Le directeur de la compagnie d’assurance OneAmerica, basée à Indianapolis, a déclaré que le taux de mortalité a augmenté de façon stupéfiante, de 40 % par rapport aux niveaux pré-pandémiques chez les personnes en âge de travailler.
« Nous observons, en ce moment même, les taux de mortalité les plus élevés que nous ayons vus dans l’histoire de notre société – et pas seulement chez OneAmerica », a déclaré le PDG de la compagnie, Scott Davison, lors d’une conférence de presse en ligne cette semaine. « Les données sont cohérentes avec tous les acteurs de ce domaine ».
OneAmerica, fondé en 1877, est une compagnie d’assurance au capital de 100 milliards de dollars dont le siège social se trouve à Indianapolis. La société compte environ 2 400 employés et vend de l’assurance-vie, notamment de l’assurance-vie collective aux employeurs de l’État.
Davison a déclaré que l’augmentation du nombre de décès représente « un nombre énorme, énorme », et que ce ne sont pas des personnes âgées qui meurent, mais « principalement des personnes en âge de travailler, entre 18 et 64 ans » qui sont les employés d’entreprises qui ont des plans d’assurance-vie collectifs chez OneAmerica.
« Et ce que nous avons vu au troisième trimestre, et que nous voyons se poursuivre au quatrième trimestre, c’est que les taux de mortalité ont augmenté de 40% par rapport à ce qu’ils étaient avant la pandémie », explique-t-il.
« Pour vous donner une idée de la gravité de la situation, une catastrophe quotée trois sigmas, c’est-à-dire arrivant une année sur 200, correspondrait à une augmentation de 10 % de décès par rapport à la moyenne. Donc 40 %, c’est du jamais vu ».
Davison est l’un des nombreux chefs d’entreprise qui se sont exprimés lors de la conférence de presse virtuelle organisée le 30 décembre par la Chambre de commerce de l’Indiana.
Selon M. Davison, la plupart des demandes d’indemnisation déposées pour des décès ne sont pas classées dans la catégorie des décès dus à la maladie COVID-19.
« Ce que les données nous montrent, c’est que les décès qui sont déclarés comme des décès COVID sous-estiment grandement les décès réels parmi les personnes en âge de travailler. Il se peut que tous les décès ne soient pas inscrits sous la rubrique COVID sur leur certificat de décès, mais le nombre de décès est tout simplement énorme, énorme. »
Il a déclaré que, parallèlement, la société constate une « hausse » des demandes de remboursement pour invalidité, disant qu’au début, il s’agissait de demandes d’invalidité à court terme, et maintenant l’augmentation est dans les demandes d’invalidité à long terme.
« Pour OneAmerica, nous nous attendons à ce que les coûts de cette situation dépassent largement les 100 millions de dollars, et il s’agit de notre plus petit secteur. L’impact est donc énorme », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que les coûts seront répercutés sur les employeurs qui achètent des polices d’assurance-vie collectives, qui devront payer des primes plus élevées.
Les chiffres hebdomadaires des CDC, qui reflètent les informations figurant sur les certificats de décès et ont donc un décalage de huit semaines ou plus, montrent que pour la semaine se terminant le 6 novembre, il y a eu beaucoup moins de décès dus au COVID-19 dans l’Indiana qu’il y a un an – 195 contre 336 – mais plus de décès dus à d’autres causes – 1 350 contre 1 319.
Ces décès concernaient toutefois des personnes de tous âges, alors que les informations auxquelles Davison fait référence concernaient des personnes en âge de travailler, employées par des entreprises ayant souscrit des polices d’assurance-vie collectives.
Lors de la même conférence de presse où s’est exprimé M. Davison, Brian Tabor, président de l’Association des hôpitaux de l’Indiana, a déclaré que les hôpitaux de l’État étaient submergés de patients « souffrant de nombreuses pathologies différentes », ajoutant que « malheureusement, la santé des habitants de l’Indiana a décliné pendant la pandémie ».
Dans un appel pour suivi, il a dit qu’il n’avait pas de données montrant pourquoi tant de personnes dans l’État sont hospitalisées – pour quelles conditions ou affections. Mais il a ajouté que le taux de mortalité extraordinairement élevé cité par Davison correspondait à ce que les hôpitaux de l’État observent.
« Ce que cela a confirmé pour moi, c’est que cela confirme ce que nous voyons sur le terrain,… » a-t-il dit.
Le nombre d’hospitalisations dans l’État est maintenant plus élevé qu’avant l’introduction du vaccin COVID-19 il y a un an, et en fait le plus élevé des cinq dernières années, a déclaré le Dr Lindsay Weaver, médecin-chef de l’Indiana, lors d’une conférence de presse avec le gouverneur Eric Holcomb mercredi.
Seulement 8,9 % des lits d’unités de soins intensifs sont disponibles dans les hôpitaux de l’État, ce qui est le taux le plus bas de l’année et le plus faible jamais enregistré pendant la pandémie. Mais la majorité des lits de soins intensifs ne sont pas occupés par des patients atteints de la maladie COVID-19 – 37 % seulement le sont, tandis que 54 % des lits de soins intensifs sont occupés par des personnes souffrant d’autres maladies ou affections.
Le tableau de bord en ligne de l’État montre que la moyenne mobile des décès quotidiens dus au COVID-19 est inférieure de moitié à ce qu’elle était il y a un an. Au plus fort de la pandémie, il y a un an, 125 personnes sont mortes en une seule journée, le 29 décembre 2020. Au cours des trois derniers mois, le nombre le plus élevé de décès en une journée a été de 58, le 13 décembre.
Margaret Menge, The Center Square, le 1er janvier 2022
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone
Rappels :
Les décès de pilotes états-uniens ont augmenté de 1750 % après leur vaccination obligatoire
Les assureurs crachent le morceau : le vaccin antiCovid est expérimental
La trace de la vaccination et de ses dégâts chez un assureur de taille significative…
Sûr que les primes vont prendre un grand coup à la hausse …jusqu’au moment où ce sera fini pour l’assurance-vie !
Jean LENOIR
@zorba44
« Jusqu’au moment où ce sera fini pour l’assurance-vie »?
Bien au contraire, car un nouveau marché existe depuis longtemps aux USA et en GB pour ne citer que ces deux pays. D’une part, les risques significatifs composant le portefeuille d’une entité assurantielle sont réassurés via le portage d’une entité plus conséquente. Cette dernière peut envisager ensuite (selon la législation) d’utiliser les outils de l’ingénierie financière pour titriser le type de risque qui nous occupe en pseudo-actifs négociables sur les marchés financiers.
La créativité est sans limite dans le domaine financier. D’ailleurs, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, par exemple, les assurés en assurance « risque pur » peuvent vendre au rabais (pour cause de restriction du budget ménage, etc) avant leur mort, leur assurance sur la vie humaine (risque pur). Formellement, on dit qu’ils restent assurés, mais de fait ils se sont séparés de leur assurance. Ces dernières sont coupées en morceaux pour habituellement atteindre des tranches de 25 000 dollars. Mais il reste à payer les primes, normalement à la charge de l’assuré jusqu’à sa mort? Que nenni, les courtiers résolvent la solution de cette façon. Ils payent entre 25% et 80% de la somme assurée à l’assuré (lequel y retrouve un petit pécule en période de disette. Forcée?). En face, une partie de l’argent versé par l’investisseur qui achète cette assurance est mise dans un compte, déposé dans le groupe Fortis, pour ne pas le citer. Il servira ensuite à payer les futures primes. De nombreux contrats alimentent ainsi ce compte. Ainsi, les primes des assurés qui survivront longtemps seront subventionnées par ceux qui décéderont rapidement.
Eh oui, dans le monde des bisounours, la spéculation sur la mort est aussi un juteux business!
Zorba44 si je me rappelle bien tu as été assureur dans une autre vie. Et un assureur très malin pour assurer avec une assurance française une voiture avec des plaques belges circulant en France si ma mémoire ne flanche pas vu mon âge très avancé.
Je pense que ta vision de l’assurance vie est pertinente.
A Raymond et Matterhorn ce complément : pour assurer un risque avêré, la prime est égale à l’indemnisation du risque certain donc plus les 20 à 30% de la rémunération du risque. Le marché s’effondre alors complètement faute de combattants et de cotisants !
Cela tombe bien, car les compagnies d’assurances n’ont plus que des garanties de singe dans leur portefeuille qui vaudront, dans un avenir proche, le prix d’une feuille de PQ…
Autre image : savez-vous pourquoi les gens un peu fortunés prennent rarement des complémentaires santé ? Et d’une elles parient sur leur bonne santé et de deux elles préfèrent investir leur auto-assurance, en tirer des produits et s’économiser les 30% !
Jean LENOIR
Il fallait faire du chiffre covid , tous les morts étaient étiquetés covid , maintenant la récré est finie, ils meurent normalement , mais pas vraiment plus
195+1350 contre 336+ 1319 soit 1545 vs 1655 +7% sur la semaine CHOISIE ……
@leducmichael, le seul truc qui monte en flêche, c’est le nombre de tests effctués : > 194 millions en France depuis le début de la pandémie, record Européen, largement devant l’Italie > 141 millions.
Bien entendu, la courbe des cas positifs est corélée lorsque les virus IRA circulent beaucoup,ce qui est le cas actuellement.
Toute la stratégie de com’ est liée à ces inflations provoquées par la peur et par les dernières mesures sanitaires autour des cas positifs/cas contacts.
Pour la énième fois, un cas positif n’est pas automatiquement un malade du Covid, c’est même plutôt rare !
https://91-divoc.com/pages/covid-visualization/
Data Source = Johns Hopkins & Our World Data.
Highlight = France
Show = Européan Union (UE-27)
Data = Total COVID-19 Tests.
Rien de surprenant. Les vaccins feront plus de mal que de bien.
L’antigène sur lequel ces vaccins sont basés, le pic SARS-CoV-2, est une protéine toxique. Le SARS-CoV-2 peut avoir fait, ou une amélioration dépendante des anticorps; les anticorps actuels peuvent ne pas neutraliser les souches futures, mais les aider à infecter les cellules immunitaires.
De plus, la vaccination pendant une pandémie avec un vaccin qui fuit supprime la pression évolutive pour qu’un virus devienne moins mortel.Les vaccins contre le COVID-19 ne sont pas stérilisants et n’empêchent pas l’infection ou la transmission. Ce sont des vaccins « qui fuient ». Cela signifie qu’ils éliminent la pression évolutive sur le virus pour qu’il devienne moins mortel. Cela signifie également que les vaccinés sont de parfaits porteurs. En d’autres termes, ceux qui sont vaccinés constituent une menace pour les non vaccinés, et non l’inverse.
Exactement. Comme le disait le Pr Perronne, ce sont les « vaccinés » qu’il faudrait mettrait mettre en quarantaine pendant l’hiver…
Oui…cela veut dire 90% des français donc, à croire les chiffres gouverneMENTAL…