Vendre la peur – les “experts en épidémies” donnent leur avis

« Mais… mais… cette fois c’est différent. Celle-ci est différente… »

« Oui, eh bien… Nil occidental, SRAS, grippe porcine, Ebola, Zika, MERS… chaque fois qu’un de ces trucs bidons pointait le bout de son nez, ça allait être différent. Quantitativement et qualitativement différent. Et ce n’était pas le cas. »

• Par Jon Rappoport

Essayons tous de faire de la peur un style de vie. Et si un virus non prouvé faisait le tour du monde ? Ça pourrait être un sacré truc. Allumez votre télévision.

Les journaux télévisés sont une énorme charcuterie.

Les vendeurs de balivernes, autoritaires et souverains, en coupent des tranches extra-épaisses pour le public.

Zero Hedge, le 8 mars : « Un expert en maladies infectieuses, à la pointe de la recherche d’un vaccin contre le coronavirus, a déclaré vendredi que c’était la maladie « la plus effrayante » qu’il ait jamais rencontrée, et que « la guerre est une analogie appropriée » pour ce à quoi le pays est confronté, car « 50 à 70 % de la population mondiale » pourrait être infectée.

« Le Dr Richard Hatchett, qui a siégé au Conseil de sécurité intérieure de la Maison Blanche en 2005 – 2006 et qui a été l’un des principaux auteurs du plan de mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la grippe pandémique, et qui dirige actuellement la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, a déclaré à Channel 4 au Royaume-Uni :

« C’est la maladie la plus effrayante que j’aie jamais rencontrée dans ma carrière, et cela inclut le virus Ebola, le MERS et le SRAS. Et c’est effrayant à cause de la combinaison de l’infectiosité et d’une létalité qui semble être beaucoup plus élevée que celle de la grippe ».

Examinons ces « maladies effrayantes » que le Dr Hatchett a rencontrées. Sur une population de sept MILLIARDS d’habitants…

Ebola (2014-16) : 11 325 décès.

SRAS (2003) : 800 décès.

MERS (2012-2020) : 866 décès.

Ce sont des chiffres officiels. Dans mes articles sur les « épidémies » passées, j’ai présenté des preuves que des facteurs n’ayant rien à voir avec les virus ont causé des maladies et des décès ; et les tests pour diagnostiquer les cas sont totalement inadéquats et non fiables. (archives ici)

Le Dr Hatchett a également travaillé sur la “pandémie” de grippe porcine (2009). J’ai beaucoup parlé de cette fraude. Au cours de l’été 2009, alors que le CDC affirmait qu’il y avait des milliers de cas en Amérique, la journaliste d’investigation vedette de CBS, Sharyl Attkisson, a découvert que le CDC avait secrètement cessé de compter les cas. Pourquoi ? Parce que l’écrasant pourcentage d’échantillons prélevés sur les patients les plus susceptibles d’être atteints de la grippe porcine, envoyés aux laboratoires, revenaient avec : aucun signe de grippe porcine ou de tout autre type de grippe. Environ un mois après l’arrêt de l’enquête d’Attkisson à la CBS, le CDC a estimé qu’il y avait, oui, 22 MILLIONS de cas de grippe porcine en Amérique.

Un autre expert est actuellement en train de donner son avis sur le coronavirus : l’épidémiologiste de Harvard Marc Lipsitch. Il a déclaré au journaliste de CBS Jim Axelrod qu’il prévoit que 40 à 70 % de la population mondiale pourrait être « infectée » par le virus, et que des millions de personnes en mourront.

Cette prédiction, bien sûr, est basée sur un modèle informatique. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Nous devrions tous aller au comptoir et acheter plus de balivernes. De la même marque que celle que le CDC vendait quand il a annoncé qu’il y avait 22 millions de cas de grippe porcine en Amérique. C’est drôle, tous les modèles informatiques que j’ai croisés semblaient en prédire PLUS. Plus de tout ce qu’il calculait. Je n’ai jamais rencontré un modèle informatique qui disait « Il n’y en aura que trois, au lieu de 40 millions. » « Les projections de cinq années de sécheresse ont été ramenées à six jours ».

Il y avait une bizarrerie dans cette interview de CBS avec l’épidémiologiste de Harvard, Marc Lipsitch. C’est ce que le journaliste, Jim Axelrod, et Lipsitch n’ont pas demandé ou dit. Après tout, quand un expert vous dit que des millions de personnes vont mourir, vous voulez en savoir plus, n’est-ce pas ? Voici la suite que je vous propose de donner à cette conversation.

Cela pourrait aller dans ce sens :

Axelrod : Quand vous faites un modèle informatique, je suppose qu’il donne des détails, n’est-ce pas ?

Lipsitch : Eh bien, oui. C’est pourquoi nous faisons des modèles.

Axelrod : Dans ce cas, combien de morts – combien de millions de morts – du coronavirus votre modèle a-t-il prédit ?

Lipsitch : Il y a toute une série de chiffres.

Axelrod : Je comprends. Mais vous devez comprendre que lorsque vous êtes assis ici et que vous dites à notre public que des millions de personnes vont mourir, il y a d’autres questions.

Lipsitch : Le modèle ajuste la fourchette, au fur et à mesure que nous recueillons des informations.

Axelrod : Combien de personnes vont mourir ? Nos téléspectateurs, je crois, savent qu’il y aurait une différence entre, disons, deux millions, dix millions et cent millions. Quand vous dites juste des millions, ça laisse un trou…

Et puis, Axelrod continuerait et découvrirait combien de millions de personnes Lipsitch pense qu’elles vont mourir, en se basant sur le modèle informatique.

En d’autres termes, il faut obtenir le chiffre ou la fourchette de chiffres sur le dossier. Demandons à l’expert de Harvard d’aller jusqu’au bout.

Mais pour une raison quelconque, Axelrod et Lipsitch se sont contentés d’éviter de le faire. Peut-être était-ce un cas de « n’effrayez pas les enfants ». Malheureusement, il est trop tard pour cela. Je préfère penser que CBS et Lipsitch n’ont pas voulu soulever un rouleau de balivernes très visible et spécifique et le couper en tranches épaisses devant le public. Dans un an, d’ici à ce que l’on parle de millions, beaucoup de gens pourraient reprendre cette interview et dire POUVEZ-VOUS CROIRE CELA ? ET VOUS FAITES CONFIANCE À CBS ET À HARVARD ? REGARDEZ CES FOUTAISES.

Actuellement un mème mou, un virus d’entreprise et de gouvernement en col blanc, se propage rapidement : « la distanciation sociale ». Aussi connu, dans une version un peu plus dure, sous le nom d' »auto-isolement ». Si vous pensez que vous risquez d’éternuer dans les quatre prochains mois, travaillez à domicile. Restez à la maison.

Je pensais que nous étions déjà en pleine pandémie de distanciation sociale, à en juger par le nombre de personnes qui marchent dans les rues et s’assoient dans les restaurants, la tête baissée, regardant leur téléphone portable et faisant faire de l’exercice à leurs pouces.

Mais si les gens écoutent les experts, ils vont sans doute rétrécir et se contracter encore plus. Ils vivront dans des cuisines et des salles de bain, fermeront le reste de leur maison et ne s’aventureront plus qu’à acheter de la nourriture et du papier toilette.

Le héros intrépide de notre époque sera le livreur de pizzas Magellan, qui fera le tour des quartiers vides, bravant l’air de la nuit.

« Est-ce que vous faites des plats de balivernes ? J’en prends six. »

Jon Rappoport, le 9 mars 2020

Traduction Olivier Demeulenaere (avec DeepL.com)

Rappels :

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