« Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé, de nouveau hier, de déclencher rapidement une offensive militaire à Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, où des affrontements ont opposé, ces dernières semaines, les forces d’Ankara à celles de Damas. Sommant, une nouvelle fois, l’Etat syrien de se retirer de certaines positions à Idleb, avant fin février, Erdogan a déclaré: «Il s’agit de nos dernières mises en garde (…) Nous pourrons surgir une nuit, sans crier gare. Pour le dire d’une manière plus explicite, une opération à Idleb est imminente.» Ces menaces interviennent alors que des discussions entre Ankara et Moscou, allié du gouvernement syrien, ont échoué pour le moment à faire baisser les tensions dans la région d’Idleb.» Malheureusement, ni les discussions menées dans notre pays et en Russie, ni les négociations menées sur le terrain ne nous ont permis d’obtenir le résultat que nous voulons», a déploré Erdogan. «Nous sommes très éloignés du point que nous voulons atteindre, c’est un fait. Mais les discussions (avec les Russes) vont se poursuivre», a-t-il ajouté.
Les forces de Damas, appuyées par l’aviation russe, ont mis les bouchées doubles pour reprendre ce dernier bastion rebelle et principalement terroriste, une offensive qui a provoqué l’exode de plus de 900.000 civils. Début février, les tensions sont montées de plusieurs crans lorsque des militaires turcs, déployés à Idleb dans le cadre d’un accord entre Ankara et Moscou, ont été tués par des bombardements syriens. Depuis, Ankara réclame le retrait des forces armées syriennes et alliées, à l’est d’une autoroute clé. La progression des forces de Damas a en outre conduit plusieurs positions turques à Idleb à se retrouver encerclées. En parallèle des mises en garde, la Turquie déploie depuis plusieurs jours d’importants renforts militaires dans la région d’Idleb. «Nous avons fait tous nos préparatifs pour pouvoir appliquer nos propres plans», a déclaré M. Erdogan mercredi. «Nous sommes déterminés à faire d’Idleb une région sûre pour la Turquie et les populations locales, quel qu’en soit le prix», a-t-il ajouté. Réagissant à ces menaces, le Kremlin a mis en garde la Turquie contre une intervention militaire «imminente», visant les forces syriennes dans la région d’Idleb. «S’il s’agit d’une opération contre le pouvoir légitime de la république syrienne et des forces armées de la république syrienne, ce sera, sans doute, bien sûr, la pire des options», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au cours d’un briefing téléphonique avec des journalistes.
L’Expression, le 20 février 2020 (via Alter Info)
Lire aussi :
Les véhicules blindés US et russes jouent à Mad Max sur les routes du nord-est de la Syrie
La scierie n’en finit plus de se découper pour satisfaire à des intérêts géopolitiques particuliers et antagonistes.
La Russie prévient la Turquie qu’elle n’acceptera aucune dérive d’opérations militaires extérieures visant à occuper la région…
Et le sort du monde, une nouvelle fois, est menacé par Syrie.
Jean LENOIR
L’inénarrable Erdogan qui non content d’avoir obtenu pour la Turquie d’être approvisionné en gaz par Gazprom, de s’être fait livré des batteries de missiles S400, vient maintenant chier dans les bottes de l’armée russe
Il n’a pas encore reçu les S400.
De plus, ce n’est pas tout de les avoirs encore faut-il savoir les utiliser et la formation ne prend pas 2 semaines, car il n’y a pas qu’une batterie de missiles, mais des radars et d’autres systèmes qui vont avec.
Les russes peuvent l’envoyer ballader et le laisser dans son caca.
La petit sultan va recevoir la fessée qu’il mérite.
https://img.over-blog-kiwi.com/1/66/96/30/20200220/ob_3668a1_screenshot-66.png#width=472&height=532
Le chef d’état major de l’armée Turque menace d’utiliser les missiles S400 contre l’aviation russe & syrienne.
Petit rappel historique, depuis le 17ème siècle, les visées expansionnistes de l’empire ottoman se sont vu toujours contrées par la Russie tsariste.