Changement d’état de la matière en haute finance globalisée : de l’état « Titanic » à l’état « Radeau de la Méduse »

par Valérie Bugault

La seule différence entre la physique et la finance réside dans le fait que ce dernier domaine est entièrement artificiel, créé et contrôlé par des individus cachés derrière l’anonymat des structures juridico-politiques qu’ils ont créées…

Par nature, la matière est instable, elle dépend des conditions du milieu dans lequel elle évolue. Ce qui est vrai en physique l’est encore plus en matière financière. La seule différence entre la physique et la finance réside dans le fait que ce dernier domaine est entièrement artificiel, créé et contrôlé par des individus cachés derrière l’anonymat des structures juridico-politiques qu’ils ont créées et qui sont, par essence, à leur service exclusif.

1. L’origine centralisée de la décision de remontée des taux directeurs

La décision de remontée des taux mise en application par la Fed et par la BCE est en réalité prise en application d’une directive émanant de la Banque des Règlements internationaux1 et de la City, laquelle contrôle la banque centrale d’Angleterre et la plupart des paradis fiscaux de la planète, plus précisément, ceux sous administration de trusts anonymes et du droit de propriété économique.

Ces institutions financières centralisées, dirigées par des personnes physiques anonymes et donc juridiquement irresponsables – les intouchables – ont en effet décidé de livrer bataille à l’inflation qu’elles ont-elles-mêmes créée de toute pièce.

Cette remontée des taux est officiellement prise sous le prétexte de lutter contre l’inflation. Il faut comprendre ici que la lutte contre l’inflation est exclusivement destinée à contrer l’érosion des actifs détenus par les grands rentiers accapareurs.

Cette décision est, quoiqu’il en soit, vouée à l’échec car l’inflation actuelle n’est pas liée à un dysfonctionnement économique (comme, par exemple, des marchés qui s’emballeraient en raison d’une augmentation de l’offre due à une innovation ou à un changement économique majeur) mais à l’énorme poussée d’argent fictif mis en circulation, c’est-à-dire injectée dans le système monétaire, via diverses méthodes que sont :

  • La création de faux actifs (des actifs pourris transformés en produits financiers classés A+) ;
  • Le QE (Quantitative Easing) ;
  • Les injections monétaires gratuites générées par les banques via l’émission de crédits ; lesquelles sont de pures créations comptables issues du néant économique.

L’inutilité de la remontée des taux est évidemment connue par ses initiateurs qui savent mieux que personne d’où provient l’inflation qu’ils ont eux-mêmes créée de toute pièce. L’image qui vient à l’esprit est celle du serpent Ouroboros qui se nourrit de sa propre structure2. Il en résulte logiquement que cette décision radicale de remontée des taux directeurs est un prétexte utilisé par les banquiers globalistes afin de gagner du temps. Le temps qui sera nécessaire pour permettre le passage de l’ancien système financier au nouveau système financier tout entier dématérialisé, mais toujours contrôlé par les mêmes tenanciers.

Quoiqu’il en soit de son origine et de son objectif, la décision de remontée brutale des taux prise cette année par la Fed et consorts va générer de colossales pertes de bilans dans les grandes institutions financières, pertes qu’il va falloir combler au plus vite.

2. Le Vatican à la rescousse des banques systémiques ?

La question qui vient à l’esprit est la suivante : le pape noir, de notoriété publique au service de la haute finance, tenterait-il de colmater les pertes de bilan des grandes banques européennes systémiques liées à la décision d’augmentation des taux d’intérêts mise en œuvre par la Fed ?

Deux informations récentes successives et primordiales en provenance du Vatican, passées quasi inaperçues du grand public, vont précisément dans le sens d’une réponse positive à la question ci-dessus :

Par un rescrit du 23 août dernier (paragraphe 43), le Pape François ordonne à toutes les entités affiliées au Vatican et aux ordres de l’église de transférer TOUS LES FONDS et actifs à la Banque du Vatican avant le 30 septembre.

Le pape prend le contrôle de l’Ordre de Malte4.

Pour colmater les brèches d’établissements bancaires mis, artificiellement, en difficulté par ce qu’il faut se résoudre à appeler « la mafia financière globale », cette dernière semble faire appel à son fidèle serviteur, le pape noir. Tout se passe en effet comme si ce dernier était chargé de trouver en urgence des fonds qu’il injectera, via la très opaque IOR5, dans le circuit financier, et qui se retrouveront rapidement à l’actif des grandes banques systémiques.

Rappelons que cette opération n’a pour seul objectif que de gagner du temps, le temps nécessaire au système financier pour se réinventer en imposant la circulation monétaire 100% dématérialisée, sous le contrôle étroit exclusif des mêmes dominants financiers que ceux qui tiennent le système actuel. L’indisponibilité des avoirs bancaires, le revenu universel et la dictature suivront immanquablement…

Préparez-vous car, quelle que soit la position sociale et économique de chacun, demain ne ressemblera pas à hier… Pour le meilleur si les populations réagissent en s’opposant ; Pour le pire esclavagisme si les populations acceptent sans broncher l’avenir qui leur est promis par les grands argentiers de ce monde…

Valérie Bugault, le 4 septembre 2022

(via Réseau International)

[1] Cf. https://www.latribune.fr/economie/france/pour-la-bri-la-banque-des-banques-centrales-il-faut-baisser-l-inflation-quel-que-soit-le-prix-923326.html

[2] Cf. https://clan-du-dragon.com/blogs/blog-le-clan-du-dragon/signification-ouroboros

[3] « Le Saint-Siège et les institutions liées au Saint-Siège qui sont détenteurs d’actifs financiers et de liquidités, sous quelque forme que ce soit, dans des institutions financières autres que l’IOR doivent en informer l’IOR et les lui transférer dès que possible dans les 30 jours à compter du 1er septembre 2022. »

[4] Cf. : https://www.lefigaro.fr/le-pape-francois-prend-le-controle-de-l-ordre-de-malte

[5] Cf. https://fr.wikipedia.org/Institut_pour_les_oeuvres_de_religion

Addendum :

La BCE fait « comme si » elle luttait contre l’inflation, mais…

Source : L’investisseur sans costume

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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14 commentaires pour Changement d’état de la matière en haute finance globalisée : de l’état « Titanic » à l’état « Radeau de la Méduse »

  1. nicolefichot dit :

    Les populations n’ont quasiment pas bougé pour le test Grovide, elles ne bougeront pas plus pour la suite, malheureusement. Que chacun sauve ses meubles le mieux qu’il peut…

    • clavreul dit :

      ‘ Le pape François, le pape noir !? ‘
      On ne bouge pas non plus pour défendre notre Église catholique.
      La grande apostasie.

      ‘ Au même moment, un nouveau livre du journaliste d’investigation Gianluigi Nuzzi mettait en cause la gestion désastreuse des finances du Vatican et, surtout, la manière DONT UNE PARTIE DE LA CURIE SABOTE LA RÉFORME DES FINANCES VOULUE PAR FRANÇOIS en empêchant les contrôles voulus par le pape.
      Néanmoins, et comme François pouvait s’ en féliciter dans l’ avion qui le ramenait de Tokyo, CES SCANDALES ONT CETTE FOIS ÉTÉ REPÉRÉS PAR LES MÉCANISMES INTERNES AU VATICAN, MIS EN PLACE PAR BENOÎT XVI ET RENFORCÉS PAR SON SUCCESSEUR.’
      https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Pape/Le-pape-François-reprend-main-finances-Vatican-2019-12-02-1201063996

  2. Stanislas dit :

    C’est la 1ere fois de ma vie que je suis content d’avoir mon âge,

    c’est quand même l’impression que ça bouge très timidement, ça ne suffira pas, mais ça bouge..

    • zorba44 dit :

      Stanislas …si vous avez une descendance il y aurait lieu de mettre un bémol …afin de témoigner d’un juste repentir face à votre contentement !

      Jean LENOIR

      • Stanislas dit :

        Zorba44

        Vous avez raison mais mes descendants savent tout ce que j’entreprends depuis deux ans pour démonter l’arnaque COVID (par la technique des codages), pour alerter (j’ai été conseiller municipal), pour rassembler les gens dans mon secteur (je suis fondateur d’une assoss avec des potes)

        Mon étude sur la technique des codages explique beaucoup de choses, y compris une suspicion à propos des barrages aux médocs si on se penche sur les maladis respiratoires……….. ça écroule tout…
        j’ai interpelé beaucoup de monde mais personne n’en veut (pour l’instant), y compris dans le monde médical en difficulté)
        Faut que j’apprenne à créer une chaine ou un blog…

        Alors voyez vous, Zorba44, quand vous avez tenté un tas de choses et que rien ne mord :
        – vous êtes en règle avec votre esprit (image qui inculte mes pulsions de tournées de coups de boule)
        – Ma famille proche, dont je suis le patriarche, est unie et n’a connu et ne connait aucune peur..
        – l’avenir peut être triste pour mes descendants mais le bon ordre veut que je crève avant eux en principe…

        Comme je ne suis rien sur cette pauvre terre, j’estime avoir tenter ce qu’il fallait… c’est tout

      • Stanislas dit :

        image qui occulte

      • zorba44 dit :

        J’ai toujours été persuadé de cela au travers de vos commentaires …réaliste et pas content malgré que je les adore …et regrette de leur avoir « imposé » de naître en dépit de ce que je pressentais…

        M’enfin, comme dirait Gaston, « c’est fait »

        Jean LENOIR

  3. Dayanand dit :

    Ingénierie sociale et choc en retour de la population :
    Lucien Cerise analyse la crise de confiance envers les institutions, invité par Radio Québec (1h) :
    https://rumble.com/v1k20h5-entrevue-cerise-le-choc-en-retour.html

  4. mark knopfler dit :

    Bugault, toujours au top, quant au pape noir, il renvoie au « Vatis », le devin, celui qui connait le secret caché, l’occulte et qui pourrait avoir un lien avec la reine de la constellation du chien (Can, Canis), comprendre Sirius, alias Isis.

    Bugault évoque, à juste titre, l’Ouroboros, pour évoquer les cycles financiers (boursiers), faire et défaire, c’est toujours faire, selon un agenda occulte.
    Pour s’en persuader, reprendre toute l’histoire de Goldman Sachs.

    Goldman Sachs est née en 1869, créée par Marcus Goldman, qui s’est rapidement associé avec son gendre, Samuel Sachs. Ils ont d’abord fait fortune en prêtant de l’argent à court terme. Puis la folie spéculative des années 20 est arrivée. Goldman Sachs incita alors les épargnants à investir dans ses « trusts ».
    Le premier trust crée se nomma « Goldman Sachs Trading Corporation ». La banque émit des actions à 100 $, les acheta toutes et les revendit à 104 $. Puis, à chaque fois qu’une action réapparaissait sur le marché, la banque la rachetait, afin de soutenir la demande et poussant le prix à la revente.
    Par la suite, Goldman Sachs créa un nouveau trust, Sherandoah Corporation puis Blue Ridge Corporation. Progressivement, une pyramide de sociétés d’investissements imbriquées (trusts), se mit en place. Un montage fragile, puisque basé sur la confiance des acheteurs d’actions, si cette dernière venait à manquer envers un trust, alors l’ensemble pyamidal pouvait s’effondrer, laissant tous les actionnaires ruinés.
    Mécaniquement, lorsque la banque mettait un $ sur le marché, de fait elle en empruntait neuf aux actionnaires en leur donnant une action qui, finalement, ne valait pas plus que le papier. Puis, avec les dix $, elle en empruntait 90. Avec les 100 $ totalisés, elle passait à 900 $. Tant que les actionnaires payaient, la pyramide ne cessait de se gonfler. Problème, ce n’était pas une pyramide de richesses, mais une accumulation de dettes.

    Les années 20 ont vu donc naître la première bulle financière, créée par Goldman Sachs et ses comparses.
    En 1929, tout a explosé. Comme d’autres, Goldman Sachs, disposant de réserves accumulées, a survécu, sortant plus riche (en relatif) de la crise grâce à l’argent des actionnaires.

    Au milieu des années 90, Goldman Sachs introduisait en bourse Yahoo, en misant, comme d’autres, sur le développement exponentiel des société du net. En 1997, Goldman Sachs portait en bourses 24 sociétés Internet, dont 1/3 perdait déjà de l’argent, pire, en 99, la banque portait en bourse 47 nouvelles entreprises dont certaines étaient en quasi faillite (E-Toys et Webvan), indicateurs qui n’empêchèrent pourtant pas de faire monter certaines actions de 281% par rapport au prix ce lancement, selon le mécanisme explicité plus haut dans les années 20 à une nuance près, ce n’est plus Goldman Sachs qui assurait le mécanisme de plus-value (par rachat-revente de ses actions), mais les actionnaires eux-même, en s’engageant contractuellement à en acheter d’autres dans le futur. Goldman Sachs « externalisait » ainsi le flux de demandes d’achat d’actions pour pousser leur valeur à la hausse, tout en se prenant une commission de 6 à 7% du capital récolté.

    Une deuxième bulle était née.
    Elle éclata en mars 2000, provoquant sur le seul NASDAQ (1) la disparition de 5 mille milliards de dollars.

    Alors Goldman Sachs, comme d’autres, qui sorti une nouvelle fois plus riche (en relatif) de la crise, se tourna vers le crédit immobilier.
    Aux États-Unis, ce marché est normalement régi par des règles strictes. L’emprunteur doit disposer d’au moins 10% d’apport personnel et présenter des garanties de remboursement.
    Goldman Sachs, comme d’autres, lança alors des produits appelés CDO, en fait des obligations, gagées sur les prêts immobiliers, dont beaucoup étaient toxiques, car ne respectant pas les garanties de solvabilité.
    Pourtant la présidente du CFTC, Brooksley Born et le bureau de la comptabilité du gouvernement recommandèrent de réglementer plus sérieusement les CDO.
    Mais les banques, avec les hommes de Goldman Sachs, montèrent au créneau. Alan Greenspan président de la Réserve fédérale, Robert Rubin, secrétaire au Trésor, Joshua Bolten directeur de cabinet de Bush, pour les principaux, firent obstacle aux recommandations de la CFTC et obtinrent une loi « de modernisation des transaction à terme», en 2000. Les banques pouvaient désormais acheter et vendre les emprunts, avec plus de liberté.
    Goldman Sachs revendit alors ses CDO aux investisseurs, principalement les compagnies d’assurances, des fonds de pensions et d’autres banques.

    Une troisième bulle était née.
    Le système des subprimes explosa en 2008, crise que nous subissons toujours…
    On peut imaginer qu’une quatrième bulle est donc en cours de création : Celle liée à l’économie verte et à la santé. »

    To be continued….

  5. Laurent dit :

    Leur guerre prend une tournure nauséabonde. Il y aurait eu une tentative d’attentat contre Poutine ; une forte explosion a frappé mercredi la limousine de Poutine, avec une épaisse fumée autour de la roue avant gauche. La voiture a été sécurisée. Plusieurs gardes du corps auraient été arrêtés.
    https://www.thesun.co.uk/news/19809828/vladimir-putins-car-attacked-assassination-attempt/

    Selon le porte-parole de la présidence ukrainienne, la voiture qui transportait Zelensky aurait été impliquée mercredi 14 septembre dans un accident à Kiev par un véhicule entrant en collision avec celle du président et des véhicules de son escorte; il n’est pas blessé au contraire de son chauffeur, transporté en ambulance et une enquête aurait été ouverte. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-voiture-de-zelensky-impliquee-dans-un-accident-a-kiev-le-president-pas-blesse-20220915

  6. Sophophile dit :

    Magistral

    Merci

    Il n’est pire sourd que qui ne veut pas entendre

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