
Britain’s Prime Minister Theresa May drinks water while delivering a speech on Brexit in London, Britain May 21, 2019. Kirsty Wigglesworth/Pool via REUTERS
« Jusqu’à présent, Theresa May n’évoquait jamais l’éventualité d’un second référendum sur le Brexit sauf pour repousser cette idée qui vaut anathème chez les conservateurs.
Mardi 21 mai, à deux jours d’une bérézina électorale annoncée aux élections européennes, la première ministre a placé ce sacrilège au centre de son discours de la dernière chance pour sauver son Brexit et sa fin de mandat. « Votez ma loi, et vous pourrez ensuite l’amender en prévoyant un deuxième référendum », a-t-elle lancé en substance aux députés qui ont déjà repoussé à trois reprises le texte de l’accord de rupture qu’elle a signé avec l’Union européenne (UE) en novembre 2018.
Theresa May joue sa dernière carte puisque, poussée vers la sortie par son propre parti, elle a accepté le principe de son départ cet été. Mais elle est résolue à effectuer une ultime tentative. Au cours de la première semaine de juin, elle soumettra à la Chambre des communes non pas le texte de l’accord avec l’UE, mais, curieusement, l’énorme projet de loi destiné à le mettre en œuvre.
Six semaines de pourparlers entre son gouvernement et l’opposition Labour n’ont pas abouti à un accord. Mais la première ministre affirme qu’elle intégrera dans le texte des propositions de compromis issues de ces discussions. Ses chances de succès sont minces. En tout état de cause, elle a impérativement besoin de voix d’élus travaillistes.
La prise de parole de mardi était destinée à répondre à l’exaspération des électeurs qui, selon les sondages, s’apprêtent à faire un triomphe au « parti du Brexit » du leader d’extrême droite Nigel Farage lors des élections européennes qui ont lieu jeudi 23 mai au Royaume-Uni. Mais le discours, prononcé au siège de la firme d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC) à Londres, visait surtout les députés, et en particulier ceux de l’opposition qui défendent le projet d’un second référendum.
Habile manœuvre
« Je constate l’intensité et la sincérité des opinions aux Communes sur cette question importante, a dit Theresa May tout en réaffirmant son opposition personnelle. Le gouvernement inclura donc dans le projet de loi d’application de l’accord sur le Brexit un engagement à un vote sur la question de l’organisation ou non d’un second référendum. »
La première ministre a promis que, si ce vote était positif, le gouvernement organiserait une telle consultation. « Les députés qui veulent un référendum sur l’accord ont besoin d’un accord, et donc de la loi qui le rend possible », a-t-elle insisté.
La manœuvre se veut habile, car la perspective d’un second référendum peut servir d’alibi à certains élus Labour pour voter le projet gouvernemental. La dernière fois que les députés ont voté – à leur propre initiative – sur un projet de second référendum, la motion a été repoussée de justesse par 292 voix contre 280 et 66 abstentions.
Depuis lors, des élus conservateurs se sont ralliés à cette idée. Certains préféreraient en effet un référendum à des élections législatives qu’ils risquent de perdre. Et parmi les europhobes, l’idée d’un tel scrutin offrant le choix entre une sortie sans accord (qu’ils souhaitent) ou un maintien dans l’UE a des partisans qui pensent pouvoir le gagner ».
(Merci à Bruno)
Il ne manquait plus que cela, le brexit a été voté par une majorité, qu’on s’en tienne là. Cette manoeuvre de la part de Thérésa May est absurde et suicidaire.
Absurde ? Pas tant que cela. Elle prend acte de la difficulté des politiques de gouverner réellement face aux lobbies économiques financiers, et du peu de poids du vote démocratique désormais…
@ Robert
Mais vous ne comprenez donc rien.
May ne prend acte de rien.
Elle persiste simplement dans sa négation active du vote démocratique.
Cette femme est un traître.
Ping : Brexit : sauve-qui-peut de Theresa May qui propose un second référendum ! - Ma Banque a Moi
Alors quid de la démocratie et du respect du vote populaire, déjà exprimé sur ce sujet ?
Bonjour
Alors quid de la démocratie et du respect du vote populaire ? Mais ça fait longtemps qu’ils s’en foutent vous ne l’aviez pas remarqué ?
Cordialement
Cette annonce de May – ou Mayday Mayday ? – est soit un indice de grave incompétence soit un stratagème dont les tenants et aboutissants m’échappent pour le moment.
En effet, May voudrait faire bondir le vote des brexiters qu’elle ne s’y prendrait pas autrement qu’en d’annonçant, à la veille du scrutin électoral pour les « européennes », qu’elle s’assoit sur le résultat du 1er référendum ayant consacré le brexit afin d’en proposer un second dont le résultat espéré serait qu’il soit, lui, anti-brexit.
Le parti de Farage dont les estimations de vote étaient déjà de l’ordre de 30% avant cette annonce ed May peut se frotter les mains, le score devrait est nettement supérieur.
La vague partie du référendum sur le brexit en 2016 s’est muée en un vaste tsunami politique en 2019 qui va déferler dans les prochains jours.
Quand la vague se retirera, quel sera le nouveau paysage politique en GB ?
Très juste Eric !
Eric, d’une manière ou d’une autre, mon impression est que ces pantins à la tête des pays les plus gros de l’UE sont là pour partir le plus tard possible et provoquer un maximum de DÉGÂTS et de confusion dans leur pays avant de partir, avec un maximum de DIVISION au sein de leur population.
Faire exploser les CONFLITS en interne, en préparant activement des conflits extérieurs comme cela a été organisé par le passé pour abattre le Peuples.
Ceux qui tirent les ficelles pensent encore pouvoir récupérer le pouvoir au milieu des décombres.
Ecouté et lu (vidéo et articles) sur le blog de Jocelyne:
http://vuaumacroscope3.canalblog.com/archives/2019/05/20/37352113.html
URGENT – L’ambition de Merkel (avec Macron) : un « 4ème REICH » face à USA, RUSSIE, et CHINE ? – 19 mai 2019
Élections européennes : VOTER CONTRE MACRON ou LE BATTRE ? par Régis de Castelnau
22 mai 2019 Comité Valmy
http://www.comite-valmy.org/spip.php?auteur3
Revenons sur celui du 25 mai 2014 pour rappeler que le Front National y fut premier avec près de 25 % des suffrages exprimés, laissant l’UMP quatre points derrière et le PS à 14 %. Si cette « victoire » du FN, contrairement aux avertissements des Cassandres, n’a pas abouti à l’instauration d’un régime fasciste dans notre pays, elle a eu d’importantes conséquences politiques.
Se sont imposées alors plusieurs évidences. Tout d’abord que la catastrophe Hollande rendait impossible sa réélection. Ensuite que Marine Le Pen serait au deuxième tour de la présidentielle 2017, mais ne pourrait l’emporter au deuxième. Que le candidat de droite qualifié avec elle, serait assuré d’être Président. Il fallait donc se préparer, et pendant que l’UMP qui avait pourtant un boulevard devant elle trouvait astucieux d’organiser une primaire imbécile, les grands intérêts représentés par l’alliance de la haute fonction publique d’État et de l’oligarchie économique mettaient en branle le processus qui allait aboutir à l’installation d’Emmanuel Macron à l’Élysée.
Nous ne reviendrons pas en détail sur ce qui s’est passé nous en rapportant à nos précédentes écritures qui avaient pointé les éléments difficilement réfutables caractérisant l’existence d’une forme particulière de coup d’État. Cette illégitimité initiale a évidemment nourri aussi la crise politique et institutionnelle très grave que connaît la France depuis maintenant six mois. Qui voit un président solitaire à la personnalité trouble, mener une politique contraire aux intérêts du pays, brader son patrimoine, instrumentaliser justice et police pour protéger ses amis et mettre en œuvre une répression sans précédent depuis la guerre d’Algérie. Sans oublier probablement le plus inquiétant, l’instauration systématique de dispositifs répressifs portant atteinte aux libertés publiques fondamentales. »
« 26 mai quels enjeux ?
Soit la liste dirigée par la calamiteuse Nathalie Loiseau termine première, et dans ce cas le président de la république se sentira renforcé et légitimé pour reprendre de plus belle, la politique mise en œuvre depuis deux ans. Avec la poursuite du démantèlement de l’État-providence, l’aggravation de la crise sociale, et les dérives liberticides.
Soit, la liste LREM est seconde et on ne sait jamais, troisième, dans ce cas ce sera Emmanuel Macron essuie une vraie défaite. Rapport de force, perspectives nouvelles, et étape franchie dans la marche pour effacer les conséquences de l’opération de 2017 et fermer le plutôt possible la parenthèse de l’installation au sommet de cet homme dangereux.
Essayons d’imaginer les conséquences politiques d’une telle situation. Il n’y a pas actuellement de front anti-Macron et c’est bien le problème. Et s’il s’agit de le constituer le RN est et restera une force incontournable. Certes il y a l’objection non négligeable, selon laquelle le RN et Macron serait des jumeaux symétriques, et que le président rêvant de rejouer avec son meilleur ennemi le match de 2017 en 2022, ferait tout pour le mettre en avant. »
« En est-on si sûr ? N’est-ce pas là enrober ses échecs des formules consolatrices ? Car enfin, si le pouvoir, comme l’avait fait François Mitterrand avec le Front National en 1983, cherchait à valoriser le Rassemblement National, on en trouverait quelques traces. Or, que constate-t-on, sinon le traitement judiciaire pas vraiment tendre infligé au RN par une justice connivente. À base de convocations chez le psychiatre, de saisies des dotations d’État, de perquisitions et collections de mises en examen qui relèvent d’un singulier acharnement. Manifestement organisé depuis l’Élysée, comme la confortable mansuétude judiciaire dont bénéficient de la part des mêmes magistrats, les amis d’Emmanuel Macron.
Il y aurait ensuite une différence majeure entre 2017 et 2022 avec une offre similaire. Macron a révélé son projet de dévastation sociale, de liquidation de la souveraineté et de répression des libertés. Le peuple français a fait son expérience. Tout le monde sait bien, Marine Le Pen et ses amis en tête qu’elle ne peut l’emporter dans cette configuration sauf avec la constitution d’un rassemblement qui serait tout autre chose que le RN tout seul. D’ici 2022 reclassements et changements sont inéluctables si tant est d’ailleurs que l’on aille jusqu’à cette échéance-là. L’histoire politique serait alors bien plus ouverte qu’on le croit, et en aucun cas on aurait à se replonger dans le même fleuve.
Battre Macron impératif catégorique
Alors comment se présente le scrutin du 26 mai pour ceux qui combattent le président de la république sa politique. Comme une alternative à deux branches :
• •FAUT-IL VOTER CONTRE MACRON ? Si oui, n’importe quel choix hors de LREM fera l’affaire, même l’UPR.
• •FAUT-IL BATTRE MACRON ? Le mettre en minorité et lui faire subir une lourde défaite politique, porteuse d’avenir ? Dans ce cas il n’y a pas 36 solutions…
S’il reste en termes de fonctionnement et d’organisation une épicerie familiale déplaisante, le RN tout en n’étant pas un parti de masse bénéficie d’un électorat populaire solide. Qui représente un Français sur quatre, voire sur trois. Ce sont ceux-là qui comptent et il serait peut-être opportun d’arrêter de les insulter et de les diaboliser pour commencer à les écouter. Et aussi à leur parler.
Ceci n’est pas un appel à voter pour la liste conduite par Jordan Bardella, ni un ralliement à un mouvement, ou une renonciation au « no pasaran » qui a structuré les engagements d’une vie, ni même une information sur ce que fera l’auteur dans l’isoloir. Mais un appel à la réflexion à partir de l’exposé de la réalité d’une situation politique particulière, conséquence de l’opération de 2017. Faut-il choisir de refuser cette évidence ? De faire d’un aveuglement une vertu cardinale ? Est-il vertueux de s’inventer des périls imaginaires pour ne pas affronter des menaces bien réelles ? Il vaut mieux participer au combat de l’époque en se donnant les moyens de le livrer. »
Que du bonheur !
Nenner: Si Deutsche casse 6,40 $ « Le monde est en difficulté »
… » Si elle passe sous la barre des 6,40 dollars, elle risque de fermer ses portes. C’est donc une situation très grave … Je pense que tous les marchés peuvent rebondir d’ici quelques jours jusqu’à la fin juillet. C’est pourquoi DB pourrait tenir le coup , mais si elle tombe en dessous de 6,40 dollars, le monde est en difficulté. « …
https://www.zerohedge.com/s3/files/inline-images/bfm41CD.jpg?itok=DEqTMSpI
Enfin des raisons de se réjouir.
Un Gilet jaune constituant interpelle Pierre Moscovici sur la souveraineté monétaire
L’ARTICLE 50 EST-IL UN PIÈGE ? – FRANÇOIS BOULO, 16/05/2019
Planetes360
Ajoutée le 16 mai 2019
Le FrExit… et après? : PAS CLAIR CE QU’IL Y AURAIT APRÈS LE FREXIT D’ASSELINEAU..
http://vuaumacroscope3.canalblog.com/archives/2019/05/20/37351457.html
« Pas clair ce qu’il y aurait après le Frexit d’Asselineau… Les militants de Solidarité & Progrès ont interrogé François #Asselineau sur ce qu’il comptait faire après le #Frexit pour assurer la SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE des français face à la finance folle… Pas
rassurant… »
PIERRE JOVANOVIC SUR LES « ARMES SECRÈTES » DE LA POLICE SUR LES GILETS JAUNES (Extrait Pol Eco)
TVLibertés 07/01/2019
https://nos-medias.fr/video/pierre-jovanovic-sur-les-armes-secretes-de-la-police-sur-les-gilets-jaunes-extrait-pol-eco
APRÈS LES ÉLECTIONS, DÉGRAISSAGE XXL DANS LES ENTREPRISES
https://present.fr/2019/05/21/apres-les-elections-degraissage-xxl-dans-les-entreprises/
La mondialisation, tant vantée par le système et sa figure de proue française LREM, engendre des dégâts collatéraux de plus en plus importants. Qu’on en juge…
• Dans la grande distribution, Castorama va fermer une dizaine de magasins et supprimer près de 800 postes. Auchan a par ailleurs annoncé la cession de 21 magasins ; 700 emplois sont menacés. Carrefour, premier employeur privé de France, pourrait supprimer jusqu’à 3 000 emplois dans l’hexagone cette année. Dans le domaine de l’énergie, chez General Electric (qui avait racheté la division énergie d’Alstom en 2015), ce sont 800 à 1000 postes (sur 1900) qui sont menacés à Belfort.
• Dans l’automobile, l’usine Ford de Blanquefort va fermer ses portes cet été, laissant près de 500 salariés sur le carreau.
• A Rodez, chez Bosch, la campagne gouvernementale contre le diesel porte ses fruits, puisque plusieurs centaines d’emplois sont menacés.
• Dans le secteur bancaire, 700 « départs volontaires » ont été actés à la Société Générale.
• Même l’aérien est impacté ! Air France annonce ainsi un plan de 465 « départs volontaires ».
Rassurez-vous : Emmanuel Macron et l’Union Européenne vont nous sauver !
present.fr
L’information circule à vitesse grand V grâce aux moyens de communications. Cependant, certaines informations ont de très grandes difficultés à traverser l’atlantique.
Notamment celle-ci : le pdg de Ford a annoncé un plan de licenciement de 7 000 personnes…soit la bagatelle de 10% des effectifs.
Cette info datant tout de même de 3 jours, la non-publication en France aurait-elle un lien avec les élections européennes ?
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-20/ford-ceo-confirms-cutting-10-global-salaried-workforce
Teresa May est accroc au pouvoir à l’instar de la plupart des dictateurs européens…
Jusqu’au dernier moment elle va tenter d’imaginer son maintien et ne reculera devant aucune manoeuvre indécente pour y arriver – toute honte bue !
Jean LENOIR
POLAND REFUSES TO MEET WITH ISRAEL ABOUT $300B HOLOCAUST REPARATIONS, jew in Tel Aviv Spits on Polish Ambassador
May 17, 2019 Kyle Hunt 26 Comments
http://www.renegadetribune.com/poland-refuses-to-meet-with-israel-about-300b-holocaust-reparations-jew-in-tel-aviv-spits-on-polish-ambassador/
This past Sunday the Polish Foreign Ministry announced that it had canceled an official visit from an Israeli delegation in Warsaw, since the Israelis were there to demand $300 billion in “restitution” for jewish property that they say had been stolen during WWII. Thousands of Polish patriots marched through the streets to send a clear message to the Israelis that they are sick of the BS.
Ping : Brexit : sauve-qui-peut de Theresa May qui propose un second référendum ! | Boycott
Une information ahurissante a été donnée par la ministre de la Justice Nicole Belloubet :
Sur les 510 personnes actuellement détenues pour terrorisme islamiste, 254 devraient sortir d’ici la fin de 2022, détaille Nicole Belloubet.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/22/nicole-belloubet-nous-constituons-une-veritable-force-de-frappe-antiterroriste_5465526_3224.html
Bonjour, nous n’avons pas la chance d’avoir un Nigel Farage ou un Thierry Baudet….Votez anti Macron , oui, mais comment ???? A part le RN même si MLP me donne de l’urticaire, je ne vois pas?
Parce que vous croyez que Macron va changer son menu, même si sa liste arrive à la troisième place ? L »avis des Français, il n’en a rien à cirer. Vous devriez le savoir, depuis le temps. Quant à MLP qui a honteusement trahi son père, son parti et ses électeurs – même si la plupart ne s’en rendent pas compte – pour garder sa place, elle ne sera jamais élue à une présidentielle. C’est le faire valoir pour le futur Macron et sans elle la tâche serait moins facile.