni les dettes des entreprises et des particuliers, qui ont toutes crû de façon exponentielle. Avec tout cela, nous pourrions ajouter au moins 250 000 milliards $ !
La dette des États-Unis ne sera jamais remboursée
Le premier graphique ci-dessous montre comment la dette est passée de 900 milliards $ en 1981 à 19 600 000 milliards aujourd’hui. Lorsque Obama passera le flambeau à Clinton/Trump, il aura doublé la dette américaine, de 10 à 20 000 milliards $, et il aura de plus présidé sous un déficit cumulatif de 7 000 milliards $.
Ces 36 dernières années, la dette des États-Unis a été multipliée par 22. Il avait fallu 220 ans pour atteindre 10 000 milliards $ de dette, et Obama a réussi à doubler cette dette en seulement huit ans. Étant donné qu’il a déjà reçu le prix Nobel de la paix, peut-être devrait-on lui décerner le Nobel d’économie pour avoir été le président le plus prolifique de l’histoire mondiale ».
A créer aussi un prix Nobel d’Alchimie …ou comment transformer l’or en papier et le papier en fumée !
Jean LENOIR
invoquez Nicolas Flamel – on ne sait jamais !!
Comment s’abonner à la newsletter ?
yes, but « in God we trust » – mais c’est plutôt mamon ?
Bonjour, en complément des informations d’Olivier, nous vous proposons avec son autorisation notre Revue de presse quotidienne :
Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mardi 13 septembre 2016
https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/12340-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-internationale-de-ce-mardi-13-septembre-2016
Merci Olivier,
Amicalement,
f.
on touche combien pour un prix nobel ?
Ça doit faire du côté d’un million d’euros… Toujours bon à prendre pour un pourri sans morale !…
Jean LENOIR
Les bourses de Mickaël.
Hors sujet mais « Caduc et Bilderberg » ont commis un livre intitulé : « Négationnisme économique : et comment s’en débarrasser »
Ces 2 maîtres censeurs appellent à la censure officielle des idées qui ne plaisent pas au système…
http://www.boursorama.com/actualites/le-negationnisme-economique-ruine-t-il-la-france-72c8e95e5519a8d28a7331f07f39cd9d