40 ans que les crétins qui nous dirigent nous disent la même chose (Ch. Sannat)

Le Contrarien Matin« 40 ans que le chômage monte. 40 ans que vous entendez « la priorité c’est l’emploi ».

40 ans que la croissance baisse. 40 ans que vous entendez « il faut relancer la croissance ».

10 000 ans que les femmes sont moins payées que les hommes. Depuis 10 000 ans, on vous explique que c’est pô bien.

40 ans que les impôts augmentent. 40 ans que vous entendez qu’il faut « baisser la pression fiscale ».

40 ans que la violence monte. 40 ans que vous entendez qu’il faut faire de la lutte contre la violence et la délinquance une « priorité ».

40 ans qu’il y a une crise du logement (voire plus d’ailleurs, puisque le discours de l’abbé Pierre c’est l’hiver 54). 40 ans que vous entendez qu’il faut construire plus et loger mieux !

40 ans que les crétins qui nous dirigent nous disent la même chose, tiennent rigoureusement les mêmes discours, et que rien ne se passe… mais en nous coûtant chaque année plus cher que l’année précédente pour un service rendu en baisse constante. La réalité c’est que nos hommes ou femmes politiques n’ont que faire de problèmes qu’ils ne sont pas en mesure de résoudre ou si peu. Non, l’important n’est pas de régler les problèmes, l’important c’est de faire croire que l’on fait quelque chose et d’occuper le temps de cerveau disponible. Cela fait 40 ans que ça dure… »

Charles Sannat*, extrait de l’éditorial du Contrarien matin du 8 avril 2014

*Directeur des études économiques chez AuCOFFRE.com

Lire aussi : La dernière folie de Belkacem : une application pour « coacher » les femmes

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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45 commentaires pour 40 ans que les crétins qui nous dirigent nous disent la même chose (Ch. Sannat)

  1. xavib dit :

    Et il y a encore des crétins qui votent pour eux 😦

  2. Emmanuel dit :

    Et aussi bientôt 40 ans que l’ont nous dit qu’il faut « changer l’Europe »…

  3. Ping : 40 ans que les crétins qui nous dirigent nous disent la même chose (Ch. Sannat) - gastraudiome

  4. Franck 07 dit :

    N’oublions pas non plus « Il faut plus de justice » alors que depuis 40 ans ils s’auto-amnistient et se placent au-dessus des lois…

  5. Quarante années en arrière cela nous ramène à 1974…
    Ces années (1972-1978) sont « historiques » d’un point de vie économique car c’est le moment où la croissance devient contre productive.
    Autrement dit, la croissance appauvrie le système au lieu de l’enrichir.
    La croissance devient la source des dysfonctionnements et aucunement la solution à ces mêmes dysfontionnements.
    C’est ce que n’ont pas compris nos gourvenants.
    Il n’y a nulle complot, nulle volonté de favoriser une caste par rapport à une autre mais simplement une non compréhension à distinguer la richesse et la croissance.
    Ensuite, c’est la persévérance dans l’erreur et ce décrit C. Sannat n’est que le résultat de cette perévérance et je doute que même lui ait bien compris cet aspect.

    • Ces années (1972-1978) sont « historiques » d’un point de vie économique car c’est le moment où la croissance devient contre productive.
      Que signifie contre-productive??? A part la croissance financée par la dépense publique si elle aboutit à détruire la capacité productive de l’économie privée, je ne vois pas comment la croissance pourrait être contre-productive. C’est un oxymoron .

      • @Nicolas Jaisson
        Je vous donne un simple exemple afin que vous compreniez ce qu’est une croissance contre productive.
        Soit deux enseignes de grande surface qui se partagent une clientèle.
        Un petit malin va voir l’enseigne A en lui proposant un système de gestion de carte magasin qui va lui donner un avantage concurfentiel par rapport à son concurrent.
        L’enseige A accepte donc d’investir dans tout un système complexe informatisé.
        Le peitit malin va voir l’enseigne B et lui dit qu’il va se faire laminer par son concurent si lui même n’adopte pas « sa solution ».
        B investit donc.
        A l’arrivée seul le petit malin gagne des sous car A et B se retrouvent a égalité concurentiel et se partage donc la même clientèle mais en ayant désormais un coût supplémentaire de gestion informatique complexe.
        Tout cela a généré de la croissance mais de la croisance contre productive car le systsème est désormais plus complexe qu’auparavant sans aucune plus value d’aucune sorte.
        Le système est plus pauvre car il doit travailler désormais à entretenir un système informatique qui ne sert à rien…
        Je pourrais mulitplier à l’infini ce type d’exemple de complexité grandissante…
        Si toutefois vous souhaitez un approfondissement de ce concept, RDV sur mon site…

    • Vous avez une approche keynésienne de la croissance, consistant à penser qu’elle est le fruit de l’investissement public spoliateur de l’épargne, ie du capital patrimoniale pour le transformer en dette finançant l’investissement qui serait le moteur de la croissance. C’est oublier un peu vite que la « croissance » peut-être remplacée par un jeu à somme nulle entre les dépenses et les recettes dans les transactions entre partenaires économiques à l’intérieur d’une économie fermée fonctionnant sur la base d’une circulation circulaire de l’argent entre clients et fournisseurs, qui serait issu non de la dépenses publique mais du capital privé. Ce mode de fonctionnement présente l’avantage d’éviter les distorsions économiques propres à l’interventionnisme public qui manipule les taux d’intérêts, ie le prix de l’argent et crée un déséquilibre entre la dépense publique et l’épargne privée qui devrait générer l’investissement.

      Economist Hyman Minsky identified three phases of finance during periods of prosperity, with financial structures become progressively more risky. Hedge financing is where income flows can meet principal and interest on debt used as finance. Speculative financing is where income flows cover interest payments but not principal, requiring debt to be continually refinanced. Ponzi finance is where income flows cover neither principal nor interest repayments, with the borrower relying on increasing asset values to service debt. – See more at: http://www.economonitor.com/blog/2014/04/chinas-debt-vulnerability/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+economonitor%2FOUen+%28EconoMonitor%29#sthash.TH9qtzrY.dpuf

    • Tout cela a généré de la croissance mais de la croisance contre productive car le systsème est désormais plus complexe qu’auparavant sans aucune plus value d’aucune sorte.
      Le fait que la réalité de la plus-value soit douteuse, n’enlève rien au fait qu’un autre système économique est possible, dans lequel on aura remplacé la croissance par la prospérité et l’aliénation technologique par un retour à la création de valeur non par la machine mais par l’homme exerçant un métier. Vous remarquerez que la génération de la croissance par la monnaie dette créatrice de fausse valeur monétaire a pour corollaire l’appauvrissement du travail productif aliéné par les impératifs des gains de productivité mécanique. C’est la raison pour laquelle il faut retrouver un système de valeurs économiques et sociales empêchant la manipulation de la monnaie et garantissant aux travailleurs un « espace vital » à l’abri des prédateurs passés maîtres dans la confiscation de la valeur par le contrôle du capital financier rachetant le capital productif.

  6. Alcide dit :

    Charles oublie systématiquement de parler du caractère odieux de la dette publique crée de toutes pièces le 3 Janvier 1973 par des politiciens corrompus au service du système bancaire rotschildien et conforté jusqu’à nos jours par les crapules de gauche comme par les crapules de droite , ou les crapules vertes , ou encore du centre , et d’ailleurs.
    Toute cette clique de vermine corrompue qui nous gouverne et nous mène droit en servitude par la dette inventée puis à la disparition de la société occidentale.

    Pas un pour réclamer une monnaie publique et saine , dénoncer l’arnaque de la dette , prononcer un jubilé , réclamer justice mettre les banquiers et leurs politiciens marionnettes en prison.

    Pas un ne se lève , et Charles ne fait pas exception.

    Même le fait de réaliser un putsch sanglant , renverser une démocratie certainement imparfaite mais élue, s’associer à des nazis , payer des mercenaires pour tirer sur la foule ne soulève pas un torrent d’indignation.

    Ce pays est foutu , l’Europe est le Nouveau Reich , la population reste endormie.

    • Ch. Sannat n’évoque pas la loi de 1973 car celle-ci n’a strictement rien à voir avec la situation que connait le pays.
      Un tout petit de culture économique vous permetrait de le comprendre.
      En guerre économique comme en guerre tout court l’emprunt et une absolue nécessité.
      Celui qui ne peut plus emprunter perd la guerre.
      Si la France ne s’était pas endettée alors elle aurait perdu la guerre depuis longtemp et la siutation serait nettement plus grave qu’aujoud’hui.
      C »est du simple bon sens que de comprendre cet aspect.
      Ne vous en déplaise, il n’y a aucun caractère odieux de la dette (dans le sens volonté de s’enrichir sur le dos des autres) juste une incompréhension du fait que la guerre économique appauvrie les pays au lieu de les enrichir.
      Et la guerre économique est directement liée à la volonté de croïtre même si cela se fait au détriment du voisin.
      Et ce que dénnonce BA dans son post n’est que la conséquence de cette volonté de croïtre tout en n’ayant pas d’inflation sur le « panier moyen de la ménagère » car l’inflation haut de gamme, qui explose, est superbement ignorée…

      • zorba44 dit :

        Désolé de vous le dire tout brut mais votre post est un ramassis d’âneries économiques qui défie le bon sens et le cartésianisme. Comme si faire de la dette était une vertu. Allez donc regarder comment la Norvège et quelques autres pays fonctionnent bien avec pas de dette ou une dette faible…

        Nous apprenons aussi qu’une inflation haut de gamme qui explose est superbement ignorée…

        De quoi laisser le lecteur réveur !

        Jean LENOIR

      • Alcide dit :

        @ Ce cher lois-économiques

        Désolé pour les autres de cette répétition indispensable à la compréhension du présomptueux lois-économiques.
        La dette est une arnaque , vous le comprendrez en analysant la nature de la monnaie.

        La charge de la dette nourrit la dette
        http://monnaie.wikispaces.com/Arnaque

        La dette publique est virtuelle , crée de toute pièces , c’est un montage légalisé par les crapules au pouvoir.
        C’est une arnaque crée par le système bancaire rothschildien afin de piller les nations , afin de pouvoir acheter à prix bradés les fleurons et les biens publics et bien entendu voler les peuples par la force de l’impôt nécessaire à payer l’arnaque.

        Comme le fait remarquer fort justement Jean , la dette est une ignominie qui nait du déficit , une charge pour les générations futures non présentes au débat et devrait donc être interdite , moralement condamnée.
        La dette est favorisée par le pouvoir car c’est la rente des banquiers qui inventent l’argent pour acheter les OAT et autres titres.

        La dette publique est une fraude totale , il est coupable de l’ignorer.

      • @Alcide
        Vous confondez les causes et les conséquences.
        Ce qui est « une ignominie » c’est la guerre de tous contre tous. La fameuse « concurence libre et non faussée »
        La dette n’est que la conséquence de cette ignominie.
        Autrement dit, c’est comme si vous dénonciez la dette post 14/18…
        La dette d’alors était une « ignominie ? » ou plutôt c’était la guerre 14/18 qui en était une ?
        Je vous laisse le soin de trancher….et de remplacer les généraux de 14/18 par les banquiers et les « capitaines d’industrie » d’aujourd’hui…

    • @Zorba
      Le pays cité, la Norvège, est un pays de rente pétrolière et si vous aviez citez la Suisse, c’est un aspirateur de capitaux.
      Ce sont des cas particuliers, non siginifcatifs.
      Que cela vous plaise ou non nous sommes en guerre économique.
      Une guerre économique ou une guerre tout court a besoin de toujours plus d’argent.
      Si en 14/18 la France ne s’était pas endettée jusqu’a plus soif ,elle aurait perdu la guerre rapidemment…
      On est exactement dans la même situation.
      Comment voulez-vous investir pour résister à la concurence sans emprunt ?
      C’est tout bonnement impossble….
      Donc je vous invite à réviser votre jugement avant d’écrire que j’ai émis des « aneries ».
      Tout ce que je poste dans les blog fait suite à une très longure réflexion sur l’économie comme en témoigne mon site.
      Et jusqu’a présent personne n’a réussit à donner un seul exemple qui viendrait invalider les lois formulées sur mon site.
      Or une hypothèse jamais réfutée est une loi….

    • Non pas depuis 1973, mais depuis 1981 et surtout depuis 1992, date du Traité de Maastricht qui est le véritable déclencheur de l’explosion de la dette publique, celle-ci ne connaissant plus aucun frein, en raison de l’empressement des banquiers à acquérir des titres de dette publique éligible comme collatéral de financement des actifs de marché avec un coût de risque de crédit de 0¨% et de la disparition des limites posées à la banque centrale dans le financement des dépenses publiques. En effet la loi de 1973 interdit à la BdF le financement des déficits publics par la planche à billets, tandis que le traité de Maastricht les soumet à la loi du marché financier qui facture le risque crédit en fonction de son appréciation de la capacité de l’économie à supporter l’endettement public, lui-même considéré comme un facteur de croissance économique, selon les critères keynésiens de relance par l’offre monétaire.

      Jusqu’en 1972, la Banque de France pouvait prêter à l’État sans intérêt 10,5 milliards puis 10 autres milliards à taux très faible2. Au-delà, l’État devait emprunter sur le marché privé. C’est ce qui s’est passé en 1973. Ce montant de 20,5 milliards défini dans la loi de 1973 était supérieur à ce que la Banque de France prêtait à l’État au cours des années précédentes 3.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_n%C2%B073-7_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France

  7. Ping : 40 ans que les crétins qui nous dirigent...

  8. zorba44 dit :

    Elisez, oui élisez le plus grand crétin de la terre à la Fonction. Il aura tout à sa disposition de la gachette nucléaire jusqu’au fonctionnaire lambda pour vous empoisonner la vie tout en se pavanant dans les ors, le stupre et l’indignité. Tout ce système tient parce que l’on raconte aux gens que « oui » on va le faire et qu’on espère bien que « oui » ils vont continuer à le gober.
    Bien sûr eux-même s’accrochent à l’espoir que le peuple continuera à prendre des vessies pour des lanternes tout aussi longtemps, et plus, qu’ils officieront aux « affaires ».

    Mais, croyez-moi, ils vont être les premiers surpris quand une grande lame de fond, telle une baïne viendra les emporter et les noyer et que toute la belle organisation sur laquelle ils fondent leur crasse légitimité s’effondrera comme un chateau de cartes.

    Jean LENOIR

  9. brunoarf dit :

    La Révolution française n’est pas terminée.

    Mardi 8 avril 2014 :

    Banques françaises : les salaires des patrons en forte hausse en 2013.

    Jean-Laurent Bonnafé (BNP Paribas) : 3 440 375 euros.
    Augmentation de 8,1 % par rapport à 2012.

    Frédéric Oudéa (Société Générale) : 2 711 995 euros.
    Augmentation de 8,5 % par rapport à 2012.

    Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) : 2 140 439 euros.
    Augmentation de 38,8 %. Je dis bien : augmentation de 38,8 %.

    Laurent Mignon (Natixis) : 1 766 120 euros.
    Augmentation de 14,8 %.

    François Pérol (BPCE) : 1 446 286 euros.
    Augmentation de 29,4 %. Je dis bien : augmentation de 29,4 %.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203430862642-banques-francaises-les-salaires-des-patrons-en-forte-hausse-663164.php

    En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.
    En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.
    En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.
    En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.
    En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas.
    En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.
    En 2006-2007, les Restos du Cœur ont distribué 81 700 000 repas.
    En 2007-2008, les Restos du Cœur ont distribué 91 000 000 de repas.
    En 2008-2009, les Restos du Cœur ont distribué 100 000 000 de repas.
    En 2009-2010, les Restos du Cœur ont distribué 103 000 000 de repas.
    En 2010-2011, les Restos du Cœur ont distribué 107 000 000 de repas.
    En 2011-2012, les Restos du Cœur ont distribué 115 000 000 de repas.
    En 2012-2013, les Restos du Cœur ont distribué 130 000 000 de repas.

    C’est pas bientôt fini ?

    C’est la question que les Restos du Coeur se posent en voyant le chiffre effrayant du million de personnes accueillies franchi cet hiver.

    http://www.restosducoeur.org/content/bilan-de-la-29e-campagne

    • zorba44 dit :

      Voyons Bruno, n’avez-vous donc compris que l’augmentation moyenne du salaire des banquiers correspond à la hausse de l’activité des Restos du Coeur ? Simplissime, mon cher Watson quand le peuple profite du resto, c’est soleil pour les banquiers !

      Jean LENOIR

  10. La question serait plutôt de savoir pourquoi et comment les Français tolèrent cet état permanent de mensonge des politiques depuis des décennies. La raison principale tient sans doute au fait que trop de gens ont intérêt au maintien du système, pour que celui-ci soit sérieusement remis en question. L’endettement massif des Etats ne serait pas possible sans la présence de liquidités stratosphériques sur les marchés et inversement. Autrement dit les marchés entretiennent le non travail productif en finançant la création de dettes publiques, dans des proportions telles que l’économie s’en trouve collectivisée par la fonctionnarisation de la population active.
    Il est bien évident que la protection qui est apporté par la dette à ceux qui peuvent se retirer de l’économie privée exposée aux aléas du marché entretient cette soumission de la France protégée à la bêtise des politiques qui font semblant de gouverner parce qu’ils ont remis les rênes de la gestion publique à ceux qui maîtrisent la finance. C’est bien là l’escroquerie du jour que de faire croire que l’Etat serait menacé par le néo-libéralisme alors que sans les marchés l’Etat n’aurait jamais pu acquérir un tel contrôle sur l’économie pour la plus grande satisfaction de ceux qui préfèrent la fonction publique aux aléas de l’économie privée.
    Naturellement cette protection a un coût, notamment la toute puissance des marchés sur l’économie que l’on constate avec la vente des actifs publics comme la dictature des grands groupes qui trouvent un allié docile dans la réglementation censée protégée le consommateur, alors qu’elle l’expose à un pillage et une aliénation des besoins collectivisés sans précédents dans l’histoire des nations occidentales.
    Effectivement il faut toutes les ressources du mensonge des politiques pour arriver à faire croire à un semblant d’indépendance de l’exécutif par rapport aux marchés, alors que l’Etat a justement abandonné sa souveraineté, non à l’Europe mais aux banques et aux multinationales qui plus que jamais font la loi dans les économies nationales. Toutefois la désagrégation du pouvoir politique déconsidéré et impuissant face aux forces du marché phagocité par les oligarques conduit à une implosion sociale que toutes les gouvernances du monde sont incapables d’endiguer, ce qui de facto revient à provoquer la disparition programmée de ceux qui creusent leur tombe par le mensonge du discours, comme on le constate dans tant de pays devenus ingouvernables, et pour cause puisque la réalité du gouvernement a quitté l’Etat.
    Il n’est pas dit que le marché reste indéfiniment complaisant vis à vis de la France protégée que la France exposée n’arrive plus à tenir en vie, les actifs économiques s’étant fait la malle dans les pays plus accueillants au capital privé. Qu’on le veuille ou non, il arrive fatalement un moment où la digue s’effondre, comme l’annonce les coups de boutoir portés par la Russie et la Chine contre le système financier porté par le dollar. Sans le dollar, point de dérivés et sans dérivés pas d’achat de dettes publiques par les banques, car ces titres ne seraient plus transformables en moyens de financement d’instruments de marché.
    Certes la Chine compte prendre la relève en apportant les moyens de financement libellés en Renminbi, mais il n’est pas dit que les Chinois soient prêts à financer nos déficits dans les mêmes proportions, surtout lorsque l’Occident fait tout pour se séparer de l’Eurasie.

  11. gramsci dit :

    Charles S. est marrant & agréable à lire mais très peu de solutions au final.

    • zorba44 dit :

      La seule solution : tout le monde la connait…

      1) rétablir le Steagall-Act
      2) faillir les banques et jeter en prison 98% des banquiers d’affaires et des traders
      3) envoyer la grande majorité des commis de l’Etat à Cayenne en saisissant tous leurs biens au profit des caisses de l’état ainsi que leurs complices oligarques et bancaires
      4) faille une quenelle à l’euro
      5) dissoudre le parlement européen et toutes les instances européennes
      Conseil d’Etat (pour ceux qui ne sont pas à Cayenne) et faire passer toutes les candidatures à des élections générales au couperet de cabinets de recrutement indépendants dont les émoluments auront une partie variable en fonction de l’atteinte des programmes et des équilibres financiers de l’Etat. Nul candidat ne pourra se présenter ou se représenter sans l’aval d’un cabinet.
      6) revenir à un Etat vertueux, à des missions essentielles et supprimer l’impôt sur le revenu qui est une ânerie car inflationiste sur les coûts et charges.
      7) laisser la couverture de la santé et de la retraite directement à l’initiative des salariés ou des professions libérales qui choisissent leurs intermédiaires, dans la concurrence et dans le réel contrôle des sociétés qui proposent les produits santé et retraite.
      8) ne laisser aux entreprises que la charge de la couverture accident avec une contrepartie de la différence versée directement aux salariés
      9) considérer que les missions essentielles de l’état devraient être couvertes par 10% du PIB (la dîme)
      10) arrêter avec les travaux style ronds-point ou les démolitions du patrimoine essentiel
      11) faire prêter serment aux étrangers s’installant en France pour y travailler ou pour obtenir la nationalité française de ne pas importer d’idées de démolition de l’esprit et de la culture française (remettre Valls à sa place : Israël … à titre d’exemple)
      12) laisser les citoyens être simplement heureux …diviser la paperasse et les lois par vingt.

      Bon j’arrête là …

      Jean LENOIR

      • La seule solution : tout le monde la connait…
        Perso votre « programme » je ne le connaissais pas…
        Je ne me prononcerais pas sur sa pertinence fort éloignée des règles d’optimisation économqiues que j’ai théorisé…
        Et pour répondre à gramsci, Ch Sannat propose « des solutions » qui sont sur son site du Contrarien Matin.

  12. brunoarf dit :

    Mercredi 9 avril 2014 :

    Elections européennes : selon un sondage, le Front National talonne l’UMP.

    D’après un sondage TNS Sofres-Sopra pour RTL et Le Nouvel Observateur, les listes du Front national (24%) talonneraient celles de l’UMP (25%), largement devant celles du Parti socialiste et du PRG (19%)….

    Et il reste encore six semaines de campagne. Au FN, on rêve d’arriver en tête.

    Suivraient ensuite à distance raisonnable, les listes UDI-MoDem (9%), orphelines de leur chef de file Jean-Louis Borloo, qui a mis fin à ses mandats politiques pour des raisons de santé et celles d’Europe Écologie-les-Verts (9%).

    Le Front de gauche suit, deux points derrière (7%).

    L’étude indique également que les électeurs comptent profiter massivement (71%) de cette échéance électorale pour manifester leur mécontentement au gouvernement… Comme aux municipales.

    Ils sont également une majorité à considérer que l’Europe aggrave les effets de la crise économique (59%) plus qu’elle ne protège le pays (24%).

    http://www.latribune.fr/blogs/la-tribune-des-europeennes/20140409trib000824450/europeennes-selon-un-sondage-le-front-national-talonne-l-ump.html

  13. @lois-économiques
    Ce qui est « une ignominie » c’est la guerre de tous contre tous. La fameuse « concurence libre et non faussée »
    Ce système de concurrence libre et non faussée n’a jamais existé que dans l’imagination des propagandistes de la monnaie dette, qui voyaient dans la libre circulation du capital la condition nécessaire à la maximisation des profits selon loi bien connue V = nQ/M. Et quelle meilleure manière de faire circuler le capital dette, i.e. la monnaie créée par les banques, que l’abrogation des frontières et le libre-échangisme à l’OMC?

    • @Nicolas Jaisson,
      Enseigner, c’est répéter.
      Il n’y a AUCUNE VOLONTE de propagande à grande échelle.
      C’est le SOUHAIT de vouloir croïtre à tout prix qui est la cause structurelle des dysfonctionnements.
      Tout le reste en découle y comprit les opportunistes qui vont en profiter pour s’accaparer à leur profit la création monétaire en continue.
      La monnaie créant la croissance, il en faut toujours d’avantage si on veut la préserver même si elle est contre productive comme on le constate depuis 40 ans.
      Arrêtons de confondre les causes et les conséquences….
      La croissance favorisant l’appauvrissement la seule ligne écomique valable est la décroissance…
      Tout autre politique économique nous mène directement au désastre.

      • « C’est le SOUHAIT de vouloir croïtre à tout prix qui est la cause structurelle des dysfonctionnements. »
        Certes mais ce souhait n’existe que par la volonté des banquiers qui ont besoin de refinancer en permanence la dette en émettant de nouveaux emprunts pour entretenir la machine du crédit. Supprimer la création monétaire sous forme de monnaie dette et vous réglez le problème de la croissance qui n’existe que dans la tête des banquiers. Maintenant, tirer argument de la nocivité de cette forme de croissance pour prêcher la non croissance est un non sens économique qui va exactement dans le sens voulu par les banquiers qui justifient l’austérité, ie l’esclavage par la paupérisation, par la nécessité de défendre l’environnement ou de réduire la population mondiale. Ce point de vue malthusien a donné maintes fois la preuve de sa nocivité, en favorisant la réglementation qui est l’allié objectif de la finance dans sa domination économique. A la place de la décroissance, qui semble vouloir dire la destruction de la dette par la contraction économique, je préfère la restitution du pouvoir économique confisqué par la finance à la société civile sous le contrôle de l’Etat garant de l’intérêt de ses administrés et non des banquiers internationaux. L’homme de la rue n’a que faire de la croissance effectivement, il demande seulement à conserver un niveau de vie décent. Pour cela il doit retrouver la pleine disposition des revenus de son travail confisqué par l’Etat et les banques, sous prétexte d’assurer son confort et sa sécurité. Cette escroquerie n’a que trop duré. A la place des théories de la croissance ou de la décroissance (ce qui revient au même), le peuple réclame la préservation des conditions nécessaires à son épanouissement individuel et collectif qui est réalisable sans crédit excessif, mais par une saine gestion des revenus de son travail.

      • « La croissance favorisant l’appauvrissement la seule ligne écomique valable est la décroissance… »
        Vraiment pas claires vos théories. En attendant voilà une bonne illustration de la décroissance prônée par Michelle Obama (pour les autres):
        http://www.prisonplanet.com/michelle-obamas-school-lunches-in-pictures-is-that-photo-taken-from-death-row.html

      • @Nicolas
        Vraiment pas claires vos théories
        Et pourtant elles le sont.
        Si la croissance est bien la source des dysfonctionnement alors la décroissance est bien la solution à ces mêmes dysfonctionnements.
        Si la croissance génére de l’appauvrissement alors la décroissance génére bien de l’enrichissement !
        Simple logique !
        « C’est le SOUHAIT de vouloir croïtre à tout prix qui est la cause structurelle des dysfonctionnements. »
        Certes mais ce souhait n’existe que par la volonté des banquiers qui ont besoin de refinancer en permanence la dette en émettant de nouveaux emprunts pour entretenir la machine du crédit.

        Non, les banquiers comme tout oportuniste profitent des dysfonctionnements du à la recherche de la croissance ils n’en sont pas à l’origine !
        L’oirigine est à chercher dans tous les strates du système, pas seulement chez les banquers.
        Tout le système est à la recherche de la croissance et par de là est à la source des dysfonctionements.
        Si on change de paradigme, effectivement l’hypertrophie bancaires disparait et alors ?
        Cela n’a pas été le cas pour les mineurs,? pour les agriculteurs ?, etc…
        Enfin pou terminer l’austérité et la décroissance n’ont rien à voir.
        La décroissance sst la suppression du travail qui appauvri notre société et donc l’éradication de tous les profiteurs qui accaparent la création monétaire.
        Autrement dit, la décroisance touche les nantis alors que l’austérité touche les pauvres.
        Vous saisissez la différence ?

  14. brunoarf dit :

    Mercredi 9 avril 2014 :

    Chypre, Grèce, Irlande, Italie, Espagne, Portugal et Slovénie : les banques de ces sept pays ont dans leurs livres 800 milliards de dollars d’actifs pourris, soit 580 milliards d’euros d’actifs pourris.

    Ces sept pays sont en faillite.

    Les banques de ces sept pays sont en faillite.

    La question est donc : « En zone euro, QUAND va éclater la prochaine crise bancaire ? »

    Lisez cet article :

    Zone euro : le FMI inquiet du « fardeau » des créances douteuses.

    Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde mercredi contre le « fardeau » grandissant des créances douteuses dans la zone euro à l’heure où le secteur financier européen est soumis à un examen de santé.

    « Les banques dans les pays en difficulté de la zone euro restent plombées par un stock important et grandissant de créances douteuses, résultant du poids de la dette au sein des entreprises et du ralentissement économique », écrit le Fonds dans son rapport sur la stabilité financière mondiale.

    Ce stock a doublé depuis 2009 et s’élève aujourd’hui à « plus de 800 milliards de dollars » sur l’ensemble de la zone euro, affirme le Fonds, qui se penche plus particulièrement sur les pays européens en difficulté financière (Chypre, Grèce, Irlande, Italie, Espagne, Portugal et Slovénie).

    http://www.romandie.com/news/Zone-euro-le-FMI-inquiet-du-fardeau-des-creances-douteuses/466552.rom

  15. brunoarf dit :

    Bernard Maris vient de comprendre.

    L’économiste Bernard Maris vient de publier une chronique explosive dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo, mercredi 9 avril 2014, page 6 :

    « Je vire ma cuti.

    J’ai voté oui à Maastricht, oui au traité constitutionnel. Aujourd’hui, je pense qu’il faut quitter la zone euro. »

    Lisez la suite à la page 6 de Charlie Hebdo.

    Bernard Maris dans Wikipedia :

    Diplômé de Sciences Po Toulouse en 1968, Bernard Maris obtient ensuite un doctorat en sciences économiques à l’université Toulouse-I en 1975 avec la thèse intitulée « La distribution personnelle des revenus : une approche théorique dans le cadre de la croissance équilibrée », préparée sous la direction de Jean Vincens.

    Maître-assistant (puis maître de conférences à partir de 1984) à l’université Toulouse-I, il devient professeur des universités par concours d’agrégation (science économique générale) en septembre 1994 à l’Institut d’études politiques de Toulouse.

    Il est actuellement professeur des universités à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Maris

  16. @lois-économiques
    « La décroissance sst la suppression du travail qui appauvri notre société et donc l’éradication de tous les profiteurs qui accaparent la création monétaire. »
    Vous ne définissez pas les termes que vous employez. Par ailleurs vos conclusions sont élaborées à partir d’hypothèses discutables ou absurdes, comme celles citées plus haut. Cela me rappelle les procédés dilatoires de J.M. Keynes qui dans sa Théorie Générale de la Monnaie fausse la définition des termes employés ou prononce des postulats manifestement erronés pour tirer des conclusions qui constituent toujours la base théorique des politiques monétaires actuelles. Il faut remettre de l’ordre dans votre esprit.

    • @Nicolas
      Un blog a pour objet de faire découvrir des éléments de pensée permetrtant à chacun d’entre nous d’en appronfondir la source.
      Autrement dit, si vous souhaitez toutes les défintions des termes employés alors je vous invite a aller sur mon propre site où tout, absolument tout, y est défini.
      Enfin, je tiens vous rappeler qu’une hypothèse est « absurde » ou plus exactement infondée lorsqu’il y au moins un fait qui vient l’invalider.
      Ainsi fonctionne la science.
      A ce jour, jamais aucun fait n’est venu invalider les hypothèses formulées suir mon site.
      Je vous invite cordialement à trouver le ou les faits qui viendraient invalider les hypothèses….et pas seulement a écrire qu’elles sont absurdes sans citer aucun fait venant confirmer cette affirmation. Cette manière d’agir s’appelle « la pensée affective », elle n’est pas rationelle mais basée sur les affects. Et cette pensée et à l’opposée de la pensée scientifique.

  17. « La décroissance sst la suppression du travail qui appauvri notre société et donc l’éradication de tous les profiteurs qui accaparent la création monétaire. »

    Vous confondez tout. Quand vous parlez de décroissance, vous entendez désendettement, ie épuration des mauvaises dettes bancaires. A contrario la croissance est tirée par l’augmentation de l’endettement. Je vous rappelle que la nation de croissance est étroitement liée au système de création de richesse par l’offre de crédit. Effectivement en décroissance, le travail disparaît avec l’augmentation du chômage faute de moyens de financement des entreprises. Mais ce faisant, non seulement vous n’éradiquez pas les profiteurs qui gagnent autant à la baisse qu’à la hausse des marchés. Je vous rappelle que le facteur travail joue un rôle secondaire dans la création de valeur financière qui tire sa source dans l’investissement dans des dérivés tendanciels. Mais en outre vous tuez définitivement le travail, comme le montre la stagflation actuelle, alors que les banques se portent très bien. Donc votre décroissance ne résout rien, au contraire elle empire le mal que vous dénoncez, c’est-à-dire la création de richesse par la finance et non par le travail. Conclusion: il faut tuer le travail par la décroissance pour tuer le banquier. Voilà ce que j’appelle une proposition absurde.

    • Quand vous parlez de décroissance, vous entendez désendettement, ie épuration des mauvaises dettes bancaires.
      Absolument pas, encore une interprétation de votre part.
      Perso, je suis favorable au non remboursement d’une grande patie des dettes et à une nationnalisation du système bancaire….
      Je vous rappelle que la nation de croissance est étroitement liée au système de création de richesse par l’offre de crédit. </em/
      C'est exact et c'est pour cette raison que la création monétaire revient de droit à un système nationnalisée et fortement encadré et générant quasiment plus de crédit….
      vous n’éradiquez pas les profiteurs qui gagnent autant à la baisse qu’à la hausse des marchés.
      Dans ma conception la bourse ne servant à rien est supprimée éradicant toute spéculation…
      Donc votre décroissance ne résout rien, au contraire elle empire le mal que vous dénoncez, c’est-à-dire la création de richesse par la finance et non par le travail
      Absolument pas, la décrossance que je préconise consiste à supprimer les travailleurs inutiles de notre société :
      Autrement dit, l’hypertrophie financière, l’hypertrophie assurancielle, le marketing, la publicité, une grande partie de l’informatique, etc…
      Bon j’arrête là, tout le reste est sur mon site.
      Je suis intervenu uniquement pour dire que vous divaguez en interprétant ma pensée de manière bien éloignée de la réalité.

  18. « Absolument pas, la décrossance que je préconise consiste à supprimer les travailleurs inutiles de notre société »
    Il ne va pas rester grand monde alors, étant donné que la population est fonctionnarisée à près de 50% et que les services représentent l’essentiel de l’emploi. Effectivement une solution à la Mao ou à la Polpot, style « retour à la terre, seule source de véritable richesse et d’égalité », est envisageable, à condition qu’elle soit réalisable sans trop de dégâts humains.

    • @Nicolas
      Je ne touche pas à la base productive. La richesse créé n’est donc pas affectée. J’ai simplement supprimer du système ceux qui ne servent â rien et qui accaparent â leur profit la base productive. Rien à voir avec un quelconque « communisme ». Toute reférence à Mao ou Polpot est particulièrement mal venue…

      • @lois-économiques
        Mais vous dites que vous voulez supprimer la part de la base productive qui ne sert à rien. Comme déjà la base productive est occupée pour moitié par la fonction publique dont les salaires sont payées par les revenus de la base productive privée, je me demande ce qu’il va rester de la base productive effective. En admettant que vous vouliez retenir les fonctionnaires qui servent réellement à quelque chose (en gros 20% des effectifs), cela donne une base productive extrêmement réduite dans tous les cas. D’ailleurs vous ne définissez pas l’utilité du productif autrement que par des critères subjectifs non mesurables, ce qui laisse planer un certain doute sur le sérieux de votre argumentation. Il y a comme une contradiction entre affirmer que vous ne touchez pas à la base productive et prétendre supprimez ceux qui ne servent à rien dans cette base productive. Pas bien sérieux ce charabia. Désolé mais il faut revoir votre copie.

      • @Nicolas
        Visiblement vous ne comprenez pas la problèmatique.
        Reprenons l’exemple des cartes magasins, je les interdit.
        Il se passe quoi ?
        Un système informatique qui ne servait à rien, démantélé, des informaticiens qui ne servaient à rien qui vont faire autre chose.
        En quoi la base productive a été affecté ? en quoi la richesse créée est atteinte ?
        Ce que je propose c’est la simple généralisation de cet exemple….
        Un pays crée de la richesse, plein de parasites se l’accapare, je les supprime du système, la richesse est identique mais elle sera répartie de manière beaucoup plus équitable car les parasites ne pourront plus se l’accapararer.
        Maitenant si ouv ne comprenez toujours pas je ne peux plus rien faire pour vous…
        Et donc poursuivez votre chemin en considérant que la pubilicité enrichie un pays, le marketing également l »hypertrophie financière également, etc….

  19. @lois-économiques
    Vous avez un raisonnement circulaire, dans la mesure où la conclusion est contenue dans l’hypothèse qui est elle-même est réputée vraie, mais seulement par vous et sans aucune preuve. Ce que vous prétendez inutile est inutile seulement dans votre système de création de valeur non défini que vous prétendez imposer on ne sait comment et pour aller où. Vous n’expliquez pas ce qui distingue l’utile de l’inutile et en quoi cette distinction impacte la création de richesse dont le sens n’est même pas définie. Pourquoi une carte de crédit est-elle inutile ou un système d’information? Si ces produits sont tellement inutiles, pourquoi les dépenses ont-elles été consenties par des entreprises contraintes à des objectifs de rentabilité? Quel système de mesure de la valeur ajoutée souhaitez-vous mettre en place et comment? Mystère. Par quoi va-ton remplacer les emplois détruits d’autorité (bonjour le codillo!), même si ça n’impacte pas la base productive (ça veut dire au juste, la base productive??)et par qui? Nouveau mystère.

  20. « Un pays crée de la richesse, plein de parasites se l’accapare, je les supprime du système, la richesse est identique mais elle sera répartie de manière beaucoup plus équitable car les parasites ne pourront plus se l’accapararer. »

    Ca tombe bien: il y a des guillotines certifiées d’origine qui sont à vendre aux enchères. Il s’en est vendu une trimbalée par les armées révolutionnaires à travers les Pays-Bas pour 9,000 euros (pas cher). Vous pourriez faire office de nouveau Samson. Il faudrait faire comme pour le char Leclerc, c’est-à-dire automatiser le chargement de la victime sur la planche à bascule et l’éjection du cadavre, sans oublier l’aspersion du détergent pour le nettoyage, parce que ça devient rapidement dégueulasse ce truc.

  21. Abroz06 dit :

    @lois-économiques
    Concerning answer to @Zorba
    « Le pays cité, la Norvège, est un pays de rente pétrolière et si vous aviez citez la Suisse, c’est un aspirateur de capitaux. »

    First be precise! @ Zorba44
    il n’a pas cité la Suisse.
    Die Schweiz = un pays bien géré par son peuple.
    http://www.masseneinwanderung.ch/
    Au moins avec le vote du 9 février les Européens auront un peu plus de mal à délester leurs capitaux. La Suisse est avant tout un aspirateur d’Européens: + 1 million d’habitants en 12 ans. Une réussite donc. Pourquoi? Démocratie Directe.
    La Grande Nation n’est plus.

    • @Abreoz06
      Le Suisse c’est la population de l’Ile de France.
      Comparons donc ce qui est comparable.
      Si vous réunissez dans un seul point toutes les compétences nécessaire à la compétition alors ce point devient plus compétitif. et ce sera nécessairement au détriment de la périphérie qui perd ces mêmes compétences.
      La Suisse qui n’a pas connu ni le désastre de la première guerre mondiale ni celui de la seconde a effectivement réussit a accaparer les richesses d’autruis avec un modèle d’aspirateur à capitaux….
      La belle affaire, tout le monde peut faire comme la Suisse ?
      Certainement non, et la régionalisation (petite nation) que vous prônez (et qui effectivement est une tendance, comme le montre la volonté d’indépendance de la Catalogne, de la Lombardie, d l’Ecosse, etc..) est une hérésie car elle va encore renforcer le caractère destructeur des inégalités.
      La Suisse n’est en cas aucun un modèle, c’est même un contre modèle…d’un point de vue économique..
      D’un point de vue démocratie, la Suisse a affectivement un peu d’avance mais néanmoins fort éloignée d’une véritable démocratie où le capital n’aurait plus droit au chapitre….

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