Le bitcoin vu par l’école d’économie autrichienne

Moi qui en économie suis plutôt un Autrichien, j’ai trouvé intéressant l’article ci-dessous, extrait de La Jaune et la Rouge, la revue des anciens élèves de l’Ecole Polytechnique. Le dossier de son édition de février est consacré au bitcoin. Avec des approches et des points de vue très divergents. OD

Par Yorick de Mombynes

La pensée économique mainstream peine toujours à expliquer l’émergence et le développement de cet étrange objet monétaire qu’est le bitcoin. Quinze ans après sa création, il n’est plus crédible d’affirmer que l’invention de Nakamoto ne survit que grâce à la spéculation. L’école autrichienne fournit une grille d’interprétation utile pour affronter cet impensé. Elle rappelle qu’il est possible d’envisager une monnaie désétatisée, sans banque centrale et sans politique monétaire. Ses concepts permettent d’analyser les qualités de potentielle monnaie saine (au sens du concept anglo-saxon de sound money) du bitcoin, mais aussi les défis qu’il lui reste à surmonter pour devenir concrètement une véritable monnaie.

Le bitcoin ou Bitcoin ?

Il convient de distinguer « Bitcoin », qui désigne l’infrastructure de paiement, et « le bitcoin », qui désigne l’unité numérique et comptable utilisée dans ce système.

L’école autrichienne est un courant d’économie hétérodoxe né à Vienne à la fin du XIXe siècle. Son principal théoricien est Ludwig von Mises, dont l’économiste français Jacques Rueff (X1919) a écrit : « Il a préservé les fondements d’une science économique rationnelle, dont la valeur et l’efficacité ont été démontrées par ses œuvres. » Les principaux représentants de ce courant en France sont Pascal Salin et Guido Hülsmann.

Une des particularités de ces auteurs est de refuser l’application des méthodes des sciences de la nature à l’économie. Pour eux, les propositions de la science économique doivent être falsifiables d’un point de vue non empirique (selon le critère de Karl Popper) mais logique. Le raisonnement ne doit pas chercher à tester des hypothèses arbitraires mais à déduire des conséquences logiques en partant d’axiomes réalistes et irréfutables.

Sur ces fondements épistémologiques, Mises a proposé une reconstruction complète de la science économique dans un traité de mille pages, L’Action humaine, dont Gérard Dréan (X59) a publié un excellent abrégé. Marginalisée au milieu du XXe siècle face au paradigme néoclassique et aux divers courants issus du keynésianisme, cette école de pensée rencontre un net regain d’intérêt depuis les années 1970, notamment en raison de son analyse originale de la monnaie, analyse qui se révèle particulièrement utile pour comprendre le bitcoin.

Un point de vue original sur la monnaie

Pour les Autrichiens, la monnaie est fondamentalement un produit de l’ordre spontané du marché et son accaparement progressif par le pouvoir politique au cours de l’histoire, avec une accélération fulgurante au XXe siècle, est critiquable d’un point de vue non seulement économique mais aussi social, politique et culturel.

On peut résumer ces critiques de la manière suivante. Les manipulations de la quantité de monnaie par la puissance publique perturbent le système des prix qui constitue le système d’information décentralisé de l’économie de marché et permet le calcul économique. Elles alimentent des cycles économiques artificiels et destructeurs (théorie pour laquelle Hayek a reçu le prix Nobel d’économie en 1974). Elles engendrent des redistributions de pouvoir d’achat relatif en faveur des détenteurs d’actifs et au détriment des plus démunis (effet Cantillon).

L’inflation monétaire est un impôt déguisé qui entraîne une extension déraisonnable de la sphère publique, une financiarisation excessive de l’économie et une dérive clientéliste de la démocratie. Enfin, la dégradation de la qualité de la monnaie augmente la préférence moyenne pour le présent des individus, ce qui dissuade l’épargne, l’investissement et la planification du futur, et stimule la société de consommation, le court-termisme politique, la spéculation financière et la surexploitation des ressources naturelles.

A la recherche de la monnaie saine

Les Autrichiens prônent un retour à la sound money ou hard money : une monnaie dont la quantité est aussi peu manipulable que possible par la puissance publique. Dans The Theory of Money and Credit (1912), qu’ils considèrent comme le plus grand traité d’économie monétaire de l’histoire, Mises écrivait : « Il est impossible de saisir le sens de l’idée de monnaie saine si l’on ne réalise pas qu’elle a été conçue comme un instrument pour la protection des libertés civiles contre les intrusions despotiques des gouvernements.

Idéologiquement, elle appartient à la même catégorie que les constitutions politiques et les déclarations des droits. » Un retour à la monnaie saine est envisageable en supprimant le cours légal et en laissant s’instaurer une concurrence libre entre producteurs privés de monnaies (proposition de Hayek de « dénationalisation de la monnaie »). En effet, ni bien de consommation ni bien de production, la monnaie n’en est pas moins un bien économique : c’est donc au marché libre, rencontre de l’offre et de la demande, de déterminer la qualité et la quantité optimales de ce bien, et non à une entité centrale et monopolistique qui ne détient pas l’information nécessaire pour en assurer un pilotage rationnel.

L’étalon-or

C’est également possible en organisant un retour à un système fondé sur l’or (proposition de Murray Rothbard). Les Autrichiens s’opposent, en effet, à la pensée mainstream sur les avantages et inconvénients de l’étalon-or. Pour eux, ce régime fonctionnait correctement et a permis l’essor économique exceptionnel du XIXe siècle. C’est l’accumulation de réglementations et interventions publiques inadaptées qui l’ont déréglé, avant qu’il ne soit abandonné parce qu’il empêchait de financer les dépenses exceptionnelles de la Première Guerre mondiale.

S’agissant de l’étalon de change-or de Bretton Woods, les Autrichiens ont été parmi les premiers à expliquer qu’il n’était pas viable. L’histoire leur a donné raison – ainsi qu’à Jacques Rueff. Ils ont ensuite critiqué sévèrement les inconvénients du système de changes flottants et la destruction de l’institution sociale et économique de la monnaie par les politiques expansionnistes des banques centrales.

Ils se distinguent de Milton Friedman et des monétaristes notamment par le fait qu’ils ne préconisent ni règle d’émission monétaire fixe ni rôle d’intervention des autorités monétaires face aux crises, ces dernières étant souvent, d’après eux, le résultat de politiques publiques erronées plus que de prétendus défauts intrinsèques du capitalisme. La proposition autrichienne de séparation de la monnaie et de l’État, demeurée longtemps iconoclaste, connaît aujourd’hui une nouvelle actualité avec l’irruption inattendue du bitcoin et des cryptomonnaies dans le paysage monétaire.

Le bitcoin, or numérique

De prime abord, le bitcoin a tout pour séduire les Autrichiens. Innovation technologique issue du marché, échappant au contrôle de l’État, il subsiste grâce au libre choix des utilisateurs face à une concurrence intense de milliers de cryptomonnaies. Le fait qu’il s’apparente à de l’or numérique répond en partie à leur idéal.

D’une part, le stock total de bitcoins est limité et leur coût d’extraction est croissant dans le temps, comme pour l’or. Pour les Autrichiens, n’importe quel stock fixe de monnaie suffit pour faire fonctionner l’économie, contrairement à la conception mainstream. Par ailleurs, le fait que le coût de production du bitcoin soit élevé (son algorithme de consensus impose une consommation massive d’électricité par les « mineurs ») est considéré par les Autrichiens comme un avantage par rapport aux autres cryptomonnaies.

Pour eux, en effet, une monnaie ne peut émerger de l’ordre spontané du marché et subsister durablement – sans être imposée par la puissance publique – que si elle est coûteuse à produire ; autrement, les utilisateurs lui préfèrent vite une monnaie plus « dure » (car ils anticipent qu’une hausse excessive de l’émission de monnaie « facile » à produire aboutira à sa dépréciation). La question de savoir si une autre méthode que cette forte utilisation d’énergie permettrait de maintenir un coût de production élevé sans dégrader le niveau de sécurité du système fait aujourd’hui l’objet de débats complexes qui dépassent le champ de cet article.

« Le bitcoin semble encore plus apte que l’or à conserver de la valeur à long terme. »

S’agissant de ce coût de production élevé, il pourrait paraître contre-intuitif de le considérer comme un atout pour le bitcoin. Mais, premièrement, il représente en quelque sorte le « prix à payer » pour un système monétaire révolutionnaire qui pourrait, selon ces auteurs, se révéler immensément bénéfique pour l’humanité.

Deuxièmement, une partie de cette utilisation massive d’énergie est vertueuse d’un point de vue environnemental (rentabilisation d’unités de production d’énergies renouvelables, conversion de méthane en CO2 émettant moins de gaz à effet de serre, etc.). 

Troisièmement, ce coût n’est que très marginalement assumé par les utilisateurs de bitcoins (à travers notamment les frais de transaction qu’ils payent) car c’est un coût fixe : une part croissante des transactions est appelée à passer par des réseaux secondaires qui ne nécessitent pas de minage. 

D’autre part, le rythme d’émission du bitcoin est décroissant. Son ratio stock-to-flow (l’inverse du taux d’inflation monétaire) augmente et est en passe de dépasser celui de l’or. Et il n’y a aucun risque de faire des découvertes imprévues de bitcoins au fond des océans ou sur des météorites. Bien sûr, on ne peut totalement exclure un bug informatique déréglant ce régime, mais ce risque est désormais minime car le protocole open source est audité attentivement depuis des années. Le bitcoin semble donc encore plus apte que l’or à conserver de la valeur à long terme, avant d’être progressivement utilisé comme moyen d’échange. Sa divisibilité, son homogénéité et les progrès techniques assurant son passage à l’échelle sont autant d’atouts dans cette perspective.

Un étalon bitcoin ? 

Beaucoup d’économistes du courant autrichien voient dans le bitcoin une occasion de corriger les défauts du système monétaire contemporain et également d’offrir une protection contre les futures monnaies numériques de banques centrales (MNBC), projets profondément inquiétants malgré les propos rassurants de leurs promoteurs. 

Pour les plus audacieux des Autrichiens, le bitcoin a même le potentiel de fournir le socle d’un nouveau système monétaire pour remplacer les monnaies fiat (les monnaies décrétées par la puissance publique et ne reposant sur rien d’autre que l’autorité de la loi, du latin fiat, « qu’il en soit ainsi ») quand le système actuel s’effondrera sous le poids de ses propres contradictions. C’est notamment la thèse de Saifedean Ammous dans The Bitcoin Standard, best-seller mondial traduit dans 37 langues. Mais tous les économistes autrichiens ne sont pas d’accord.

“Pour les plus audacieux des Autrichiens, le bitcoin a le potentiel de fournir le socle d’un nouveau système monétaire.”

Pour certains, ce domaine reste intimidant d’un point de vue technique. Certes, nul besoin d’être un informaticien ou un cryptographe confirmé pour se forger une opinion sérieuse. Mais c’est impossible sans un minimum de connaissances sur le cryptage asymétrique, le fonctionnement du minage, la gouvernance des protocoles open source, etc. Ceux qui n’ont pas la lucidité de le reconnaître restent influencés sans s’en rendre compte par les échos biaisés et superficiels du débat public. Mais, même parmi les Autrichiens qui ont fait l’effort de se renseigner, plusieurs questionnements subsistent sur les qualités monétaires du bitcoin. 

La nature monétaire du bitcoin

Le bitcoin vérifie-t-il le « théorème de régression » de Mises qui veut que toute monnaie ait d’abord un usage non monétaire avant de pouvoir être progressivement adoptée comme moyen d’échange généralisé ? Certains Autrichiens considèrent que ce théorème n’est pas applicable à la situation contemporaine où l’institution de la monnaie existe déjà. D’autres estiment que le Bitcoin a bel et bien des usages non monétaires. Au début de son histoire, il a été utilisé comme objet de curiosité et de collection par les informaticiens et les curieux. Aujourd’hui, le système Bitcoin constitue une plateforme d’horodatage décentralisée plus efficiente que toute autre solution, avec d’intéressantes applications commerciales, juridiques et industrielles.

D’autre part, c’est un système de paiement capable de surpasser les infrastructures traditionnelles puisqu’il permet des transferts de valeur irréversibles, désintermédiés, incensurables et programmables. De surcroît, grâce notamment au protocole complémentaire Lightning Network, il est en train de surmonter certaines de ses limitations techniques initiales en termes d’instantanéité, de nombre de transactions par seconde et de coût pour l’utilisateur : sur ces trois paramètres, il est en train de dépasser les performances des réseaux traditionnels comme Visa ou Mastercard.

Cette infrastructure de paiement correspond bien à un usage non monétaire, notamment si l’on comprend que des transferts de monnaies fiat sont possibles grâce à ce réseau (en effectuant une conversion à chaque extrémité de la transaction). Pour les Autrichiens, rien n’a de valeur intrinsèque car la valeur est subjective. En revanche, le Bitcoin possède un sous-jacent bien moins virtuel que celui des monnaies fiat (que l’on peut produire sans coût et de manière arbitraire) et plus apte que ces dernières à inspirer confiance : une infrastructure de paiement d’un genre nouveau, constituée d’un protocole informatique open source et d’un registre distribué à la robustesse technique inégalée.

Le problème de la volatilité

Certains Autrichiens, comme l’expert d’économie monétaire Lawrence White, estiment toutefois que la volatilité excessive du cours du bitcoin risque de l’empêcher de devenir un moyen d’échange communément accepté. En effet, sa capitalisation de marché relativement faible par rapport aux marchés financiers mondiaux et l’impossibilité d’ajuster son rythme de production rendent son cours vulnérable aux chocs de demande. Certes, ils reconnaissent que cette volatilité diminuera mécaniquement si l’adoption du bitcoin et la progression de son cours se poursuivent. Et ils ajoutent que, si le bitcoin remplaçait un jour les monnaies fiat, la volatilité de son prix exprimé en biens de consommation n’aurait a priori pas de raison de rester élevée. Mais ils restent sceptiques sur la probabilité de réalisation de ce scénario. 

Le problème de la déflation

Le régime d’émission du bitcoin est désinflationniste (son rythme d’émission décroît dans le temps) et l’élasticité de sa production à la demande est nulle. Le bitcoin est donc de nature à favoriser une économie tendanciellement déflationniste : si la demande de bitcoins augmente, les prix nominaux des biens et services libellés en bitcoin diminuent. 

Pour les Autrichiens, contrairement à l’analyse mainstream, la déflation des prix n’est pas un problème en soi quand elle résulte de la concurrence et du progrès technique dans un cadre monétaire sain – à la différence des épisodes de déflation résultant de retournement de cycles créés par les manipulations des autorités monétaires. Ils estiment notamment que cette saine déflation ne paralyse pas les décisions d’achat (comme en témoigne la prospérité exceptionnelle du secteur de l’informatique alors que les prix chutent depuis des décennies), même si elle conduit naturellement à modifier la structure des comportements de consommation (par exemple en dissuadant la surconsommation, les achats frivoles ou inutiles, etc.). 

Le bitcoin étant beaucoup plus divisible que l’euro ou le dollar, l’ajustement des prix nominaux est possible. En revanche, plusieurs économistes autrichiens craignent que certains prix restent rigides à la baisse pour des raisons psychologiques (par exemple les salaires) ou que la déflation aille au-delà de celle qui découlerait naturellement de la hausse de la productivité globale de l’économie, ce qui ferait du Bitcoin une mauvaise monnaie. Seul l’avenir permettra de le vérifier. 

Yorick de Mombynes, La Jaune et la Rouge, N° 792 février 2024

Références

  • Saifedean Ammous, The Bitcoin standard : the decentralized alternative to central banking (2018)
  • Gérard Dréan, Abrégé de L’Action humaine (2004)
  • Renaud Fillieule, L’école autrichienne d’économie : une autre hétérodoxie (2010)
  • Friedrich Hayek, The Denationalization of money (1977)
  • Guido Hülsmann, The Ethics of money production (2008)
  • Hans-Hermann Hoppe, Economic science and the Austrian method (1995)
  • Ludwig von Mises, The Theory of money and credit (1912)
  • Murray Rothbard, What has our government done to our money ? (1963)
  • Jacques Rueff, « The intransigence of Ludwig von Mises », in On Freedom and Free Enterprise. Essays in Honor of Ludwig von Mises (1956) https://mises.org/library/intransigence-ludwig-von-mises 
  • Pascal Salin. Les systèmes monétaires : des besoins individuels aux réalités internationales (2016)
  • Lawrence H. White, Better Money : Gold, Fiat, Or Bitcoin ? (2023)

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A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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18 commentaires pour Le bitcoin vu par l’école d’économie autrichienne

  1. rodez21 dit :

    L’étalon OR
    C’est l’accumulation de réglementations et interventions publiques inadaptées qui l’ont déréglé, avant qu’il ne soit abandonné parce qu’il empêchait de financer les dépenses exceptionnelles de la Première Guerre mondiale.

    Tout est là, l’étalon or empêche l’immixtion de l’Etat dans tous les rouages de la société, à commencer par le financement des guerres.

    Concernant le bitcoin, son talon d’Achille tient au fait que sa diffusion dépend de l’internet, dont l’infrastructure pour son fonctionnement dépend d’entités qui ne peuvent rien refuser aux banquiers du moins en Occident.

    Qui contrôle l’internet, contrôle les CDBC ainsi que toutes les monnaies réalisées sur le principe de la blockchain.

    • Exact. C’est une vulnérabilité majeure.
      Mais il y en a d’autres.

      • clavreul dit :

        Habituer les gens à la dématérialisation de la monnaie, sinon cela fait longtemps que le bitcoin aurait été interdit.

      • rodez21 dit :

        @clavreul
        « Habituer les gens à la dématérialisation de la monnaie, sinon cela fait longtemps que le bitcoin aurait été interdit. »

        La monnaie est déjà dématérialisée, mais ne permet pas (encore) de nous identifier ou dirions-nous d’être marqué (tout en étant parqué).

        Je vois de plus en plus de gens régler leurs achats sans contact, avec leur smart phone.

        C’est une habitude qu’il est aisé de donner, la plupart des gens étant incliné à la facilité et ne voyant là que le côté pratique pour payer.

        On pourrait dire que Steve Jobs (concurent de B Gates) en inventant l’I phone a bien fait le job.

      • clavreul dit :

        ACTE D’ACHAT ET VIE PRIVÉE.
        Aujourd’hui l’ on peut être identifié par notre système de paiement mais il faut une dénonciation, ce qui est bien évidemment hors la loi car la confidentialité de l’ acte d’ achat représente le respect des données personnelles. Je pense qu’ en France nos représentants politiques ne sont pas encore assez minables pour s’ adonner à ce genre de chose. Ah non ! de la manière dont ils critiquent le système de Vladimir Poutine cela ferait vraiment mauvais genre devant l’ opinion publique. Et que dire des dénonciateurs devant les tribunaux…

      • « Habituer les gens à la dématérialisation de la monnaie, sinon cela fait longtemps que le bitcoin aurait été interdit. »

        Oui clavreul… et même plus (ou pire) :

        La monnaie unique mondiale des globalistes ressemblera beaucoup à Bitcoin (B. Smith)

      • matbee dit :

        Très juste Olivier…. le Bitcoin est un piège !!

  2. zorba44 dit :

    Quand je vois tous les jolis coquillages sur le sable lesquels ont permis à des èconomies îliennes d’échanger noix de cocos, poissons et pareos en en fixant de gré à grè des termes de quantité, je me dis que miner des coquillages est plus joli et plus romantique que de miner du bitcoin

    On est plus près, de plus en plus, d’en arriver au troc qui nous sauvera des théories fumeuses sur la monnaie, théories dont certaines dans cet article qui finissent toujours par se faire démolir,

    Tu veux un coup de main pour changer ta roue crevée …allez file moi 500g d’onglet …marché conclu ? ..non 400g (tu es dur en affaires) …allez tope la !

    Jean LENOIR

    • rodez21 dit :

      @zorba44
      Et si en plus de la roue crevée, tu me fais la vidange et les bougies, tu auras droit à 1kg de Hangi de cerf.

      Bon avant d’en arriver là (au troc), il faut relire son Macron dans le texte :
      « Macron à Vendôme, à propos du modèle de l’hôpital: «C’est plus dur de le réinventer quand tout n’a pas été détruit» »

      Ce qui à la lumière des événements du moment et des discours grandiloquents, pourrait s’appliquer à tout autre chose qu’à l’hôpital.

      A l’instar d’un J Attali, E Macron nous révèle à demi-mots, ce qu’il est prévu pour notre avenir (demandez le programme !)

  3. Riederalp dit :

    HS mais j’ai quand même trouvé ça intéressant.
    Apparemment il ne brille pas encore la nuit 😂😂😂
    German patient vaccinated against Covid 217 times
    https://www.bbc.co.uk/news/health-68477735

  4. Marco dit :

    bit coin, bit coin…. je crois qu’il y a d’autres chats à fouetter.
    Micron (homme de paille) pousse le bouchon, Poutine averti…..le premier qui mettra ses militaires en costume de travail national en ordre de marche sur le territoire Ukrainien, ou même qui osera attaquer le sol russe ce sera considéré immédiatement comme un acte de guerre contre son pays avec riposte…..
    « Nous » jouons avec le feu (nulèaire) avec des zélites débranchés de la réalité. V. Orban (Hongrie) a encore un peu de lucidité, mais isolé.
    Nous vivons une époque, sans un Kennedy ou un Kroutcheff des années 60, où il n’ y a plus d’homme politique, pour arrêter cette machine infernale qui semble se mettre en route.
    La violence s’installe dans nos villes pire que jamais, une folie généralisée et contagieuse s’est emparée des esprits.

    • Oui, le spectacle devient palpitant. On rejoue un grand classique du cinéma géopolitique hollywoodien : l’holocauste nucléaire !

      Jupiter joue les héros : « Il ne faudra pas être lâches ! »

      Mesdames et Messieurs, accrochez-vous à vos fauteuils et n’oubliez pas les pop-corns… Le film risque d’être assez long. 🙂 🙂

      Peut-être même qu’à la fin, vous n’aurez plus le droit de sortir de chez vous ni de votre quartier.

      Plus qu’un accès limité à Internet, à votre compte bancaire, aux magasins…

      Ce sera la Grande Remise à Zéro. Dans la vraie vie.

    • clavreul dit :

      Le Goulag métaverse ou le prisonnier se croit libre. Dans ce cas nous sommes d’ accord.

  5. 2112 dit :

    Faudra qu’on m’explique l’opportunité environnementale, notamment la rentabilisation des énergies intermittentes vu qu’elles ne sont pas rentables énergétiquement !

    • Louise Michel dit :

      @2112
      Le blabla environnemental, c’est du pipo pour dépouiller, contrôler et finalement trucider les citoyens !
      Vous rejetez du CO2 en respirant, c’est mauvais pour la planète ! La conclusion s’impose d’elle-même…

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