J’y reviens encore car l’affaire Alstom est vraiment gravissime. GRAVISSIME. C’est tout un système de manipulation et de haute trahison, au plus haut niveau de l’Etat, qui est mis en évidence par cet énorme (et énième) scandale. OD
« Invité de l’émission L’Épreuve de vérité sur Public Sénat jeudi 28 septembre 2017, Nicolas Dupont-Aignan a envoyé un missile sur la tête du président Macron. Il l’accuse en l’occurrence de trahison nationale dans la gestion du dossier Alstom, ce fleuron de l’industrie française passé en douce sous la coupe allemande. De plus, le président de Debout la France pointe le lien entre l’ancien employeur d’Emmanuel Macron, la banque d’affaires Rothschild, et « le démantèlement de notre industrie ». Le député de l’Essonne en appelle à une commission d’enquête parlementaire. On va voir si la France est une démocratie… »
Les incroyables révélations sur le véritable prix de la vente d’Alstom à Siemens !
« La publication de l’accord entre Alstom et Siemens révèle de nouveaux éléments particulièrement inquiétants sur lesquels le Président Macron et le gouvernement s’étaient bien gardés de communiquer.
En réalité, on découvre qu’Alstom achève de se vendre à General Electric pour s’offrir à Siemens !
1) La vente intégrale des coentreprises créées avec GE au moment de la vente des activités énergies d’Alstom.
Quand il avait validé par décret la vente des activités «Energie » d’Alstom à General Electric, Emmanuel Macron avait parlé d’une alliance garantie par l’existence de coentreprises possédées à 50% moins une voix à Alstom dans des secteurs stratégiques : l’énergie hydro-électrique, les énergies renouvelables et les réseaux. Il existait également un autre co-entreprise dans le nucléaire dans laquelle la France gardait une « golden share » lui permettant de garder en théorie sa souveraineté technologique.
L’accord avec Siemens indique la vente totale de ces quatre co-entreprises à General Electric au premier semestre 2018 pour 2.5 milliards d’euros
La France ne disposera plus d’aucun contrôle sur l’ensemble des technologies qui assurent la production et l’alimentation électrique en France !
2) Le versement de nouveaux dividendes exceptionnels de 2.5 milliards d’euros
Le produit de la vente des co-entreprises sera entièrement reversé en dividendes exceptionnels aux actionnaires.
Déjà en 2016, un dividende exceptionnel de 3 milliards d’euros avait été versé aux actionnaires suite au pillage d’Alstom Energie par GE.
Ainsi en trois ans, ce sont près de 6 milliards d’euros de dividendes versés, soit près de 20 fois le bénéfice annuel.
On comprend mieux l’empressement des actionnaires à voter le sabordage de leur propre entreprise.
Ainsi, Bouygues touchera 500 millions d’euros en 2018 après avoir touché 1 milliards d’euros en 2016. Rappelons que Bouygues n’avait investi que 2 milliards d’euros en 2002 dans Alstom et que la valorisation de ses actifs chez Alstom est estimée à 3 milliards d’euros.
3) Le vrai siège ne serait-il pas maintenu en Allemagne ?
On apprend enfin dans l’accord que le siège des activités « Signalisation » de Siemens restera en Allemagne. Or de l’aveu même de Siemens, c’est la signalisation qui sera le point fort du nouveau groupe et son axe de développement privilégié.
Ainsi on peut se demander si le maintien du siège en France ne révèle pas que de l’habillage alors que le cœur stratégique de l’entreprise sera en fait en Allemagne.
4) Risque de sanctions européennes sur le droit concurrentiel et démantèlement à venir d’Alstom ?
Les positions d’Alstom et de Siemens sur le marché du rail en Europe sont extrêmement fortes, notamment si on l’élargit aux coopérations entre Alstom et le canadien Bombardier sur la construction des trains régionaux en France par exemple.
Généralement, en cas de fusion, les autorités de Bruxelles demandent au nouveau groupe de sacrifier des métiers pour préserver le sacro-saint droit de la concurrence pure et parfaite.
Face à une telle demande, quelle sera la décision de Siemens ? Visiblement, il s’agirait de sacrifier le matériel roulant, c’est à dire les actifs d’Alstom pour sauver les intérêts de Siemens dans la signalisation.
Et si finalement, l’absorption d’Alstom au nom d’un faux « Airbus du rail » aboutissait à vendre les actifs d’Alstom en pièces détachées à ses concurrents canadiens (Bombardier) et chinois (CCRC) ? »
Nicolas Dupont-Aignan, le 29 septembre 2017
(Public Sénat, L’Epreuve de Vérité, 28 septembre 2017)
Source : Egalité & Réconciliation, le 29 septembre 2017
Rappels :
Le scandale Alstom continue : Le TGV devient allemand
Alstom : « Un suicide économique » selon Arnaud Montebourg
J.-M. Quatrepoint : « La vente d’Alstom était un scandale écrit d’avance »
Oui ça rappelle l’histoire des frères Wertheimer qui pillent CHANEL en dividendes exorbitants avant, possiblement, de brader l’entreprise à court terme.
Macron est en action de concert avec les Rotent et Chient : c’est de la HAUTE TRAHISON et de l’ABS au premier degré de la richesse industrielle de la France.
La Haute Cour de la République ? Ça existe encore ? …ou a-t-elle été dissoute au profit des intérêts internationaux.
Il y a des solutions plus radicales et définitives, qu’on se passe le mot !…
Macrophage est un minus habens dangereux…
Monsieur Dupont-Aignan a le profil d’un teigneux et il va s’accrocher à ce scandale tel un gros chien au bâton qu’on veut lui retirer de la gueule (même secoué, suspendu en l’air)
Jean LENOIR
c’est clair, il va en faire son baton de pélerin ….
Macron est coupable de hautes trahisons, a l’image de la vente de l’aéroport de Toulouse, du dépeçage de Alstom, Alcatel-Lucent et demain de la SNCF.
Il est vrai que le crime de haute trahison a été retiré de notre Constitution par l’autre traître Sarkozy qui a vendu son peuple a Bruxelles . Il a de la chance le Sieur Macron
A reblogué ceci sur Viggo's blog.
Depuis mai 1974, les électeurs français votent toujours pour des hommes politiques favorables à la construction européenne.
Pourtant, quand nous comparons toutes les belles promesses des européistes à ce que nous avons obtenu dans le monde réel …
… nous avons obtenu exactement le contraire !
En clair : nous avons obtenu une régression sociale historique.
La question est donc :
pourquoi les électeurs français continuent-ils à voter pour la construction européenne, alors que ces 43 années de construction européenne aboutissent à une régression sociale historique ?
Cette question sera un mystère pour les historiens du futur.
C’est un suicide.
C’est le suicide du peuple français.
Jeudi 28 septembre 2017 :
« Un raz-de-marée de la misère » : le président du Secours populaire particulièrement touché par les retraités qui demandent à manger.
http://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/un-raz-de-maree-de-la-misere-le-president-du-secours-populaire-particulierement-touche-par-les-retraites-qui-demandent-a-manger_2393236.html
Si je peux me permettre de répondre à une question qui est posée dans votre commentaire.
« …pourquoi les électeurs français continuent-ils à voter pour la construction européenne… » : parce qu’en majorité ils ont le cerveau lavé par la télé qui lave plus blanc. On n’imagine pas les dégats occasionnés par l’audiovisuel sur un cerveau, même sain. Une grande partie de la population est vautrée devant des écrans de plus en plus grands et surtout à l’heure des repas. C’est un outil de formatage des esprits extrémement puissant, un outil de la guerre psychologique. Je pense à Winston et Julia, deux personnages de 1984, un roman d’Orwell que tout homme libre devrait avoir lu ;o)
tout ça est à vomir ! Mais que peut-on faire face à ces enf…és ?
Pour ceux qui visionneraient l’intégralité de la video, à la fin Dupont-Aignan n’est pas honnête quand il parle de l’euro et de sa divergence avec Philippot.
Même si les français ne comprennent rien, dans leur majorité, aux enjeux de l’euro on peut leur expliquer : mais là Monsieur Dupont-Aignan est tenu par les c…… et il n’est pas honnête.
Il a peur de « mourir » politiquement s’il attaque cette monstruosité de monnaie unique …inique !
Jean LENOIR
NDA s’il adopte la bonne stratégie, est idéalement placé pour prendre la tête de l’opposition à Macron et aux liquidateurs du pays.
Qui d’autre ?
Marine le Pen n’est plus crédible, le FN est à hue et à dia.
Les pseudo-Républicains ? Ce parti n’existe plus, il a apporté la preuve définitive de sa collusion avec les puissances régnantes.
Quant aux « socialistes »…
A reblogué ceci sur josephhokayem.
Géraud:: vous croyez encore à ces sornettes électorales, cette comédie du vote qui change la vie ??
non !!
@ Zorba : Effectivement Jean. NDA connaît ses limites : il a le risque d’être marginalisé par les médias « aux ordres ». En outre, il sait qu’une majorité d’ électeurs, par ignorance des enjeux ou par crainte du changement, reste favorable à l’ Euro. Son créneau est donc étroit…
NDA est quand même un Young Leaders, donc méfiance….et d’ailleurs il ne s’oppose pas frontalement aux dogmes européistes puisque il ne demande pas la sortie de l’Union Europeene…
Grande méfiance en effet : il fait partie de la clique.
C’est sans doute la raison pour laquelle il se garde de parler de François Asselineau et des propositions de l’UPR.
Jean LENOIR
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https://insolentiae.com/lalliance-alstom-siemens-abattra-t-elle-le-goliath-chinois/