Il n’y aura pas de Grexit ! (L. Held-Khawam)

groupes transnationaux« Les banquiers centraux ont activement créé ces 3 dernières décennies des firmes transnationales. TOUS les investissements actuels d’envergure et intérêts de la haute finance internationale sont centrés sur ces Firmes-Etats.

Ces Firmes-Etats qui trustent les pole positions sont celles qui investissent dans le transhumanisme ou le posthumanisme. Ignorer ceci dans toute analyse d’économie publique ou géostratégique revient à se priver d’une base de réflexion fondamentale.

Ces Firmes-Etats ont d’ores et déjà le pouvoir mondial sur le plan économique et financier. Mais si elles veulent finaliser la création d’un Espace-Etat transnational qu’elles gouvernent, elles doivent se débarrasser définitivement de tout ce qui de près ou de loin ressemble à un bien ou service public.

Mais le mot public inclut les prétentions du peuple. Or, ces Firmes-Etats n’ont certainement aucune intention de partager le pouvoir avec le peuple. Rappelons que les dirigeants transnationaux sont ceux-là même qui ont siphonné les compétences des uns pour les délocaliser ailleurs, jouant sur tous les tableaux pour se constituer un réservoir de l’emploi le plus vaste possible pour diminuer les prétentions salariales jusqu’à arriver à des appellations inenvisageables encore récemment : les salaires à bas coûts !

Le projet de création d’un Etat transnational est avancé. Des chercheurs américains traitent du sujet depuis au moins une quinzaine d’années. Des organismes non gouvernementaux émettent depuis plusieurs années des directives qui sont reprises automatiquement par les Etats nationaux.

Si vous voulez vous faire une opinion de la gouvernance qui pourrait se mettre en place vis-à-vis des peuples, observez tout simplement le fonctionnement interne d’une de ces grandes firmes et vous aurez la réponse.

L’Union européenne est le terrain de suprématie des lobbies des firmes transnationales. Tout y est fait pour leur plaire. D’ailleurs, le président de la Commission actuelle est le chantre de l’optimisation fiscale de ces firmes transnationales. Le chef de la BCE est un des anciens top-managers d’une des banques d’investissements, relais entre les firmes transnationales et les marchés financiers.

L’Union européenne est une pièce de la construction du futur Etat transnational. Elle en est même une pièce centrale. Aucun trou ne peut être toléré dans l’image globale de sa carte. Elle pourra d’autant moins tolérer la sortie de la Grèce de son échiquier que les peuples ont compris que leur avenir est mis en danger par une « élite » que certains académiciens appellent classe capitaliste transnationale…

Par conséquent, la Grèce NE PEUT TOUT SIMPLEMENT PAS QUITTER LA ZONE EURO OU L’UE. C’est simplement IMPOSSIBLE. Cela enverrait un message néfaste pour l’empire en construction.

C’est avec cette arrière-pensée qu’il faut évaluer les enjeux de la tragédie grecque. Analyser la Grèce sur la base exclusive des finances est une erreur fondamentale. La crise grecque n’est rien d’autre qu’une guerre lancée contre ce qu’il reste de souveraineté à cet Etat.
L’austérité exigée par les créanciers de la Grèce est de loin plus importante que la dette elle-même. Faire reconnaître la supériorité des exigences des firmes transnationales revient à renier la démocratie et les besoins humains du peuple. Il s’agit ni plus ni moins d’une exigence de « reddition ».

Regardez où en était le peuple grec en Mars 2014 (source) :

« ✔ 34,6% de la population vit dans la pauvreté ou dans l’exclusion sociale, ou est susceptible d’y glisser (chiffres 2012).
✔ Depuis le début de la crise, le revenu disponible des ménages a chuté de 30%.
✔ 34,8% des ménages grecs ont des arriérés à l’égard de l’Etat, des banques, de la sécurité sociale ou d’autres services publics.
✔ Plus de 40% pensent qu’il ne seront pas en mesure de remplir leurs obligations financières cette année.
✔ Le Service public de fourniture d’électricité coupe l’approvisionnement électrique de près de 30.000 familles et entreprises chaque mois en raison de factures impayées.
✔ Depuis le début de la crise, le chômage a augmenté de 160%. Près de 3,5 millions d’employés travaillent pour soutenir 4,7 millions de chômeurs et d’inactifs.
✔ Les chômeurs reçoivent une indemnité de chômage de 360 euros pendant les 12 premiers mois de leur chômage. En conséquence, seulement 15% des 1,4 millions de chômeurs reçoivent des prestations. Les travailleurs indépendants (25% du nombre total de personnes actives) n’ont pas droit à ces prestations.
✔ Les transferts sociaux devraient être réduits de 18% cette année. Le budget de la santé a été réduit de 11,1% entre 2009 et 2011. Aucun pays de l’OCDE n’a réalisé une coupe aussi importante sur ce budget.
✔ La pension moyenne de base se monte à moins de 700 euros, et depuis 2010, elle a été réduite d’un quart. Il est prévu que ce montant soit encore réduit de moitié sur les prochaines années.
✔ Pour 48,6% des ménages, la pension est la principale source de revenus.
✔ Selon une étude de l’Université d’Athènes, 12,3% des Grecs souffrent de dépression clinique. Ils n’étaient que 3,3% en 2008.
✔ Environ 800 000 personnes vivent sans accès aux soins de santé et dans certaines régions, des organisations humanitaires telles que Médecins du Monde ont dû se substituer au système de santé national pour fournir des soins et des médicaments aux personnes les plus vulnérables.
✔ La réduction du nombre de seringues et de condoms disponibles pour les toxicomanes a provoqué une forte hausse des cas d’infection au VIH, les faisant passer de 15 en 2009 à 484 en 2012.
✔ Les chercheurs notent également une augmentation de 21% du nombre d’enfants mort-nés, qu’ils ont attribuée aux restrictions d’accès aux soins prénatals.
✔ La mortalité infantile a augmenté de 43% entre 2008 et 2010.
✔ Enfin, le taux de suicide est également en hausse, et alors qu’on en avait compté 400 en 2008, on a dénombré 500 cas de suicides en 2011. »

Mais ça ne suffit pas. Il faut les écraser encore plus.

A l’heure où l’argent n’a plus aucune valeur et que les firmes transnationales sont payées avec l’argent des déposants et des retraites via des intérêts négatifs injustes et injustifiés, le prétexte de la dette ne tient pas. La réalité est que le peuple grec doit être mis à terre pour servir d’exemple aux autres peuples qui observent. C’est un MUST.

Quels que soient la nature financière ou militaire des crises actuelles et les lieux où celles-ci se déroulent, l’arrière-plan est économique, financier et commercial. Même dans le cas de la Grèce, il y en a qui s’en sont mis plein les poches.

Certains bien inspirés et sûrement pas initiés ont gagné jusqu’à 42% de rendement sur les dettes publique grecques. Lorsque les banques nationales (FED, BCE, BNS, Banque du Canada, Japon) ont déclaré en septembre 2011 qu’elles rachetaient à tout établissement financier tout titre en échange de cash, les banques centrales ont payé le prix fort !!!

grece

Maintenant regardez l’attractivité de la Grèce avec des salaires certainement des plus compétitifs et un pouvoir d’achat en chute libre…. Les investissements venant de l’étranger ont été multipliés presque par 8 entre 2010 et 2013 !!!

fde-grece

La dette grecque est une juteuse affaire pour qui est protégé des risques par une loi du genre « too big to fail » qui garantit indéfiniment les risques pris par les grandes banques sans aucune contrainte grâce à l’argent des citoyens.

Rappelons tout de même que c’est aussi ce sauvetage des grandes banques « too big to fail » qui a justifié les programmes pharaoniques des banquiers centraux et chargé le fardeau des dettes publiques…

Mutualiser les pertes et les risques mais privatiser les gains inimaginables car inconnus puisque hors des bilans des banques (finance de l’ombre) est la valeur fondatrice du nouvel Etat transnational.

Courage… »

Liliane Held-Khawam, le 29 juin 2015

Rappels :

La Haute finance à l’assaut de votre patrimoine génétique (Votation 14 juin DPI) Par Liliane Held-Khawam

Marché transatlantique : TTIP/TAFTA et ses investisseurs tout-puissants expliqués en moins de 4 minutes

Voir aussi :

Susan George présente son ouvrage « Les usurpateurs, comment les entreprises transnationales prennent le pouvoir »

(source : mollat.com, 6 mars 2015)

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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21 commentaires pour Il n’y aura pas de Grexit ! (L. Held-Khawam)

  1. Ping : Il n’y aura pas de Grexit ! (L. Held-Khawam) - Ma banque a moi

  2. xavib dit :

    La constitution de blocs régionaux avec chez nous l’UE et le TAFTA-TTIP est il est vrai, de plus en plus fortement contestée : un Grexit signifierait en effet certainement le début de la fin pour leur inquiétant projet babélien…

    • L’Arménie ne veut plus être le vassal de la Russie et réclame la renégociation des accords d’association avec l’économie russe et la réforme de l’administration publique arménienne jugée trop corrompue:-)

      Babken Dergrigorian: Es ist kompliziert. Was hier am Wochenende vor einer Woche mit einem Sitzstreik begann, hat mit der Energieversorgung Armeniens, dem Missmanagement in der Regierung, mit der Abhängigkeit von Russland und mit dem gewachsenen Mut vieler Armenier zu tun, das alles nicht mehr einfach so hinzunehmen
      .http://www.zeit.de/politik/ausland/2015-06/armenien-russland-proteste-revolution-electricyerevan

      La Russie refuse son aide financière à la Grèce, sous prétexte qu’elle préfère voir la Grèce demeurer dans la zone euro dont la stabilité financière est essentielle pour le maintien de bonnes relations commerciales avec l’UE:

      Entgegen den landläufigen Behauptungen ist Russland nicht an einem Crash in Griechenland interessiert. Russland hat im Unterschied zu EU erkannt, dass man mit großen Partnern leichter große Geschäfte machen kann. Daher erfolgen die Grexit-Vorbereitungen der russischen Zentralbank äußerst widerwillig.
      http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2015/06/30/russland-hat-kein-interesse-an-einem-crash-in-griechenland/

      Par contre la Turquie est toute prête à accorder des prêts à la Grèce qui pourrait s’associer à son meilleur ennemi dans des secteurs prometteurs comme le commerce, l’énergie ou le tourisme. Les Turcs jugent l’attitude européenne « inhumaine ».

      While perhaps not on the scale of China or Russia assistance, Turkey has thrown its hat into the Troika-Greece farce by offering financial assistance to its embattled neighbor. As ekthimerini reports, « We are ready to help Greece survive its economic crisis with cooperation in tourism, energy, trade, » Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu said and Turkey’s left-wing parties showed solidarity by adding, « we believe that apart from imposing austerity policies on peoples of Europe, there can be more reasonable agreements. » While no aid has been asked fro Turkey says it is ready to evaluate options.

      http://www.zerohedge.com/news/2015-06-30/nato-ally-turkey-breaks-ranks-slams-eu-austerity-offers-greek-aid

  3. brunoarf dit :

    Aujourd’hui, en Europe, nous avons 19 nations qui ont détruit leur monnaie nationale pour créer une monnaie unique.

    19 nations ont détruit leur monnaie nationale pour créer une union monétaire : la zone euro.

    Mais elles croyaient vraiment que ça allait marcher ?

    Elles y croyaient vraiment ?

    Depuis 1918, il y a eu 67 créations d’union monétaire. Et à chaque fois, l’union monétaire a fini par éclater.

    67 tentatives … et au final 67 explosions.

    Alors oui, la zone euro va éclater.

    Oui, chaque nation européenne va retourner à sa monnaie nationale.

    Oui, dès sa naissance, la zone euro était destinée à éclater.

    Il fallait vraiment être taré pour penser que cette expérience allait marcher.

    En Europe, la création d’une union monétaire est une expérience qui a complètement foiré.

    Comme d’hab.

    L’économiste danois Jens Nordvig a répertorié qu’entre 1918 et 2012 quelque 67 unions monétaires ont volé en éclat. Toutes les tentatives d’États indépendants de constituer une monnaie commune unique ont fini par échouer. On ne connaît pas de contre-exemple.

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/06/29/31007-20150629ARTFIG00142-referendum-grec-vie-et-mort-des-unions-monetaires.php

    • Alcide dit :

      …Il fallait vraiment être taré pour penser que cette expérience allait marcher…

      Mais ça marche très bien pour les clercs puants de la bureaucratie BCE/FMI/Commission de l’EU , pour toutes ces entités dirigeantes non démocratiques marionnettes des actionnaires , les familles ploutocratiques rothschildiennes véritables parasites de notre civilisation.
      C’était même voulu ainsi.

      Les tarés , les baisés sont les Charlie qui sont persuadés que la licence et la pornographie encouragée par les dirigeants de tout l’occident sont incompatibles avec la dictature financière et la ruine par la dette odieuse .

      Car pourquoi les marionnettistes sont si pressés de promouvoir des lois qui autorisent le mariage homosexuel ou la théorie du genre et la surveillance de masse plutôt que des réformes indispensables à la suppression de l’aléa moral dans la sphère financière ?

      Pour que le Charlie confonde Liberté avec libertinage.

      Le Charlie lambda est tellement stupide et prétentieux qu’il n’envisage en aucune manière de pouvoir être manipulé dans un régime totalitaire avec la ruine pour tout horizon.

      Je crois que c’est sans issue et que les choses iront au bout de leur logique .

  4. C’est un peu préremptoire d’affirmer qu’il n’y aura pas de grexit…même si sur le fond les multinationales sont effectivement un grand danger.
    Ce qu’avait parfaitement décit Maurice Allais :
    « La mondialisation, on ne saurait trop le souligner, ne profite qu’aux multinationales . Elles en tirent d’énormes profits. La mondialisation de l’économie est certainement très profitable pour quelques groupes de privilégiés. ». /em>
    « Il faut bien réaliser que les multinationales américaines se sont emparées du pouvoir politique aux États-Unis. Aucun représentant, aucun sénateur, aucun président des États-Unis ne peut se faire élire sans leur soutien ».
    « Ces multinationales dominent de fait toutes les organisations internationales qu’il s’agisse du F.M.I., de l’O.M.C., de l’O.C.D.E. et même de l’Organisation de Bruxelles où partout elles ont placé des hommes dont le soutien leur est acquis. À l’exemple des multinationales américaines, des multinationales se développent partout dans le monde avec les mêmes objectifs. Cette domination des multinationales qui ne poursuivent que leurs propres intérêts représente aujourd’hui un danger majeur pour le monde entier »
    Des cent cinquante plus grandes entités économiques du monde, 58 % ne sont pas des pays mais des sociétés. Par exemple les revenus de la Royal Dutch Shell dépassent le PIB de 171 pays, ce qui en fait la vingt-sixième puissance économique au monde. D’après l’étude du 28 juillet 2011, « Le réseau de contrôle global par les grandes entreprises » de Stefania Vitali, James b. Glattfelder et Stefano Battiston de l’institut Polytechnique de Zurich, 147 sociétés multinationales (sur 43 000) contrôlent par des réseaux d’actionnariat 40 % de la richesse cumulée des entreprises du monde entier !
    Une excellente bande dessinée Universal War One de Denis Bajram, (Soleil Productions) pousse à l’extrême cette logique de la domination du monde par les multinationales.

  5. brunoarf dit :

    Mardi 30 juin, vers 13 heures 15 :

    ALERTE – Grèce : Varoufakis confirme que la Grèce ne paiera pas mardi son échéance de 1,5 milliard d’euros au FMI.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–Grece–Varoufakis-confirme-que-la-Grece-ne-paiera-pas-mardi-son-/607694.rom

    Bon, la Grèce se déclare en défaut de paiement.

    La Grèce, c’est fait.

    Après, ce sera le tour de l’Italie.

  6. zorba44 dit :

    Il est proprement insensé de vouloir toujours réduire les coûts salariaux. Les entreprises multinationales, s’enrichissent dans un premier temps tout en sciant la branche sur laquelle elles se trouvent.
    Le grexit devrait être le signal que les moutons n’acceptent plus d’être des moutons.

    S’il n’y a pas de sang d’ici le 5 juillet en Grèce, de l’ordre de 70% des grecs (c’est une prévision et comme toutes les prévisions ce n’est pas une certitude) voteront contre l’augmentation de l’austérité.

    On voit mal, alors, comment la Grèce échapperait au Grexit. Les desseins des grands tordus ainsi que des grands communicateurs-déformateurs seraient alors totalement déjoués.

    Jean LENOIR

    • La peur, Jean… ils vont jouer comme à chaque fois sur la peur.

      Certes les Grecs en ont assez d’être piétinés et dépouillés, ils rejettent l’austérité… mais ils ne veulent pas non plus sortir de l’euro car on leur a rentré dans le crâne que l’euro et « l’Europe » sont synonymes de protection.

      L’oligarchie européiste agite la peur de l’inconnu, elle répète depuis l’annonce du référendum que rejeter les propositions des créanciers, c’est rejeter à la fois l’euro et l’Europe et se retrouver seul.

      D’ailleurs ira-t-on jusqu’au référendum ? Les deux camps négocient encore actuellement, une téléconférence va se tenir ce soir pour discuter de nouvelles propositions grecques faites cet après-midi à l’eurogroupe. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises…

      null

      • Situation comparée de l’Irlande et de la Grèce en 2008 et en 2015. L’Irlande et la la Grèce se trouvaient dans des situation comparables sur le plan de l’endettement public et de l’effort budgétaire réclamé par l’Europe en 2008. La différence entre les deux pays tient à ce que l’Irlande a consenti les efforts nécessaires en matière de réduction des dépenses publiques, alors que la Grèce n’a quasiment rien fait, pis même, elle revient sur les réformettes qui ont été consenties en termes de réduction des déficits publics par la réduction du nombre de fonctionnaires et de la masse salariale. La Grèce est comparable à un tonneau des Danaïdes. C’était déjà le cas dans les années quatre-vingt dix, ça l’est encore davantage aujourd’hui. Avis aux amateurs, la Russie a fait savoir par la bouche de la présidente de sa banque centrale, qu’elle n’était pas intéressée par un Grexit. En tant que partenaire privilégié de l’UE, la Russie a tout intérêt à préserver la stabilité financière des marchés européens. Poutine a déclaré que la Russie n’accorderait pas d’aides financières à la Grèce et que la Russie préférait les négociations entre blocs plutôt que les accords séparés avec les Etats membres de l’UE. La Chine dit la même chose dans le cadre de ses investissements en Europe, qui s’appuient sur un espace économique global qu’il s’agit d’intégrer avec l’ensembles des économies eurasiatiques.

        Endettement de l’Irlande et de la Grèce en % du PIB

        Dépenses publiques de l’Irlande et de Grèce en % du PIB

        Traitements et salaires des actifs en Irlande et en Grèce

        L’Irlande a accepté et surtout mise en oeuvre une réduction des effectifs de la fonction publique de 25,000 postes (un quart de l’effectif total), une réduction des salaires des nouveaux embauchés de 10% un relèvement de la TVA à 23%, une réduction du salaire minimum de un Euro/heure et un relèvement de l’mpôt sur le revenu pour un montant de 1,9 mrd d’Euros. La Grèce a pris des engagements similaires en 2010 et les années suivantes (cf. la fameuse feuille de routes des privatisations et autres réformes structurelles qui n’a JAMAIS été suivi d’effets), mais n’a quasiment rien fait pour les mettre en oeuvre malgré les équipes de la Troïka présente à domicile. Comme d’habitude, la mission des fonctionnaires détachés et des consultants a dû se terminer sur le transat.

        Im Gegenzug mußte die irische Regierung ein 6 Mrd. Euro schweres Sparprogramm umsetzen – und damit bereits das fünfte Sparpaket innerhalb kurzer Zeit schultern. Es umfaßte u.a. die Aufgabe von 25.000 Positionen im öffentlichen Dienst – etwa ein Viertel – und eine Senkung der Gehälter für Neueinstellungen um 10 %, eine Anhebung der MwSt. auf 23 %, eine Senkung des Mindestlohns um 1 Euro/Stunde und eine Erhöhung der Einkommenssteuer um 1,9 Mrd. Euro, darunter Einbeziehung niedriger Einkommen bis hinunter zu 15.300 Euro/Jahr, Erhöhung des Renteneintrittsalters auf 67 Jahre in 2021 und 68 Jahre in 2028 (in Griechenland geht es nur um 67 Jahre in 2022). Das rigorose irische Sparprogramm brachte den Haushalt einschließlich Zinszahlungen auch ohne die großzügigen Zinssenkungen und -stundungen, die Griechenland gewährt wurden, wieder in die Nähe des Ausgleichs (Abb. 18850). Dabei wurde auch der staatliche Rücklagenfonds geplündert.
        http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2015/06/30/griechenland-kann-von-irland-lernen-nicht-nur-die-troika-ist-schuld/

    • Geraldine dit :

      Surprise, surprise ! Oui…

      « La Grèce a proposé de suspendre son référendum prévu dimanche sur les propositions de ses créanciers (FMI, UE) si les négociations reprennent avec l’Union européenne, a indiqué mardi le Premier ministre de Malte Jospeh Muscat, cité par le journal Times of Malta.

      Dans une déclaration devant le Parlement, rapportée par le quotidien sur son site web, M. Muscat a ajouté ne pas savoir s’il s’agissait d’une ouverture ou d’une manoeuvre dilatoire de la part du gouvernement grec de la gauche radicale.

      Malte fait partie de la zone euro. »

      http://www.boursorama.com/actualites/athenes-propose-de-suspendre-le-referendum-si-reprise-des-negociations-88c2c0468d19879f5c1d448821bb0ce2

      • canville dit :

        vous avez vu au bas des commentaires :
        partenaire –

      • Geraldine dit :

        @canville je ne comprends pas…pouvez-vous développer ?

      • Ratuma dit :

        descendez tout au bas des commentaires de Boursorama, il y a « partenaire » et le logo « edmond de Rothschild » (je n’ai pas pu copier le logo)
        je me demande s’il n’était pas à Bilderberg ??
        En plus tout le monde parle de l’Europe, au lieu de l’union européenne

  7. Alcide dit :

    “Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.”
    Albert Einstein

    Exemple:
    Dette grecque: les citoyens de l’UE prêts à payer de leurs poches
    Un jeune Britannique de 29 ans, Thom Feeney, a lancé dans la nuit de lundi à mardi la page “Greek Bailout Fund” sur IndieGogo afin de rassembler le montant que la Grèce doit verser au FMI d’ici sept jours.

    Selon Thom Feeney, chacun des 503 millions de citoyens de l’UE pourrait verser quelques euros pour aider la Grèce à résoudre les problèmes financiers les plus urgents.

    « 1,6 milliard, c’est vrai que ça semble beaucoup. Mais c’est seulement 3 euros par Européen », écrit sur le site IndieGogo Thom Feeney.
    Suite:
    http://fr.sputniknews.com/international/20150630/1016784406.html

    Les Charlie se précipitent pour « sauver la Grèce  » …en payant la dette odieuse , en enrichissant le FMI, arme de destruction économique des peuples sous commandement US …

    Effectivement , une certaine idée de l’infini et un modèle accompli de larbinisme.

    • zorba44 dit :

      Ouais …le comble de la bêtise puisque ces mêmes contributeurs devront payer deux fois in fine. Mais il y a peut-être des frais d’encaissement et de gestion pour le jeune esprit imaginatif du net…

      Jean LENOIR

      • A propos de gestion, écoutez ce que dit ce conférencier à propos des diplômés des grandes écoles de commerce à qui on a inculqué la mentalité « comptable » qui a fini par accoucher de cette conception débile de la création de valeur économique par le contrôle des chiffres manipulables à volonté. Ce transfert du pouvoir dans les entreprises des patrons aux financiers nous a valu par la suite la prise de contrôle de l’économie par les banques et les marchés financiers, au nom de la création de valeur financière se superposant à la création de valeur réelle. La tentation était trop forte de créer de l’argent par la spéculation sur les actifs financiarisés, plutôt que de se donner la peine de faire fructifier les actifs économiques sous-jacents, ce qui aurait requis de la part des dits gestionnaires financiers d’adhérer à des valeurs morales aux antipodes de nos valeurs républicaines actuelles.

  8. Alcide dit :

    Les méprisables aux manettes :

    …Vladimir Poutine déclarait dernièrement à Charlie Rose, un présentateur TV vedette américain qui lui demandait, incrédule, si la Russie aspirait vraiment à se faire respecter (quelle idée saugrenue, en effet) : « Vous savez, j’entends ça tout le temps, que ‘la Russie veut être respectée’. Pas vous ? Qui ne le veut pas ? Qui veut être humilié ? C’est une question étrange. Comme si c’était une sorte de droit exclusif réservé à certains. La Russie exige le respect. Est-ce que quiconque aime à être méprisé ? » A cette question rhétorique, nos dirigeants répondent‘oui sans hésitation, et continuent à chuchoter, même dans leurs demeures, de peur des oreilles (et micros) indiscrets…
    Extrait de :
    Les membres de l’OTAN ont renoncé à leur souveraineté » Vladimir Poutine

    http://lesakerfrancophone.net/vladimir-poutine-la-france-et-leurope-vostfr/

    Clébards rampants qui arment et financent nazis de l’Ukraine comme terroristes fous en Syrie.

  9. Nadia Mathelin dit :

    Wait and see!

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