(Trouble Fait, 30 janvier 2024)
Note: Cette vidéo à été publiée pour la première fois le 10 septembre 2021. Elle présente des constats et des solutions qui sont à la base de la révolte actuelle des agriculteurs . Il m’a semblé utile de la republier 2ans plus tard, pour donner plus de visibilité à ses propos, que chacun pourra évaluer avec le recul du temps.
Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, est venue pleurnicher à la radio sur les conséquences du libre-échange, de la concurrence déloyale et des prix bas, qu’elle accuse d’être à l’origine de la perte de souveraineté alimentaire de la France.
C’est pourtant son syndicat qui a promu ces politiques ces dernières décennies… et continue de le faire !
Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie 
La FNSEA c’est Vilmorin et sa filière integrée et il y en a d’autres. La Chine n’est pas moins dans le coup en achetant des parts sociales dans le GAEC et ce n’est pas pour faire du paysan !
Après voyez les offres de Laval-Emploi, on ne recrute pas des agriculteurs mais des gestionnaires agricoles !
Comme dit Sannat, il faut détruire les agriculteurs sinon toute force entreprenauriale basée sur la propriété et donc la liberté, cela au bénéfice d’oligopoles, les 1%.
Olivier,
Depuis plusieurs jours le compteur de vues de votre blog ne monte plus mais il descend. Vous devriez être à presque 19 millions de visites, c’ est dire jusqu’où ils vont.
Depuis il y a une nouvelle vidéo de sortie et qui complète bien le désastre :
Non, d’après moi il monte toujours. Lentement, car je suis « invisibilisé » sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, mais il monte quand même…
La fine équipe : média, gouvernement, FNSEA. Bravo les artistes !
Passer dans la transition agro écologique ou éco agriculturiste, dit la Dame de Hte Savoie, pardon, la Dame de l’hôtel de ville.
Et j’ajouterais que beaucoup aimeraient ardemment flinguer rapidement tous ces petits producteurs que la manne bruxelloise (9 Mds ma bonne dame !) arrose depuis bien trop longtemps, pour pouvoir enfin récupérer aux manants, les miettes qu’on leur jette si généreusement, et une bonne foi pour toute, continuer à s’engraisser plus avant, en partageant le gâteau tranquillement.
La FNSEA & Anne HIDALGO sont représentatifs, mais de quoi ?
Vous ne gagnerez rien, mais vous serez heureux après la transition, ki disait le Klaus
Écoutons le bon sens paysan, rien n’ est irrémédiable :
‘ Tout n’ est pas de la faute de la Commission Européenne ‘.
Il faudrait aussi jeter un coup d’oeil sur les plateformes de grande distribution, je pense qu’il y a une enfilade à la cave en même temps que les singeries du spectacle de la FNSEA pour se faire du blé sur le dos des pigeons en population
C’est comme le COCO, certes, on regarde les clowns, mais on laisse quelqu’un à la cave pour regarder ce qui se passe dans des négociations de prix par exemple
Hors sujet, infos sur Reiner Fuellmich :
Histoire très étrange autour d’un très grand avocat…
L’allégation sur les mouvements de fonds n’a rien à voir avec les 50 milliards d’Euros volés aux peuples pour l’Ukraine…
Ursula la Hyène devrait subir le même sort avec ses complices et encourir une peine à la hauteur de la prédation
Jean LENOIR
Reiner Fuellmich a eu de la chance.
Un lanceur d’alerte Allemand spécialiste dans la physicochimie des nano particules en carbone, est dcd de mort violente en 2020.
@rodez21
Oui, le Dr andreas Noack, un des seuls éminents spécialistes du graphène, est mort quelques jours après avoir réalisé une vidéo où il décrivait les nano-particules de graphène comme des nano-lames de rasoir qui allaient circuler dans tout le corps des injectés…
Article I-2 de la constitution européenne
Les valeurs de l’Union
L’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités.
Les Agriculteurs vont-ils finir par détruire la FNSEA ?!
Jean LENOIR
La FNSEA, la France Nouvelle Sans Exploitants Agricoles, dit Philippe Grégoire.
@zorba44
Les Agriculteurs vont-ils finir par détruire la FNSEA ?
J’inverserais plutôt les termes de la question.
La FNSEA va t’elle enfin parvenir à détruire en France, ce qu’il reste d’agriculteurs.
De mon côté j’aurais une autre interrogation.
Dans le cadre de la PAC et du green deal (pacte vert en Français), la commission de Bruxelles prévoit-elle pour chaque suicide d’agriculteur, une aide au compostage des cadavres ?
« La FNSEA va-t-elle détruire l’agriculture française » Oui, si les Français laissent faire. Oui, si les revendications des « petits » agriculteurs ne sont toujours pas prises en compte. Rétablir la santé des pollinisateurs, laisser les locaux gérer l’eau, imposer à la FNSEA d’inclure un pourcentage significatif de haies de plantes mellifères dans leurs espaces cultivés, Gérer spécifiquement la transmission des terres agricoles au mieux des intérêts des exploitants. Interdire l’acquisition de terres agricoles à des pays et propriétaires anonymes, étrangers. Éloigner au maximum l’Europe de la gestion de l’agriculture des pays, et, surtout refonder une Europe INDEPENDANTE qui décide en dehors de toutes contraintes extra-européennes. Enfin se choisir des gouvernants couillus, pas des bonimenteurs de foire ou des individus aux conflits d’intérêts ayant traités des affaires avec des groupes financiers qui pourraient influencer leurs décisions.
La FNSEA est un syndicat pro Européen.
Pour bien comprendre l’enfumage, il faut analyser les intérêts croisés entre l’Ukraine, futur grenier de la future Europe fédérale mondialiste et l’U€.
Voici un extrait d’une analyse pour le compte du centre d’études et de prospectives du ministère de l’agriculture et de l’alimentation de 2017.
« L’Ukraine bat régulièrement des records de production en céréales et oléagineux, et pourrait doubler ses exportations d’ici dix ans. Le pays présente un éventail de structures agricoles en rapide évolution, allant de la micro-exploitation de millions de ruraux à de grandes firmes de plusieurs centaines de milliers d’hectares, pour la plupart détenues par des hommes d’affaires ukrainiens [..]
Ayant fait le choix d’adopter les normes européennes pour développer ses relations commerciales avec l’UE, dans la perspective d’une éventuelle adhésion, le pays est encouragé à accélérer ses réformes économiques et sociales, avec le soutien de donateurs et d’organisations internationales (assistance technique, expertise, aides financières, accords commerciaux).[..]
L’Ukraine dispose d’un grand potentiel de production lié à des conditions pédoclimatiques très favorables. La surface agricole utilisée (SAU) représente 42 millions d’hectares (71 % des 600 000 km² du territoire) et les terres arables près de 35 millions d’hectares. Les tchernozioms, ou terres noires, particulièrement fertiles, couvrent 30 % du pays et s’étendent dans d’immenses plaines facilement mécanisables. Après avoir chuté tout au long des années 1990, la production des grandes cultures progresse régulièrement depuis les années 2000. La hausse des cours des matières premières agricoles à la fin de la décennie, le dynamisme du marché des huiles végétales et la réorganisation des entreprises agricoles ont favorisé une reprise des investissements productifs et une augmentation rapide de la production. Cette dynamique s’est poursuivie, faisant de l’Ukraine un des principaux exportateurs mondiaux de céréales et huiles végétales. Forte de ses atouts, l’Ukraine pourrait encore produire davantage, le potentiel réaliste atteignable dans les dix prochaines années étant estimé à plus de 100 millions de tonnes de céréales, dont 80 destinés aux marchés étrangers. [..]
Alors que ses positions commerciales se consolident sur les marchés du Proche-Orient et d’Asie, le pays cherche à consolider ses échanges économiques et institutionnels avec l’UE et l’Amérique du Nord. Depuis le 1er janvier 2016, l’accord de libre-échange entre l’UE et l’Ukraine s’applique progressivement. Il doit créer des opportunités et des liens commerciaux plus forts avec les pays européens, et ce alors que l’Ukraine a perdu ses débouchés vers la Russie. Dans le domaine agricole, des contingents limités d’exportation à droits dedouane nuls ont été établis. L’Ukraine sollicite régulièrement la Commission européenne afin d’obtenir leur augmentation et développer ses ventes sur le marché communautaire. Un cercle vertueux avantagerait selon elle les deux parties : si l’Ukraine exporte vers l’Europe et accroît ses recettes par la vente de productions en croissance, les opérateurs européens trouveront de plus en plus en Ukraine des clients pour acheter intrants et machines.[..]
L’Ukraine est une grande puissance agricole qui tire de mieux en mieux profit de son potentiel, et ce malgré un contexte géopolitique instable marqué par l’annexion de la Crimée et la guerre toujours active à l’est du pays. À la faveur du rapprochement avec l’UE, et tandis que la situation économique s’améliore, ce pays suscite un intérêt croissant en raison de sa taille, de sa localisation stratégique et de réels avantages compétitifs. Dans cette trajectoire de modernisation, les opportunités pour les entreprises françaises sont nombreuses : infrastructures de stockage et de transport, application de normes sanitaires tirées de la réglementation communautaire, développement de filières de transformation de qualité et à forte valeur ajoutée, renforcement des filières d’élevage, demande en nouvelles technologies ou en agroéquipements d’adaptation aux évolutions climatiques. [..] »
Alexis Grandjean Centre d’études et de prospectives et Nicolas Perrin, Conseiller agricole, ambassade de France en Ukraine.
En résumé et confirmant ces prospectives à la hausse, les importations Ukrainiennes hors céréales et oléagineux vers l’U€, ont augmenté entre 2022 et 2023, de :
+ 50 % pour les volailles ;
+ 130 % pour les œufs ;
+ 1 000 % pour le sucre entre 2022 et 2023.
Inflation statistiques bien aidée par une absence totale de droit de douane et de quotas, depuis 2022.
A mettre en parallèle avec ce qu’a déclaré Pascal Canfin, eurodéputé, président de la commission environnement du Parlement européen et concernant ces mêmes importations, pour calmer la grogne des éleveurs français :
« ce qui va être décidé aujourd’hui par les chefs d’État [de l’UE] sur la base d’une proposition qui date du mercredi 31 janvier, à notre demande, c’est tout en gardant un degré élevé de solidarité avec l’Ukraine, on va remettre des quotas sur le poulet ukrainien, de façon à empêcher une déstabilisation trop forte de nos filières »
https://www.tema-agriculture-terroirs.fr/actualites/des-mesures-de-sauvegarde-pour-plafonner-les-importations-de-produits-alimentaires-ukrainiens-888796.php
Des pompiers pyromanes !!!!!!
Lorsque l’Ukraine sera plainement intégrée à la future fédération Européenne, ce sera la fin de l’agriculture nationale, pour toute exploitation qui ne sera pas taillée pour résister à l’ogre Ukrainien, avec des conséquences géostratégiques colossales derrière (terres noires).
» Le pays présente un éventail de structures agricoles en rapide évolution, allant de la micro-exploitation de millions de ruraux à de grandes firmes de plusieurs centaines de milliers d’hectares, pour la plupart détenues par des hommes d’affaires ukrainiens [..] »
C’est un Archi-mensonge, puisqu’une des conditions à l’aide US et Européenne au Génocide du Peuple Ukrainien, ce qu’on appelle couramment la guerre Russo-ukrainienne, est le « rachat » (c’est-à-dire l’Expropriation) de Millions d’hectares de terres Fertiles par les Consortiums que sont les grands groupes Agro-alimentaires US et les fonds d’Investissement type BlackRock & Co…
Au Secours ! L’amplitude de la Conspiration est Phénoménale.
@AvalonGirl, n’oubliez pas que l’analyse date de 2017. ^^
Depuis et effectivement, y compris dans l’intervalle de temps du conflit Russo-Ukrainien, ce sont des intérêts privés internationaux qui ont fait main basse sur les terres noires ukrainiennes.
Des intérêts privés US, certes, mais également occidentaux.
Des intérêts qui se frottent les mains, car l’agriculture Ukrainienne représente un marché juteux.
Et dans la dialectique d’une transformation de l’union, qui est dans le plan mondialiste, le fait de posséder des terres noires justifie la guerre.
Si l’Europe fédérale voit le jour, et les mondialiste poussent fort en ce sens, l’Ukraine en sera le grenier.
Je ne suis pas certain que le monde agricole français, dans sa majorité, mesure l’ampleur de sa perte programmée.
Seule une minorité a compris avec, hélas, des suicides en réaction.
Tragique.
@mark knopfler
« Lorsque l’Ukraine sera pleinement intégrée à la future fédération Européenne. »
Encore faut-il savoir quelle partie du territoire ukrainien sera concernée par une intégration au sein de la future fédération européenne.
Puisque l’actualité est agricole, je dirais que c’est à la fin de la foire que l’on fait le tri entre les bouses des pépites.
Bref, je verrais bien une intégration de l’Ukraine se limitant à Lvov (ex Lemberg) et ses alentours, sans aller au delà du Dniepr.
A titre d’info, les terres noires sont situées dans le Dombass pour les 2/3 et Moscou n’est située qu’à 700 kms de Kiev à vol d’oiseau.
Au Kremlin comme à Washington, on sait lire une carte.
« Au Kremlin comme à Washington, on sait lire une carte. »
Absolument.
D’ou la guerre.
Les enjeux sont colossaux, sans l’Ukraine intégrée dans sa majorité des terres noires, point de fédéralisme Européen.
Puisque la logique supra intégre l’Ukraine en tant que grenier agricole, cette dernière est la condition sine qua non quant à la future souveraineté alimentaire de l’Europe et imaginée par les théoriciens de l’école de Francfort.
Ceux qui imaginent un lâcher prise des mondialistes sur ce sujet, se tromprent lourdement.
C’est une guerre qui va durer et les mondialistes sont prêts à sacrifier toute une génération comme pour WWII.
On croit faire la guerre pour la patrie, en réalité, on fait la guerre pour les industriels.
J’ajouterai pour l’idée d’un monde fédéré, un internationalisme messianique.
Les mondialiste ne lâcheront pas l’affaire, jamais.
Préparez vous en conséquence.
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