« La France doit-elle sortir de l’UE ? » – « La vidéo du débat ne doit pas sortir de l’amphi ! »

vidéo censurée du grand débat public à l'Université de Rouen

« LE GRAND DÉBAT DU 22 JANVIER 2013 À L’UNIVERSITÉ DE ROUEN AVAIT ÉTÉ FILMÉ PAR NOS SOINS….

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Comme nous en avions informé nos lecteurs, j’ai participé à un grand débat à la Faculté Droit-Économie-Gestion de l’Université de Rouen le 22 janvier dernier au soir, sur le thème « LA FRANCE DOIT-ELLE SORTIR DE L’UE ? ».

Ce grand débat contradictoire, où je suis intervenu à la tribune avec le doyen et trois membres du corps professoral, était ouvert au grand public, comme l’usage en est solidement établi, et comme les autres intervenants le savaient parfaitement.

De même, ce débat a été filmé par une équipe de l’UPR, au vu et au su de tous les participants.

Comme nous l’avons également souligné, ce grand débat a suscité un engouement extraordinaire puisque, prévu pour avoir lieu dans l’Amphi 300 (capacité 300 personnes), il dut être transféré au dernier moment, – à la demande des services de sécurité -, dans l’Amphi 500 (capacité 500 personnes) du fait d’une affluence record.

Compte tenu des quelques places restées vides dans ce second Amphi, on peut donc estimer que ce sont quelque 450 personnes qui sont venues assister à ce débat sans précédent sur un tel sujet dans une université en France.

….MAIS LES AUTRES INTERVENANTS AU DÉBAT ONT EXIGÉ LA CENSURE DE LA VIDÉO

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Cependant, un professeur, s’exprimant en son nom propre et au nom de l’un de ses collègues, nous a écrit, après le débat, pour nous interdire expressément de diffuser sur notre site la captation vidéo que nous en avions faite.

Par ailleurs, le troisième professeur, que j’ai joint par téléphone et qui semblait terrorisé par le cours des événements (!), nous a également formellement interdit de diffuser son image et les propos tenus au cours de ce grand débat pourtant public.

Comme nous n’avons pas vocation à forcer la volonté des gens, et que nous respectons la lettre et l’esprit de la loi sur le droit à l’image, nous avons donc été obligés de déférer à ces demandes expresses.

Après concertation des membres du Bureau National de l’UPR, nous avons décidé de diffuser mes seules interventions lors de ce débat ouvert au grand public. Car si nous respectons le « droit à l’image » des autres intervenants, je suis en droit de faire respecter aussi le droit à ma propre image et plus encore le droit à la liberté d’expression.

Afin de respecter la demande des autres intervenants, notre responsable vidéo a donc réalisé un montage qui ne les mentionne pas, qui occulte intégralement leurs corps et leurs visages à la tribune et qui a coupé toutes leurs interventions.

Le résultat de ce « caviardage » est qu’il nous force à mettre en ligne une vidéo tronquée, limitée à 37 minutes (la durée cumulée de mes seules interventions) alors que le débat avait duré 2 heures.

Cette vidéo est disponible ici :

En conclusion, et afin de préciser le jugement que nous portons face à cet acte de censure caractérisé, j’ai personnellement adressé un courrier en réponse au professeur qui m’avait fait connaître par écrit son opposition à la diffusion de l’intégralité du débat.

Par un souci de transparence vis-à-vis de nos lecteurs, je publie ci-dessous, en annexe, la partie la plus importante de ma réponse circonstanciée ».

François Asselineau, le 21 février 2013

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ANNEXE – Extrait de ma réponse à l’un des intervenants au grand débat du 22 janvier 2013 qui m’a écrit pour me demander formellement, en son nom et au nom de l’un de ses collègues, de ne pas diffuser la captation vidéo :

« Vous vous déclarez bien entendu un grand démocrate, mais vous refusez que ce débat ouvert au public et filmé, qui a rassemblé plus de monde qu’aucun autre débat public n’en avait jamais réuni à l’université de Rouen, puisse être visionné par des milliers d’internautes. En agissant ainsi, vous faites carrément obstacle à ce que des citoyens français puissent entendre un autre son de cloche que la propagande européiste diffusée 24H/24 dans tous les médias.

Parce que vous estimez probablement que ce débat passionnant n’a pas tourné à votre avantage, vous souhaitez maintenant faire comme s’il n’avait jamais eu lieu.

Bien entendu, comme tout censeur, vous niez l’acte de censure. Vous vous retranchez derrière une pseudo-déontologie, sortie d’un chapeau pour la circonstance, laquelle déontologie n’est comme par hasard jamais applicable au camp que vous défendez.

A ce propos, je vous suggère par exemple de visionner ces vidéos diffusées sur Internet :

– cette vidéo de Giscard et Cohn-Bendit, présentant leur « débat sur l’Europe » le 9 mai 2008 à l’université de Paris Dauphine

https://www.youtube.com/watch?v=ebAIoQ2-s-c

– cette vidéo de Jacques Attali aux Mardis de l’ESSEC pour un débat « le futur manque-t-il d’avenir ? » le 28 février 2012

https://www.youtube.com/watch?v=PoxGU1m9dDg

– cette vidéo du 15 juillet 2011 prise à l’université d’Avignon avec les candidats aux élections présidentielles de 2012, Jean-Luc Mélenchon, et aux primaires socialistes Martine Aubry et Manuel Valls pour débattre de la fracture croissante qui existe entre l’art et la politique.

https://www.youtube.com/watch?v=wA9Y8gqbcbE

– etc., etc., etc.

Ces vidéos prouvent que, lorsque des responsables politiques de tout premier plan et ultra-médiatisés sont les vedettes de débats dans des universités ou des grandes écoles françaises, notamment pour chanter les louanges de la construction européenne et en affirmer la prétendue nécessité, il va de soi que tout le monde doit trouver cela « normal », et que de tels « débats » doivent bien entendu être enregistrés puis diffusés sur Internet.

Mais votre réaction me prouve que, lorsque un débat public – et de haute tenue – a lieu pour la première fois dans une université française sur la question de savoir si la France doit ou non sortir de l’UE, il ne s’agit soudain plus d’un débat « normal ». La bien-pensance et le conformisme ambiant se drapent aussitôt dans le rôle de l’éthique universitaire offensée.

Vous jugez soudain opportun de vous démarquer de ce que vous appelez une « tribune politique », vous feignez la stupeur devant un « débat politique dans une université » qui vous aurait cueilli à froid, et vous demandez qu’aucune trace n’en soit diffusée par notre mouvement. Vous tablez ainsi sur le fait qu’aucune trace tout court n’en restera puisque le doyen, certainement sensible à votre réprobation, se pliera à votre demande de ne pas diffuser cette vidéo sur le site de l’université.

En bref, votre demande constitue un acte de censure pure et simple. Elle me confirme que la France est sous la dictature d’un « deux poids deux mesures » et de pressions intimidantes, qui rappellent de bien fâcheux épisodes de notre longue histoire nationale. […]

Après concertation avec les autres responsables de notre mouvement politique, nous avons décidé de diffuser mes seules interventions lors de ce débat ouvert au grand public. Car si nous respectons votre droit à votre image, je suis en droit de faire respecter aussi la mienne.

Afin de respecter votre demande, et afin que vous ne soyez en aucun cas ni entendus ni même vus dans ce débat qui semble vous faire horreur rétrospectivement, notre responsable vidéo a réalisé un montage qui ne vous mentionne pas, qui a coupé toutes vos interventions, et qui occulte intégralement vos corps et vos visages à la tribune. Ni vous, ni [vos collègues] n’apparaissez donc, ni n’êtes mentionnés si peu que ce soit. Nous ne pouvons pas faire mieux, non ?

Bien entendu, cette présentation bizarroïde nous amènera à en expliquer la raison à nos milliers d’internautes qui s’impatientent de n’avoir toujours pas vu en ligne la vidéo de ce débat. Nous allons leur dire la vérité : à savoir que nous ne diffusons que mes seules interventions parce que les autres intervenants nous ont interdit de diffuser les leurs. »

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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26 commentaires pour « La France doit-elle sortir de l’UE ? » – « La vidéo du débat ne doit pas sortir de l’amphi ! »

  1. Intéressant. Pourriez-vous « retranscrire » les propos de ces gens ? Si non dans leur intégralité, peut être dans leur teneur ?

  2. THEOPT NEWZE dit :

    Vice de consentement. Suppression de la démocratie. Impôts payés pour favoriser le contresens. Quand donc les contribuables vont-ils décider de couper le robinet des impositions à leurs tourmenteurs ? Unique bonne question.
    Moins tardera le tarissement, mieux se tardera le peuple (retrouvé).

  3. Ping : PART 02 | FEV 2013 | LES BANKSTERS DE LA FINANCE | Pearltrees

  4. 2fis dit :

    … je suis toujours stimulé par ceux qui remettent en question des situations de fait … la situation de la France est assurément mauvaise … mais serait-elle meilleure si elle sortait de l’EU? … je n’en suis pas si sûr … la facture de 40 ans de gabegies reste là dans les deux cas … il est toujours plus facile de partager des profits que des pertes … au milieu d’un match qui en train de mal tourner il est un peu simpliste de dire à ses co-équipiers … « je m’en vais débrouillez-vous sans moi » … la France n’est pas un joueur de second plan … elle représente la 2ème économie européenne … Asselineau a insisté sur l’aspect legal du retour à l’indépendance … mais il s’est bien gardé d’aborder les implications économiques et financières … en se retrouvant isolée dans le commerce mondial … le prix à payer par la France pour sa responsabilité dans la déstabilisation internationale serait énorme … de plus qu’en adviendra-t-il des dettes et garanties astronomiques de l’état? … un bras d’honneur? … la faillite comme l’Argentine? … certe la faillite est préférable au coma … mais on n’en est pas là … peu importe comment il se tourne … un malade est toujours mal couché …

    • Gilles Borg dit :

      – Quand vous dites que M. Asselineau « s’est bien gardé d’aborder les implications économiques et financières », vous omettez de dire qu’il renvoie, pour cause de temps imparti, aux détails de son programme…. De plus, peut-être ne le savez-vous pas, il parle de ces implications dans plusieurs de ces conférences, chiffres à l’appui (bon, vous n’aimez pas les chiffres, mais quand on parle sous, il y a bien un moment où ils deviennent incontournables.)
      – Pourquoi poser le remboursement de la dette comme un argument contre une sortie de l’Europe ? Est-il résolu par notre seule appartenance à l’UE ? C’est assurément un problème (que l’on doit d’ailleurs à l’idélologie libérale qui a considéré il y a 20 et quelques années que les Etats devaient devenir des créanciers comme un simple ménage, c’est à dire liés par un contrat de dupes avec des « financiers » qui ne leur prêtent -avec intérêt- que de l’argent virtuel (c’est à dire qu’eux mêmes n’ont pas réellement, du moins en totalité). En tout état de cause, il convient de rappeler qu’actuellement au moins, la doctrine européenne du no-bail-out peut se résumer à un « tu as des dettes ? c’est ton problème ! »…. Donc cet argument à mon sens ne tient pas. De plus, comme vous le soulignez, les dettes de tous (Allemagne en tête…) sont si abyssales, que la question d’un défaut (au moins partiel) se posera un jour immanquablement.

      • 2fis dit :

        … j’en conviens je ne connais d’Asselineau que la video présentée … et je ne me suis pas rendu sur son site pour y lire son programme … qui je présume est intellectuellement cohérent car l’homme est intelligent et passionné … je vous rejoins sur la nature artificielle des dettes … mais les créanciers en use avec force pour exercer des pressions totalitaires sur les pays débiteurs … ce qui explique pourquoi même les petits pays comme la Grèce et le Portugal ont préféré s’y soumettre … plutôt que prendre leur indépendance … car la vie continue après la faillite … et son scénario est encore plus terrifiant …
        … il y a longtemps que je préconise un premier pas vers une certaine autonomie sans pour cela détruire l’UE ou renoncer à l’euro … par la création de nouvelles monnaies nationales … il y aurait en France un nouvel euro français forcément dévalué par rapport à l’euro actuel … qui serait utilisé uniquement en France pour les dépenses de la vie quotidienne … l’euro actuel continuerait à garder sa valeur pour le commerce international … de même il y aurait un nouvel euro grec pour les dépenses en Grèce … et ainsi pour tous les autres pays … je ne retiens pas ma respiration dans l’espoir d’une réforme constructive à froid … je vois plutôt des changements radicaux venant de la rue et des ruées sur les banques …

      • Gilles Borg dit :

        « Sans pour cela détruire l’UE ou renoncer à l’euro »
        Si je vous cite, c’est qu’il y a encore quelques mois, malgré tout ce qui me disait confusément à l’oreille le feuilleton quotidien des atermoiements pitoyables autour de la crise grecque, je pensais encore (comme vous j’imagine), que l’Europe était une assez belle idée, dont le seul tort était d’être actuellement entre les mains de personnes incompétentes et/ou d’intérêts égoïstes et/ou de pays irresponsables qui n’auraient jamais dû être admis dans ce superbe cercle..
        Depuis, le hasard m’a mis sur le chemin de nouvelles pistes de réflexion, notamment les conférences documentées et argumentées de M. Asselineau.
        Pour ce qui est de renoncer à l’U.E, je vous invite, pour que cette idée vous devienne plus tolérable, à visionner -entre autres- « pourquoi l’Europe est comme elle est », ou « l’Europe la mise en place d’une dictature ». Ces deux analyses, brillantes mais surtout difficilement réfutables tant les nombreuses pièces à conviction sont fiables, donnent un nouvel éclairage à cette « construction » européenne qui, en fait, procède de beaucoup de choses, sauf d’une belle et généreuse idée…..
        En ce qui concerne l’euro, la « la tragédie de l’euro » (également bien documenté), montre que, dès le départ, l’euro n’avait aucun des atouts requis pour réussir…. Ou encore « faut-il avoir peur de sortir de l’euro », qui envisage le cas particulier -et riche en enseignement- de la Suède.
        Je ne parle pas en « militant », plutôt en personne qui, pendant de nombreuses années, a « acheté » de bonne foi l’idée européenne qu’on lui vendait, et ce malgré des incertitudes et des interrogations ponctuelles (« est-ce bien raisonnable » me disais-je par exemple face à l’ l’accélération exponentielle de l’élargissement « d’aller aussi vite, avec des pays aussi différents, tant économiquement que culturellement ?…. ou bien, en apprenant que nous avions juste à côté de chez nous des paradis fiscaux légaux comme le Luxembourg, « est-ce bien avisé d’accepter le dumping fiscal ici , alors que là on joue le jeu de l’imposition citoyenne ? Mais bon » me disais-je aussi, « ils doivent savoir ce qu’ils font… »
        Le démontage pièce par pièce par M. Asselineau de ce puzzle a donné une réponse implacable et logique (« bon sang, mais c’est bien sûr ! ») à chacune de ces interrogations ponctuelles (et à quelques autres…), réponses qui, depuis, sont chaque jour corroborées et renforcées par d‘autres sources (méfiant de nature, j’aime les doubles –voire triples- validations).
        Bref, j’en suis au point au point où la situation me parait suffisamment préoccupante (pour l’économie, pour la démocratie) pour que je fasse preuve de sens citoyen en incitant d’autres que moi à écouter ce que M. Asselineau a à dire. Mais là s’arrête mon prosélytisme : le reste, c’est à la démonstration de ce brillant monsieur de le faire (… ou pas)
        Cordialement

      • 2fis dit :

        … Gilles, j’apprécie beaucoup vos réflexions et le temps que vous y avez consacrées … je n’ai aucune objection sur votre diagnostic qui repose sur celui d’Asselineau … mon sentiment est que l’Europe passe par une crise de croissance majeure … et qu’un jour elle renaîtra du chaos qu’elle traverse actuellement … et ce sur des fondations saines … ma proposition de réforme progressive se veut pragmatique … mais je sais qu’elle n’aura aucun écho … car les solutions de bon sens sont abandonnées depuis longtemps … toutes les escroqueries en pyramide croissent exponentiellement …et il arrive toujours un moment où la nécessité de nouveaux fonds devient mathématiquement impossible à satisfaire … dans l’entretemps la seule option qui reste consiste à repousser l’échéance fatale au jour le jour … j’ai l’impression que tel l’apprenti sorcier … les « maîtres du monde » qui « possèdent » les pays, les banques et les politiciens ont déjà perdu le contrôle du tsunami qu’ils ont créé … et qu’au bout du compte il n’y aura que des perdants eux y compris … il y aura beaucoup de gâchis et la seule action qui nous reste c’est de protéger nos proches et nos biens … et de leur assurer la survie … nous ne sommes pas consultés sur l’avenir du monde … et la France n’est qu’une pièce du puzzle Europe, elle-même une des pièces du puzzle global … le changement mondial sera radical et soudain … que la France soit à l’intérieur de l’Europe ou pas …

  5. Garfy dit :

    j’y étais, et mon premier étonnement en arrivant dans les locaux fût que rien n »‘était indiqué, on savait pas qu’il y aurait une conférence, ni dans quelle salle elle se tiendrait – dommage pour la démocratie rouennaise –

  6. xavib dit :

    Visiblement Asselineau a « explosé » ses contradicteurs et ça ne leur a pas plu… ça ne plaît jamais à des mandarins.

  7. Bientôt il faudra se réfugier dans des caves pour dire du mal de l’Europe avec la peur d’un quelconque espion. … Il n’y a qu’à voir la violence des réactions et l’interdiction du tout débat sur la valeur de l’Euro. Il y a des sujets tabous et une réelle peur de les aborder. Entre les tabous européens et les tabous français, il ne nous reste qu’a parler du temps ou du spectacle de marionnettes. Guignol a pris la place de Gnafron. Madame Germaine se frotte les mains. Mais enfin, que fait le gendarme?

  8. brunoarf dit :

    Vendredi 22 février 2013 :

    Zone euro : Bruxelles prévoit une récession en 2013.

    Pas d’amélioration de la croissance en 2013, au contraire, prévoit Bruxelles. La Commission européenne a en effet annoncé vendredi qu’elle table désormais pour 2013 sur une nouvelle baisse de l’activité économique dans la zone euro, qui touchera notamment les pays les plus vulnérables de la région.

    L’exécutif communautaire prévoit une contraction de 0,3% du produit intérieur brut (PIB) des dix-sept en 2013, après – 0,6% l’année dernière, alors qu’en novembre il prévoyait encore une hausse de 0,1% pour cette année.

    La Commission européenne prévoit notamment une baisse de 1,4% du PIB en Espagne, une baisse de 1,9% du PIB au Portugal, une baisse de 3,5% à Chypre, et une baisse de 4,4% en Grèce.

    En Allemagne, première économie de la zone, la croissance devrait en revanche atteindre 0,5%. Quant à la France, elle ne devrait afficher qu’une croissance de 0,1% cette année , nettement inférieure à celle de 0,8% prévue jusqu’à présent par Paris.

    Pas d’amélioration non plus sur le front du chômage. Selon la Commission, le chômage va encore s’aggraver dans la zone euro cette année et devrait dépasser les 12% de la population active. En 2012, il s’est établi à 11,4% de la population active. Il devrait grimper à 12,2% cette année, et se stabiliser à 12,1% en 2014, avec des pointes à plus de 25% en Espagne et en Grèce.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202583636612-zone-euro-bruxelles-prevoit-une-recession-en-2013-541352.php

    • 2fis dit :

      … il y a longtemps que je ne mentionne plus de chiffres … quelle qu’en soit les sources … ils sont tous massivement faux … des nombres avec décimales vous donne l’illusion de précision … alors qu’ils n’ont plus rien à voir avec la réalité qu’ils prétendent mesurer …

  9. Ping : "La France doit-elle sortir de l'UE ?" - "La vidéo du débat ne doit pas sortir de l'amphi !" | Autres Vérités | Scoop.it

  10. zorba44 dit :

    Vertigineuse impression. On se croirait sous Staline. J’aime bien Monsieur Asselineau. Toutefois je ne suis pas d’accord avec le modèle social « gabegique » et « inflationniste » que nous connaissons en France et qui met directement en cause la productivité des services hypertrophiés de l’Etat – sauf les exceptions sur le terrain, telles la santé… (coûteuse elle aussi).

    Jean LENOIR

  11. brunoarf dit :

    Samedi 23 février 2013 :

    En France, 38 % des sondés considèrent la construction européenne comme une source d’espoir. Dans un sondage de 2003, ils étaient 61 % !

    Les classes populaires et les classes moyennes commencent à comprendre ce qu’est réellement la construction européenne : c’est une construction de riches, faite par des riches, pour des riches.

    Lisez cet article :

    Sondage : l’Europe, on n’y croit plus.

    Une enquête BVA montre le désenchantement des Français à l’égard de la construction européenne. Notamment chez les ouvriers et les plus faibles revenus.

    C’est un sondage qui fera certainement mal au cœur à tous ceux qui défendent encore ardemment l’idée européenne.

    Alors que la crise économique s’accroît et que les plans d’austérité se succèdent dans les 27 pays de l’UE, les Français n’ont jamais été aussi désenchantés vis-à-vis de l’institution bruxelloise.

    Ils sont seulement 38% à considérer la construction européenne comme une source d’espoir, selon une enquête exclusive BVA réalisée pour l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris*). Alors qu’ils étaient 50% fin 2011 et même 61% en 2003 !

    Qui connaît son président ?

    Une dégringolade qui touche surtout les catégories les plus modestes. Car une fracture nette se dessine entre les « gagnants » de la construction européenne (cadres, seniors, urbains, hauts revenus…) et ceux qui se considèrent comme les « perdants » (ouvriers, employés aux revenus modestes, ruraux).

    L’Europe, qui se voulait protectrice face aux dangers de la mondialisation, est désormais vécue comme une entité anxiogène. D’ailleurs, les Français s’accordent massivement — ils sont 75% ! — pour considérer que l’UE a été inefficace ces dernières années. Un constat qui peut paraître sévère au vu des plans successifs d’aide pour sauver la Grèce de la faillite ou des instruments de régulation mis en place comme le mécanisme d’union bancaire.

    Incapable de se mettre d’accord pour aider la France engagée contre les jihadistes au Mali, l’Europe n’est guère incarnée au niveau politique. Qui connaît son président, le Belge Herman Van Rompuy ? Ou celle qui est censée incarner la politique étrangère de l’Union, la Britannique Catherine Ashton ? Evidemment, cela n’aide pas…

    http://www.leparisien.fr/politique/sondage-l-europe-on-n-y-croit-plus-23-02-2013-2592159.php

  12. dan_bn dit :

    heureusement la censure ne touche pas encore internet.
    On trouve la convocation a cette reunion qui indique les intervenants prévus.
    17h10 – 19h00 : GRAND DÉBAT entre (par ordre alphabétique) :
    M. François ASSELINEAU, Inspecteur général des finances, Président de l’UPR.
    M. Jacques BOUVERESSE, Professeur des universités, spécialiste de l’histoire du droit et des institutions, Président de la Section Histoire du Droit et Directeur de l’École Doctorale Droit Normandie. Opinions : opposant de longue date à la construction européenne.
    M. Jean-Philippe DEROSIER, Professeur des universités, Co-Directeur du Master 2 Droit public approfondi. Opinions : ardent partisan de la construction européenne.
    M. Antoine MÉGIE, Maître de conférences, Directeur de la revue Politique européenne et membre du comité de rédaction de la revue Cultures et Conflits. Opinions : ardent partisan de la construction européenne (a obtenu un doctorat du “Centre d’Études européennes” de Science Po Paris)
    Voila, ce sont donc ces 3 personnes qui encouragent la censure en FRANCE.
    Bravo pour leur courage !!!

  13. zoltisivier dit :

    Ca va mériter un petit mail à leur attention, voici les adresses mails de ces personnes, c’est sur la toile:
    M. Jacques BOUVERESSE : bouveres@noos.fr
    M. Jean-Philippe DEROSIER: jean-philippe.derosier@univ-rouen.fr
    M. Antoine MÉGIE : antoine.megie@free.fr et antoine.megie@univ-rouen.fr

    Je pense que ce genre de comportement mérite un petit mail que je vais m’empresser de leur adresser. Quand on en a pas on en a pas 😉

    Olivier

  14. matbee dit :

    Le pire c’est qu’avec la future loi « Big Brother » concernant le Net on ne pourrra même plus rapporter ni dénoncer ce genre de scandale antidémocratique…

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