Philippe Béchade : « La Grande-Bretagne sans le quantitative easing, c’est la Grèce »

(BFM Business, 14 novembre 2012)

Même chose pour les Etats-Unis, endettés jusqu’au cou et qui, sans la planche à billets, seraient comparables à l’Espagne ou à la Grèce… Il se trouve simplement que les agences de notation se sont montrées pour le moment bien indulgentes avec les Anglo-saxons, c’est le moins qu’on puisse dire ! Pour les Américains le fiscal cliff est l’arbre qui cache la forêt : « Pour arriver à ce qu’on exige des pays européens en 2016, il faudrait que les Etats-Unis – chaque année – fassent une économie, ou en tout cas un rééquilibrage budgétaire de 1600 milliards de dollars« .

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
Cet article, publié dans Actualités, Economie, Finances publiques, est tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

6 commentaires pour Philippe Béchade : « La Grande-Bretagne sans le quantitative easing, c’est la Grèce »

  1. Ping : NOVEMBRE 2012 | FINANCE PART 02 | Pearltrees

  2. geraldine dit :

    Royaume-Uni : les retraites à financer représentent 342% du PIB

    Le Bureau National des Statistiques anglais, ONS, vient de publier un document, daté du 27 avril 2012, redoutablement éloquent sur le secteur public britannique.

    Office national des statistiques (voir aussi doc joint) :
    ==> http://www.ons.gov.uk/ons/dcp171766_263808.pdf

    Il y estime notamment ce que doit verser aux retraités présents et futurs le gouvernement anglais : 5 000 milliards de Livres Sterling, soit 6 247 milliards d’euros, 342% du PIB.

    Bref, une faillite objective.

    http://liesidotorg.wordpress.com/2012/11/14/royaume-uni-les-retraites-a-financer-representent-342-du-pib/

  3. Jean LENOIR dit :

    @Geraldine,

    342% du PIB c’est beaucoup. Seulement ce n’est pas à verser demain. Je ne sais ce que couvre exactement le terme de retraités présents et futurs, mais si on étale sur 20 ans alors cela revient à 17% du PIB annuel. Je vous accorde que cela me semble, en soi, beaucoup et c’est la raison pour laquelle je prone depuis toujours qu’une vie doit préparer sa retraite et non la collectivité. La mise en place des régimes de retraite par la solidarité de la répartition ou par la capitalisation est un leurre.

    Jean LENOIR

  4. njaisson dit :

    Le grand responsable de la faillite de l’Etat, c’est l’évasion fiscale. Pardi, ça ne s’invente pas, surtout dans la bouche du responsable d’Agora, un spécialiste des financements alternatifs, si je ne m’abuse et un grand pourfendeur du système du financement des Etats socialistes par la dette et non par la richesse produite. Alors, pourquoi nous ressert-il le pire des lieux communs des dirigeants socialistes qui se succèdent depuis une demi siècle à la tête de l’Etat?? Voilà une bien curieuse entrée en matière, surtout lorsqu’il ne s’interroge pas sur le business de la transformation des titres de dette publique comme actifs achetés par les banques en moyens de financement au passif des autres actifs bancaires via des opération de hors bilan qui sont effectuées via des montages offshore. Les instruments financiers ainsi générés sont la vache à lait des établissements bancaires qui eux naturellement ne sont pas concernés par l’évasion fiscale, puisque les banques peuvent créer des établissements où bon leur semble et profiter à plein de la libre circulation des capitaux. Ce Monsieur n’est pas au courant naturellement, sinon il nous dirait la vérité. BFM c’est fait pour ça: pour dire la vérité au couillon de base qui n’y voit que du feu parce qu’il fait confiance aux experts « alternatifs. »

  5. Ping : Philippe Béchade : « La Grande-Bretagne sans le quantitative easing, c’est la Grèce » | Econopoli | Scoop.it

  6. Jean LENOIR dit :

    @Njaison

    La dette n’a été produite que par la collusion des banquiers et des politiques, ce que le signataire de la présente a déjà qualifié de tango vénéneux et mortel. Quant à qualifier Philippe Béchade, qui n’est rien d’autre qu’un grand contrarien doué d’un talent certain, de spécialiste des financements alternatifs – il lui semble que cela sert surtout à appuyer vos raisonnements quelque peu spécieux, lesquels, semblent, jour après jour, vouloir pilonner dans l’esprit des lecteurs que les banquiers sont les pauvres petits qui subissent la situation mais n’en sont pas les acteurs.

    Jean LENOIR

Ecrire un commentaire