Chômage des jeunes en Europe : le graphique qui tue

(via Le Blog à Lupus)

Le chômage frappe un Européen de moins de 25 ans sur cinq. Pour les PIIGS, le taux est terrifiant : un sur deux en Espagne et en Grèce, autour d’un sur trois en Italie, au Portugal et en Irlande. Merci à l’euro et à la croissance à crédit ! Continuons comme ça, tout finira par s’arranger. L’euro est en train d’imploser, le système financier est sous perfusion ; et même « soutenue » par les faux-monnayeurs que sont devenus les Etats et les banquiers centraux, la croissance s’évanouit…

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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35 commentaires pour Chômage des jeunes en Europe : le graphique qui tue

  1. njaisson dit :

    Souvenez-vous du décollage soudain des PIGS dans les années quatre-vingt dix. Après tout la Grèce était encore donnée en exemple pour ses taux de croissance l’année précédant de le début de la fin. A l’époque personne ne s’était interrogé sur les raisons de cette croissance soudaine curieusement concomitante avec leur entrée dans l’UE et encore plus après leur passage à la monnaie commune. Le fait est que la croissance a été tirée par le crédit offert par les banques occidentales qui couvraient leurs risques grâce aux fameux dérivés de crédit que l’administration Greenspan/Clinton avait libéralisé tout exprès. Ainsi les banques pouvaient « leverager » leurs investissements (ie démultiplier leurs actifs au moyen de l’endettement comme le financement d’investissements (ie création de crédits) via des swaps à effet de levier financé par la monnaie banque centrale) dans les pays dit « à risque » tout en profitant des liquidités bon marché offertes par la FED/BCE. Maintenant la machine fonctionne en sens inverse: les banques se désendettent, ie réduisent leurs engagements, tandis que les pays « miracles » doivent renoncer à l’argent facile sous prétexte d’austérité nécessaire au rétablissement d’un bon équilibre de leur comptabilité publique. D’aucuns jugeraient le moment idoine pour revenir à une monnaie « equity » (ie monnaie correspondant à une richesse produite, par opposition à la monnaie comme titre de dette) plus juste en matière de rémunération entre la part due au créancier et celle due à l’entrepreneur. Mais quand le vin est tiré il faut le boire, même si le St Emilion s’est transformé en vinaigre. Les banques réclament la contrepartie de leurs largesses, c’est-à-dire l’impôt du sang prélevé sur la substance vitale des population asservies à la dette, alors que cette même richesse aurait pu être autrement plus rentable, si elle avait été investie directement par l’Etat/collectivités ou les entreprises, sans passer par les intermédiaires bancaires qui eux ont l’avantage de la liquidité gratuite sortie du bilan de la banque centrale. A défaut d’être prêteuse de dernier ressort, elle a été prêteuse de premier ressort en s’abritant derrière la défense du système financer et de la lutte contre l’inflation. Celle-ci est en fin de compte toujours payée par la société civile qui paie le prix de l’argent emprunté sur elle par les banques, via la banque centrale car il n’est de vraie monnaie que celle équivalente à une production, jamais à une écriture comptable, quelles que soient les transformations de la valeur (par exemple transformer une dette en actif quand l’un finance l’autre tout au long de la chaîne de transmission de valeur entre acteurs financiers et non financiers), dans lesquelles les banques d’investissement sont passées maîtres. Le tout est de savoir si la société moribonde se laissera vider de tout son sang, ou si elle est encore capable d’un sursaut vital pour arracher les tubes de la transfusion mortelle qui entravent la libre circulation du flux vital entre les organes coopérant dans une juste et saine harmonie organique..

  2. Vérités et Mensonges dit :

    Reblogged this on Vérités et Mensonges.

  3. BA dit :

    Vendredi 6 avril 2012 :

    Les banques italiennes ont emprunté 270 milliards d’euros à la BCE. Record historique battu.

    Les banques espagnoles ont emprunté 152 milliards d’euros à la BCE. Record historique battu.

    L’Italie et l’Espagne sont en train de faire naufrage.

    • njaisson dit :

      Dans un système de création de valeur par la dette, tout se passe comme si la richesse produite était progressivement absorbée par la rémunération de la dette au lieu de faire epartir dans l’économie sous forme de consommation ou d’investissement. Autant un usurier sait manipuler les chiffres par la transformation de valeur, comme disent les banquiers, autant il est incapable de générer de la valeur réelle, sous la forme d’un travail productif utile à tous et pas seulement à la rémunération des financiers. Comme la fausse monnaie chasse la bonne, la part des salaires dans le PIB ne cesse de s’effondrer comme le taux de profit explose par rapport au taux d’accumulation, avec les résultats désastreux constatés en matière de consommation et de croissance languissante. Le banquier par définition ne prend aucun risque. On ne peut donc compter sur lui pour relancer la machine économique par le crédit, à un moment où la logique mortifère qui porte le système empêche le développement de l’initiative privée prise sous le feu croisé des intérêts bancaires et de la fiscalité. Il ne reste donc plus qu’à faire refinancer la dette émise par les banques indéfiniment par la BCE, jusqu’au moment où cette monnaie stérilisée aura fini de volatiliser la monnaie issue de la production. Comme en Union sovétique, le poids de l’administration conjuguée à la fraude massive à la création de valeur crée un phénomène de trou noir qui aspire inéluctablement l’économie dans le néant du socialisme maintenu artificiellement en vie par la perfusion administrée au corps social sus forme d’émission de dettes.

  4. zorba44 dit :

    « L’avenir ne nous appartient pas, nous ne faisons que l’emprunter à nos enfants. »
    La clef de toute société est la génération qui monte. (Je me plais souvent à citer Antoine de Saint-Exupéry car il y a en lui des éclairs fulgurant d’évidence.)
    En « tuant » la génération qui monte nous nous tuons doublement. D’une part nous tuons notre propre avenir car les jeunes financent les moins jeunes par les cotisations sociales, d’autre part ils finiront par nous « égorger ». La « politique financière » de la dette pratiquée n’est qu’un suicide économique organisé par l’aveuglement doctriconnard de tous les noms dont la com des médias ne cesse de nous abreuver.

    Jean LENOIR

    • njaisson dit :

      Disons que tout se passe comme si il n’y avait d’avenir. La planète est engagée dans un processus de consodestruction irrémédiable. Les catastrophes simultanées du Golfe du Mexique et de Fukushima prouvent à l’évidence que le point de non retour a été franchi sur la voie de l’auto-destruction. La piscine du réacteur Numéro quatre de Fukushima contient l’équivalent de 82.000 têtes nucléaires en combustible irradié/enrichi. Si la piscine explose à cause des fuites d’eau, nous sommes tous condamnés à une extinction rapide. End of the story.

  5. BA dit :

    Mercredi 21 décembre 2011 : la Banque centrale européenne (BCE) prête 489,191 milliards à 523 banques de la zone euro lors d’une opération inédite de prêt à trois ans.

    Mercredi 29 février 2012 : la BCE prête 529,53 milliards d’euros à 800 banques de la zone euro lors de sa deuxième opération exceptionnelle de prêts à 3 ans.

    Au total, la BCE a prêté 1018 milliards d’euros aux banques de la zone euro.

    Ces deux prêts ont permis de repousser le naufrage de l’Italie et de l’Espagne de quelques semaines.

    Mais maintenant, l’effet de ces deux prêts est dissipé : les taux de l’Italie et de l’Espagne repartent à la hausse depuis le mois de mars.

    Taux des obligations italiennes à 10 ans :
    19 mars : 4,84 %.
    20 mars : 4,90 %.
    21 mars : 5,00 %.
    26 mars : 5,03 %.
    27 mars : 5,12 %.
    30 mars : 5,12 %.
    3 avril : 5,16 %.
    4 avril : 5,37 %.
    5 avril : 5,45 %.

    Taux des obligations espagnoles à 10 ans :
    5 mars : 4,97 %.
    9 mars : 5,00 %.
    12 mars : 5,06 %.
    13 mars : 5,13 %.
    14 mars : 5,17 %.
    15 mars : 5,18 %.
    16 mars : 5,20 %.
    20 mars : 5,23 %.
    28 mars : 5,33 %.
    30 mars : 5,35 %.
    3 avril : 5,45 %.
    4 avril : 5,69 %.
    5 avril : 5,75 %.

    La BCE va encore devoir intervenir en urgence.

    La BCE va encore devoir prêter 1018 milliards d’euros aux banques de la zone euro.

    Dépêche-toi, Mario Draghi ! Il y a urgence !

    • njaisson dit :

      Il ne s’agit pas de « prêts » à proprement parler, mais d’échange de titres contre de la monnaie banque centrale qui reste en circuit fermé, puisqu’elle revient à à terme dans les comptes de la BCE. Elle peut même générer un bénéfice pour la banque centrale si le spread du titre diminue par rapport au taux repo. En ce sens les chiffres astronomiques ne veulent pas dire grand chose dans la mesure où i’on cumule des vagues de titres qui arrivent à échéance, mais qui ne sont jamais remboursés. D’ailleurs c’est bien là le hic, puisque la BCE préfère reconduire la dette plutôt que de la solder en créant de la monnaie cash qui servirait aux Etats à se défaire de cette dette qui traîne en longueur.

  6. BA dit :

    L’Europe supranationale est née le 25 mars 1957. Son acte de naissance a été le traité de Rome.

    L’Europe supranationale a vécu quelques décennies.

    A partir de 2007, une crise très violente a été l’occasion de tester les fondations de cette Europe supranationale.

    En clair :

    Est-ce que la soi-disant « solidarité européenne » existe ? Ou alors est-ce que ce n’était qu’une légende ?

    Les années 2007-2008-2009-2010-2011 ont donné la réponse :

    1- Les Etats européens surendettés ont demandé que les Etats européens riches donnent de l’argent pour les sauver. MAIS DANS LA REALITE les Etats Européens riches ont refusé de donner de l’argent. Les Etats européens riches ont prêté de l’argent aux Etats européens surendettés. Les Etats européens riches ont rajouté des montagnes de dettes par-dessus les montagnes de dettes qui écrasaient les Etats européens surendettés.

    2- Les Etats européens surendettés ont demandé la création d’euro-obligations. MAIS DANS LA REALITE les Etats européens riches ont refusé la création d’euro-obligations. Les Etats européens riches ne veulent pas payer un taux d’intérêt supérieur au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui lorsqu’ils lancent un emprunt.

    3- Les Etats européens surendettés ont demandé l’augmentation du budget de l’Union Européenne. MAIS DANS LA REALITE les Etats européens riches ont refusé de donner davantage d’argent au budget de l’Union Européenne. Conséquence : le budget de l’Union Européenne restera au niveau minable de 1 % du PIB de l’Union Européenne pour la période 2014-2020.

    Depuis 2007, à chaque fois que les Etats européens surendettés ont demandé un geste CONCRET de solidarité, les Etats européens riches ont refusé.

    Les années 2007-2011 nous ont montré ceci :

    Dans les bla-bla-bla, dans les grands discours, les bisounours nous parlent de la soi-disant « solidarité européenne ». MAIS DANS LA REALITE, au moment de donner de l’argent, il n’y a plus personne.

    Les Etats européens riches ne veulent pas donner de l’argent pour sauver de la faillite les Etats européens surendettés.

    La solidarité européenne, ça n’existe pas.

    Les fondations sur lesquelles les bisounours ont construit l’Europe supranationale n’existent pas. Et donc l’Europe supranationale est en train de mourir.

    C’est cette réalité que le monde entier est en train de comprendre : l’idée européenne, c’était une légende.

    L’idée européenne, c’était une croyance religieuse.

    De plus en plus de gens commencent à comprendre que l’Europe supranationale a été construite sur une légende.

    Comme d’habitude, les riches ont été les premiers à comprendre que tout le système européen supranational est en train de s’effondrer : depuis plus d’un an, les Européens les plus riches transfèrent leur épargne, leurs capitaux, etc, etc, en-dehors de l’Union Européenne.

    Quand les riches quittent le paquebot sur des canots de sauvetage, ça signifie que le bateau coule.

    L’Union Européenne est en train de mourir en ce moment-même, sous nos yeux.

    Seuls les aveugles ne le voient pas.

    http://www.boursorama.com/actualites/sarkozy-la-france-demandera-le-gel-de-sa-contribution-au-budget-de-l-ue-efc70ef6a61426a5ace4653f8461f41c

    • njaisson dit :

      Non le budget européen a vu ses augmentations agréées par le Parlement européen et le conseil des Ministres.http://ec.europa.eu/budget/figures/2012/2012_en.cfm
      Non ce ne sont pas les Etats européens qui aident leurs voisins mais les banques puisque tous sont financés par les banques. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’argent va aux banques pour sa plus grande part.
      Non les Etats européens ont agréé l’émission d’euro-obligations. D’ailleurs les marchés refusent les nouvelles émissions nationales, leur préférant celles émises par le fonds de garantie européen (voir ce qui s’est passé dernièrement avec les émissions grecques et espagnoles progressivement remplacées par les euro-bonds dont le remboursement est supervisé par les administrateurs européens délégués auprès des gouvernements nationaux).

  7. BA dit :

    Les Etats européens pauvres veulent la création d’euro-obligations : le Portugal, l’Irlande, l’Italie, la Grèce, l’Espagne ont demandé la création d’euro-obligations.

    Mais en revanche, les Etats européens riches ont répondu qu’ils étaient contre la création d’euro-obligations.

    1- Allemagne :

    Angela Merkel déclare qu’elle est contre les euro-obligations : « Les euro-obligations seraient une erreur absolue. Pour avoir des taux d’intérêt communs, il faut des niveaux de compétitivité similaires et des situations budgétaires similaires. On n’arrive pas à cela en mettant en commun des dettes. »

    2- Autriche :

    Le Premier ministre autrichien Werner Faymann déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Austrian Chancellor Werner Faymann joined Germany and France in rejecting common euro-area bonds and said a centralized economic government for the region is unrealistic because it would require a treaty change. »

    3- Finlande :

    Le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Jyrki Katainen a par ailleurs répété l’opposition de son pays, qui bénéfice d’une notation triple-A, à la création d’euro-obligations. »

    4- Estonie :

    Le Premier ministre estonien Andrus Ansip déclare qu’il est contre les euro-obligations :

    Ansip : Estonia does not support Euro-bonds. “We see very high moral risks involved in the Euro-bonds,” said Ansip at the Government press conference on Thursday. According to him, it would be difficult to explain why the should countries that have kept their financial affairs in order – and can thus get funds from financial markets at cheaper prices – sacrifice anything for the countries where financial matters are not in order. He added that if all Euro area countries would be made dependent on one single interest rate, some countries would see the interest rate increase from the current level while others would see theirs fall.

    5- Slovaquie :

    La Slovaquie opposée aux euro-obligations. La Slovaquie a rejoint vendredi 10 décembre 2010 l’Allemagne et la France dans leur opposition à l’idée d’euro-obligations pour aider la zone euro à sortir de la crise. « Moi, je dis non. Cela pourrait constituer une étape évidente vers une union budgétaire », a déclaré le ministre slovaque des Finances Ivan Milkos au journal SME.

    6- Pays-Bas :

    Le Premier ministre des Pays-Bas Mark Nutte déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déclaré mardi 16 août 2011 ne pas être en faveur de l’idée d’euro-obligations («eurobonds») ou d’un renforcement du fonds de sauvetage européen, et qu’il préférait des sanctions automatiques contre les mauvais élèves de la zone euro. »

    Ces six exemples montrent une chose très importante :

    Les Etats européens riches sont contre les euro-obligations, car les Etats européens riches ne veulent pas payer un taux d’intérêt supérieur au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui lorsqu’ils lancent un emprunt.

    • njaisson dit :

      C’est la même rengaine tous les ans. Mme Merkel aussi était contre les réformes, mais elle les a toujours acceptées. Il ne faut pas se laisser prendre aux astuces du double langage destinées à donner l’illusion d’un débat démocratique. je constate que les mêmes hurlements retentissent à chaque baisse du marché. Là, on a eu une chute jusqu’au niveau de correction de 20% Fibonacci. Donc, c’est normal, la foule hurle « à mort », parce que le marché va rebondir mardi (suit la Chine) et que les moutons ne demandent qu’à se faire plumer en vendant. Il y a quinze jours c’était l’inverse avec le calme plat des commentateurs éblouis par le soleil au zénith avant la chute du toboggan.

    • njaisson dit :

      Par ici le champagne (Taitinger SVP):
      Strong demand for bonds of EU bailout fund: Bundesbank
      The EU’s bailout fund, the EFSF, attracted strong demand on Tuesday at an auction of three-month debt, but the yield on the issue was fractionally higher than a month ago, the Bundesbank said.

      The German central bank, which organised the auction, said it had received 4.657 billion euros’ ($6.2 billion) worth of bids for 1.979 billion euros’ worth of three-month bonds, at an average yield of 0.1119 percent.

      That is fractionally higher than for an earlier issue of three-month bonds last month when the yield stood at 0.0516 percent.

      The bid-cover ratio, closely watched by the markets, was 2.4, meaning the auction was oversubscribed by that amount.

      The EFSF borrows money from the markets at low rates and lends it to countries having difficulty in raising their own financing, such as Greece, Ireland and Portugal.

      In addition to its short-term debt auctions, the EFSF also borrows funds long term and last month it successfully placed 1.5 billion euros in 20-year bonds at a yield of 3.956 percent.
      http://www.eubusiness.com/news-eu/finance-public-debt.fxz

      • BA dit :

        Vous savez ce que sont des euro-obligations ? C’est quand les 27 Etats membres de l’Union Européenne se financent sur les marchés internationaux en émettant des obligations communes aux 27 Etats membres de l’Union Européenne.

        C’est comme si c’était fait.

    • njaisson dit :

      Pour le moment ces obligations sont émises par le fond de secours européen à la place des émissions nationales et avec la garantie des Etats du Nord de l’Europe, même si certains se sont faits tirer l’oreille pour apporter leur garantie. Il est bien évidents que ces obligations européennes ne vont pas ses substituer du jour au lendemain à l’ensemble des émissions obligataires nationales. Pour le moment elle servent surtout à swaper les anciennes obligations contre des nouvelles moyennant un haircut supporté par les investisseurs, c’est-à-dire les banques. C’est ainsi que la Grèce a pu faire défaut sur soixante-dix pour cent de sa dette, sans que les banquiers n’y trouvent rien à redire. Les CDS n’ont quasiment pas été activé et il ne s’est trouvé que quelques retraités allemands pour protester contre cette spoliation de leurs actifs financiers.

      • BA dit :

        Lundi 10 avril 2012, sur le blog d’Olivier Demeulenaere,

        Je soussigné BA m’engage à payer une caisse de 27 bouteilles de Champagne Taittinger le jour où les 27 Etats membres de l’Union Européenne se financeront en émettant des obligations communes sur les marchés internationaux.

        Fait pour valoir ce que de droit.

        BA.

      • njaisson dit :

        Le jour où l’Allemagne et les autres Etats du nord accepteront les euro-obligations, je vous paierai une caisse de 12 bouteilles de Champagne.
        VOUS ETES UN MAUVAIS JOUEUR, PARCE QUE JE VOUS AI PROUVE QUE LA PROPOSITION CI-DESSUS EXPOSEE S’EST DEJA REALISEE. http://www.db.com/en/content/company/headlines_2257.htm

      • BA dit :

        Pauvre petit bisounours qui croit encore dans la création des euro-obligations.

        Pauvre petit enfant qui croit que le père Noël va apporter de la solidarité européenne.

        Je vais plus loin.

        Rien que pour les 17 Etats membres de la zone euro :

        Je paierai 17 caisses de Champagne Taittinger le jour où les 17 Etats membres de la zone euro se financeront en émettant des obligations communes sur les marchés internationaux.

      • njaisson dit :

        Vas donc eh dégonflé! Et les douze bouteilles promises, elles ont où??!

      • BA dit :

        Et tes euro-obligations, elles sont où ?

      • BA dit :

        Mais ce n’est pas ça, des euro-obligations !

      • njaisson dit :

        Ben quoi, c’est du papier européen, non? Et puis franchement, vous croyez que les BRICS sont en meilleur posture que l’UE?? De l’aveu des Chinois eux-mêmes, nombre de leurs provinces sont dans la situation financière que la Grèce. Tout ça c’est du cinéma. Souhaitons que ça ne tourne pas au cauchemar.

      • BA dit :

        Mais ce n’est pas ça, des euro-obligations !

  8. BA dit :

    Mercredi 14 mars 2012 :

    Le budget de l’Union Européenne au bord du défaut, selon le Parlement européen.

    Le budget de l’Union européenne est « au bord du défaut », les grands contributeurs – fortement mis à contribution pour sauver l’euro – rechignant à augmenter leur participation, a averti mercredi Alain Lamassoure, président de la commission des Budgets du Parlement européen.

    La Commission européenne doit présenter le 26 avril sa proposition pour le budget 2013, mais il est « peu probable » que les Etats acceptent une augmentation, a estimé M. Lamassoure au cours d’un point de presse au Parlement européen à Strasbourg avec le commissaire au Budget Janusz Lewandowski.

    Les Etats ont imposé un budget d’austérité pour 2012 avec des dépenses limitées à 129,1 milliards d’euros, loin des 133,1 milliards demandés par le Parlement.

    Le commissaire au Budget Janusz Lewandoswki a confirmé avoir des difficultés pour trouver 11 milliards d’euros afin de rembourser aux Etats les factures présentées fin 2011, et il a annoncé travailler à un projet rectificatif nécessaire pour au moins la moitié de cette somme.

    « Le budget européen n’a pas un euro de déficit, mais il est au bord du défaut », a lancé Alain Lamassoure.

    (Dépêche AFP du mercredi 14 mars 2012)

  9. zorba44 dit :

    Veuillez bien vouloir accepter mes excuses… mais le sujet n’était-il pas le chômage des jeunes ?

    Jean LENOIR

  10. Voici notre infographie comparant les taux de chomage Europeens, les salaires moyens et l’augmentation de ces derniers en Europe – http://www.targetonlinemarketing.com/en/blog/196-infographics-ireland-2012-eu-unemployment-vs-eu-minimum-wage.html

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