Je me demande si quelqu’un se soucie encore de ce que dit ou pense le journal Le Monde, cette feuille de chou préformatée de l’oligarchie… Mais Charles Sannat a raison de rappeler cette évidence : La seule et unique question qui vaille, celle que tout le monde devrait se poser avec angoisse chaque jour qui passe, est celle-ci : Jusqu’à quand les banques centrales soutiendront-elles à bout de bras un système financier qui devrait déjà être mort et enterré ? OD
Pour le Monde, ce n’est pas un ralentissement mais une crise financière bien plus grave…
« Simple ralentissement économique » ? Non, « crise financière bien plus grave qu’un simple trou d’air conjoncturel », c’est le titre de cette tribune dans le Monde de l’économiste Sébastien Laye, qui décrit notre économie comme « bilancielle », c’est-à-dire que la richesse provient plus de la valeur financière des actifs que de la production effective, engendrant bulles et krachs.
Il a totalement raison.
Mais j’ai presque l’impression que l’on s’en fiche totalement.
Evidemment que nous sommes menacés par une crise financière monumentale qui est d’ailleurs exactement la même que celle de 2008/2009, enfin, pas la même mais disons la conséquence des politiques menées pour lutter contre la récession de la crise précédente.
La question n’est plus de savoir si nous avons des bulles. Il n’y a que cela des bulles spéculatives.
La question n’est plus de savoir si les banques sont fragiles ou pas… Elles le sont.
La question n’est plus de savoir si nous avons des agents économiques insolvables, ils le sont tous en réalité.
La question n’est plus de savoir si les Etats rembourseront ou pas leurs dettes. Ils ne le feront pas.
La seule question qui vaille est celle-ci :
Les banques centrales vont-elles continuer à injecter de l’argent pour éviter que tous les problèmes listés plus hauts restent sous contrôle ou… pas ?
Tout le reste c’est de l’écume. »
Charles Sannat, Insolentiae, le 9 décembre 2019
Rappel :
Lire aussi :
Quand on fait fuiter des infos habituellement réservées aux « insiders » dans les colonnes du « quotidien vespéral des marchés » c’est que :
– la fin est proche
– il faut donc préparer mentalement ceux qui n’ont aucune responsabilité dans la production de cette crise (cad les pauvres) qu’ils vont trinquer à la place du 1% (que l’on ménagera, naturellement).
En janvier je vois donc – toujours dans « L’immonde » – une Une du genre : « la liquidité de l’assurance-vie pourrait être sujette à caution » affirme Trublion de Saint-Aphone, analyste gérant chez Partner, Partner & Partners.
Manière de faire comprendre au peuple qu’il peut déjà oublier son petit bas de laine placé dans l’A.V.
@ Nanker
Les pauvres comme vous dites, quand ils leurs restent trois francs six sous en fin d’année, placent leurs économies sur un livret d’épargne, pas sur de l’assurance-vie déjà soumise à des frais.
Donc par »pauvres » vous devez faire allusion aux 20% de français ayant un revenu net/ tête supérieur à 40000 euros/an et qui ont jugé opportun de confier leurs économies aux assureurs & aux banquiers.
Pour ce qui est du 1%, qu’il ne se fasse pas trop d’illusions, il trinquera à la place du 0,001% qui lui détient tous les leviers de l’économie.
Bulles, krachs, BOUM !
C’est parti pour nous tomber dessus dans un avenir assez proche semblerait-il… Poutine a déclaré en novembre que l’effondrement du dollar était pour « bientôt »…
Le signataire est prêt …Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas terrifié par les conséquences de l’effondrement cataclysmique qui va affecter l’ensemble de notre planète.
Jean LENOIR