La bulle financière approche la barre des 2 millions de milliards de dollars

bulle financiere 2 millions de milliards dollars« Après être restée pratiquement stable au cours de la période 2008-2012, la bulle des produits financiers dérivés s’est soudainement remise à gonfler en 2013, atteignant aujourd’hui un taux de croissance de 20 % par an.

Le montant total estimé d’actifs financiers dans le monde se situait à la fin juin autour de 1,950 millions de milliards de dollars, et devrait franchir la barre des 2 millions de milliards très bientôt. 90% de ces actifs sont des produits financiers dérivés, le résultat de jeux spéculatifs complètement déconnectés de l’économie réelle.

Les dernières statistiques publiées par la Banque des règlements internationaux (BRI) montrent que le total de l’encours nominal des produits dérivés s’était contracté de quelque 2,3 % entre décembre 2011 et décembre 2012. Mais en juin 2013, le taux de croissance, en rythme annuel, affichait soudainement 8,5 %. Il était passé à 12.3% en décembre 2013, avant de grimper jusqu’à 19 % en mars 2014, selon les derniers chiffres disponibles. Précisons toutefois qu’en chiffres absolus, l’encours total communiqué par la BRI est environ la moitié seulement de celui estimé par Executive Intelligence Review.

Quant au montant total estimé d’actifs financiers, il avait progressé de « seulement » 1,370 à 1,465 millions de milliards de dollars entre 2008 et 2012, mais a atteint la somme de 1,963 million de milliards au cours des 18 derniers mois ».

Solidarité & Progrès, le 11 juillet 2014

Lire aussi :

– Bail-in : Le gouvernement autrichien s’attaque à l’assurance-vie

« Selon la BRI : Si nous étions préoccupés par l’endettement en 2007, nous ne pouvons pas être plus détendus aujourd’hui…!! » (Ch. Sannat)

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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44 commentaires pour La bulle financière approche la barre des 2 millions de milliards de dollars

  1. Garfy dit :

    merci pour l’info – mais Jacques Cheminade je n’apprécie pas – comment a-t-il pu obtenir les signatures des maires et pas F. Asselineau

  2. Deux trillions de dollars en actifs financiers? Seulement? Alors qu’on est en à 23 trillions pour la seule Chine?? Cheminade est en toujours resté à la crise américaine de 2008, voyant dans les BRICS un modèle à suivre, alors qu’ils ont fait bien pire en matière de création de dettes. Les Chinois ne savent plus quoi en faire de cette dette, qu’il va falloir un jour ou l’autre faire supporter aux consommateurs (inflation), aux contribuables (plans de renflouement) et aux entreprises (déflation et restrictions du crédit). La dette chinoise a produit une situation extraordinairement périlleuse d’où le régime chinois pourrait ne pas sortir indemne à cause des conséquences économiques et sociales titanesques du dégonflement de la dette. Les tentatives de minimiser les périls pesant sur l’économie chinoise ne changent rien à la gravité du problème. Par exemple un consultant chinois de Carnegie Endowment s’est fendu d’un édito dans le FT d’hier pour expliquer que le shadow banking chinois n’est en rien comparable à celui des pays anglo-saxons que la dette est parfaitement gérable avec les contrôles de flux de capitaux. Mais il a oublié de préciser que plus de 280 milliards de dollars sont transférés tous les ans, au mépris de la loi, par les élites du Parti vers les Etats-Unis pour se réfugier dans « la pierre ». Quand les tycoons chinois vendent tout pour se faire la malle chez l’ennemi géostratégique numéro un, c’est qu’il y a péril en la demeure. Villes fantômes, surcapacités industrielles, échec des producteurs chinois dans l’automobile et le solaire, secteur financier étatique gangrené par des portefeuilles de dettes insolvables, gouvernements régionaux en faillite, promoteurs prenant le bouillon pour cause de non refinancement de leurs dettes par l’Etat, la liste est longue des canards boiteux chinois qu’il va falloir passer par profits et pertes sans faire sauter la chaudière. A contrario, jusqu’aux nouvelles sanctions financières décrétées contre la Russie, ce pays jouissait des faveurs des banques américaines qui le considérait comme un « bon risque », à côté des banques chinoises avides de trouver des capitaux offshore. Par exemple les installations olympiques de Sochi ont été financés avec de la dette américaine, idem pour le circuit de Formule 1 à Sochi et les nouveau casinos de Crimée. Maintenant faute d’accès au marché des capitaux américain, la Vnesheconombank risque de faire défaut sur sa dette en dollars, tandis que les actifs américains seront nationalisés.

    The bubble of private debt that we have seen inflate in China since the Lehman crisis is unlike anything that the world has ever seen. Never before has so much private debt been accumulated in such a short period of time. All of this debt has helped fuel tremendous economic growth in China, but now a whole bunch of Chinese companies are realizing that they have gotten in way, way over their heads. In fact, it is being projected that Chinese companies will pay out the equivalent of approximately a trillion dollars in interest payments this year alone. That is more than twice the amount that the U.S. government will pay in interest in 2014.
    http://www.zerohedge.com/news/2014-01-21/guest-post-23-trillion-credit-bubble-china-starting-collapse-%E2%80%93-what-next

    And the companies that made these ghost cities and other worthy projects happen? They borrowed money without limit, they mortgaged, re-mortgaged, hypothecated, and re-hypothecated whatever assets they might have had to build and profit without limit. Now the dominos are beginning to fall.

    Huatong Road & Bridge just warned that it may default on both interest and principal on 400 million yuan in one-year bills that mature July 23. The announcement blamed it on the chairman who, tangled up with authorities, is currently “assisting an official investigation.”

    Active in the construction and property industries, the company has fallen on hard times. You can build only so many ghost cities before you become the laughingstock of the world, and now home prices are declining, and the infrastructure spending spree has run its course. The fact that the company was able to issue the debt in July last year, that it found buyers for it when everyone already knew that the China housing and construction bubble was in the uneven process of imploding – variously, despite and/or because of government actions – was a sign of just how blindly these investors trusted the notion that the government would always bail them out. They knew you couldn’t lose money in bonds.

    Read more at http://investmentwatchblog.com/chinese-construction-company-threatens-to-default-debt-dominoes-are-lined-up/#DWRCDyijZmY3CoTk.99

  3. Pour ceux qui s’intéressent à la géopolitique de l’Ukraine, un bon cours en vidéo par un prof russe:

    • TEN QUESTIONS FOR THE UKRAINIAN AUTHORITIES
      1. Immediately after the tragedy, the Ukrainian authorities, naturally, blamed it on the self-defense forces. What are these accusations based on?
      2. Can Kiev explain in detail how it uses Buk missile launchers in the conflict zone? And why were these systems deployed there in the first place, seeing as the self-defense forces don’t have any planes?
      3. Why are the Ukrainian authorities not doing anything to set up an international commission? When will such a commission begin its work?
      4. Would the Ukrainian Armed Forces be willing to let international investigators see the inventory of their air-to-air and surface-to-air missiles, including those used in SAM launchers?
      5. Will the international commission have access to tracking data from reliable sources regarding the movements of Ukrainian warplanes on the day of the tragedy?
      6. Why did Ukrainian air traffic controllers allow the plane to deviate from the regular route to the north, towards “the anti-terrorist operation zone”?
      7. Why was airspace over the warzone not closed for civilian flights, especially since the area was not entirely covered by radar navigation systems?
      8. How can official Kiev comment on reports in the social media, allegedly by a Spanish air traffic controller who works in Ukraine, that there were two Ukrainian military planes flying alongside the Boeing 777 over Ukrainian territory?
      9. Why did Ukraine’s Security Service start working with the recordings of communications between Ukrainian air traffic controllers and the Boeing crew and with the data storage systems from Ukrainian radars without waiting for international investigators?
      10. What lessons has Ukraine learned from a similar incident in 2001, when a Russian Tu-154 crashed into the Black Sea? Back then, the Ukrainian authorities denied any involvement on the part of Ukraine’s Armed Forces until irrefutable evidence proved official Kiev to be guilty.
      http://www.prisonplanet.com/malaysia-mh17-crash-10-questions-russia-wants-ukraine-to-answer.html

      • La thèse de la destruction du MH17 par un missile sol-air de type SAM-11, n’est pas encore étayée par les faits:

        Comment fonctionne dans la réalité une batterie de missiles SAM-11, Buk: de nombreux éléments doivent fonctionner ensemble sur le pas de tir, en particulier la station radar de repérage et de conduite de tir. Le départ de missile et les émissions radar sont immanquables par les stations d’observation orbitales et terrestres américaines et européennes (en particulier les navires espions en Mer Noire plus les Awacs de l’OTAN), sans compter la traînée du missile qui n’a rien à voir avec celle présentée par le Daily Mail:

        http://www.dailymail.co.uk/news/article-2698689/The-trail-death-Moment-surface-air-missile-fired-MH17-blowing-plane-apart-mid-air-killing-298-people.html

      • A propos des photos avancées comme preuves de la présence des missiles BUk parmi les forces pro-russes, la manipulation a été démontée facilement dans la presse russe. La batterie montrée sur les photos du Daiiy Mail, alors qu’elle se déplaçait soi-disant à Donetzk porte le matricule 312 appartenant aux forces ukrainiennes effectuant une rotation de troupes près de Gorlovki. Quant au camion au contenu bâché prétendument attribué aux Russes, qui rapportaient leur funeste batterie en Russie, il appartient à une société ukrainienne se trouvant à côté de Kharkov…

        http://vz.ru/society/2014/7/20/696432.html

    • Il y a de quoi sourire, lorsqu’on entend que la Russie va « rentrer en récession », à cause des sanctions prises à son encontre par des pays qui sont déjà en récession depuis plus longtemps que la Russie et qui ont désespérément besoin de débouchés pour leurs exportations. Les financiers européens et américains vont être impactés au premier chef par ces sanctions du fait du non remboursement de leurs obligations par les débiteurs russes qui font financer leurs investissements par les banques occidentales (cf. Sochi payé par les Américains!). A contrario des politiques, celles_ci considèrent en effet la Russie comme un « bon risque », à commencer par la SG et la BNP qui ont maintenu une présence forte dans ce pays. Il faut rappeler que les infrastructures en pleine rénovation en Russie sont payées par les banques européennes et américaines, d’où l’absurdité d’interdire aux banques russes l’accès aux marchés financiers en euros et en dollars, ce qui les empêchera de rembourser les créanciers en refinançant leurs dettes. Une nouvelle fois les Russes vont devoir se tourner vers le financement en Renmimbi en passant par les banques chinoises pour échanger des yuans contre des dollars ou en swapant leurs obligations en monnaies occidentales contre du yuan ou de la roupie. Ce faisant les banques européenne s’excluent de marchés prometteurs où elles auront du mal à revenir, si jamais elles reviennent. Les déboires de Visa, Mastercard virés du marché russe qui développe son propre système de paiement par carte sont là pour rappeler combien il est absurde d’aller à contre-courant de la globalisation, tout en étant le maître-d’oeuvre. Pire que du sabotage, il s’agit d’un sabordage délibéré de l’économie occidentale. Reste à savoir comment les Konzern allemands ou les majors américains vont réagir à l’annonce de la fermeture des marchés Russes. L’Occident joue contre lui-même, ça ne va pas durer longtemps, d’autant plus qu’il y a de la sédition dans les rangs: Roumains, Bulgares, Hongrois, Slovaques, Autrichiens traînent les pieds devant le déni de la réalité de l’UE qui se tire une balle dans les deux pieds. Affaire à suivre mais on semble avoir amorcé un processus de délitement de l’UE qu’il est intéressant de suivre.

    • That the Western Powers, including NATO, have in their possession the satellite imagery, technical data and radar signatures which categorically locates exactly where in the eastern Ukraine the missile was fired from which took down MH17. The unique signatures, in particular, also identify the precise type of missile.

      High-tech spycraft tracked missile’s path to Malaysia Airlines jet

      Because the Ukraine has access to advanced US and NATO radar technology, the leaders in Kiev know much more about the missile attack than what they have indicated.

      Read more: http://www.storyleak.com/actual-video-footage-of-mh17-shoot-down-proves-one-thing-with-certainty/#ixzz38ENJeIFM

  4. Ping : La bulle financière approche la barre de...

  5. Nanker dit :

    « Ce ne sont pas deux trillions (2000 milliards) mais deux quadrillions (2000.000 milliards)… »

    EXACT!
    J’avais lu (un peu rapidement) « La bulle financière approche la barre des 2 milliers de milliards de dollars ». Mais je pense que François Hollande a une solution pour régler cette crise… (je blague!)

  6. L’incroyable histoire des « chemins de fer portugais » qui se sont fourvoyés à répétition dans des « swaps boule de neige », swaps de taux qui échange un taux d’intérêt fixe contre des taux d’intérêt variables sur des obligations. Les taux variables payés par les chemins de fer sont sortis des limites fixées dans le contrat, entraînant des paiements mirobolants de 40% et plus par an. Nonobstant le désastre financier, la compagnie ferroviaire a persisté dans ses erreurs en souscrivant à des contrats similaires pour reporter sa dette contre de l’argent frais fourni par le nouveau partenaire du swap. A chaque étape correspondait un nouveau Chef de la Trésorerie tout fier d’avoir sorti sa compagnie de l’impasse financière (on négocie un swap différent avec une nouvelle banque qui s’arrange pour rembourser les intérêts cumulés de l’ancien swap), en attendant une catastrophe ultérieure qui serait supportée par le prochain manager de la Trésorerie. Cela s’appelle gérer intelligemment les ressources humaines en profitant des ressources infinies des banques d’affaires. Santander, Goldman Sachs, Nomura, tt le monde a été servi avant le bailout inévitable.

    What is the difference between now and later? Well, now is now. Later is later. Now, you are the treasurer of Metro do Porto, and you’re paid and praised and promoted based on how much money you can save the company. Later, you won’t be the treasurer of Metro do Porto, and you won’t care at all how much money the company is paying on its swaps. I mean, that’s the theory, though Metro do Porto’s snowballs snowballed so quickly that the guy who did them was probably still around to get fired.5
    http://www.bloombergview.com/articles/2014-07-18/portuguese-railroad-company-was-really-into-snowballs

    • On régale à la volée: le contribuable portugais a été mis à contribution pour satisfaire les appétits voraces des contreparties bancaires (Deutsche Bank, BNP-Paribas again, JP Morgan, poussez pas, y’en aura pour tout le monde!!), sentant la chair fraîche servie à point par l’argent frais de la BCE. D’ici à penser que les pertes ont finalement été mises sur le compte de la Banque du Saint esprit Internationale….

      As for the remaining tens of millions of euros that the two banks ended up winning on their various bets against Metro do Porto, we will never know the figures. This is because the Goldman-Nomura trade was far from being alone. In fact, there were many other disastrous swap deals done by Portuguese state entities with London bankers from Deutsche Bank, BNP and JPMorgan that also lost tens, and hundreds of millions of dollars. Portugal paid off its losses for most of them in one big negotiated settlement. There are no outstanding disputes between Metro do Porto, Nomura and Goldman.
      http://www.independent.co.uk/news/business/analysis-and-features/exclusive-blinded-by-science-the-goldman-deal-that-went-off-the-rails-9613719.html

      • C’est quand même trop facile: avec les jeux de transferts de dettes entre les établissements financiers (vente d’actifs à des véhicules spéciaux qui les repackagent, avant de les transformer en titres vendus aux investisseurs, titres ayant eux-mêmes valeur de collatéral échangeable contre de la monnaie banque centrale permettant de refinancer les actifs vendus au véhicule offshore), il est possible de faire disparaître des actifs encombrants qui finiront par atterrir dans une filiale « poubelle » d’un établissement financier dont les actifs seront revendus (mise en quarantaine dans une « bad bank, ou rachat par des fonds spécialisés en management d’actifs dégradés) ou disparaîtront complètement par liquidation, les créanciers n’ayant alors plus rien à dire. Du coup, il n’est plus question de « défaut », pas plus que pour l’Argentine d’ailleurs dont la situation en « défaut » n’a toujours pas été officiellement proclammée..Décidément, il y a quelque chose de pourri au pays du droit financier dont les règles sont à « géométrie variable ». Allez dire ensuite aux étudiants en droit que leur leurs connaissances sont « obsolètes », cinq ans après la sortie de la fac.

        Espirito Santo International Asks for Protection From Creditors

        Approval of the company’s request would suspend all judicial actions by creditors except some valid financial guarantee agreements, Espirito Santo International said in the statement. The suspension allows for the implementation of an asset management and liquidation plan under a court’s control, it said.
        http://www.bloomberg.com/news/2014-07-18/espirito-santo-international-seeks-protection-from-creditors.html

  7. Ping : « La FED est dans une situation où même si elle voit une bulle ,elle n’a pas la possibilité de reconnaître son existence » | Qui perd gagne

  8. brunoarf dit :

    Mardi 15 juillet 2014 :

    L’Italie est en faillite.

    Selon le Trésor italien, la dette publique de l’Italie atteindra à la fin de l’année 135 % du PIB !

    Lisez cet article :

    La dette italienne a établi un nouveau record en atteignant 2166,3 milliards d’euros en mai, selon la Banque d’Italie. Soit 20 milliards de plus que le mois précédent. Au rythme actuel du dérapage, la dette publique devrait peser d’ici à la fin de l’année près de 135 % du PIB selon le Trésor. À titre de comparaison, la dette de la France, qui est sur le point d’atteindre les 2000 milliards d’euros, représente près de 94 % du PIB.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/07/15/20002-20140715ARTFIG00353-la-dette-de-l-italie-continue-de-se-creuser-malgre-renzi.php

  9. Pourquoi avoir supprimé tous mes posts à propos des dérivés snowball achetés par « les chemins de fer portugais »??

  10. impossible de poster la vidéo montrant l’avion NH17 volant avec l’aille droite en feu. Encore un mystère.

  11. brunoarf dit :

    Mardi 22 juillet, Eurostat publie les chiffres de la dette publique du premier trimestre 2014.

    Dans l’Union Européenne, neuf pays sont en faillite.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 314,801 milliards d’euros, soit 174,1% du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2120,143 milliards d’euros, soit 135,6 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 220,696 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 202,920 milliards d’euros, soit 123,7 % du PIB.

    5- Chypre : dette publique de 18,206 milliards d’euros, soit 112,2 % du PIB.

    6- Belgique : dette publique de 404,248 milliards d’euros, soit 105,1 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 989,925 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB.

    8- France : dette publique de 1985,918 milliards d’euros, soit 96,6 % du PIB.

    9- Royaume-Uni : dette publique de 1486,878 milliards de livres sterling, soit 91,1 % du PIB.

    La question est :

    “QUAND ces neuf pays vont-ils se déclarer en défaut de paiement ?”

    Cliquer pour accéder à 2-22072014-AP-FR.PDF

    • goufio dit :

      Quand l’épargne accumulée des particuliers sera en danger pour l’instant le ratio est d’environ 15 % pour la France. Pour les produits dérivés, il faut aussi une contrepartie sinon pas de marché CQFD. Quel intérêt auraient, les banques que vous accusez, de perdre leurs gains qui somme toute sont aussi en monnaie ($,€, £, ou autres) ?Ou en biens convertibles en monnaie?

  12. Alcide dit :

    Les US présentent leur preuve :

  13. Alcide dit :

    Par le fascisme des gouvernements occidentaux , c’est à dire de l’union soumise des dirigeants politiques à l’oligarchie, le monde devient très dangereux .
    Ne vous attendez pas à vivre beaucoup plus longtemps.

    The World Is Doomed By Western Insouciance — Paul Craig Roberts

    http://www.paulcraigroberts.org/2014/07/26/world-doomed-western-insouciance-paul-craig-roberts/

    Trad:
    http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=en&to=fr&a=http%3A%2F%2Fwww.paulcraigroberts.org%2F2014%2F07%2F26%2Fworld-doomed-western-insouciance-paul-craig-roberts%2F

    Le coup d’état US en Ukraine, c’était bien pour le gaz:
    Company In Which Joe Biden’s Son Is Director Prepares To Drill Shale Gas In East Ukraine

    http://www.zerohedge.com/news/2014-07-25/company-which-joe-bidens-son-director-prepares-drill-shale-gas-east-ukraine

    Tout s’éclaire ,pour vendre ce gaz au prix fort et en dollars au consommateur européen, il est indispensable de couler le projet South Stream qui permet au gaz russe de contourner l’Ukraine et d’être payé en roubles ou euros.
    Il faut donc donc des sanctions , des motifs inventés ,ou même mieux un drame sous faux pavillon comme MH17 et allumer ainsi une nouvelle guerre froide pour arrimer définitivement le veau sacrificiel Europe au parasite criminel US.

    Nos dirigeants traitres et payés comme on paye les putes s’emploient avec zèle à cet agenda mortifère pour le peuple .

    Avec maintenant les folles déclarations de Breedlove nous savons dorénavant que certains n’hésitent pas à planifier une guerre en Europe même avec le risque énorme de l’emploi du nucléaire tactique.

    Il devient urgent et vital de sortir de l’OTAN .

    • Alcide dit :

      Mise à jour importante :

      But perhaps this explains why Putin is not coming out swinging, as The FT concludes,

      One person close to Mr Putin said the Yukos ruling was insignificant in light of the bigger geopolitical stand-off over Ukraine.

      “There is a war coming in Europe,” he said. “Do you really think this matters?”

      Source: The FT

      http://www.zerohedge.com/news/2014-07-28/shocking-reason-putin-isnt-worried-about-50-billion-yukos-ruling?page=1

      Poutine doit certainement savoir ce qui se trame en coulisse de l’OTAN.

      • Garfy dit :

        sentence du jour (relevée dans les commentaires) :

        You may not be interested in war. But war is interested in you.

        — Leon Trotsky, 1919

      • goufio dit :

        Dans votre réponse ci-dessous vous me mentionnez : »C’est une plaisanterie ?

        Voir sur le blog , le sujet a été abordé. »
        Auriez-vous ma gentillesse de m’orienter vers le lien car ce site n’est pas très accessible (absence de fenêtre de recherche)
        Merci d’avance car ma culture historique et scolaire va certainement en prendre un bon coup!!! Les cimetière des côtes normandes seront peut-être devenus des mirages
        Bien à vous

    • goufio dit :

      N’avons nous pas oublié la liberté que nous devons aux USA (1944) ? Le désengagement de l’ordre mondial d’Obama n’est-il pas plus préoccupant pour le monde occidental?

      • Alcide dit :

        …N’avons nous pas oublié la liberté que nous devons aux USA (1944) ? …

        C’est une plaisanterie ?

        Voir sur le blog , le sujet a été abordé.
        Bien à vous.

      • Alcide dit :

        @ goufio
        Désolé mais je n’ai pas le lien pour faciliter vos recherches.
        Olivier pourrait peut-être nous aider …

        Très succinctement WW1 comme WW2 sont crées et gérées par les familles oligarchiques mondiales rothschildiennes.
        La guerre est un racket.
        W Churchill était lui aussi un ex-banquier qui a refusé la paix à Hitler puis ordonné les bombardements massifs sur les civils ,sur les villes en France ou en Allemagne, là ou il n’y avait aucun objectif militaire.
        Le schéma de destruction de civilisation est encore bien présent chez les anglo-sionistes qui comme en Vietnam, Serbie , Irak Syrie , Gaza , Libye , Ukraine , etc… s’emploient surtout à supprimer civilisation et structures civiles en vue de génocide si possible (uranium appauvri , phosphore blanc , napalm).
        Nous serions trop nombreux à ce qu’ils disent.

        Le principal outil de cet asservissement à l’Empire est le dollar produit gratuitement sous forme de papier ou de bits informatiques , à cours forcé et d’usage obligatoire garanti par la puissance militaire US/OTAN , eux-mêmes marionnettes sanguinaires soumises à Israël qui est une création et le bras armé nucléaire rothschildien.

        Nous ne devons rien à ces maffieux qui aspirent désormais à nous achever par le traité transatlantique .
        Malheureusement pour nous , il n’y a pas de responsable politique de la stature de de Gaulle pour nous sauver de leurs griffes comme au sortir de WW2.
        Nous n’avons comme dirigeants qu’une bande de lavettes dont TOUTES leurs déclarations publiques crient leur amour immodéré au sionisme.
        De la pure trahison .

  14. brunoarf dit :

    Dette publique de l’Argentine :

    1998 : dette de 34,5 % du PIB.
    1999 : dette de 37,6 % du PIB.
    2000 : dette de 43 % du PIB.
    2001 : dette de 45 % du PIB.

    20 décembre 2001 : l’Argentine connaît des émeutes, c’est le chaos social, le président argentin Fernando de la Rúa s’enfuit en hélicoptère. L’Argentine se déclare en défaut de paiement.

    Wikipedia :

    Le gros de la population n’étant pas bancarisé, la perception des rémunérations et salaires devient un véritable casse-tête, ce qui provoque une aggravation radicale de la crise en décembre 2001, provoquant un véritable chaos social, et des émeutes des classes sociales les plus appauvries par la crise. La répression cause 31 morts, le ministre des Finances est relevé de ses fonctions, mais cela ne suffit pas et le président Fernando de la Rúa signifie sa démission en s’enfuyant du palais du Gouvernement en hélicoptère. Le gouvernement, le FMI et la parité entre le peso et le dollar américain sont les thèmes les plus critiqués. En dix jours, quatre présidents se succèdent (Camaño, Rodriguez Saa, Puerta, Duhalde), le gouvernement argentin se déclare en état de cessation de paiement.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine#Crise_de_2001

    Il reste deux jours à l’Argentine pour éviter le défaut de paiement.

    La justice américaine l’a en effet condamnée à payer 1,5 milliard de dollars à deux fonds vautours, une décision qui bloque du même coup le remboursement des autres créanciers. 500 millions de dollars sont consignés, ce qui pourrait conduire le pays au défaut de paiement technique.

    Mercredi 30 juillet, les détenteurs de bons argentins doivent en effet percevoir leurs intérêts sur des créances restructurées suite au gigantesque défaut connu par le pays après la crise de 2001.

    Pour rappel, l’Argentine fait face à deux types de créanciers. Ceux qui ont accepté une  décote de 70% après la crise de  2001, les créanciers restructurés, qui constituent la grande majorité. Mais il y a aussi ceux qui ont refusé la décote de leur créance et qui, coute que coute, exigent un remboursent à 100%: les  « vautours ». C’est notamment le cas des fonds américains Eliott et Aurelius.

    Un juge américain, de son côté, a bloqué les versements des interêts aux autres créanciers. L’Argentine n’a donc plus le droit de les payer tant que les fonds vautours ne sont pas remboursés.

    Ce que l’Argentine refuse de faire pour l’instant. Car si elle paye les fonds vautours maintenant, une clause dite « Rufo (Rigths Upon futur offer) pourrait imposer automatiquement à l’Argentine d’améliorer son offre vis a vis de ses autres créanciers, ce qui pourrait déclencher une vague de renégociations. Et au lieu de rembourser un milliard et demi, cela pourrait être 100 milliards. Cette clause expire en janvier 2015, l’Argentine cherche donc à gagner du temps.
     
    Il reste deux jours pour tenter de trouver un accord. Personne ne semble vouloir lâcher prise: ni les fonds vautours qui bataillent depuis 10 ans, ni l’Argentine qui pourrait préférer le défaut de paiement technique. Comme le dit le ministre de l’Economie: « mieux vaut un typhon qu’un tsunami… »

    http://www.bfmtv.com/economie/largentine-va-t-elle-choisir-defaut-paiement-820013.html

  15. ggellenoncourt dit :

    A reblogué ceci sur Le Fractal.

  16. Ping : POUR EN FINIR AVEC LA DETTE (SÉRIE ARGENT – 3 DE 10) – La Puissance du CERVEAU DROIT

  17. Ping : ENDING THE DEBT PROBLEM (MONEY SERIES – 3 OF 10) – The Power Of The RIGHT BRAIN

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