Notre-Dame de Paris : L’origine accidentelle de l’incendie est-elle crédible ?

Crédits : Patrick ANIDJAR/AFP

Le témoignage de l’ancien architecte de Notre-Dame

« En tant qu’architecte en chef des Monuments historiques, Benjamin Mouton a été en charge de la cathédrale Notre-Dame de 2000 à 2013, pour laquelle il a piloté le lourd chantier de la détection incendie. Ce dernier n’a pas encore pu se rendre à l’intérieur de l’édifice, mais redoute déjà l’impact de l’incendie et de l’effondrement des charpentes sur la stabilité globale de l’édifice.

Reprenant les propos de son successeur Philippe Villeneuve, avec qui il est en contact, Benjamin Mouton affirme auprès de Batiactu que ce dernier était « totalement incrédule » face à cet incendie qui aurait pu partir du chantier de rénovation, et que les soupçons pourraient se porter sur la « noue », où se croisent la nef et le transept de la cathédrale.

[…]

« La protection incendie mise en place dans la cathédrale était à son plus haut niveau »

« En 40 ans d’expérience, je n’ai jamais connu un incendie de la sorte », affirme celui qui estime que la protection incendie mise en place dans la cathédrale était à son plus haut niveau.

« Lorsque je me suis occupé de la détection incendie, qui a été un dispositif très onéreux, il fallait très peu de minutes pour qu’un agent aille faire la levée de doute, nous avons fait remplacer de nombreuses portes en bois par des portes coupe-feu, nous avons limité tous les appareils électriques, qui étaient interdits dans les combles », affirme-t-il auprès de Batiactu.

« Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant. »

Le mystère sur les causes de l’incendie reste donc entier. Un expert du secteur de la construction, confie également son incompréhension auprès de Batiactu : « L’incendie n’a pas pu partir d’un court circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant. »

Extraits de Batiactu (via Trustmyscience), le 16 avril 2019

Lire aussi :

Notre-Dame : attentat ou accident ? (Dreuz.info)

Notre-Dame de Paris : une société vosgienne avait traité la charpente

« J’ai eu le privilège, il y a un peu plus d’un an, d’entrer dans cette charpente… On entend beaucoup dire depuis 24 heures que la sécurité n’était peut-être pas optimale, moi ce que j’ai pu constater, c’est que c’était une sécurité renforcée et très importante, plus importante que ce que je n’ai jamais vu sur aucun édifice de monuments historiques, aussi bien en termes d’alarme au feu que de protection des personnes. Quand j’entends dire que tout n’a pas été fait, moi à l’époque, j’ai constaté une sécurité plus qu’accrue sur ce type d’édifice.« 

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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43 commentaires pour Notre-Dame de Paris : L’origine accidentelle de l’incendie est-elle crédible ?

  1. 8parabellum8 dit :

    On vient d’apprendre via l’AFP que les pompiers avaient appelé le président du sénat pour tenter de sauver la flèche…

    Mais il avait resto…

  2. SilberShark dit :

    Incendie d Al Aqsa au même moment, étrange ? Les shekels chosen parasites ont ils œuvré? Vous avez dit Étrange ?

    • Je dirais même plus = Très étrange, même ? Bizarre, vous avez dit bizarre ?
      Meuuuhhh non ! Piskonvousdi que c’est un banal accident !

      • matbee dit :

        Opération sous faux drapeau très probablement… avec tous ces faux comptes twitter créés par qui on sait et déversant – comme ça tombe bien – haine et moqueries sur Notre-Dame et les Français…

      • Effectuant des recherches sur Udo Ulfkotte, il y a cette vidéo réalisée peu avant sa mort, concernant son dernier livre « Les Journalistes Soudoyés » qui a été traduit dans de nombreuses langues, mais pas en français (on se demande bien pourquoi) ;

        C’est à voir, en ayant à l’esprit comment Macron a été placé à l’Élysée soutenu par tous les Merdias !!!

      • Merci OD, j’avais constitué plusieurs billets avec cette même vidéo, et c’est R71 qui m’avait appris le décès d’Udo…

        Il semble bien que son dernier livre « Les Journalistes Soudoyés » bien que traduit en plusieurs langues, ne l’ai jamais été en français…

        Quelqu’un m’aide dans ce sens, ainsi si je peux proposer une version partielle mais substantielle en français en PDF gratos, je pense que ce serait pas mal.

        Bon, ça urge un peu, vu le level de Macron et tout son orchestre mais il n’y a que 24 H dans une journée, hein ?

  3. Bah oui, mais le simple fait de se poser la question, calmement, on se fait lyncher en 2/2…

    Macron qui se précipite pour reconstruire NDDP en 5 ans = Voudrait-il en faire la 1ère Cathédrale-connectée au monde ?…

    Et au passage en se faisant réélire pour en superviser la re-construction ?
    En tout cas, le prix des carburants est revenu au même niveau qu’octobre 2018…
    Quasimodo n’y est pour rien pourtant, hein ?
    Quoique…

  4. Jean-Marc SIMIAND dit :

    Olivier, je suis allé voir les commentaires de cette vidéo le lendemain de l’incendie et j’ai trouvé des commentaires plutôt suspects qui annonçaient la destruction prochaine de Notre Dame !! Dommage je n’ai pas fait de copie d’écran !
    Je n’ai pas retrouvé ces commentaires suspects ce matin ! Alors acte criminel ou pas ?
    De mémoire, une personne disait que ce serait mieux de construire une mosquée, un autre lui répondait : t’inquiète, çà va pas tarder !

  5. Ping : Rien n’est fini, tout commence – A poil la blogosphère !

  6. roc dit :

    Cui bono : a qui profite le crime !

  7. zorba44 dit :

    Eurêka la voilà la faille …pour qui a aimé les feux de cheminées.

    Le chêne (surtout vieux) le bois des combustions chaudes et lentes ! Or la flèche a brulé en un temps record comme avec un assemblage de bois de jeune sapin plein de sève.

    Même s’il y avait une tempête avec des vents soufflant en rafales ! Or visiblement il n’a avait pas beaucoup d’airs comme disent les marins ou, alors, de petits airs;

    Décidément il va falloir revoir la copie de la communication et aller gratter là où ça fait mal.

    Les français se foutent de la vitrine que veulent se donner à bon compte les richissimes pour des opérations de marketing personnels les richissimes et leurs boîtes.

    Certains le font de manière éhontée, tel BOUYGUES qui se met clairement sur les rangs pour dix millions (pour une cathédrale en béton ?!) en récupérant ainsi la mise des copains : ils ont toujours été madrés et féroces la dynastie Bouygues (le signataire l’a affleuré professionnellement du temps de ses tribulations dans l’immobilier commercial)

    D’aucuns ne se posent de la question de logement de ceux qui sont à la rue …c’est pas marketing…

    Bref pour un milliard (s’il est confirmé et il le sera !) ils évitent de faire leur boulot social de patron à bon compte en éludant des dizaines de milliards d’impôts…

    …Ce n’est pas comme cela que Macron se fera aimer : lui et son gouvernement de fourbes, de prévaricateurs et de menteurs auraient dû non être au pied de la cathédrale mais dans la flèche pour un gigantesque barbecue…

    L’indignation ça met les compteurs à niveau et ça informe …et ça le sera de plus en plus au fur et à mesure du déroulé de la connaissance des faits et non de la communication/propagande habituelle.

    Ils ont cassé le patrimoine national.

    Tous les joyaux de la France devraient bénéficier d’une surveillance d’interventionnistes qualifiés 7/7 365 avec gardiens armés, techniciens et pompiers en nombre selon la taille de l’édifice à protéger et à préserver.

    Un pareil incendie a donc des origines criminelles …et on n’a pas trouvé de passeport sur les lieux.

    Une hypothèse sur laquelle enquêter : le CRIF et ses acolytes ?

    Jean LENOIR

  8. Jean-Loup Izambert dit :

    Très intéressant. Voilà qui pose questions. Avec un « s ». Car si le bâtiment était sécurisé à ce point en termes de détection incendie, comment des poutres de chêne – bois massif quand même – ont-elles pu prendre feu sans que personne ne s’en aperçoive ? Il faut effectivement une très forte charge calorifique pour enflammer une telle structure. Et du temps, beaucoup de temps, car celle-ci ne s’enflamme pas comme une pinède.

    Au-delà des sanglots et de l’émotion médiatisée à outrance – les médias sont beaucoup moins prolixes sur les 10 à 15 000 suicides annuels imputables au chômage mais il est vrai que ce ne sont que des hommes et des femmes… -, peu d’informations sont publiées sur l’état du chantier, sa surveillance et les origines de l’incendie qui éclate en pleine semaine sainte. N’y a-t-il pas des responsables qui ont des comptes à rendre pour avoir créé les conditions du crime – pardon, de cet incendie spontané – en laissant commencer un tel chantier sans que des précautions hors normes soient prises pour un bâtiment historique hors normes ?

    – Le ministère de l’Intérieur – très attaché à la construction de mosquées au nom de la …laïcité et que son ministre prend parfois le temps d’aller inaugurer -: car on ne fera croire à personne qu’un ministère de l’Intérieur qui surveille et encadre aussi étroitement des manifestations pacifiques comme celles des Gilets jaunes, développe une politique de surveillance étroite et systématique des automobilistes, multiplie les mesures liberticides contre les citoyens ne s’est pas préoccupé de la sécurité du chantier sur l’un des plus importants sites architectural de France, qui plus est à Paris et alors que celui-ci était partiellement visité pendant les travaux…

    – Le ministère de la Culture et les responsables du patrimoine pour des raisons évidentes.

    – La Ville de Paris dont il faut quand même rappeler que ces travaux se déroulaient sur une longue période sur le territoire de la Commune de Paris et sur l’un de ses plus importants édifices historiques, par ailleurs l’un des plus visités au monde (environnement urbain dense, protection des visiteurs et rentrées financières).

    Ainsi, le feu a pris lentement, très-très lentement pendant de longues heures – une poutre de chêne ne s’enflamme pas avec un simple début de feu… – sans que personne ne s’en aperçoive?
    Pas de fumée avant la montée en puissance de l’incendie ?
    Pas de moyen de détection qui ne déclenche une alerte visuelle ou sonore ?
    Combien de surveillants pour la sécurité sur ce chantier ? Et avec quels moyens techniques ?
    C’est assez comique à l’heure où Londres et Paris sont les villes du continent européen qui comptent le plus de caméras de surveillance des rues et bâtiments et où les Etats-Unis utilisent des drones pour bombarder des populations civiles innocentes en Irak, en Syrie pou en Afghanistan.

    L’examen du cahier des charges, des moyens humains et techniques des sociétés intervenantes, du système de surveillance devrait permettre à des journalistes curieux – pléonasme mais la rareté de la denrée nécessite le rappel – d’apporter un début de réponse à ces questions.

    Pour ce qui est de la reconstruction, les organisateurs de grandes collectes médiatiques peuvent s’adresser au Vatican, propriétaire du bien immobilier.
    Cet « Etat » offshore – non membre de l’Union dite « européenne » mais qui imprime des euros… – possède une très intéressante société chargée d’administrer son patrimoine immobilier qui se chiffre en milliards d’euros.
    L’actuelle structure a succédé à la Société Anonyme Suisse d’Exploitations Agricoles (SASEA holding) qui appartenait au Vatican et au Crédit suisse et était cotée à la Bourse de Genève avant sa faillite frauduleuse en juin 1995. 19 milliards de francs ont disparu dans « l’incendie » sans qu’aucune des 40 banques impliquées en principal ne dépose plainte… Ainsi que je le rapporte dans mon enquête (Le krach des 40 banques, aux éditions du Félin), à l’ère des « autoroutes de la communication », le plus grand krach bancaire de la place de Genève sera classé en trois jours, entre le 28 et le 30 juin 1995, par une cour correctionnelle sans jury… Après ce magistral coup de balai judiciaire, la place de Genève redevint propre du jour au lendemain et la presse française fit un quasi-silence sur mes révélations comportant pourtant des documents inédits. Les flammes c’est vendeur, le « foyer » et la main des pyromanes, beaucoup moins.
    Anecdote: le bourdon – ou si vous préférez, la cloche principale et son ensemble – de Notre-Dame de Paris, l’un des plus gros de France, a pour nom… Emmanuel ! Emmanuel est le prénom de cet atlantiste qui, quand il faisait campagne pour les élections présidentielles de mai 2017, déclara dans un meeting à Lyon: « la culture française ça n’existe pas ». Je verrai bien cette petite phrase sous une photo de l’incendie de Notre-Dame. Tout un symbole…

    • zorba44 dit :

      Merci Jean-Loup pour cette petite phrase prononcée par le forban prénommé Emmanuel !

      Jean LENOIR

    • Alcide dit :

      … comment des poutres de chêne – bois massif quand même – ont-elles pu prendre feu sans que personne ne s’en aperçoive ?…

      Des poutres en vieux chêne et certainement de fortes sections, peut-être de 80cm de hauteur.
      Il faudrait avoir des détails structurels.
      C’est pratiquement impossible à enflammer à cœur même en plusieurs jours.

      Exemple de construction en chêne de forte section :

      Essayez donc de faire flamber ces poutres dans votre cheminée.

      • net dit :

        Oui, en hiver je chauffe avec une cheminée: il est évident qu’on a étudié quelque chose pour brûler les poutres du toit. (De la thermite, vu le jaune de la fumée, que l’on voit dans certaines photos?)

        De toute façon, comme dit Emmanuel Macron (2017) ,
        « La culture française ça n’existe pas! » …

      • net dit :

        Dans la réponse laissée par Dance, il y a un link qui conduit au livre « Qatar Papers ». Danse suggère la piste islamique.
        C’est de l’incitation à la haine,
        parce qu’il est évident que pour brûler Notre Dame il fallait s’organiser comme pour déscendre les deux tours de NY. Là, ce n’étaient pas des travaux de restauration à précéder le fait, c’étaient des travaux pour le système contre les incendies.

        Il faudrait demander à Emmanuel Macron si Notre Dame fait partie de la culture française.

      • Danse dit :

        @ Net :
        Je ne suggère évidemment nulle part la « piste islamique », et ne fais donc aucune « incitation à la haine »
        Remettez donc votre tête à l’endroit au lieu de faire de la dénonciation calomnieuse (c’est un délit).

      • Danse dit :

        @ Net :

        Je n’ai évidemment pas suggéré « la piste islamique ». Je n’ai donc jamais fait « d’incitation à la haine ».
        Remettez votre tête à l’endroit au lieu de faire de la dénonciation calomnieuse (c’est un délit).

  9. Robert dit :

    Supputons, supputons… Une enquête de la PJ et de la police scientifique rassemblant plusieurs dizaines de fonctionnaires est en cours. La PTS a les moyens techniques de savoir si le feu a été provoqué ou est d’origine accidentelle. Espérons que le résultat de ses investigations sera rapidement connu… et non falsifié. Mais vu le nombre d’intervenants, difficile d’imaginer que personne ne parle en cas de manipulation…

    • Alcide dit :

      …Mais vu le nombre d’intervenants, difficile d’imaginer que personne ne parle en cas de manipulation…

      Vous croyez ?
      Seuls les morts ne parlent pas… ou l’équipe du Mossad qui a fait le coup.
      Comme tous les témoins de l’assassinat de Kennedy qui remettent en cause le tireur unique ou ceux de l’attentat du World Trade Center dont les conclusions officielles sont, je le rappelle, simplement impossibles physiquement.
      Nous sommes en dictature.

    • Jean-Loup Izambert dit :

      Réponse à Robert:
      Oui, bien sûr. Mais il faudra que le rapport de la PST explique comment une telle structure a pu prendre feu sans que personne ( système de sécurité propre à Notre-Dame ou surveillance chantier s’il y en avait une…) ne s’en aperçoive BIEN AVANT que l’incendie ne prenne une telle ampleur. Il y a quand même un fait étrange: Notre-Dame se trouve dans une zone de forte densité face à une administration assez proche (de l’autre côté de la place) sous surveillance 24h/24. Le feu ne peut se déclencher d’un coup sauf à être provoqué par un combustible étranger aux travaux en cours. On peut donc supposer qu’avant d’enflammer toute une structure, le premier foyer n’a pas manqué de dégager de la fumée pendant une longue période. Et personne n’a rien vu, ni le système de surveillance de la cathédrale, ni la sécurité, ni celle qui se trouvait juste en face pour un autre bâtiment ?

      • Danse dit :

        Oui bien sûr, des personnes présentes dans la cathédrale au moment de l’attentat ont relaté ce qu’elles ont vu :

        « Et là, levant la tête, de la fumée. Horreur. » UN TÉMOIN PRÉSENT À NOTRE-DAME RACONTE
        http://www.fdesouche.com/1192595-et-la-levant-la-tete-de-la-fumee-horreur-un-temoin-present-a-notre-dame-raconte
        16/04/2019
        « Hélène Bodenez, professeur de Lettres à Paris, était à la messe à Notre-Dame lundi en fin de journée quand l’alarme incendie s’est déclenchée. Elle raconte comment elle a vécu cet évènement tragique. »
        « La lecture vient de se terminer et j’entends le psaume 26 chanté « Le Seigneur est ma lumière et mon salut. » L’évangile de saint Jean, l’onction à Béthanie, est proclamé. L’homélie commence. Le père Carrau n’a pas eu le temps de prononcer grand-chose quand une sorte d’alarme fait entendre alternativement une sirène puis une voix très forte qui dit un message inaudible, en plusieurs langues.

        Dans le chœur, la dame à côté de moi me demande SI J’AI ENTENDU COMME ELLE « LE GROS BRUIT ». Je lui réponds par l’affirmative bien que ne sachant pas précisément d’où ça venait ni ce que cela recouvrait. Plutôt EN HAUTEUR ET À GAUCHE. Habituée aux alertes incendie en tant qu’enseignante, je me demande cependant si c’en est une. Mais les vigiles arrivent et font évacuer tout le monde. Mêmes les fidèles de la messe. Aux alentours de 18h35.

        Quand nous nous retrouvons dehors, nous ne savons pas ce qu’il en est. Les vigiles non plus. Très à cheval sur les procédures, ils rembarrent vigoureusement tous ceux qui veulent passer outre. Les grilles se ferment. Puis, alors que les touristes ne peuvent plus entrer, QUELQUES FIDÈLES DONT JE SUIS SONT AUTORISÉS À RENTRER, à rejoindre le prêtre pour continuer la messe interrompue. Plus de micro. Mais des personnes derrière et autour de l’autel s’affairent bruyamment dans cette cathédrale désormais vide, silencieuse.

        Le père Carrau a quitté l’ambon pour être plus proche de cette poignée de fidèles et commence deux phrases pour être interrompu très très vite : DES HURLEMENTS NOUS INTIMENT DE SORTIR. ON SENT L’AFFOLEMENT GRAVE. On obtempère sur le champ ; nous sommes dehors à nouveau à la vitesse de l’éclair. Incendie, attentat ? On déguerpit sans demander son reste. »

        « Dehors à nouveau. Un peu sonnée. La messe ce n’est pas pour ce soir. Et là, levant la tête, de la fumée. Horreur. Il est aux alentours de 18h50. L’incendie est déclaré. Personne autour de moi ne croit pourtant que c’est grave. Ce n’est simplement pas possible. »

        « Les périmètres de sécurité commencent à être mis en place. Les sirènes de police et de pompier à retentir. Les policiers arrivés en renfort nous font reculer sur un ton qui ne souffre pas d’opposition. D’abord un peu, et puis quelques minutes plus tard beaucoup plus loin pour évacuer toute la foule agglutinée. Une lourde fumée sort de la petite rosace qui me fait face. Mais BIENTÔT APRÈS LA FUMÉE, L’ORANGE ET LE ROUGE DES FLAMMES S’ÉLANCENT DANS LE CIEL. Des flammèches commencent à voler. La flèche est atteinte. LA VITESSE DU FEU EST HALLUCINANTE. Des exclamations épouvantées fusent avec des « oh non ! » poignants. »

        « Je pars au moment où la grande échelle des pompiers de trente mètres lance enfin de sa lance sur les quatre-vingts-dix mètres de hauteur l’eau tant espérée. Un arc-en-ciel se forme dans les éclaboussures d’eau »

      • Robert dit :

        Je suis comme vous. J’ai des interrogations quant à l’origine de l’ incendie et j’ attends des faits avérés quant aux réponses. Ce qui est avéré pour le moment, c’est que cette catastrophe sert de faire-valoir à une union nationale proclamée, et que le discours de Macron censé annoncer des « mesures fortes » est reporté sine die. C’ est cela qui sent… l’enfumage !

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  12. froomer dit :

    Ils nous présentent ça comme un accident…. quelle fumisterie ! c’est le cas de le dire

  13. GardeCH dit :

    En surchauffant, depuis 1 immeuble voisin, au moyen d’un rayon laser, la couverture métallique de la charpente ou de la base de la flèche en 1 ou plusieurs points, on peut facilement enflammer la charpente qui la supporte ; pas besoin de complice à l’intérieur ; donc on ne saura jamais .
    Ce que l’on sait, c’est ce que l’on voit : enquête ouverte pour accident ( comment le sait-on ? ) , Nunez qui parade devant le ministre de la Culture alors que les cendres sont encore brulantes , le discours pas prononcé qui fuite pour prendre la température , 1 ENA-iste qui va reconstruire dans les 5 ans sans connaître la valeur de pi ( comme l’ex-ministre de l’agriculture pour l’hectare ; résultat: promotion canapé : ministre des Phinances ; normal , il ne va pas poser de question ) , les milliardaires qui vont éviter le peu d’impôt qu’ils déboursent …
    Les GJ, il y a encore du boulot !

    • zorba44 dit :

      Si la technique du laser est au point, il faut vite l’appliquer à l’Elysée…
      Il y a urgence !

      Jean LENOIR

      • Jean-Loup Izambert dit :

        Cher Jean,
        L’enquête que je mène actuellement sur l’Ue m’a permis de lever le voile sur une « bonne » nouvelle dissimulée aux citoyens des pays membres: le siège du Parlement européen de Bruxelles a commencé à s’effondrer en 2012. Et tu sais quoi? Personne ne doit le savoir avant que les élections européennes soient terminées car il faut le démolir et tout reconstruire. Et, bien sûr reloger à Strasbourg et Luxembourg les « eurodépités » et membres de la Commission européenne avec leurs fonctionnaires, collaborateurs, archives. Durée des travaux; au moins une année. Coût de l’opération: plus ou moins 1/2 milliards d’euros. C’est la raison pour laquelle les deux rapports qui ont été faits par des organismes indépendants et un rapport de synthèse de la Commission européenne ne peuvent être consultés que par le président du parlement et les vice-présidents qui n’ont pas le droit d’en faire copie. Tout un symbole! Tu vas rire: cet ensemble qui passe son temps à régenter la vie des gens à coups de règlements et de textes de lois imbuvables n’est même pas aux normes de l’Eurocode et les fondations sont devenues instables. Architecturales et politiques….

      • zorba44 dit :

        Mon ami,
        Les élections européennes paraissent aussi largement fissurées.

        …Mais voici ce qui se passe quand on confie les chantiers aux copains des frangins !
        Vivement que ce château de cartes contre nature se casse la goule !
        Ah propos Macron commence à se fondre dans le paysage après être apparu tel Néron entouré de ses voyous préférés, dont le grand sinistre, barbu comme Belzébuth, d’autant que la fuite sur son programme c’est déjà un grand pschitt !

        Mais ça c’est aussi la technique de Jacinda Arden qui voulait absolument taxer les plus-values en NZ et devais l’annoncer mercredi, hier pour nous. Eh bien elle s’est déculottée si on ose l’image… Humble avis de ton serviteur, une nouvelle technique pour tenter de conserver le poste aux prochaines élections, car le climat des affaires est particulièrement gris dans l’Ile au long nuage (alors que l’automne est un très bel été indien dans l’Ile du Nord et a été une monstrueuse chasse d’eau dans l’Ile du Sud !)

        Allons on va donner dans le complot, le vrai cette fois. L’incendie de Notre-Dame a été provoqué pour deux raisons : un pour repousser les annonces du micron et les faire fuiter (le temps de revoir sa copie) deux donner aux vrais riches l’occasion de redorer leur blason (avec pour l’instant l’effet inverse : on n’achète pas un pays avec un milliard alors qu’on en planque au moins une bonne cinquantaine !)

        Il y avait les Fêtes Pascales, et c’est à un feu d’artifices de pascals qu’on a droit !
        Curieux monde…

        Jean

    • fripoun dit :

      Pas besoin d’un rayon laser ou d’une arme à énergie dirigée….tu montes sur le toit en escaladnt les échafaudages, tu places une bonne dose d accélérateur d’incendie qui entraine une rapide montée en température, une mèche et le tour est joué…

  14. anto dit :

    Poutre en chêne: exemple de réaction au feu

  15. Danse dit :

    « Enfin, invité à revenir sur ses propos quant à l’incendie de Notre-Dame de Paris, il assume : « N’en déplaise aux inquisiteurs de notre pays, tous les Français se posent la question, je demande une enquête indépendante, car la réaction hystérique de M. Castaner et Mme Loiseau montre sans aucun doute que le gouvernement nous cache quelque chose ».  »

    • Oz dit :

      Notre Dame entre fake news, erreurs et mensonges.
      Informations apportées par les internautes suite à la vidéo « INCENDIE NOTRE DAME Retour des marchands du temple »

    • Jean-Loup Izambert dit :

      Les choses sont relativement simples:
      Il y a ce qui favorise le feu et ce qui le déclenche, deux éléments qui sont bien distincts.
      Quelques éléments de réponse:
      1°- La législation et réglementation françaises en matière de sécurité sur les bâtiments en construction ou rénovation (du logement social au bâtiment historique) sont l’une des meilleures au monde et font référence.
      2°- Celles concernant les édifices publics ouverts au publics ont des cahiers des charges très stricts, à plus forte raison lorsque ceux-ci font partie du patrimoine national ( cela existe encore même avec un président qui déclare que « la culture française, cela n’existe pas »).
      3°- Lorsque des entreprises interviennent sur un tel chantier elles doivent respecter des normes de sécurité très précises.
      Par exemple, ne peuvent être montés et conservés sur les échafaudages que les produits de toutes sortes utilisés CHAQUE JOUR pour les travaux. Cela veut dire que les entreprises ne doivent monter chaque jour sur les échafaudages que les produits dont elles auront besoin pour la journée afin, justement, d’éviter l’encombrement des passerelles et tout risque d’incident, dont l’incendie. Le stockage des produits non utilisés est interdit.
      4°- Sauf erreur 16 entreprises interviennent sur le chantier de Notre-Dame de Paris.
      5°- Le système de sécurité interne à Notre-Dame de Paris mis au point par les Sapeurs Pompiers de Paris a parfaitement fonctionné et seul un curé doit assumer la responsabilité d’avoir voulu continuer une messe alors que l’alerte s’est déclenchée.
      Soulignons au passage le courage et les risques pris par les 13 sapeurs pompiers qui ont réussi à contenir l’incendie à la ligne de feu fixée en se relayant par équipes. La chaleur était telle sur les échafaudages que d’autres pompiers les arrosaient pour leur permettre de tenir et les protéger du feu.
      6°- Les premières photos et vidéos de l’incendie montrent que la fumée qui se dégageait n’avait pas la couleur d’une fumée de feu de bois (charpente) mais celle (jaunâtre) de produits chimiques.
      7°- Cela signifie que des produits chimiques étaient demeurés sur les échafaudages alors qu’ils n’auraient pas dû s’y trouver. Sachant que plusieurs compresseurs étaient installés sur les échafaudages quid également de la quantité de carburant qui, parmi d’autres produits, n’aurait pas dû s’y trouver ?…
      8°- Dans ces conditions, les policiers chargés d’établir le rapport d’enquête peuvent établir quelles entreprises ont laissé en place quelles quantités de produits – mêmes approximatives – qui N’AURAIENT PAS DU S’Y TROUVER.
      9°- La plupart du temps, les entreprises ne respectent pas les cahiers des charges relatifs à la sécurité. Cela leur permet de réduire la durée des travaux et donc de baisser les prix.
      10°- Le ministère de l’Intérieur a en charge le contrôle du respect du cahier des charges par les entreprises. Une source du ministère de l’Intérieur m’a confié que « dans la plupart des chantiers, y compris ceux très importants comme celui de bâtiments historiques, les consignes de sécurité ne sont pas respectées par les entreprises. Les sapeurs-pompiers définissent les normes de sécurité mais n’ont pas pouvoir de les contrôler ou de les faire respecter par les entreprises intervenantes ».

      Pour ce qui est du déclencheur de l’incendie, cela peut être dû à une malveillance ( appareil demeuré allumé, court-circuit, etc.) comme à un acte délibéré. Dans tous les cas, il appert pour le moins peu sérieux que l’édifice soit resté en partie ouvert pendant la durée des travaux. Dans ces conditions, beaucoup de choses étaient bien sûr possibles.
      Mais, quel que soit le déclencheur, le feu n’aurait jamais eu lieu si les entreprises avaient respecté les consignes de sécurité. Ce qui n’est pas le cas et que cache le ministre de l’Intérieur.
      C’est à suivre, bien sûr…

      • Alcide dit :

        @ Jean-Loup
        Je ne suis pas du tout d’accord.
        Quand bien même il y aurait 100l d’essence et 100l de gazole, le vieux chêne ou vieux châtaignier multicentenaire ne peut brûler.
        C’est un fait.
        Ensuite pour que toute cette charpente se consume en 2 h, je rappelle que la section minimale est de 400x400mm, il est indispensable de disposer un activateur de feu sur toute la charpente de façon à ce que le feu se propage, sinon rien ne se passe.
        Tout le reste est de la littérature de personnes non au fait de la technique.
        Il s’agit visiblement d’un attentat et l’hystérie des pouvoirs publics à imposer la solution unique de l’accident rend ces individus très suspects.
        Mais bon, après Charlie ou le Bataclan ou encore Nice, pourquoi pas Notre Dame de Paris au sol.

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