François Hollande, larbin de l’Empire : « Si la Russie est menaçante, elle doit être menacée »

« Le Monde a interrogé l’ex-président de la République François Hollande, que les Français ont oublié en moins de 24 heures le 7 mai 2017, date de l’élection d’Emmanuel Macron. Le larbin de l’Empire qui voulait attaquer la Syrie tout seul en 2013 suite au « gazage » de la Ghouta revient sans honte sur la situation syrienne, lui dont le quinquennat fut le pire dans toute l’histoire de la Ve République. Le pire dans quasiment tous les domaines : économique, politique, sociétal, social, militaire, sécuritaire, diplomatique… Une catastrophe nationale et personnelle d’un homme qui n’était pas au niveau, juste à celui des petites combinazione du PS, un parti désormais détruit. Une leçon politique qu’il n’a visiblement pas comprise…

On remarque que la sortie anti-Assad et anti-Poutine du conjoint de Julie Gayet (superbe reportage dans Paris Match sur la « productrice » française à Hollywood et son amour enfin officialisable) coïncide avec l’offensive antiturque et pro-kurde de BHL qui signe une chronique « Justice pour les Kurdes ! » dans La Règle du jeu. L’avis de naissance du comité Justice for Kurds/Justice pour les Kurdes conjointement annoncé par Thomas Kaplan dans Libération et dans le Washington Post. Il ne manque plus que la signature des patrons de la CIA et du Mossad pour que la fête soit complète.

Avant de jeter trois morceaux de l’interview de l’ex-premier employé de l’oligarchie par le journal officiel de l’oligarchie, voici les arguments de la résistance antirusse de BHL et ses amis :

« Ce Comité de droit américain, basé à New York, se donne pour tâche de défendre ce peuple épris de liberté, ami de nos deux pays, qui fut un formidable rempart contre Daech en Irak et en Syrie et qui est entré dans la nuit parce que, le fascislamisme vaincu, nous l’avons abandonné à ses puissants voisins qui ne lui pardonnaient pas son rêve d’indépendance. »

À l’entendre, ce sont les Kurdes qui ont libéré la Syrie des islamistes de Daech et al-Nosra dont on rappelle la proximité avec les intérêts israéliens, au cas où BHL l’aurait oubliée. Et il est, comme souvent avec BHL, question de « dette » à payer, pardon, à « honorer » :

« Il est indigne de rejeter un peuple valeureux dont on n’a plus besoin. D’autant que ce très vieux peuple demeure, dans le Moyen-Orient soumis aux dictatures militaires et religieuses, un peuple libre, ouvert, tolérant, au sein duquel toutes les croyances sont respectées et les femmes et les hommes ont les mêmes droits. Dans les heures sombres que les Kurdes traversent pour avoir cru, après cent ans de lutte et trois ans de guerre victorieuse contre Daech, que l’heure de la liberté avait sonné, le message de JFK sera simple : nous devons honorer notre dette envers eux. »

Attention, « JFK » n’est pas l’acronyme de John Fitzgerald Kennedy, le président américain assassiné en 1963 par une organisation étrangère aux intérêts du peuple américain mais bien Justice For Kurds. L’appel se termine par une privatisation des élus français, comme il se doit :

« La première manifestation de JFK en France aura lieu au Sénat, le 30 mars 2018, dans le cadre du colloque international “Les Kurdes après leur victoire contre Daech, état des lieux et perspectives” organisé par l’Institut kurde de Paris. »

Retour au Monde et à Hollande, spécialiste de la Ghouta et de ses massacres depuis août 2013 avec l’accusation permanente portée – malgré les conclusions de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques – à l’encontre de Bachar al-Assad. L’ex-président que plus personne n’écoute sort de son « silence » pour ânonner le discours officiel du pouvoir profond américain.

Première question – « Pourquoi avez-vous décidé de sortir du silence sur la tragédie syrienne ? » – et sa réponse in extenso :

« Je me sens à la fois solidaire et responsable. Solidaire parce que je n’oublie pas ce que les Kurdes ont pu faire en un moment extrêmement difficile pour permettre à la coalition de chasser Daech de Rakka et au-delà. Il n’est pas possible de célébrer la libération d’une partie de la Syrie et de laisser mourir des populations entières dont on sait qu’elles ont joué un rôle déterminant pour arriver à ce résultat.

Mais je me sens également responsable pour la Ghouta. Je n’avais pas été l’auteur de la fameuse ligne rouge. C’est Barack Obama qui l’avait définie à propos de l’utilisation des armes chimiques. En août 2013, les États-Unis, après un bombardement au gaz sarin par le régime [de Damas] dans la Ghouta orientale, plutôt que mener des frappes militaires, avaient préféré négocier avec les Russes et la communauté internationale la destruction de l’arsenal chimique du régime. Nous les avions suivis.

Bachar Al-Assad a néanmoins gardé de telles armes et il n’hésite pas à continuer à y recourir, même s’il le fait de façon plus discrète et donc plus pernicieuse encore. La Russie, elle, est toujours là pour bloquer aux Nations unies des enquêtes pouvant déboucher sur des sanctions. Elle est toujours là aussi pour empêcher que des résolutions soient votées au Conseil de sécurité, ou faire en sorte qu’elles demeurent lettre morte. »

Larbin un jour, larbin toujours ! La suite est de la même eau :

« Il y a en Syrie aujourd’hui trois grands acteurs qui sont à l’offensive. Le régime, bien sûr, qui avance en détruisant avec l’aide de combattants iraniens ou du Hezbollah. Après Alep et d’autres villes, c’est maintenant le tour de Damas, car la Ghouta, c’est la banlieue de la capitale. Le deuxième acteur, c’est la Russie qui, face à l’inertie des pays occidentaux, appuie cyniquement le régime et contribue même aux exactions. Le troisième, c’est la Turquie, qui a compris, après avoir été un moment en conflit avec Moscou, la partie qu’elle pouvait jouer : le partage. Ce n’est pas une coïncidence si ces deux épreuves de la Ghouta et d’Afrin se déroulent au même moment. La Russie a laissé faire Ankara à Afrin, et la Turquie va retirer une partie des rebelles qu’elle soutient de la Ghouta, dont certains pourront même aller en renfort dans l’attaque contre Afrin. »

On résume : les responsables du conflit syrien et de ses victimes ce sont les forces d’Assad, les Russes et les Iraniens. Quelle chance, exactement l’axe du Mal défini par le fils Bush en 2003 ! Ça alors ! Les grands esprits géopolitiques se rejoignent toujours ».

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A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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10 commentaires pour François Hollande, larbin de l’Empire : « Si la Russie est menaçante, elle doit être menacée »

  1. Justy dit :

    Voici que s’ajoute à cela l’ultimatum du gouvernement de Londres à l’égard de la Russie à propos d’un empoisonnement .Vous avez dit gasss (comme ils disent là-bas) ? . On leur doit déjà la seconde guerre mondiale . Peut-être complotent-ils pour la troisième maintenant .

    • Oui cette affaire devient du grand n’importe quoi, on comprend encore une fois que tout est fait pour diaboliser la Russie :

      « Ex-espion empoisonné: réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu »

      AFP, publié le mercredi 14 mars 2018 à 13h32

      Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur l’empoisonnement de l’ex-espion Sergueï Skripal au Royaume-Uni se tiendra mercredi, a annoncé la présidence néerlandaise en exercice de la plus haute instance de l’ONU.

      Cette session publique, prévue à 19H00 GMT, se tient à la demande du Royaume-Uni qui « informera » le Conseil de sécurité « de l’attaque survenue à Salisbury le 4 mars », a précisé la même source.

      La Première ministre britannique Theresa May, qui tente de réunir le soutien de ses alliés et de la communauté internationale, s’apprête mercredi à annoncer des sanctions contre la Russie, qu’elle tient responsable de l’empoisonnement sur son sol d’un ex-espion, Sergueï Skripal, victime d’une attaque avec un agent innervant militaire à Salisbury, dans le sud-ouest de l’Angleterre, le 4 mars.

      Le Kremlin a clamé mercredi qu’il « n’admet pas » les accusations « sans preuves » et les ultimatums de Londres, et son porte-parole Dmitri Peskov a espéré « que le bon sens l’emportera ». « La Russie n’a aucun rapport avec ce qui s’est passé au Royaume-Uni », a-t-il réaffirmé.

    • matbee dit :

      Le Mi5 empoisonne un autre agent double russe pour salir Poutine dans la guerre de propagande qui est en cours

      https://fr.sott.net/article/31987-Le-Mi5-empoisonne-un-autre-actif-russe-pour-salir-Poutine-dans-la-guerre-de-propagande-qui-est-en-cours

    • Bernie dit :

      Une simple intoxication au gaz (si ce que racontent les British est vrai), AUCUN MORT….et on réunit le Conseil de Sécurité des Nations Unies ??

  2. Nanker dit :

    A quand une extradition vers le tribunal de La Haye en compagnie de Fabius son alter-ego dans la saloperie?
    Combien de morts syriens ces deux sales types ont sur la conscience, eux qui ont formé entraîné armé les « rebelles » « modérés » d’Al-Nosra, coupables d’innombrables exactions contre les populations syriennes?
    Hollande est mort politiquement. Comme tous les cadavres non enterrés il pue et continue de nous incommoder.

    Si j’étais Macron j’attendrais que Bachar gagne la guerre contre les islamistes puis je ferais fuiter dans la presse certaines archives de l’Elysée, mettant en lumière l’implication d’Hollande dans l’organisation et la formation de ces groupes djihadistes « spontanément » apparus en Syrie à partir de 2012. Cela calmerait le nul de Tulles pour un moment…

  3. xavib dit :

    Le caniche corrézien devrait se faire oublier, au lieu de ça il nous envoie régulièrement des « cartes postales » nauséabondes qui rappellent les pires heures de notre Histoire (récente)…

    A la niche, sale caniche !

  4. zorba44 dit :

    Le vieux hollande qui pue dans la fange des otanesques.

    Et encore et toujours on veut museler l’opinion publique, lui débiter encore et toujours de sales âneries qui justifieront le feu nucléaire.

    Salauds de l’internationale mafieuse politico-financière…
    De vrais intégralement salauds pourris qui veulent détruire les enfants que nous avons faits, leur avenir, leur raison d’être et d’exister pleinement.

    Jean LENOIR

  5. Robert dit :

    Hollande essaie d’ exister encore politiquement… mais on s’en passe bien !

  6. brunoarf dit :

    – Quand on regarde la liste des Young Leaders de l’année 1981, on trouve un jeune politicien de droite Alain Juppé, et deux futurs ministres de la Défense : François Léotard, qui était de droite, et Alain Richard, qui était au Parti Socialiste.
    – Quand on regarde la liste des Young Leaders de l’année 1996, on trouve Pierre Moscovici et François Hollande. Ils étaient au Parti Socialiste.
    – Quand on regarde la liste des Young Leaders de l’année 2006, on trouve Najat Vallaud-Belkacem et Laurent Wauquiez.
    – Quand on regarde la liste des Young Leaders de l’année 2012, on trouve Edouard Philippe et Emmanuel Macron.

    Conclusion :

    Depuis 40 ans, de gauche comme de droite, les dirigeants politiques français sont les caniches des Etats-Unis.

    La liste des caniches :

    https://frenchamerican.org/young-leaders/earlier-classes/

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