Claude Rich vient de décéder, à l’âge de 88 ans. L’occasion de lui rendre hommage en publiant de nouveau ce dialogue savoureux du Diable Rouge d’Antoine Rault, où les classes moyennes sont décrites comme un réservoir fiscal inépuisable :
Colbert : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…
Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’Etat… L’Etat, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.
Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
Mazarin : On en crée d’autres.
Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.
Mazarin : Oui, c’est impossible.
Colbert : Alors, les riches ?
Mazarin : Les riches non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.
Colbert : Alors, comment fait-on ?
Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous allons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux-là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… C’est un réservoir inépuisable.
Si pertinent …il vaut mieux être au RSA, réfugié ou être bénéficiaire de la CMU (si cela existe encore) des allocations familiales… que d’avoir un boulot honnête !
Un boulot honnête « çà n’paye plus, çà eût payé !… »
Jean LENOIR
A propos de la construction européenne, de la Commission Européenne, de la connerie européenne :
Quelle est la dernière proposition de la Commission Européenne ?
Réponse :
La dernière proposition de la Commission Européenne vise à réglementer la température de cuisson des aliments à base de pomme de terre. Problème : la Belgique refuse de modifier ses méthodes de cuisson traditionnelles. La Belgique a donc engagé un véritable bras de fer avec la Commission Européenne pour sauver la frite belge traditionnelle.
Résultat du bras de fer : la Commission européenne a accepté de revoir le texte en n’obligeant pas les friteries belges à revoir leurs méthodes de cuisson. Du coup, la Belgique a fini par approuver la proposition de la Commission.
La frite belge est sauvée. Mais la frite française ?
Que va-t-il se passer si l’Union Européenne réglemente la cuisson des frites françaises ?
Le suspens est insoutenable.
Et maintenant l’UE va réglementer… la cuisson des frites.
Les États membres de l’Union Européenne ont approuvé un texte réglementant la cuisson des aliments pouvant libérer de l’acrylamide. La Belgique inquiète pour l’avenir de sa tradition de la frite a fini par approuver le texte.
http://www.lefigaro.fr/conso/2017/07/22/20010-20170722ARTFIG00010-et-maintenant-l-ue-va-reglementer-la-cuisson-des-frites.php
Il aurait fallu demander à Mc Cain (John) de trancher ce délicat problème de frites européennes.
Et à l’instar des chasses d’eau, je propose de standardiser la taille des frites dans le but d’obtenir une surface optimum, permettant de réduire leur temps de cuisson au minimum.
Et pourquoi ne pas modifier la température du corps des cerveaux qui réglementent tout… pour les ramener à un sage 25°C ?
Jean LENOIR