François Heisbourg : « Il faut abandonner l’euro »

Ils y viendront tous, l’un après l’autre… Evidemment, nous expliquer qu’il faut abandonner l’euro pour mieux sauver l’Europe, c’est-à-dire l’Union européenne, ça laisse pour le moins songeur ! Quand on sait que l’euro a été conçu pour amener de force les peuples européens au fédéralisme, sans sortie de secours. Mais bon, toutes ces pseudo-élites autoproclamées, paniquées face à une situation qu’elles ont elles-mêmes provoquées, ne sont plus à une bêtise ni une contradiction près…

 

(France Info, 20 mai 2014)

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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13 commentaires pour François Heisbourg : « Il faut abandonner l’euro »

  1. Garfy dit :

    oui ça laisse songeur – car mis à part la facilité de passage d’un pays à l’autre pour des achats, qu’est-ce que cela nous a apporté – et entendre que tout va bien ?? Pour eux peut être

  2. Bonnal dit :

    Tous ces retournements de veste…. ces reniements sans rouge aux joues, personnellement me laissent pantois.
    Ces vendeurs de soupe (à la grimace) peuvent encore se regarder dans la glace ?

    • zorba44 dit :

      Les banksters et les politicards à l’instar des grands maffieux aiment bien se regarder dans la glace lorsque ce n’est pas le vernis incolore de leurs ongles qui leur sert de tout vernis social.

      Jean LENOIR

  3. Ibn al-Rawandi dit :

    Oui, il faut abandonner l’Euro et retrouver une monaie nationale pour que chaque pays retrouve le controle sans dépendre des marchés financiers qui exploitent les états. Étienne Chouard explique cela très bien dans son point numéro 2. La création monétaire est abandonnée aux banques.

    Étienne Chouard est enseignant en économie-gestion et droit fiscal expose 10 bonnes raisons de sortir de l’Union Européenne :

    1. L’Union Européenne encourage le chômage de masse
    2. La création monétaire est abandonnée aux banques
    3. Liberté total des mouvements des capitaux
    4. Soumission total à l’OTAN
    5. Accumulation des pouvoirs exécutif et législatif
    6. Les exécutifs contrôlent la carrière des juges européens
    7. Les citoyens n’ont aucun moyen de résister
    8. Le pouvoir législatif est contrôlé par des organes non élus
    9. Les citoyens sont tenus à l’écart du processus constituant
    10. Les tenants du pouvoir s’écrivent les règles pour eux-mêmes

  4. brunoarf dit :

    Aujourd’hui, l’économiste Bernard Maris est membre d’Europe Ecologie – Les Verts : il a été candidat aux élections législatives de 2002 sous cette étiquette.

    En septembre 1992, il était un des tarés qui avaient voté « oui » à la création de la monnaie unique, au moment du référendum sur le traité de Maastricht.

    En septembre 1992, il nous expliquait que l’euro allait nous apporter davantage de croissance économique, davantage d’emplois, davantage de progrès social, et toutes ces foutaises.

    Mais 22 ans après, miracle ! Bernard Maris vient de comprendre !

    Bernard Maris vient de publier six chroniques explosives dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo.

    La première de ces six chroniques est parue mercredi 9 avril 2014, page 6 :

    « Je vire ma cuti.

    J’ai voté oui à Maastricht, oui au traité constitutionnel. Aujourd’hui, je pense qu’il faut quitter la zone euro. »

    Lisez la suite à la page 6 de Charlie Hebdo.

  5. Doubs dit :

    Après le vote d’hier, Mr Heisbourg, c’est encore plus clair: « il faut abandonner tous les charlots » !!…

  6. Tikehau dit :

    Le seul problème c’est que ce monsieur ignore tout bêtement qu’il est impossible de quitter l’euro.

    C’est tout simplement pas prévu dans les textes.

    La seule alternative qu’il n’évoque pas c’est l’usage de l’article 50 qui permet de quitter la coalition … et donc de quitter l’euro.

    Cet article n’est qu’un courant d’air pour les girouettes européïstes d’hier qui sentent souffler le vent de l’histoire.

    • Quand on veut, on peut. L’impossibilité en politique, c’est de la foutaise.

      Sur le caractère « irréversible » de l’intégratrion européenne

      • Tikehau dit :

        Je précise ma pensée.

        La sortie de l’euro n’est possible (dans les textes car nous sommes en état de droit) qu’en quittant la coalition.

        Prêter foi à votre remarque c’est une fois de plus bafouer lois et règlements pour faire du n’importe quoi (ou du mieux dans ce cas).

        Doit-on poursuivre dans l’illégalité pour convaincre du caractère démocratique d’une institution à forte tendance anti-démocratique ?

      • L’expression populaire d’une volonté, c’est tout sauf de l’illégalité : c’est ce qu’on appelle la souveraineté.

        Et face à cette souveraineté, tout texte, quel qu’il soit, se retrouve nul et non avenu.

        Heureusement qu’un traité n’est pas figé dans le marbre pour l’éternité…

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