La riche idée du FMI : une « supertaxe » de 10% sur l’épargne pour réduire les dettes publiques

Après la spoliation des comptes bancaires pour sauver les banques, la confiscation de l’épargne pour sauver les Etats ! Et donc encore les banques… « Tout le monde en rêve », dit Nicolas Doze. Oui, nos élites en rêvent car 1/elles ne veulent pas entendre parler de défaut de paiement et 2/ le niveau de l’inflation n’est pas suffisant pour alléger le poids de la dette. Quant à la croissance… « Où est-ce que vous voulez qu’ils aillent chercher l’argent sinon dans la poche des gens qui en ont ? » Autrement dit des classes moyennes, car pour les plus fortunés ils se seront bien sûr mis à l’abri…

(BFM Business, 10 octobre 2013)

(BFM Business, 10 octobre 2013)

Lire aussi :

Cette super taxe de 10% sur les ménages que propose le FMI

Les épargnants sont les prochaines victimes (Marc Fiorentino)

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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34 commentaires pour La riche idée du FMI : une « supertaxe » de 10% sur l’épargne pour réduire les dettes publiques

  1. Ping : La riche idée du FMI : une "supertaxe" de 10% sur l’épargne pour réduire les dettes publiques - gastraudiome

  2. Autre solution : partir en guerre contre les paradis fiscaux et taxer les 30.000 milliards issus de l’évasion fiscale.

    Comment ? En utilisant le levier de la commande publique.

    Plus aucun marché public attribué à une entreprise/banque ayant une filiale dans un paradis fiscal.

    Effet immédiat garanti.

    Voir la mesure n°4 préconisée par le Collectif Roosevelt (déjà 106.000 signataires)

    http://collectif-roosevelt.fr/15-propositions/eviter-leffondrement/boycotter-les-paradis-fiscaux/

    • Toolmaker dit :

      C’est étrange que jamais personne ne remet en cause l’état…Vous voulez vraiment laisser les fonctionnaires gérer votre argent.

      • patbonaPat dit :

        C’est bien là tout le problème…
        La super taxe de 10% ne servira à rien si l’Etat ne maîtrise pas ses dépenses. Autant essayer de remplir une passoire d’eau,

    • THEOPT NEWZE dit :

      LOL Alors plus aucun appel d’offres car disparition quasi totale des soumissionnaires ! …

      • Justement c’est ça la force du concept, cela créerait un tel tsunami et une telle baisse de CA des entreprises ayant habituellement accès aux marchés publics que bon nombre d’entre elles préfèreraient se mettre en règle fiscalement que de tout perdre.

    • Jack dit :

      Obama n’est pas Roosevelt, il l’a démontré en ne corrigent pas son propre système bancaire, en s’entourant de conseillers vendus à Goldman Sachs, ignorant en économie, naïf en politique étrangère, l’Amérique à un piètre président, incapable de prendre de réels décisions.

  3. leducmichael dit :

    Peu de temps après l’aveu de Fillon « je suis à la tete d’un etat en faillite », Sarkozy a expliqué que « un etat ne pouvais etre en faillite quand il y a 1200 mlds d’épargne »; à l’époque j’avais fait un bond! Mais cette ponction est déjà actée ne reste plus qu’a se mettre d’accord sur la date de ce facheux vendredi soir ….. Mais mathématiquement cette dette ne peut etre « normalement » remboursée … Il y aura une double peine: ponction de 10% du capital puis perte sur l’effondrement des placements boursiers, je vous rappel que votre assurance vie peut ne pas vous etre versée si trop de monde le demande en meme temps … Il y a de nombreuses années j’ai demandé à clore cette assurance , j’ai été payé plus de 3 mois apres …

    • zorba44 dit :

      Oui, cette ponction risque de précipiter l’effondrement des placements car les compagnies d’assurance, par exemple, devront payer les épargnants pour leur « contribution » et d’une, même choses pour les actions détenues dans un P.E.A.

      Effets dévastateurs induits garantis ! Et on ne vous dit pas ce qui se passera si les 10% sont ponctionnés en 5 ans : la dette continuera à augmenter !

      Enfin qu’on nous explique comment justifier cet ISF sur l’épargne, au taux de 10% pour des gens qui ne sont pas riches.

      C’est de la folie totale…

      Jean LENOIR

      • Nicolas Jaisson dit :

        Le problème est que l’épargne la plupart du temps n’est pas en cache, mais en titres, notamment des OAT. On verrait donc l’Etat confisquer la valeur de ses propres obligations, tout en incitant les épargnants à acheter davantage d’OAT??!! Au fou! Comment faites-vous pour prélever 10% d’un portefeuille titres?? Ca m’intéresse beaucoup. L’argument de la taxe serait beaucoup plus sérieux, si elle concernait les livrets A en cash. Eftet d’annonce assurée! Tout cela n’est pas séreux, comme l’argument de dire que l’inflation n’existe plus (pas mal ce Nicolas Doze dans le genre).

  4. Nicolas Jaisson dit :

    Regardez-les avec leur tête de guignols s’amusant à faire des fausses révélations. Qui peut croire qu’un prélèvement sur les dépôts retail pourraient sauver une banque de marché en situation d’insolvabilité, alors que les grands groupes bancaires ont largement recours au wholesale funding (ie financement sur les marchés avec des moyens de financement comme les dettes collatéralisées type CDO, les opréations repo, les CD, le commercial paper, etc pour financer un effet de levier au bilan qui peut atteindre 30, voire au-delà. Et quid du hors bilan financés par des produits dérivés dont le montant des expositions est souvent un multiple de celui du bilan? On est retourné à un montant d’exposition au risque de marché des grands groupes bancaires équivalent, voire supérieur à celui de 2008, mais ce n’est pas une raison pour raconter n’importe quoi, comme si les déposants pouvaient suffire à éponger les pertes potentielles de marché se chiffrant en trillions. L’épargne des ménages se chiffre-t-elle en trillions?? Ce qui est certain par contre, c’est que les déposants paient le prix de l’inflation monétaire causée par l’émission de monnaie-dette par les banques, qui se répercute sur le niveaux des prix de bien de consommation avec notamment l’envolée du prix des matières premières. Et là il ne s’agit pas d’une ponction de 10% des dépôts mais d’une lente érosion de 700% entre 2001 et 2012. Passez muscade, personne ne s’est rendu compte de rien, à commencer par les guignols de BFM (ils sont payés pour ça).

    Ci-dessous l’évolution comparé du PNB bancaire des banques françaises et de leurs revenus:
    http://investisseurpro.com/faillite-des-banques-francaises/

    • xavib dit :

      @Nicolas Jaisson
      Le FMI apparemment ne parle pas de resolvabiliser les banques privées mais de désendetter les Etats… Et sur la question des CDS et autres produits dérivés ils se chiffrent effectivement en trillions mais il s’agit seulement de notionnel.

      • Nicolas Jaisson dit :

        Sauver les Etats n’a aucun sens (surtout en ponctionnant les dépôts, prétendument couverts par l’Etat :-)), dans la mesure où ce sont les banques qui financent les Etats et que ceux-ci ont justement fait le choix de sauver le système bancaire plutôt que de faire supporter à l’économie la charge du désendettement massif des Etats surendettés. Ce choix provient du fait que dans le système de fiat money actuel, les banques centrales ont une capacité de création monétaire illimitée qui est dissimulée dans le refinancement des expositions bancaires permettant uax banques d’obtenir une quantité en théorie illimitée de monnaie banque centrale par des opérations d’open market ou de repurchase agreemnt (les prêts eux-mêmes sont acceptées comme collatéral). par ailleurs la BCE n’a pas le droit de financer directement des Etats en faillite, préférant jouer le rôle de prêteur de dernier ressort pour les banques, ce qui n’en est pas moins une violation des principes de base de l’orthodoxie monétaire valant procès à la BCE devant la cour constitutionnelle allemande.Avec ce système de fourniture de liquidités bancaires au système financier, les Etats peuvent faire perdurer leurs endettement indéfiniment, pourvu que les banques conservent leur privilège de création monétaire par effet de de levier et la garantie de leurs expositions par les banques centrales. Je vous garantie que les dépôts sont une goutte d’eau par rapport à la masse de liquidités en circulation actuellement. De fait valider une ponction sur les dépôts pour désendetter les Etats, reviendrait à revenir à l’ancien système de financement des Etats par l’impôt et non par la dette, ce qui supposerait un désengagement massif de l’Etat dans la vie économique et un renoncement au financement de la dette par les marchés.

      • xavib dit :

        La preuve que les Etats ne peuvent faire durer leur endettement indéfiniment, nous l’avons aujourd’hui : ce sont les intérêts de la dette. Leur croissance régulière devient insupportable puisque ce sont les contribuables qui doivent les payer et cela finit par tuer l’économie.
        Concernant les banques centrales l’explosion de leur bilan a une contrepartie… ce bilan ne peut pas croître non plus indéfiniment !

      • Nicolas Jaisson dit :

        Vous dites: « ce sont les intérêts de la dette. Leur croissance régulière devient insupportable »
        Or c’est tout le contraire qui se passe. Il suffit de regarder l’évolution des spreads sur la dette publique des différents pays de l’euro zone entre 2010 et aujourd’hui. Voir par exemple l’exemple irlandais :
        http://www.tradingeconomics.com/ireland/government-bond-yield
        ou grec
        http://www.tradingeconomics.com/greece/government-bond-yield

        Et non ce ne sont pas les contribuables qui paient mais la dette qui rembourse la dette (j’en ai marre de le répéter), car si c’était le cas, eu égard à l’effondrement de la base fiscale française, les spreads sur la dette française devraeint exploser à cause du risque crédit de l’Etat français. Or celui-ci payait, il y a un an, des taux d’intérêt négatifs sur sa dette court terme (à six mois).
        http://www.ft.com/intl/cms/s/0/83acdbee-c9df-11e1-a5e2-00144feabdc0.html?siteedition=intl#axzz2hWgEV4lB

      • xavib dit :

        Ah oui et comment se fait-il alors que dans notre pays le service de la dette soit le deuxième poste budgétaire de l’Etat ? Quant à l’évolution des spreads elle est liée à deux phénomènes : primo les « moyens illimités » que Mr Draghi a promis de mettre en cas d’attaque spéculative des marchés… deuxio le patrimoine financier des Français : il vous a peut être échappé que si la base fiscale se réduit, par contre l’épargne des Français fait plus que couvrir le montant de la dette publique. Or c’est sur cela que comptent les marchés et qui explique les taux très bas : le transfert de l’épargne privée dans les poches des créanciers de la France !

      • Nicolas Jaisson dit :

        Quelques chiffres qui montrent que la France serait bien incapable de rembourser sa dette publique avec les impôts:

        Secundo, les recettes publiques en 2012 devraient avoisinner 200 md € et les dépenses publiques,environ 300 md €, dont 60 md € pour les seuls intérêts de la dette. S’ajoutent à cela les fux fnanciers liés à la dette : en 2012, 100 md € de dettes arrivent à échéance et, pour faire rouler la dette à court terme, l’AFT devra avoir “levé” 200 md € d’euros d’ici la fn de l’exercice. Au total, les dépenses s’élèveront donc à 600 md € pour 200 de recettes, soit un manque de 400 md €.
        Dans ces conditions, il serait déraisonnable de se contenter d’espérer que les investisseurs nonrésidents accepteront longtemps de prêter à taux négatifs à un pays qui connaît de tels besoins de
        fnancement. Une analyse élémentaire fait valoir, par exemple, que les intérêts de la dette + amortissement de la dette = 300 % des recettes nettes de l’Etat. (Pour mémoire, une banque commerciale exige, en moyenne, que ce taux soit inférieur à 30% pour accorder un crédit à un particulier.)

        Cliquer pour accéder à renationaliser-la-dette-policy-paper-REFI.pdf

      • Nicolas Jaisson dit :

        Ci-dessous Des arguments intéressants en faveur de la renationalisation de le dette française, qui serait un plan beaucoup moins farfelu et beaucoup plus efficace pour la réduction de la dette publique – avec ses aléas liés aux caprices des investisseurs non résidents – que de ponctionner l’épargne pour alimenter de nouvelles dépenses improductives: .il s’agirait de mobiliser l’épargne française par l’ouverture de compte d’investissement au Trésor non intermédiés ouverts aux résidents

        En d’autres termes, l’enjeu de la renationalisation de la dette publique française
        est d’échanger des emprunts de court terme, potentiellement très volatiles et
        détenus par des investisseurs peu prédictibles contre des emprunts de très
        long terme, certes (un peu) plus chers mais stables.

        Cliquer pour accéder à renationaliser-la-dette-policy-paper-REFI.pdf

      • Nicolas Jaisson dit :

        L’épargne française est la meilleure au monde. Voilà qui me rappelle ce que l’on disait à propos du fantassin français en août 1914. A mon avis il faut aller chercher ailleurs les raisons de l’indulgence des marchés envers la France, mais je crains d’enfreindre la charte éthique de ce site.

        Un article intéressant sur la collusion des banques et des Etats surendettés et le pourquoi du surinvestissement des banques dan la dette publique à haut rendement lié à la garantie de refinancement quasi illimité de la BCE et à l’indulgence coupable du régulateur vis à vis des titres de dette publique pondérés à zéro pour cent en termes de risque crédit.

        The reasons for the increased exposures of banks to their domestic sovereigns may vary: the search for yield, moral suasion, the endeavour to stabilise their own respective sovereigns or simply strategic considerations. In an economy in which the sovereign defaults, banks are likely to default, too. Thus, the domestic banks have an incentive to invest in sovereign’s bonds and earn the yield mark-up if things go well. What happens in the event of a joint sovereign-bank default is not relevant for them. This undermines market discipline for governments and reduces their incentive to carry out necessary structural reforms. On the other hand, banks, which can obtain unlimited cash against sovereign collateral from the central bank, are protected from discipline from investors who provide funding.

        http://www.ft.com/cms/s/0/81a505a4-278c-11e3-8feb-00144feab7de.html#ixzz2hdHNQhwb

  5. xray dit :

    C’est un feu d’artifice(s) de propositions du FMI en ce moment: les super-experts de Mrs Lagarde proposent aussi une union fiscale en Europe, avec allocation de chômage commune, fonds d’urgence etc. etc.

    Tout ça pour soi-disant « protéger le club des 17 contre les crises futures »… Ahahaha…

    De sacrés bouffons ces technocrates !

  6. brunoarf dit :

    Ce qui s’est passé à Chypre a été une expérience qui a été très révélatrice.

    Il y a quelques semaines, les dirigeants politiques ont volé l’argent des épargnants chypriotes : les dirigeants politiques étaient inquiets de savoir quelle allait être la réaction des épargnants.

    Le vol de l’épargne des Chypriotes était un test.

    Or les Chypriotes se sont laissé faire.

    Les Chypriotes se sont laissé voler leur épargne.

    Donc les dirigeants politiques des pays en faillite vont généraliser le vol de l’épargne.

    Et personne ne bougera.

    Ni les épargnants français, ni les autres.

    Quand un pays va devenir hyper-endetté, les dirigeants politiques de ce pays vont voler l’argent des épargnants, car ils ont vu que les épargnants préfèrent se laisser voler leur épargne plutôt que de se défendre contre le voleur.

    Voici la liste des pays qui vont voler les épargnants en 2014 :

    1- Japon : dette publique de 242,3 % du PIB en 2014.

    2- Grèce : dette publique de 174 % du PIB.

    3- Italie : dette publique de 133,1 % du PIB.

    4- Portugal : dette publique de 125,3 % du PIB.

    5- Irlande : dette publique de 121 % du PIB.

    6- Etats-Unis : 107,3 % du PIB.

    7- Espagne : 99,1 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : 95,3 % du PIB.

    9- France : 94,8 % du PIB.

    Le FMI ne parle pas de la Belgique. En mars 2013, la dette publique de la Belgique était de 104,5 % du PIB.

    Cliquer pour accéder à fm1302.pdf

    • Oui, c’est ce que le Collectif Roosevelt cherche à faire : mobiliser et faire comprendre que nous allons vers un effondrement, alors qu’il existe des solutions (voir leurs préconisations 1, 2, 3 et 4).

      Plus de 100.000 citoyens les suivent déjà (dont des anciens banquiers) mais ce n’est évidemment pas suffisant pour se faire sérieusement entendre en haut lieu (bien qu’ils aient déjà des députés et sénateurs à leurs côtés)

    • Nicolas Jaisson dit :

      L’accord sur le bail out chypriote a été revu et corrigé plusieurs fois, jusqu’à perdre quasi totalement sa puissance de spoliation des déposants. D’abord les clients en dessous de la limite supérieure de 100.000 euros n’ont rien payé. Ensuite ceux qui sont au dessus de ce seuil de prélèvement, ont été souvent exemptés, à commencer par les investisseurs senior en obligations, parce que la Commission a finalement jugé qu’il était mal venu de pénaliser les apporteurs en capitaux propres, alors que les banques en ont le plus cruel besoin. Il faut noter que le terme de dépôt est assez vague en lui même, car on ne sait pas s’il désigne les comptes courants, ou les comptes d’épargne ou les comptes à terme ou encore les comptes d’investissement. Je suis d’avis que cette imprécision est volontaire, pour ménager une porte de sortie aux clients menacés en leur permettant de voyager entre ces différents types de compte pour éviter de payer la taxe. Imaginons par exemple que la banque ouvre un compte à terme provisoire pour son client ou un compte d’investissement. Le transfert des sommes du compte courant vers ce nouveau compte permet d’éviter de tomber sous le coup du « bail out agreement », en revenant tranquillement à la normale, une fois la bourrasque passée. Il ne faut jamais oublier que le business bancaire est un métier de transformation de l’argent. Or de nos jours, les possibilités en matière de transformations en voyageant entre différents types d’instruments bancaires faisant appel à des règles spécifiques et souvent contradictoires de gestion sont légion.
      http://blogs.wsj.com/brussels/2013/03/18/senior-bonds-last-ones-standing/

  7. Nicolas Jaisson dit :

    Pour illustrer mon propos concernant l’inadéquation du ratio prêts/dépôts concernant les grands groupes bancaires, dont les ressources de financement ne proviennent pas des dépôts, loin s’en faut, et pour lesquels le ratio de liquidité (net funding ratio) est beaucoup plus important dans la préservation de leur solvabilité, je cite cet extrait du CEO de BNP/Paribas:

    “BNP Paribas has very different parts. If you are looking just at French retail, this is basically
    a deposit-taking bank and the loans are covered by deposits, but in the group you also have
    consumer finance, with a €90bn cash balance sheet financed through mid- and long-term
    funding and not deposits. You also have CIB, parts of which can only be financed by bonds.
    So when you look at the group as a whole and say the loan to deposit is such and such, it
    just doesn’t make sense.
    “The loan-to-deposit ratio is relevant for saving and loans banks but for us the liquidity and
    net stable funding ratios are more relevant. Analysts sometimes fail to understand this.”

    Cliquer pour accéder à The%20Banker_Bonnaf%C3%A9%20makes%20the%20case%20for%20diversification.pdf

  8. Jack dit :

    C’est la fin des fins, le système de monétarisation basée sur le dollar est quasi mort, au soin palliatif dans un état comateux, après le coup de grâce des subprimes, et problème de tous les problèmes, la réserve d’or Américaine a fondu comme neige au soleil, l’Amérique prise à son propre piège, détruite par son propre système banquaire qui l’a sucé jusqu’à la moëlle, ne peut même plus revenir à l’étalon or, et va aller jusqu’à l’effondrement total, après avoir spolié jusqu’au dernier sous chaque contribuable, de préférence moyen, les oligarques se protégeant; et la Chine, la Russie, attendent en embuscade, achetant de l’or à qui mieux mieux, pour être présentes au moment de l’estocade. Comme les Mayas, l’Occident va disparaître asfixcié par lui-même 24 ans après sa gloire au pied du mur de Berlin.

  9. Boule de cristal dit :

    et ensuite la prochaine taxe sera sur vos patates de votre jardin .

  10. Riche Idée dit :

    Taxer Taxer c’est tout ce que savent faire nos gouvernants

  11. ouink dit :

    vous me faites rigoler: personne n’a remis en question le fonctionnement de l’état. A quand des économies de fonctionnement ? A quand un arrêt de la distribution des biens qu’ils n’ont pas ?
    En 2/ et pourquoi ne pas faire comme les USA ? imprimer du papier monnaie à la hauteur de la dette. Tout le monde s’en fiche que l’euro soit dévalué…

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