« Blanquer commente les résultats des évaluations de CP et CE1 »
« Selon les premiers résultats, 23 % des élèves en début de CP ont des difficultés à reconnaître les lettres et le son qu’elles produisent. Et 30 % des élèves de CE1 lisent moins de 30 mots par minute, alors que l’objectif national est de 50 mots. 49 % des élèves de CE1 ont des difficultés en calcul mental et 47 % ont des soucis pour résoudre des problèmes. »
Le ministre de l’Éducation nationale a donné une interview au journal gratos 20 Minutes. Il y commente les résultats d’une évaluation nationale en début de CP et CE1 réalisée cette année. Certains profs la voyaient d’un mauvais œil, lui y voit un syndrome inquiétant qui lui permet d’asséner son plan d’attaque contre le gauchisme, pardon, contre la baisse du niveau scolaire en primaire, le primaire qui est la mère de toutes les batailles.
Blanquer ne fait pas dans l’euphémisme quand il recherche les causes de ces déficiences :
« Même si ce n’est pas le seul critère qui interfère, les difficultés sociales et familiales peuvent expliquer certains retards, notamment dans le langage. On sait par exemple, qu’un enfant de 4 ans issu d’une famille défavorisée a entendu 30 millions de mots en moins qu’un enfant issu d’une famille aisée. C’est à l’école d’apporter à cet enfant ce que sa famille n’a pas pu lui donner. On ne doit laisser aucun élève de côté. »
L’école qui répare, et qui égalise les chances, malgré les différences (ou les « injustices ») sociales de départ, c’était l’école d’avant 68, avant que les théoriciens de l’anti-autoritarisme ne viennent foutre la pépinière nationale en l’air. Avant, un môme pauvre était élevé par l’école, aujourd’hui elle l’écoute, le protège, contre lui-même. Il y aura toujours des enfants bien nés et d’autres un peu moins bien mais ce qui a changé, c’est la proportion : la crise économique due au libéralisme aidant, beaucoup plus de petits Blancs ont eu des difficultés sociales donc scolaires (attendez, on va parler de ce « donc » aussi).
De l’autre côté, comme le dit en filigrane Blanquer, une immigration massive a amené en France des familles qui n’avaient pas le niveau culturel suffisant pour faire de leurs rejetons des petits Français comme les autres, à savoir munis d’un bagage intellectuel et culturel suffisant pour suivre tranquillement à l’école. Ces deux facteurs se sont combinés à l’entreprise de démolition morale conduite par les leaders de la gauche post-68tarde pour donner cette chute programmée du niveau scolaire, donc intellectuel.
Sur le « donc » qui lie difficultés sociales à difficultés scolaires, il n’est évidemment pas fatal, puisque des fratries de 5 à 8 enfants étaient envoyées à l’école pour bosser et s’élever sans trop de problèmes. Oui mais à l’époque ils étaient obéissants, les gosses. Ils craignaient le prof et son autorité comme ils craignaient le père à la maison. Aujourd’hui c’est moins le cas, et le désir d’apprendre n’est plus trop motivé en partie par la contrainte ou la peur, celle de mal faire. En démolissant l’autorité des adultes, en augmentant celle des enfants, la gauche culturelle dominante a affaibli la volonté d’apprendre. On parle d’école publique, attention : les écoles privées d’inspiration catholique ou les écoles alternatives du type Montessori fonctionnent avec d’autres principes et échappent globalement au constat blanquérien.
Pour en revenir à Blanquer et à son constat, on retombe toujours sur les mêmes pattes : le retard social (par rapport à une moyenne ou une médiane) engendre la difficulté scolaire, surtout si le français n’est pas bien parlé à la maison. Ce qui ne veut pas dire que les familles pauvres ou pas riches des cités ne font pas ce qu’elles peuvent pour leurs mômes : c’est juste qu’elles ont un handicap de départ. Et si ce handicap n’est pas pris à la gorge, ça part vite en sucette, on le voit avec le niveau dramatique des bahuts de banlieue. Qui ont été désertés par les classes moyennes et inférieures blanches.
Les journalistes et les gauchistes (qui sont souvent confondus) peuvent tourner le problème dans tous les sens, user de tous les euphémismes, tourner autour du pot de chambre, ils buteront toujours sur ce réel qui n’obéit pas à leurs rêves inféconds : pour élever un môme, il faut un minimum d’intelligence (ou de culture), de temps (d’accompagnement) et d’autorité. Si un seul de ces critères manque, alors le gosse claudiquera intellectuellement. Sauf si la nature l’a gratifié d’un cerveau de compétition dans une famille de tanches, ça existe mais ça n’est pas la norme. On voit des enfants très brillants sortir de familles de merde, et dans ce cas l’école est une planche de salut. Mais généralement, une famille boiteuse donne un enfant boiteux ».
Rappels :
Réforme du collège : l’école face au totalitarisme républicain
L’Education nationale a vendu nos écoles à Microsoft pour une poignée de lentilles !
Difficultés sociales et familiales dues à la crise économique et morale et à la perte d’autorité tant individuelle que collective, immigration massive entraînant un nivellement culturel par le bas, programmes allégés par les pédagogues de la gauche post-68tarde pour achever de descendre au niveau de la crétinerie de masse… Le constat est bon !
Le problème est au-delà du cadre du gauchisme. Je crois que les déficiences de l’ école publique sont voulues et entretenues. Un peuple abêti est plus facile à gouverner. Les enfants de l’ élite auto-proclamée savent parfaitement dans quels établissements privés se diriger pour faire perdurer le système et faire partie de la caste dirigeante. Les gouvernements se succèdent, les diagnostics et les discours aussi… et rien ne change depuis 30 ans.
« Un peuple abêti est plus facile à gouverner ».
Exactement Robert, et nous avons suivi après 68 le mouvement généré aux USA dans les années post WW2 ! Les ricains avaient compris (ceux d’en-haut) qu’il fallait de la main-d’oeuvre de spécialistes mais surtout pas des généralistes de la pensée…
Et on voit ce que cela donne comme résultat : une plèbe avachie du corps comme du cerveau, totalement avachie…
Jean LENOIR
et surtout, à force d’importer des QI à deux chiffres depuis 50 ans, ça finit par avoir des conséquences…
De futurs « veautant » en devenir; après, on leur file un smartphone pour les divertir (et les fliquer) ou l’intelligence est seulement dans le téléphone! Et là, on retrouve les 20% d’en marche, ou un crétin leur dit qu’ils n’ont qu’à traverser la rue pour trouver du boulot… et ces idiots y vont voir, tous guidés par leur gps: elle est pas belle, la vie… d’Orwell? Plan machiavélique bien planifié: on s’ occupe de vous charlie, dormez en paix, l’état providence vous protège, pendant que nous, on s’ engraisse sur votre dos. Quant a blanquer, c’est planqué qu’il aurait du s’appeler! Des gauchistes? alors OUI, des gauchistes…
Mise au point philosophique élémentaire.
« … Sauf si la nature l’a gratifié d’un cerveau de compétition … »
Le matérialisme (la matière est la seule réalité) est l’idéologie erronée du communisme et celle d’E&R. Qu’on la leur laisse. Pourtant le sophisme est assez clair. La pensée contingente, la nôtre (j’exclus celle de Dieu) étant d’essence spirituelle, ne peut pas plus produire la matière (ah ah !!!) que l’inverse, c’est-à-dire être produite par la matière, émaner de la matière. Ainsi, le cerveau, organe matériel bien que complexe, ne peut produire de lui-même la pensée, même s’il y joue un rôle, tout comme l’ordinateur de l’ingénieur qui conçoit un pont.
L’intelligence (du latin intus legere = lire à l’intérieur de) est la faculté de l’âme humaine (et d’elle seule) de lire à l’intérieur de l’étant, de l’être, du réel. Ce sens étymologique, qui est le seul exact est d’ailleurs conservé en anglais lorsque l’on parle d’ « intelligence service » pour désigner les services secrets qui cherchent à connaître la réalité de ce qui se passe chez l’ennemi.
Le matérialisme universellement répandu, même chez les catholiques en contradiction parfaite avec leur foi putative, a fait identifier l’intelligence à la capacité à bien jouer aux échecs. Si c’en est bien un aspect particulier et minime (service qui peut être avantageusement rendu par un ordinateur), ce n’en n’est en rien l’essence.
Les soi-disant « tests d’intelligence » ne mesurent que ce qu’il sont faits pour mesurer : l’aptitude de leur cerveau à effectuer des tâches informatisables. La véritable intelligence restera à tout jamais inaccessible aux tests mécaniques. (*)
Maintenant, on peut se poser la question de savoir si la véritable intelligence des peuples change, dans quel sens et par quelle main. Je renvoie pour commencer (après un minimum de formation thomiste) au maître ouvrage de Marcel de Corte (un des rares authentiques philosophes du 20° siècle) L’Intelligence en péril de Mort (Dismas).
Meilleurs sentiments à tous (y compris les matérialistes d’E&R en priant pour qu’ils cessent de l’être !)
E. S.
(*) On peut néanmoins la détecter chez les rares personnes qui, par induction, savent de science sûre, instantanément ou presque que tel événement spectaculaire imprévu est une fabrication.
@ E.S. Il est agréable de suivre votre raisonnement, mais il est à craindre qu’on ne puisse totalement y adhérer.
Pour sa part le signataire distingue entre les possesseurs de tablettes ou de portables : il y a ceux qui font le meilleur usage, avec talent, de ces machines… et ceux qu’on conduit sur le terrains des sottises et foutaises qui leur anesthésient le cerveau.
Entre ces deux extrêmes les mêmes touches, les mêmes fonctions pour formater, même les idiots du village, à leur utilisation.
Le cerveau de chaque individu a ses propres caractéristiques. Si vous êtes dotés d’intelligence, d’un haut niveau d’intelligence, il est propre à parier qu’on peut lui coller un brouillard de plaisir des sens et des jeux qui vont anesthésier, donc, le fonctionnement de votre talent acquis par la naissance, les gènes et une certaine forme d’hérédité, hérédité dans le sens de terreau fertile, comme de bien entendu (pas une filiation Bush père et fils !).
Si, en plus, on vous formate et on vous pousse à être une bête de sexe, cela ne voudra que dire qu’on vous empêche par des moyens détournés d’utiliser votre talent naturel.
On ne fait jamais d’un génétiquement attardé mental un Einstein, mais il existe des moyens pour empêcher les individus au QI d’Einstein de fertiliser leurs talents.
Les systèmes d’éducation sont là pour sélectionner artificiellement ou appauvrir !
Jean LENOIR
Ce que je viens d’exposer n’est en rien ma pensée personnelle mais ce ce dit sur le sujet la philosophie d’Aristote et saint Thomas d’Aquin. « L’étude de la philosophie consiste à savoir non ce que les hommes ont pensé, mais ce qui est réellement. »
(S. Thomas d’Aquin, Commentaire sur le traité du Ciel et du Monde (Aristote), livre I, leçon 22, n° 8)
L’idéologie, à l’inverse est ce qui n’est pas et que l’on tente (en vain) d’imposer aux forceps en martyrisant le réel. On peut dire qu’à d’infimes exceptions près, la pensée du monde moderne, y-compris conservatrice, libérale et tout ce que l’on veut de ce genre, est de l’idéologie. Et ça ne plaît pas au Bon Dieu, c’est pourquoi, étant le créateur et maître des âmes, Il punit les hommes par l’aveuglement (dont la baisse de leur intelligence). C’est terrible.
Bien à vous,
E. S.
• « Le matérialisme universellement répandu, (.) a fait identifier l’intelligence à la capacité à bien jouer aux échecs. »
• « Les soi-disant « tests d’intelligence » ne mesurent que ce qu’il sont faits pour mesurer : l’aptitude de leur cerveau à effectuer des tâches informatisables. La véritable intelligence restera à tout jamais inaccessible aux tests mécaniques. »
• « les déficiences de l’ école publique sont voulues et entretenues. »
• « l’intelligence est seulement dans le téléphone! »… « et ces idiots y vont voir, tous guidés par leur gps »
Parfaitement exact.
Problème-réaction-solution : après cette préparation méticuleuse, il ne restera plus qu’à leur implanter le GPS directement dans le cerveau, « pour leur bien », comme traitement pour endiguer la baisse vertigineuse de l’intelligence et réparer la perte des synapses.
La « médecine » leur ajoutera des nanobots capables de réparer leurs organes défaillants pour prolonger leur « vie ».
Ceux qui ne savent pas qu’il existe une vie en dehors du matérialisme tomberont dans le piège et donneront leur CONSENTEMENT obscurci, comme l’est tout consentement par définition.
À partir de ce moment, ils ne pourront plus revenir en arrière et leur âme humaine leur deviendra à jamais inaccessible. C’est la Chute définitive de l’homme-machine, prévue au scénario des prédateurs de l’Humanité.
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