La citation irlandaise du jour

« Nous avons un otage qui s’appelle l’euro. L’euro est insolvable. La seule question est de savoir si l’Irlande doit être sacrifiée pour sauver la chaîne de Ponzi. Il nous faut un plan B pour ce « plan de sauvetage » mal nommé, et c’est le retour à la livre irlandaise ».

Declan Ganley, homme d’affaires irlandais, fondateur du mouvement Libertas, après le vote du 25 février 2011

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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14 commentaires pour La citation irlandaise du jour

  1. Jean LENOIR dit :

    Bonjour,

    Chez vous, c’est bonne soirée…
    Pas mal Declan Ganley ! Voilà bien le pragmatisme anglo-saxon. Charger la mule de l’euro et la déclarer tout juste bonne à crever. L’équarrissage n’est pas loin.
    Il est vrai que laisser filer la livre irlandaise permettra (peut-être) les produits de M Declan Ganley (à propos que fait-il ?) d’inonder le reste du monde, tout autant que le mouton irlandais d’envahir les rayons de nos supermarchés.

    Jean LENOIR

  2. SilberSurfer dit :

    l’€ comme le $ et toutes les monnaies fiduciaires ne flottent pas ; elles coulent à différentes vitesses!
    Seul l’or et l’argent (métal) sont monnaies!
    if you want F.k de Banksters, Buy Silber!!!

  3. chm dit :

    FRANCFORT (Dow Jones)–Le recours au financement d’urgence au jour le jour de la Banque centrale européenne a fortement augmenté vendredi après avoir brièvement diminué la veille, atteignant son niveau le plus élevé en 20 mois, d’après des données publiées par la banque centrale lundi.
    Une ou plusieurs banques ont emprunté 17,115 milliards d’euros par le biais de la facilité de prêt marginal de la BCE – un financement assorti d’un taux d’intérêt de 1,75% -, contre 2,21 milliards d’euros jeudi.
    Le recours important à cette facilité de prêt d’urgence met en évidence des tensions persistantes dans certaines parties du système bancaire de la région. Lorsque les marchés fonctionnent correctement, les banques n’ont recours à cette facilité qu’à hauteur de quelques centaines de millions d’euros.
    Cette forte augmentation est associée aux efforts de l’Irlande pour réduire progressivement la taille du bilan des banques nationalisées Anglo Irish Bank Corp. et Irish Nationwide Building Society, a indiqué une source proche du dossier à Dow Jones Newswires.
    Les deux banques ont procédé à un transfert de garanties des facilités de refinancement à long terme de la BCE vers la facilité d’urgence au jour le jour, plus chère, en vue de vendre aux enchères les dépôts et d’autres actifs de leur bilan, selon cette source.
    L’utilisation de la facilité a bondi à environ 15 milliards d’euros mi-février. En dehors de la brève diminution observée jeudi, elle est restée proche de ce niveau depuis.
    Ce recours aux emprunts d’urgence intervient alors que la BCE souhaite que les banques deviennent moins dépendantes de ses mesures de liquidités extraordinaires.
    Le président de la BCE Jean-Claude Trichet devrait être interrogé par la presse sur la forte utilisation de la facilité de prêt marginal lors de la conférence de presse mensuelle de la banque centrale le 3 mars.

  4. BA dit :

    Mardi 8 mars 2011, vers 10 heures :

    Italie : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 4,922 %.

    Espagne : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 5,420 %.

    Portugal : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 7,577 %.

    Irlande : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 9,428 %.

    Grèce : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 12,593 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND

  5. BA dit :

    Grèce : taux d’intérêt des obligations à 2 ans : 16,116 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND

    Grèce : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 12,728 %.

    Faites vos jeux.

    Rien ne va plus.

  6. BA dit :

    – Emprunt à 6 mois :

    Quand l’Allemagne lance un emprunt à 6 mois, elle doit payer un taux d’intérêt de 0,870 %.

    Quand la France lance un emprunt à 6 mois, elle doit payer un taux d’intérêt de 0,837 %.

    Et la Grèce ?

    Mardi 8 mars 2011 :

    En Grèce, l’agence de gestion de la dette publique (PDMA) a vendu pour 1,625 milliard d’euros d’emprunt à six mois, avec un rendement supérieur de 11 points de base à celui de l’émission précédente le 8 février.

    Le rendement a été de 4,75 %, contre 4,64 % en février.

    (Source : dépêche Reuters)

    – Emprunt à 2 ans :

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 16,317 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND

    – Emprunt à 10 ans :

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 12,822 %.

  7. BA dit :

    Quand l’Allemagne lance un emprunt à 15 ans, elle doit payer un taux d’intérêt de 3,536 %.

    Quand la France lance un emprunt à 15 ans, elle doit payer un taux d’intérêt de 4,008 %.

    Et l’Espagne ?

    Mardi 8 mars 2011 :

    L’Espagne a placé 4 milliards d’euros de titres à 15 ans dans le cadre d’une émission syndiquée dirigée par Caja Madrid, Crédit agricole, Deutsche Bank, HSBC et Santander, indique le quotidien économique espagnol Cinco Dias sur son site Internet. Les obligations ont été émises sur la base d’un spread (ou différentiel de taux) de 217 points de base (2,17%) au-dessus des taux midswaps.

    Le rendement à l’émission est donc de 6 %, ce qui suppose une prime de 10 pb par rapport au cours de l’emprunt espagnol à 15 ans sur le marché secondaire (SPGB 4,65% 30/7/25).

    http://www.obliginfos.fr/2011/03/08/lespagne-leve-4-milliards-deuros-a-15-ans/

    Malgré les fortes tensions sur le marché de la dette périphérique, l’Espagne a effectué une émission obligataire à 15 ans pour un montant de 4 milliards d’euros. La demande a atteint plus de 7 milliards d’euros, émanant d’environ 150 investisseurs.

    Le Trésor espagnol a choisi de lever de la dette par syndication, c’est-à-dire via un carnet d’ordres tenu par un groupe de banques. Le prix final est ressorti à 6,012 %, soit le taux mid-swap + 217 points de base.

    Les taux sont en hausse : c’était 5,95 % lors de la dernière émission.

  8. BA dit :

    Mercredi 9 mars 2011 :

    Le Portugal emprunte 1 milliard d’euros à 2 ans à un rendement accru.

    Le coût d’emprunt du Portugal a sensiblement augmenté à l’occasion d’une adjudication mercredi d’obligations à échéance septembre 2013.

    L’agence de gestion de la dette IGCP a placé pour un milliard d’euros d’obligations à deux ans, soit dans le haut de la fourchette indicative, à un rendement de 5,993 %, contre 4,086 % pour la précédente adjudication de septembre.

  9. Luis dit :

    Précision non anecdotique, pour le Portugal ce matin la demande n’a pas dépassé 1,6 fois l’offre.

    Et puis d’ailleurs qui étaient la majorité des souscripteurs ? Des banques en cheville avec la BCE et l’Etat portugais ?

  10. BA dit :

    Mercredi 9 mars 2011 :

    Rouge.

    Tous les clignotants sont au rouge.

    Italie : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 4,990 %.

    Espagne : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 5,511 %.

    Portugal : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 7,629 %.

    Irlande : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 9,550 %.

    Grèce : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 12,900 %.

    Grèce : taux d’intérêt des obligations à 2 ans : 16,725 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND

  11. Anne Onym dit :

    @ BA: la progression des taux est incroyable…. comment cela se fait-il ? Les marchés feraient monter les enchères avant le sommet européen ?

  12. BA dit :

    Mon interprétation : les marchés savent qu’il faudrait 1500 milliards d’euros pour sauver les cinq Etats européens en faillite (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne).

    Or, en janvier 2011, les grands médias ont annoncé que le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) allait être doublé. De 750 milliards, le FESF allait être porté à 1500 milliards d’euros : de ce fait, le FESF allait pouvoir sauver les cinq PIIGS.

    Un exemple : cet article du journal LE MONDE :

    Jeudi 13 janvier 2011 :

    Le ministre des Finances belge, Didier Reynders, s’est prononcé jeudi 13 janvier en faveur d’un doublement des capacités d’aide mises à la disposition de la zone euro, à 1 500 milliards d’euros, et a indiqué que des discussions en ce sens avaient actuellement lieu en Europe.
    Peu après, la ministre de l’Economie française, Christine Lagarde, a déclaré qu’une augmentation du fonds de secours européen pourrait être décidée « si nécessaire » afin de « démontrer [la] détermination [de la France] à défendre la stabilité de la zone euro ».
    « Je pense que ce serait un objectif tout à fait raisonnable de doubler les moyens » du Fonds de soutien de la zone euro, a indiqué M. Reynders. « Je pense que doubler le fonds, la facilité actuelle et le mécanisme permanent pour l’avenir [qui sera mis en place à partir de la mi-2013], ce serait la bonne logique », a-t-il précisé.
    Les pays de la zone euro ont mis en place un fonds de secours doté de garanties de prêts à hauteur de 440 milliards d’euros. A ce montant s’ajoutent 250 milliards d’euro de prêts du Fonds monétaire international et 60 milliards d’euros de prêts de l’UE. Les capacités d’aide pour les Etats qui connaîtraient des difficultés atteignent donc au total 750 milliards d’euros.

    DES CAPACITÉS D’AIDE PORTÉES À 1 500 MILLIARDS AU TOTAL.

    Si l’idée du doublement est retenue, « ça voudrait dire doubler les garanties [de la zone euro], qui étaient jusqu’à présent de 440 milliards », a expliqué M. Reynders. Le dispositif total portant sur 750 milliards d’euros, « si nous prenons la même démarche, en doublant, on arriverait à 1 500 milliards d’euros », a-t-il ajouté.
    Interrogé pour savoir si les discussions en cours en Europe portaient sur ce montant, M. Reynders a répondu : « Tout à fait. »
    « La Commission européenne, la Banque centrale européenne commencent à évoquer ce genre de possibilités également » dans le cadre de ces discussions, a-t-il ajouté. Les responsables européens ont engagé un débat sur le renforcement des capacités de prêts du Fonds de secours de la zone euro.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/01/13/zone-euro-discussions-sur-un-doublement-du-fonds-de-soutien_1465331_3234.html

    Mais aujourd’hui ?

    Aujourd’hui, les marchés ont compris que le FESF ne sera pas porté à 1500 milliards d’euros.

    Aujourd’hui, les marchés ont compris que les Etats européens sont incapables de porter le FESF à 1500 milliards d’euros.

    Aujourd’hui, les marchés ont compris que les cinq PIIGS sont foutus.

  13. BA dit :

    Jeudi 10 mars 2011 :

    Espagne : Moody’s dégrade la note souveraine à “Aa2”.

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=c49031f83d79602704ab6077248f3583

  14. BA dit :

    Les six graphiques qui tuent.

    Regardez bien ces six graphiques :

    – Portugal :

    Portugal : taux des obligations à 2 ans : 6,461 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT2YR:IND

    Portugal : taux des obligations à 10 ans : 7,597 %.

    – Irlande :

    Irlande : taux des obligations à 2 ans : 8,481 %.

    Irlande : taux des obligations à 10 ans : 9,617 %.

    – Grèce :

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 17,028 %.

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 12,786 %.

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