« Les nations d’Eurasie développent des moyens propres pour assurer la croissance de leurs économies à l’abri des sanctions financières du Trésor américain. »
« Le gouvernement russe a récemment annoncé qu’il émettra l’équivalent de près d’un milliard de dollars en obligations d’État, mais non pas libellées en dollars américains, ce qui est généralement le cas, mais plutôt en yuan chinois. Il s’agit de la première vente d’obligations russes dans cette devise.
Alors que un milliard de dollars peut sembler peu par rapport à la dette totale de la Banque populaire de Chine de plus de 1 000 milliards de dollars ou à la dette fédérale américaine de plus de 20 000 milliards de dollars, sa signification dépasse le faible montant nominal. Il s’agit, pour les deux gouvernements – Russie et Chine – de tester le potentiel de financement par l’État de ses infrastructures, et d’autres projets, à l’abri du risque du dollar provenant d’événements tels que les sanctions financières du Trésor américain.
Dette russe et yuan chinois
Depuis le défaut souverain de la Russie, en août 1998, déclenché par l’Occident, les finances publiques du pays ont été prudentes. Le volume de la dette publique nationale est le plus faible de tous les grands pays industriels, à peine 10,6% du PIB pour l’année en cours [98% en 2016 pour la France]. Cela a permis à la Russie de résister aux sanctions de la guerre financière imposée par les États-Unis depuis 2014 et a obligé la Russie à chercher ailleurs pour sa stabilité financière. Cet « ailleurs » s’appelle de plus en plus la République populaire de Chine.
Maintenant, le ministère russe des Finances planifie, pour la première fois, la vente de la dette russe sous forme d’obligations libellées en monnaie chinoise. La taille de la première offre, testée sur le marché, sera de 6 milliards de yuans, soit un peu moins de un milliard de dollars. La vente est organisée par la société publique russe Gazprombank, la Bank of China Ltd. et la plus grande banque publique chinoise, Industrial & Commercial Bank of China. Le mouvement est accéléré par des rapports annonçant que le Trésor américain étudiait les conséquences potentielles d’une extension des pénalités, jusqu’à présent concentrées sur les projets pétroliers et gaziers russes, pour inclure la dette souveraine russe dans sa guerre commerciale de sanctions. Le nouvel emprunt en yuan sera négocié à la Bourse de Moscou et destiné à être vendu aux investisseurs de Chine continentale ainsi qu’aux emprunteurs internationaux et russes à des taux d’intérêt intéressants.
Les sanctions occidentales ou les menaces de sanctions forcent la Russie et la Chine à coopérer de façon plus stratégique sur ce qui devient le germe d’une véritable alternative au système du dollar. Les offres de dette russe en yuan donneront également un coup de pouce significatif à la volonté de la Chine d’installer le yuan comme devise internationalement acceptée.
Le pétro-yuan chinois
Les démarches pour commencer à émettre la dette de l’État russe en yuans vont de pair avec un autre développement majeur pour promouvoir une acceptation internationale plus large du yuan vis-à-vis du dollar américain. Le 13 décembre, les autorités de réglementation chinoises ont achevé les tests finaux en vue du lancement d’un contrat à terme sur le pétrole, non soutenu par le dollar, mais par le yuan, et négocié sur le Shanghai Futures Exchange. Les implications sont potentiellement importantes.
La Chine est le plus grand pays importateur de pétrole au monde. Jusqu’à présent, le contrôle des marchés financiers à terme du pétrole a été la chasse gardée étroitement surveillée des banques de Wall Street et des marchés à terme de New York, Londres et d’ailleurs, qu’elles contrôlent. L’émergence de Shanghai en tant que grand centre de contrats à terme sur le pétrole, adossés au yuan, pourrait considérablement affaiblir la domination du dollar sur le commerce du pétrole.
Depuis le choc pétrolier des années 1970 et la hausse de 400% du prix du pétrole provoquée par les pays de l’OPEP, Washington a maintenu un régime strict dans lequel le produit le plus précieux au monde, le pétrole, serait négocié uniquement en dollars américains. En décembre 1974, le Trésor américain a signé à Riyad, avec l’Agence monétaire saoudienne, un accord secret visant à « établir une nouvelle relation, par le truchement de la banque centrale de New York, avec les opérations d’emprunt du Trésor américain » pour acheter la dette du gouvernement américain avec les pétrodollars excédentaires.
Les Saoudiens ont accepté de faire exécuter, seulement en dollars, les ventes de pétrole de l’OPEP en échange de ventes américaines d’équipements militaires de pointe (achetés en dollars bien sûr) et d’une garantie de protection contre d’éventuelles attaques israéliennes. Ce fut le début de ce que le secrétaire d’État américain de l’époque, Henry Kissinger, a appelé le recyclage du pétrodollar. À l’heure actuelle, seuls deux dirigeants de pays exportateurs de pétrole, l’Irakien Saddam Hussein et le libyen Kadhafi, ont tenté de changer ce système et de vendre du pétrole contre des euros ou des dinars d’or [pour leur plus grand malheur, NdT]. Maintenant, la Chine conteste le système du pétro-dollar d’une manière différente avec le pétro-yuan.
La différence avec Saddam Hussein ou Kadhafi est que des pays beaucoup plus influents, la Russie et maintenant l’Iran, avec le soutien implicite de la Chine, coopèrent pour éviter que le dollar ne soit imposé par la pression américaine. C’est un défi beaucoup plus important pour le dollar américain que ceux que représentaient l’Irak ou la Libye.
Le contrat à terme sur le pétrole, libellé en yuan chinois, permettra maintenant aux partenaires commerciaux de la Chine de payer avec de l’or ou de convertir le yuan en or sans avoir besoin de placer leur argent dans des actifs chinois ou de le changer en dollars américains. Les exportateurs de pétrole, comme la Russie, l’Iran ou le Venezuela, qui sont tous ciblés par les sanctions américaines, peuvent maintenant y échapper en évitant les transactions pétrolières en dollars. En septembre dernier, le Venezuela a réagi aux sanctions américaines en ordonnant à la compagnie pétrolière d’État, et aux négociants, de libeller les contrats de vente de pétrole en euros et de ne plus payer, ni être payés, en dollars américains.
De l’or pour le pétrole ?
Le Shanghai International Energy Exchange lancera bientôt des contrats à terme sur le pétrole brut libellés en yuans. Le contrat à terme du Shanghai International Energy Exchange rationalisera et consolidera le processus de vente de pétrole en yuan à la Chine, que la Russie a initié après les sanctions en 2014. Cela permettra également aux autres producteurs de pétrole du monde de vendre leur pétrole en yuan plutôt qu’en dollars. Le contrat à terme sur le pétrole brut sera le premier contrat de marchandises en Chine ouvert aux fonds d’investissement étrangers, aux maisons de courtage et aux sociétés pétrolières. Le contournement du commerce en dollar américain pourrait permettre aux exportateurs de pétrole comme la Russie et l’Iran, par exemple, d’ignorer les sanctions américaines.
Pour rendre l’offre plus attrayante, la Chine a lié le contrat à terme sur le pétrole brut avec l’option de convertir facilement le yuan en or physique à Shanghai et à Hong Kong. Selon Wang Zhimin, directeur du Centre pour la mondialisation et la modernisation de l’Institut chinois de l’économie et du commerce extérieur, la possibilité de convertir les contrats à terme sur le yuan en or donnera aux contrats à terme chinois un avantage concurrentiel sur les indices de référence actuels du marché, le Brent et West Texas Intermediate.
Maintenant, la Russie, l’Iran ou d’autres producteurs de pétrole sont en mesure de vendre du pétrole à la Chine en yuans ou en roubles, en contournant entièrement le dollar. Le changement aura lieu dans les semaines à venir lorsque le contrat à terme sur le pétrole en yuan sera officiellement lancé. En octobre, la Chine et la Russie ont mis en place un système de compensation (PVP) entre le yuan chinois et le rouble russe, ce qui réduira les risques de règlement pour le pétrole et d’autres marchandises.
Les ventes de pétrole et de gaz russes à la Chine sont déjà effectuées en roubles et yuans depuis la tentative stupide des États-Unis pour isoler le Qatar dans le golfe Persique. Ce pays qui est un important fournisseur de gaz naturel liquéfié à la Chine s’est tourné vers une tarification en yuans. La pression de la Chine est forte pour que l’Arabie saoudite rompe son pacte de 1974 avec Washington et vende son pétrole également en yuans.
L’Iran va rejoindre l’Union économique eurasienne (EEU)
L’Iran va se joindre à la coopération croissante en Eurasie centrée sur la Chine et la Russie. Selon Behrouz Hassanolfat de l’Organisation iranienne de promotion du commerce, dans une déclaration diffusée par la chaîne publique iranienne Press-TV, l’Iran devrait devenir membre de l’Union économique eurasiatique (EEU) pilotée par la Russie, dès février 2018. Actuellement, l’UEE, créée en 2015, comprend la Russie, le Kazakhstan, le Bélarus, l’Arménie et le Kirghizstan et offre une vaste zone de libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des travailleurs entre les États membres. Actuellement, l’UEE représente un marché de 183 millions de personnes. L’addition de l’Iran, avec ses plus de 80 millions de citoyens, donnerait un coup de fouet aux économies de l’EEU et à son importance économique, créant un marché commun de plus de 263 millions d’individus, avec une main-d’œuvre qualifiée, ingénieurs, scientifiques et un savoir-faire industriel ».
F. William Engdahl, Russia Insider, le 24 janvier 2018
Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone
Rappels :
Voici comment la Chine va secouer les contrats à terme du pétrole
La dé-dollarisation se poursuit : La Chine et l’Iran éliminent le billet vert du commerce bilatéral
La Chine compte acheter du pétrole avec un yuan basé sur l’or
La fin du (pétro)dollar : Ce que la Réserve fédérale ne veut pas que vous sachiez
La carte MIR : élément de la souveraineté bancaire russe.
https://stratpol.com/carte-mir-souverainete-bancaire/
Souveraineté bancaire russe…
En vertu de la Constitution, la CBR (Banque Centrale Russe) appartient à un Etat étranger – la City de Londres – et prend les commandes de Londres et de Washington. Cette banque ne peut imprimer de l’argent que correspondant à sa trésorerie en devises étrangères, ce qui ne suffit pas aux finalités de Poutine et aux besoins d’une vraie Banque Centrale.
Rothschild contrôle la Banque Centrale Russe via la Réserve Fédérale Américaine, propriété déclarée de la famille et sous son contrôle. La CBR, Banque Centrale de Russie, ne peut pas imprimer plus de roubles que ceux correspondants à son offre de devises. De ce fait, « la FED et les Américains étranglent pour des raisons géostratégiques l’économie russe comme dans un étau » (dixit l’économiste russe Nikolaï Starikov).
https://interetpourtous.com/2016/08/12/le-cartel-de-la-reserve-federale-les-huit-familles-2/
http://lesmoutonsenrages.fr/2015/03/28/poutine-est-confiant-il-est-pour-nationaliser-la-banque-centrale-rothschilds-et-purger-les-collaborateurs-avec-louest/
Vite une pilule bleue…
Je suis un fascistoïdes…
Quatre intoxs récurrentes sur la Russie, Poutine, l’économie Russe, la dette Russe…et les Rothschild…
http://www.debunkersdehoax.org/poutine-rothschild
La vérité pure et simple est très rarement pure et jamais simple.
Oscar Wilde
Pourquoi ne pas indexer le prix du pétrole sur le cours du bitcoin ?!
https://fr.finance.yahoo.com/quote/BTC-EUR?p=BTC-EUR
Pour ceux qui aiment les sensations extrêmes !…
C’est le consommateur à la pompe qui serait heureux !
Jean LENOIR
PS: une suggestion, cliquez donc sur la courbe à un mois. Post évolutif vous trouverez, les dernières évolutions de la glissade sur un toboggan !
Jean LENOIR
Soucis en perspective pour les promoteurs du bitcoin : glissade sans frein du bitcoin et peut-être du pétrole !…
Jean LENOIR
Bon anniversaire, les 560 traîtres !
C’était il y a dix ans, le 4 février 2008, à Versailles.
Le 4 février 2008, c’était le coup d’État contre le peuple français.
Les députés et les sénateurs étaient réunis en Congrès pour voter le projet de loi constitutionnelle modifiant le titre XV de la Constitution.
En clair :
– Si les députés et les sénateurs votaient « contre », un référendum sur le traité de Lisbonne aurait été organisé.
– Si les députés et les sénateurs votaient « pour », il n’y aurait pas de référendum sur le traité de Lisbonne.
Résultat :
Les députés et les sénateurs se sont rendus complices d’un coup d’État : ils ont voté « pour » (560 voix).
560 traîtres ont trahi le peuple français.
560 traîtres ont refusé de soumettre le traité de Lisbonne à référendum, alors que ce traité de Lisbonne reprend 98 % du Traité établissant une constitution pour l’Europe, refusée par 54,7% des Français lors du référendum du 29 mai 2005.
Seuls 181 députés et sénateurs ont sauvé l’honneur. Seuls 181 députés et sénateurs ont résisté au coup d’État : ils ont voté « contre ».
Conséquence : il n’y a pas eu de référendum sur le traité de Lisbonne. Le traité de Lisbonne a été adopté trois jours plus tard par le Parlement français, le 7 février 2008.
Conclusion :
La construction européenne est anti-sociale, anti-populaire, anti-démocratique. Elle doit être détruite.
Pour savoir qui sont les 560 traîtres qui ont voté « pour », c’est ici :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo9000.asp
Exact Bruno, merci du rappel. A elle seule cette félonie disqualifie totalement et la « construction européenne » et l’oligarchie politico-financière qui en est à l’origine.
En allant un peu plus loin dans votre pensée, on est en droit d’affirmer que la politique ne se fait plus qu’en communication « tordue », qu’en false flags et en coups contre le droit et la pensée…
Il n’y a plus rien qui ressemble à la démocratie et, a contrario, il n’y a plus que des dictatures plus ou moins cachées, plus ou moins tolérées…
La notion de citoyen s’estompe pour faire place à celle de pions interchangeables et jetables.
Jean LENOIR
Oui Jean, vous avez bien résumé. Nous vivons dans un monde orwellien, où tout est inversé : les mots, les valeurs, les références…
Le mensonge c’est la vérité, la guerre c’est la paix, la dictature c’est la démocratie, etc.
A plus ou moins long terme, une guerre entre les USA et la Chine paraît plausible. Reste à savoir la forme qu’elle prendra… Jusqu’où ira la folie collective ?
A propos de la faillite de l’entreprise multinationale Carillion, qui comptait 43 000 employés :
L’entreprise Carillion faisait certifier ses comptes par le cabinet d’audit KPMG. Pendant des années, KPMG a toujours certifié les comptes de l’entreprise Carillion !
Dans le milieu des entreprises multinationales, tout est du mensonge, tout est du pipeau :
– les bilans comptables sont faux et mensongers,
– les cabinets d’audit le savent parfaitement, mais ils certifient quand même les comptes truqués,
– tout ce petit monde passe sa vie à mentir,
– comme d’habitude, les victimes sont les employés, qui perdent leur travail, et les retraités, qui voient le fonds de pension de l’entreprise Carillion faire faillite.
Lundi 29 janvier 2018 :
KPMG visé par une enquête du régulateur britannique.
Le cabinet d’audit KPMG s’est occupé, entre 2014 et 2017, des comptes du géant du BTP Carillion, au coeur d’un vaste scandale financier.
La pression était devenue trop forte. Pressé par Londres depuis des jours, le Financial Reporting Council (FRC), le régulateur britannique des cabinets d’audit, a annoncé ce lundi l’ouverture d’une enquête sur KPMG.
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0301220347783-kpmg-vise-par-une-enquete-du-regulateur-britannique-2148954.php
Ah la voilà donc la société qui a envoyé Challenges devant les tribunaux…
Comme d’habitude c’est le standard-mensonge qui est la vérité : tout le reste n’est que fake news !
Ne lisez donc que les rapports de KMPG là où est la vérité… (déjà que les salauds ont eu la peau de Lehman Brothers, la banque qui se portait si bien !)
Jean LENOIR
il existe une petite niche qui serait bien lucrative c’est coupeur de tête à la guillotine (parait il que les chinois en fabriquent et les exportent , un produit totalement français quelle tristesse) sachant que chaque candidat devra payer 1000€ la coupe +200€ de TVA avec 560 clients cela fait 560.000€ de CA et 200.000€ de tva collecté à cela se rajoutent des salaires et retraites économisés de hauts fonctionnaires d’état . Les clients ne manquent pas et en très peu de temps on relancerai une croissance à 2 chiffres un PIB en hausse et un désendettement de France
Pour une France prospère je vote Guy Hotine
Expliquez-moi alors pourquoi la Russie a considérablement augmenté ses achats de bons du Trésor US en 2017, via sa banque centrale qui fait tout pour limiter a contrario sa création de monnaie en roubles sur le marché national russe. Selon vos dires, la Russie devrait au contraire se tourner vers les obligations chinoises si elle souhaite développer ses liens économiques et monétaires avec la Chine. Or ce n’est pas le cas non plus. Donc, il y a une contradiction fondamentale qui vient du fait que vous ne vous intéressez pas aux mécanismes de financement de l’économie russe. N’étant pas bénévole, je vous laisse travailler.
Россия в августе 2017 года увеличила вложения в казначейские облигации США (US Treasuries) на $2,3 млрд до $105,4 млрд, следует из доклада американского Минфина.
В июле вложения РФ в US Treasuries увеличились на $200 млн, в июне сократились на $5,8 млрд, а до этого росли пять месяцев подряд (с $86,1 млрд в декабре до $108,7 млрд в мае), сообщает «Финмаркет».
http://www.rosbalt.ru/business/2017/10/18/1653949.html
non mais quel toupet celui-là! il vient cracher le venin de son arrogance et il repart « n’étant pas bénévole, je vous laisse travailler »… il se la pète!
Un peu d’humilité svp! les choses de la politique et de l’économie sont aussi complexes et impénétrables pour vous que pour les autres; sauf à ce que vous soyez du saint des saints… au Kremlin ou à la banque centrale russe ?
Ca vous en bouche un coin, pas vrai? Lisez un peu comment la première vice-gouverneur de la Banque centrale russe se félicite de se conformer aux directives du FMI et de la BRI (réglementation Bâle III) en matière d’assainissement du secteur financier russe mis aux normes de la finance internationale. L’équipe au pouvoir en Russie continue à jouer le jeu du Nouvel Ordre Mondial en préférant l’intégration dans les marchés financiers internationaux dominés par les Etats-Unis depuis les accords de Bretton Woods, plutôt que développer un capitalisme financier proprement russe, avec le soutien de sa banque centrale. résultat offrant des financements en roubles: L’économie privée russe reste dramatiquement dépendante des investisseurs internationaux qui ont massivement retiré leur argent depuis 2008, nonobstant les investissements spéculatifs dans les valeurs de marché russes et les obligations souveraines russes à haut rendement par rapport à l’Europe ou aux US. Ainsi l’économie russe se traîne à 1,5% de croissance hors inflation ce qui est dérisoire pour un pays doté d’autant de ressources, alors que la Chine caracole encore à 6% . Autant dire que la Russie stagne depuis une dizaine d’années, malgré tout ce qu’on nous raconte à propos de soi-disant bénéfices tirés des sanctions qui auraient provoqué le développement de secteurs entiers en Russie par phénomène de substitution. Le système russe reste très oligarchique préférant nourrir grassement une centaine de milliers de personnes gravitant atour des grands groupes étatiques (complexe militaro-industriel, énergie), plutôt que de favoriser le développement harmonieux de la population et du pays. Des régions entières ne survivent que grâce aux subventions de l’Etat russe (Extrême-Orient, Sibérie, Caucase, etc), ce qui les oblige à pratiquer des politiques budgétaires restrictives, sous prétexte de désendettement, et favorise a contrario l’implantation des entreprises étrangères, notamment chinoises, bénéficiant de statut d’extra-territorialité.
Although the Russian economy no longer is in recession, its growth prospects over the next five years look rather low at 1.5 percent, primarily because private investment in sectors other than oil and gas remains limited. How can the central bank help improve growth prospects?
As a central banker, let me talk about what kind of reforms we, as a bank and a regulator, have introduced to support medium- and long-term growth.
In the banking sector, we introduced Basel III regulations and substantially improved supervision. We would like to see a financial sector with healthy banks only. It will lead to increased competition, which will, in turn, make financial resources more available for the real sector.
https://www.imf.org/en/News/Articles/2017/12/01/na120517-russian-central-bank-the-system-is-stable
Cela pourrait être machiavélique, dans le cas où la Russie considérerait une perte comme peanut en revendant en masse les bons en dollars pour faire exploser le système.
Bien entendu ce n’est qu’une hypothèse …sur l’échiquier !
Jean LENOIR
Bonsoir Nicolas Jaisson,
J’ai bien compris que vous n’etiez pas bénévole,
Mais pouvez-vous en dire plus sur les mécanismes de financement
de l’économie Russe ?
Ou si vous avez un de vos liens qui l’explique.
Je défends l’idee que Poutine est le meilleur élément du système rothschildien,
Et n’est absolument pas le chevalier blanc que la « dissidence » française veut nous faire croire.
Cordialement.
A l’avis du signataire votre prise de position ne tient pas. Ce n’est pas Poutine qui a installé les Rotent et Chient
https://www.nouvelordremondial.cc/2016/06/03/poutine-a-banni-les-rothschild-de-la-russie/
Au contraire il leur a botté le cul et vous trouverez des liens très récents à foison sur la question.
Ce commentaire pose un puissant rectificatif au vôtre.
Jean LENOIR
Vous rigolez jean…?
Je n’ai jamais dis que Poutine avait installé la famille…
Par contre l’inverse est vrai…
Un grand merci à Jo busta lally pour ce gros travail…
« L’implication de Wall Street dans la révolution russe de 1917 (bolchévique)
Traduction de l’anglais de larges extraits du livre : du Professeur
Antony C. Sutton : « Wall Street and the Bolshevik Revolution » Par Résistance71 en 2011… »
Cliquer pour accéder à pdfsutton1.pdf
Virer la banque Rothschild de Russie ne serait que cosmétique…et il n’y a pas grand monde à part nouvel ordre mondial.cc (vous pourriez trouver mieux) pour en parler…
Avez-vous lu le dernier rapport Fulford…? 🙂
Ça y est…on tient le bon bout…
Les Nazis rejoignent le camp du Dragon Blanc alors que les Satanistes isolés continuent leur lente Agonie…
https://changera.blogspot.fr/2018/02/fulford-lente-agonie-des-satanistes.html
Tout ça confirmé à la…
Réunion des familles d’étoiles de la Fédération Galactique sur une planète de Bételgeuse au sujet de la situation de la Planète Terre !
https://changera.blogspot.fr/2018/02/reunion-galactique-sur-betelgeuse.html
Et pis y’a le commandant Ashtar…
Putain…
Manque plus qu’Actarus et Goldorack… 😉
Cette histoire de Poutine contre Rothschild date de 2015…
Début 2015, des confidents au plus haut niveau de Vladimir Vladimirovitch Poutine ont laissé fuité que celui-ci a l’intention de nationaliser la Banque centrale qui est contrôlée par les Rothschild via la Cité de Londres et de purger ses “collaborateurs” avec l’Ouest. Un de ces confidents est Evgueni Fedorov.
Le problème est le suivant…
En vertu de la Constitution, la CBR (Banque Centrale Russe) appartient à un Etat étranger – la City de Londres – et prend les commandes de Londres et de Washington. Cette banque ne peut imprimer de l’argent que correspondant à sa trésorerie en devises étrangères, ce qui ne suffit pas aux finalités de Poutine et aux besoins d’une vraie Banque Centrale. »
http://vigile.quebec/Poutine-a-la-reelle-intention-de
Le jour où Poutine reprendra le contrôle de la BCR et seulement ce jour là…
Je reverrai ma copie sur ma théorie…
Et sur le tsar Poutine.
Bien cordialement cher Jean.
@Pazhu Lee : Bénévole vient de l’adjectif latin benevolens, bienveillant, qui veut du bien.
Il ne faut pas vous étonner que Nicolas Jaisson n’ait aucun goût pour le bénévolat.
Un grand merci au Professeur Antony C. Sutton pour cet énormissime travail.
A part ça y’en a quelques-uns sur la toile qui conseillent de faire la recherche suivante: Poutine + Astana !
Je vous laisse faire et n’en dirai pas + car pour moi comme pour Julien Clerc travailleeer c’est trop duuur (et voler c’est pas beau) 😀
A reblogué ceci sur josephhokayem.
Ping : Vers la fin de Bretton Woods et de l’hégémonie du dollar ? | Le Blog de la Résistance
Ping : Vers la fin de Bretton Woods et de l’hégémonie du dollar ? - www.afriact.com