L’euro est-il une monnaie solide ? [avec Olivier Delamarche]

La réponse ne fait évidemment aucun doute, l’euro étant digne du monstre de Frankenstein. Mais Olivier Delamarche, dans son style direct et percutant, est toujours aussi drôle et efficace… (merci à La Gaule)

(source : Devenons citoyens, 22 janvier 2014)

Lire aussi : Angela Merkel : « Tôt ou tard, la monnaie explosera, sans la cohésion nécessaire »

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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41 commentaires pour L’euro est-il une monnaie solide ? [avec Olivier Delamarche]

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  2. OOPS dit :

    Delamarche sait être percutant mais il est souvent sommaire et caricatural, ce qui ravit les journalistes de BFM TV mais n’arrange pas le rétablissement de la vérité. Pour ne prendre que le cas de l’Irlande, cet article rappelle quelques vérités économiques qui montrent que l’Irlande loin d’être le pays déshérité au moment de son entrée dans la zone euro, comme le décrit Delamarche, avait au contraire bénéficié d’investissements industriels massifs de la part de pays comme les Etats-Unis ou l’Allemagne, outil industriel qui a été complété ensuite par un centre financier servant de plaque tournante pour la titrisation des prêts immobiliers européens ou la recherche de contreparties pour les dérivés OTC type CDS, swaps de taux, etc entre les Etats-Unis et l’Europe. Delamarche ne dit rien non plus du modèle d’intégration économique et financière des pays européens, qui assoit définitivement la domination allemande sur ses voisins, du fait d’une répartition inégale des termes de l’échange entre partenaires européens. Les déséquilibres structurels entre ces pays devaient être compensés par l’égalisation artificielle des balances des paiements financée par l’ECB, grâce à la magie du système d’échanges de titres contre des prêts banques centrales de l’Eurosystem. afin de masquer les différences de compétitivités entre l’Allemagne et ses clients. Ce processus de rationalisation des échanges économiques devant aboutir à une économie européenne intégrée répond donc à une logique mondialiste qui a sa cohérence comme ses objectifs économiques et sociaux défendus par des politiques volontaristes, même si elles sont souvent destructrices au niveau de population faisant les frais de modèles d’optimisation financière.
    D’autres pays comme l’Espagne et le Portugal ont eux aussi massivement profité des aides financières américaines et européennes, dans le cadre des plans de développement intégré décidés par l’OMC et la Commission européenne qui profitent largement à un secteur industriel performant pouvant écouler ses produits sans entraves à l’intérieur du Marché unique. Il faut donc faire une distinction entre la part de l’économie européenne qui profite à plein de l’intégration permise par le libre échange (cf. les programmes d’économie en réseaux de l’Union européenne) et celle qui est laissée pour compte au nom de la productivité et de la compétitivité qui s’apprécient au niveau mondial et non plus seulement au niveau national. Les théories structuralistes libre-échangistes anglo-saxonne ont directement inspirées les administrateurs européens, la plupart diplômés d’universités alignées sur le modèle d’enseignement américain, qui ne sont pas des « débiles » comme le prétend Delamarche, mais de serviteurs dévoués d’une certaine conception de l’économie et de la société qui s’est imposée dans le monde entier.

    Un pays exportateur avant la crise
    Premier point : l’Irlande n’est pas partie de rien. Lorsque le pays a été rattrapé par la crise de la dette, il avait certes perdu de la compétitivité externe depuis le début des années 2000, mais il demeurait un pays fortement exportateur. Au troisième trimestre 2010, les exportations irlandaises représentaient encore 102,1 % du PIB, contre seulement 32 % pour le Portugal, 27,9 % pour l’Espagne et 20,7 % pour la Grèce. Le pays a toujours affiché des excédents commerciaux importants.

    Mécaniquement, la croissance des exportations induite par la dévaluation interne avait alors bien plus de poids dans le PIB et pouvait plus facilement compenser la chute de la demande intérieure que dans les autres pays périphériques. Par ailleurs, la faible dépendance des entreprises industrielles irlandaises au marché intérieur leur a permis de n’être que peu touchées par les mesures d’austérité.

    Un outil industriel qui a pu répondre à la demande
    Deuxième point qui est une conséquence du premier : à la différence des autres pays en crise, l’Irlande disposait avant la crise d’un outil industriel adapté à la demande mondiale. Dès lors que la compétitivité coût du pays était favorisée, les entreprises irlandaises pouvaient immédiatement répondre au surcroît de demande. Les profits engrangés alors ont pu être réinvesti ensuite dans cet outil pour faire face à la demande. C’est la raison pour laquelle l’investissement a pu repartir : au troisième trimestre, il était supérieur de 11 % au niveau de la même période de 2012.
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140122trib000811215/sortie-de-crise-pourquoi-l-irlande-est-un-cas-a-part.html?utm_content=buffer6638b&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

    • zorba44 dit :

      Ou allez-vous chercher qu’en 2010 les exportations de l’Irlande representent 102,1% de son PIB ?

      Jean LENOIR

    • matbee dit :

      Jaisson : quand vous citez un article de la presse citez-le en entier…. pas seulement ce qui vous arrange !

      A la fin de la Tribune :

      « D’autant – et il ne faudrait pas l’oublier – que, au-delà des chiffres présentés plus haut et de l’enthousiasme des agences de notation, l’Irlande est loin d’avoir réglé tous ses problèmes. Le fonds de retraite a été vidé en 2010 pour renflouer les banques à la demande de l’UE et la question du financement des retraites est actuellement sans réponse convaincante. La dette publique demeure très élevée à 125 % du PIB et, quoi qu’en dise Moody’s, il faudra bien des années d’austérité et de forte croissance associée pour la réduire. La question du chômage élevé et de la persistance d’un chômage de longue durée a été pointée du doigt par le FMI comme un défi sérieux pour une économie irlandaise qui avait connu le plein emploi de 2000 à 2008. Enfin, le creusement des inégalités a également été aggravé par les mesures adoptées. Tout ceci fait de l’Irlande une économie encore très fragile, loin d’être entièrement tirée d’affaire.

      Un modèle économique à (re)construire

      Surtout, l’économie irlandaise demeure, malgré la reprise de la consommation et des investissements, tirée par le moteur des exportations. Vienne un ralentissement du commerce mondial et le pays retournera immédiatement en situation de crise. On l’a vu fin 2012 et début 2013, lorsque le pays a connu une période de récession avec deux trimestres consécutifs de contraction du PIB dans la foulée de la baisse de la conjoncture mondiale. En réalité, la dévaluation interne a ramené l’Irlande où elle était au début des années 2000, avant qu’elle n’engage un rééquilibrage de son économie. La question est de savoir si le moteur des exportations pourra, à moyen terme, continuer de soutenir le reste de l’économie lorsque, naturellement, les salaires devront remonter et que l’effet prix obtenu par les « sacrifices » de 2010-2013 s’atténuera.

      Déjà, avec la fin de l’exclusivité de plusieurs brevets, le secteur pharmaceutique irlandais, un des principaux secteurs exportateurs de l’île, va devoir faire face à une concurrence des produits génériques fabriqués dans les pays émergents. C’est une des raisons qui explique le recul en 2013 des exportations. Certes, pour le moment, la baisse du coût du travail permet de développer d’autres secteurs, notamment dans les biens d’équipement. Mais pour combien de temps ? L’Irlande va devoir progressivement jouer sur l’innovation plus que sur le prix pour pouvoir maintenir ses parts de marché. Or, l’austérité a conduit à deux handicaps : la baisse du soutien public à la R&D et l’exil volontaire de beaucoup de jeunes – notamment qualifiés – devant un taux de chômage des jeunes qui dépasse les 30 %.

      Le « modèle irlandais » est donc loin d’être aussi brillant qu’on peut l’entendre un peu partout. Pour perdurer, il a besoin d’une demande mondiale soutenue. Donc d’un assouplissement de l’austérité. Le « modèle » n’a en réalité guère intérêt à en être un… »

  3. Ci après un bon résumé de ce que nous réserve l’implosion du système économique de la globalisation dans les différentes régions du monde, et pas seulement en Europe:

    Today, we present our global edition.

    Among the main themes: the shifts in emerging markets, the ravages left on European society from the continent’s catastrophic economic downturn, and new security challenges from stuff we’re all used to taking for granted, like water and safe computer access.

    Check it out.

    Click here to read the Global 20 »

    Read more: http://www.businessinsider.com/business-insider-global-20-2014-2014-1?op=1#ixzz2rJT2FENR

    • zorba44 dit :

      Bon, ne croyez-vous pas que de le dire en francais serait plus percutant ?
      Ce n’est pas que cela me pose probleme, mais je pense que tout le monde ne vous suit pas loin de la

      Un ancien eleve de lycee aux notions anciennes et moyennes pourrait en fait comprendre

      Dans les themes des (lignes) la main : les merdes dans les marches emergents, les ravages des societes europennes de gauche a partir d’un tournant en pente dans un continent a l’economie catastrophique, et les nouveaux concours de securite avec les trucs qu’on nous a use pour les prendre comme cadeaux, comme l’eau, ou un systeme pare-feu pour l’ordinateur.

      Sortez votre chequier

      Cliquez ici pour lire le global 20

      Lisez plus

      Jean LENOIR

  4. OOPS dit :

    Delamarche devrait rééquilibrer son portefeuille en surpondérant la zone euro du fait du renversement des indicateurs macro entre les émergents et les pays développés:

    22 minutes ago | January 24th, 2014 09:50:05 GMT by Ryan Littlestone | 0 comments
    ECB has many instruments at its disposal, but there are limits to what the ECB can do
    Could cut rates if needed
    Could consider asset purchases if needed
    Euro area doesn’t face deflation threat
    EU current account surplus strengthens Euro
    There aren’t signs of further Euro appreciation
    Ignazio Visco speaking on BBG

  5. L’évolution de la globalisation dans les différentes régions du monde:

    We recently published The US 20, chronicling 20 trends that will shape America for decades.

    Today, we present our global edition.

    Among the main themes: the shifts in emerging markets, the ravages left on European society from the continent’s catastrophic economic downturn, and new security challenges from stuff we’re all used to taking for granted, like water and safe computer access.

    Check it out.

    Click here to read the Global 20 »

    Read more: http://www.businessinsider.com/business-insider-global-20-2014-2014-1?op=1#ixzz2rJZiABiI

  6. Ping : L'euro est-il une monnaie solide ? [avec Olivie...

  7. Delamarche a un métro de retard. L’attention des marchés se focalise davantage sur les émergents, de nouveau en proie à une crise des liquidités, que sur les pays de la zone euro qui connaissent dans l’ensemble une embellie de leurs conditions de financement sur les marchés. C’est bel et bien le système économique fondé sur l’offre de crédit, c’est-à-dire sur l’offre monétaire par les banques, qui est remis en question au niveau mondial et pas seulement le modèle économique de tel ou tel pays qui suivent tous peu ou prou les modèles de valorisation des actifs développés par les banques, dans le cadre des théories libérales de marché (voir à ce sujet les offres d’emploi pour les « quants », très révélatrices d’une certaine conception de l’économie qui continue à dominer les esprits malgré les « accidents » de marché). J’espère que Delamarche gère ses fonds en fonction des réactions du marché et non en fonction de ses analyses personnelles, car autrement c’est la faillite assurée.

    “It’s a bad storm,” Neil Azous, the founder of Rareview Macro LLC, a Stamford, Connecticut-based advisory and research firm, said in a phone interview yesterday. “Their net foreign-exchange reserves are dwindling pretty fast. They’re definitely in the danger zone. If you’re a money manager, the responsible action is to take some measures to reduce risk.”

    The International Monetary Fund predicts that the growth advantage of emerging markets over advanced economies will shrink this year to the smallest since 2001. The Washington-based institute kept its expansion forecast for developing countries this year at 5.1 percent on Jan. 21, while raising the outlook for advanced economies to 2.2 percent, from the 2 percent estimated in October.

    http://www.bloomberg.com/news/2014-01-24/contagion-spreads-in-emerging-markets-as-crises-grow.html

  8. Même Poutine commence à serrer les fesses qui veut réduire le nombre de banques russes, afin de réduire le risque global de crédit supporté par les actifs bancaires. Il faut noter que la Russie est largement en retard dans l’application des normes Bâle II et Bâle III complétées par toute une batterie de normes russes qui sont activées ou éteintes au gré des cycles conjoncturels et des caprices du Tsar qui s’occupe de tout. L’année 21014 s’annonce fortement « bearish ».

    Putin compared Russia to Germany, where he said there were just 250 banks.
    “Some [Russian] financial institutions should increase their capital and their assets in order to feel secure and be in a position to fight for a quality credit portfolio,” Putin said.
    http://en.ria.ru/russia/20140122/186810629/Russia-Has-Too-Many-Banks–Putin.html

  9. matbee dit :

    Encore une alerte au feu !

    http://www.romandie.com/news/n/_Dette_americaine_le_Tresor_ne_pourra_plus_payer_ses_factures_fin_fevrier_RP_220120142259-11-439713.asp?

    WASHINGTON – Le Trésor américain a de nouveau pressé mercredi le Congrès de relever le plafond de la dette, estimant n’avoir de quoi remplir ses obligations financières que jusqu’à fin février.

    Le secrétaire au Trésor Jack Lew, qui avait d’abord estimé que des mesures extraordinaires de financement pourraient durer jusqu’à début mars, affirme dans une lettre au Congrès rendue publique par son ministère qu’elles seront épuisées fin février.

    Le plafond d’endettement américain, dont le relèvement est une prérogative du Congrès, arrive à échéance le 7 février.

    Au-delà de cette date, pour continuer à fonctionner, l’Etat américain devra faire appel à des mesures de financement exceptionnelles, –comme suspendre ses participations à des fonds de pension de fonctionnaires– comme il l’avait fait à l’automne dernier.

    Mais le Trésor explique que, cette fois, son recours à ces mesures exceptionnelles est limité car février est le mois des remboursements aux contribuables américains des impôts trop perçus.

    Le délai fourni (…) par les mesures de financement exceptionnel est bien plus court qu’en 2011 et 2013, reconnaît Jack Lew dans cette lettre, en référence aux autres bras de fer avec le Congrès sur le plafond de la dette.

    C’est surtout parce le gouvernement fait face à d’importantes sorties de trésorerie en raison des remboursements d’impôts, ajoute-t-il. Et de préciser qu’en février l’année dernière l’Etat avait déboursé 230 milliards de dollars au lieu de 45 milliards pour un mois ordinaire.

    • yvan dit :

      J’ignore si à force de nous faire le coup ils ne se rendent pas compte que leurs coups de bluff ne servent plus à rien, mais après tout…
      Néanmoins, pour « créer » 85 milliards de dollars par mois, il suffit maintenant d’appuyer sur 11 touches.
      Alors, clair que c’est un peu long pour un mot de passe.
      Mais je suis quasiment sûr qu’il est possible de faire répéter la séquence d’appuis à n’importe quel primate même non domestiqué.
      Signé : Pavlov… 🙂

      • yvan dit :

        Beaucoup plus sérieusement, ils semblent faire du pop-corn sans regarder la télé ou une omelette sans casser les oeufs.

        Et là, ce genre d’irréalité inconséquente d’irresponsabilité même collatérale appelle un retour de balancier du boomerang de l’écho qui, comme le veut l’inertie, réclame son équilibre.
        Si quelqu’un pouvait m’expliquer ce que je viens d’écrire, je le remercierais.

        Ca me fait penser à : « Chacun est le meilleur artisan de son propre malheur. »
        Là non plus, au plus je pédale moins fort, au plus j’avance moins vite.

    • zorba44 dit :

      La : nous sommes d’accord [et cela impose au NSA la necessite de traduire !]

      jean LENOIR

  10. Back to the future: les valeurs obligataire des PIGS s’arrachent auprès des investisseurs qui se désengagent des marchés émergents!:

    “We are gradually moving from fear to greed,” Jacopo Ceccatelli, a London-based partner in the financial advisory and asset management firm JCI Capital, tells Bloomberg News. “The reduction in the risk perception, and this sort of market euphoria, is leading to a rerating of sectors and countries most penalized during the sovereign debt crisis.”

    Fund managers say that European Central Bank President Mario Draghi’s 2012 promise to “do whatever it takes” to save the euro continues to reassure investors, and Draghi today reaffirmed his pledge to keep interest rates low for as long as necessary. “The Governing Council strongly emphasizes that it will maintain an accommodative stance of monetary policy,” he told reporters in Frankfurt after the bank kept its key refinancing rate at a record low 0.25 percent. Draghi said he was encouraged by signs that the region’s recovery had “gone from being based exclusively on export growth” to “very gradually extending into domestic demand.” But, he said, “It’s still premature to declare any victory.”
    http://www.businessweek.com/articles/2014-01-09/investors-are-getting-hungry-for-pigs-debt-again

  11. brunoarf dit :

    A propos de l’Irlande :

    2007 : dette publique de 47,150 milliards d’euros, soit 24,9 % du PIB.
    2008 : dette publique de 79,602 milliards d’euros, soit 44,2 % du PIB.
    2009 : dette publique de 64,4 % du PIB.
    2010 : dette publique de 91,2 % du PIB.
    2011 : dette publique de 104,1 % du PIB.
    2012 : dette publique de 117,4 % du PIB.
    Fin septembre 2013 : dette publique de 204,696 milliards d’euros, soit 124,8 % du PIB.

    • yvan dit :

      On en est plus à une question de dette, BA. L’argent est cramé.
      Mais à une question de géopolitique.
      Depuis le temps que je te connais, tu aurais quand-même dû savoir que je passe mon temps à analyser.
      Notes, j’ai aucun mérite vu la dose de contrôle de gestion que l’on m’a injecté. Jamais remis, sur ce coup-là, d’ailleurs.
      BA. comme tu as toujours voulu que la zone Euro explose et, moi, toujours compris qu’une monnaie doit éviter le risque de change, je reconnais que je suis bon en analyse et très mauvais en pari.
      J’aurais dû, effectivement, te demander QUAND aller calancher l’Euro et là, tu m’aurais certainement répondu : un jour.
      Soit, je sais maintenant que tu ne m’offriras jamais de choucroute, ni moi non plus, et nous resterons comme deux idiots se disputant idéologiquement.
      Dommage.
      J’aurais bien bouffé ta choucroute, vieux.
      Amicalement.

  12. La Gaule dit :

    @ Yvan 24/01/14h57

    « « Ceci dit, je suis les avis de Delamarche depuis un bout de temps et sa tactique consiste à faire peur sur la situation générale afin de récolter un maximum de clients.
    Son fond de commerce étant l’obligation des grosses PME non cotées. » »

    Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer une chose pareille ? Vous avez des statistiques précises sur les entrées de clientèle chez Platinium Gestion en regard de ses apparitions médiatiques ? Vous dites suivre Delamarche depuis « un certain temps », mais encore ?
    Dès 2006 Delamarche faisait publiquement des interventions très circonspectes sur la montée au paradis des marchés. Exemple :

    Cliquer pour accéder à platinium-gestion-strategie–2006_05_04.pdf

    A l’époque, les gens qui se posaient ce genre de question n’étaient tout de même pas nombreux (Roubini, l’équipe du LEAP, quelques amateurs flairant le créneau à prendre comme Jorion, qui d’autre ?) et, de toutes les façons, ils n’étaient pas écoutés.
    Si vous pensez malgré tout que ces alléchantes prises de position était porteur de clientèle, vous avez une curieuse conception du marketing financier.
    Bien sûr que Delamarche est un homme de son milieu et qu’il ne faut pas attendre de lui qu’il apparaisse à l’écran avec un bonnet phrygien sur l’œuf et se mette à chanter la carmagnole.
    Pourquoi ne pas le voir tel qu’il est, un type honnête qui essaie au mieux de faire son boulot en regard de ses convictions inébranlable sur le rôle butoir de ce qu’il appelle fondamentaux économiques.
    Que ces convictions plaisent à des PME n’est guère étonnant (et somme toute rassurant) et tant mieux si d’aucuns lui apporte leur confiance. Dans un métier tel que le sien, à chacun son fonds de commerce et pas besoin d’être Machiavel pour se plier à la règle.
    Si vous n’êtes pas d’accord avec lui, reconnaissez lui au moins ces qualités.

  13. La Gaule dit :

    Pardon pour les fautes. Fatigue…

  14. brunoarf dit :

    Au Royaume-Uni, les LibDems sont un parti libéral, classé à droite. Les LibDems sont un parti favorable à la construction européenne.

    Le Parti Travailliste est un parti classé à gauche, et il est lui-aussi favorable à la construction européenne.

    Coup de tonnerre ! Les LibDems et le Parti Travailliste viennent de faire alliance à la Chambre des Lords pour empêcher l’organisation d’un référendum sur l’Union Européenne !

    C’est encore un coup d’Etat anti-démocratique.

    C’est le dernier exemple en date qui confirme que la construction européenne est anti-démocratique.

    La construction européenne s’éloigne de plus en plus de la démocratie.

    La construction européenne se rapproche de plus en plus de la dictature.

    Samedi 25 janvier 2014 :

    Coup de frein pour le projet britannique de référendum sur l’UE.

    Le texte prévoyant l’organisation d’un référendum sur une sortie de l’UE du Royaume-Uni d’ici à 2017 est menacé de ne jamais voir le jour. La Chambre des Lords a décidé de le renvoyer devant la chambre basse du Parlement.

    Les conservateurs ont accusé leur partenaire de coalition les LibDems et l’opposition travailliste de vouloir « tuer » le projet de loi soutenu par le Premier ministre David Cameron. Les deux partis sont opposés au référendum.

    Après avoir franchi le 10 janvier son premier obstacle à la chambre haute du Parlement britannique, le texte a subi vendredi un spectaculaire coup de frein. Une majorité de 87 Lords a demandé, au cours d’un débat houleux, d’amender la question posée par le référendum (Pensez-vous que le Royaume-Uni doit rester membre de l’Union européenne?).

    Le parlementaire conservateur Bill Cash a d’ores et déjà estimé que le projet de loi était « mort », regrettant la guérilla menée par les travaillistes et les libéraux-démocrates. « Même s’ils n’osent pas l’admettre, ils ne pensent pas que le peuple britannique doit avoir son mot à dire », a également fustigé Lord Hill, leader des Tories à la chambre haute.

    http://www.romandie.com/news/n/Coup_de_frein_pour_le_projet_britannique_de_referendum_sur_l_UE99250120140145.asp

  15. zorba44 dit :

    Honte supplementaire contre les libertes

    Jean LENOIR

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