2014 : Mon épargne en danger ! (Delamarche-Berruyer-Herlin-Lecoq Vallon-Ferron Poloni )

(source : Media-Investigation)

Débat intéressant, qui fait suite à celui-ci, avec Olivier Berruyer en invité supplémentaire. Sur la question de savoir si l’on peut parler ou non de spoliation des épargnants, en ce qui me concerne je réponds oui, naturellement. Les peuples ont été trahis par leurs dirigeants, qui non seulement sont à l’origine des dérives criminelles du secteur bancaire et financier, mais n’ont cessé de mentir ensuite pour dissimuler la profondeur de la « crise », à laquelle ils n’ont apporté aucun remède et qui par conséquent n’a fait que s’aggraver depuis 2008. Le pire est à venir !

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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20 commentaires pour 2014 : Mon épargne en danger ! (Delamarche-Berruyer-Herlin-Lecoq Vallon-Ferron Poloni )

  1. Surtout que les pays du Sud de l’Europe entament en fanfare leur retour sur les marchés, Portugal en tête – sous prétexte que nous serions rentrés dans une nouvelle expansive de l’offre monétaire par le retour de la croissance – à tel point que la Grèce réclame aussi l’autorisation de retourner mettre le bout du doigt dans le pot à confiture. Il ne sert à rien de s’attaquer aux causes secondes si les causes premières continuent à perdurer, en l’occurrence le financement budgétaire par la dette émise sur les marchés, laissant à ceux-ci la haute main sur la gestion économique et budgétaire des pays emprunteurs.

    The head of Greece’s debt management office has pressed the case for the crisis-hit country’s return to international capital markets, saying its re-entry would boost confidence and highlight strengths other states “would find enviable”.
    Stelios Papadopoulos told the Financial Times he did not share concerns expressed privately by Greece’s international backers about Athens raising funds again from global investors. A “gradual” return would allow the rebuilding of a well-functioning bond market and encourage the return of longer term, or “real money” investors, he said.

    http://www.ft.com/cms/s/0/3f483f64-927b-11e3-9e43-00144feab7de.html#ixzz2t695LyiG

  2. zorba44 dit :

    Olivier bonjour,

    C’est surement passionnant sinon passionne… Mais une heure 40 de visionnage est en dessous des forces du signataire …surtout aux Antipodes.

    Ceci dit je reviendrai avec une reponse indirecte …de 1995 (je crois) a la question des responsabilites

    Jean LENOIR

    • Vous ne perdez rien: on reste en circuit fermé à l’intérieur d’un cercle étroit de représentations fait tout exprès pour éliminer le véritable débat, en se cantonnant à des sujets périphériques, qui ont au moins le mérite de faire croire à la liberté d’expression, même si la réflexion reste très superficielle. Les acteurs sont bien connus et le jeu encore plus. On reste dans le monde d’Alice au pays des merveilles avec un ciel nuageux, sans plus, jusqu’au grand saut dans l’inconnu. Ce qui se passe au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis devrait servir d’avertissement que notre monde moderne à amorcer sa disparition. Mais non, même pas. La raison humaine croit encore qu’elle peut triompher de la nature. Hawaï est presque aussi radioactive que Fukushima. On nous balance du strontium radioactif sur la figure dans les traînées chimiques. Les mégapoles de Californie sont quasiment à court d’eau potable. Idem pour Sao Paulo. Circulez, y’a rien à voir.

    • zorba44 dit :

      Non c’était en 1996 au salon de la retraite que j’avais organisé à Colmar…
      Je reprends mon éditorial (j’avais comme une prémonition en l’écrivant)

      « Plus on taxe, moins on consomme. Plus ceux qui travaillent, travaillent …pour ne pas être décrochés tandis que ceux qui sont exclus tu travail le sont de plus en plus, plus la fracture s’agrandit et plus il faut taxer, prélever. Un curieux et nénéneux maelström saisit la société, commence à l’aspirer vers de sordides, immondes, terrifiantes et osbcaures bondes alors que des messieurs Coué voient depuis plus de vingt ans « le bout du tunnel » à l’abri de certitudes et de doctrines consternantes d’échec.

      (…)

      La responsabilité est collective. Si gouverner , c’est prévoir et non donner l’illusion de faire à court terme plaisir à l’électorat de demain, les responsabilités premières se situent au plan des politiques.

      Si être administré, c’est refuser tout changement, toute évolution au nom des avantages acquis dans un autre contextr, les responsabilités secondes se situent au plan des pôlitiques car ils n’ont pas su ou voulu expliquer le changement, ni eu le courage d’animer – préférant flatter par des mesures de circonstances qui ne créaient qu’incohérences et surcoûts sociaux à terme.

      Si la société, se plaignent les politiques, est bloquée, la raison c’est qu’ils sont eux-mêmes à l’origine des blocage. Comment peut-on avoir confiance lorsque la dynamique est absente, les promesses démagogiques intenables, et, que l’image qui subsiste est celle d’une cuisine d’idées et de débats dont les deux objectifs principaux sont, primo lancer des nonos à l’électorat avec, hélàs, souvent la complaisance des médias (toujours les mêmes : vous savez – la durée du mandat ramené… l’introdution d’une dose de …), deuxio couper l’herbe sous le pied à ses adversaires ?!  »

      ***

      La seule chose que le signataire de ces lignes n’imaginait pas est le degré de perversion dont font montre les politiques pour démanteler la société et la vendre aux intérêts d’en haut en ramassant un maximum d’avantages pour eux-même.

      Mais la fin de tout cela est proche maintenant car tous les détonateurs sont armés et ne demandent qu’a être allumés. Et ce sera terrible à tout point de vue…

      Jean LENOIR

  3. Eric dit :

    Avant que tout parte en sucette je ne vois qu’une seule solution : que les politocards et les banksters soient jugés pour haute trahison devant une cour populaire.

    • yvan dit :

      Cela semblerait logique.
      Mais impossible. Dans l’état actuel des choses.
      Vous en connaissez beaucoup, vous, de ceux qui profitent car contrôlent le système qui laisserait faire le peuple..??
      Ils n’ont SURTOUT pas envie que quoique ce soit change.
      Vous vous souvenez des Indignés Espagnols et ce qu’ils sont devenus..??
      Même sort que ceux qui ont repris le mouvement aux US, d’ailleurs.

      Si ça ne « part pas en sucette », il n’y aura aucun changement.
      Et de là à basculer bêtement dans l’extrême-droite, il n’y a qu’un pas que trop de peuples franchissent.
      Voir 1929.

      Et ce qu’il y a de marrant, dans tout ça, est que c’est justement parce que la cassette compte au plus haut point que ce genre de situation se produit.
      Génial, non..??

      • zorba44 dit :

        On vient de voter semble-t-il la prise en consideration des votes blancs …de mauvais esprits pourraient croire que c’est pour mieux bourrer les urnes (mais vu la qualite des bureaux de vote en France, c’est peu probable ou alors a petite echelle)

        L’hypothese qui semble le plus vraisemblable et “maline” consiste logiquement a diminuer la tentation du vote FN, …on en reparlera, pour assurer la legitimite du vote “republicain” meme avec 30% de suffrages exprimes et une majorite de l’ordre de 16% pour sauver les apparences de la democratie – blancheur n’ayant pas de candidats !

        Jean LENOIR

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  6. brunoarf dit :

    Mercredi 12 février 2014 :

    France : encore un record battu !

    2006 : faillites d’entreprises françaises : 46 444.
    2007 : faillites d’entreprises françaises : 49 201.
    2008 : faillites d’entreprises françaises : 54 716.
    2009 : faillites d’entreprises françaises : 63 204.
    2010 : faillites d’entreprises françaises : 60 019.
    2011 : faillites d’entreprises françaises : 59 867.
    2012 : faillites d’entreprises françaises : 61 086.
    2013 : faillites d’entreprises françaises : 63 452.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0203311317986-defaillances-d-entreprises-record-en-2013-649867.php

  7. do not disturb dit :

    Mot d’ordre n°1 : DEBANCARISER.

    Mot d’ordre n°2 : SE METTRE LE PLUS LOIN POSSIBLE DES GRIFFES DE L’ETAT

  8. Hadès dit :

    Une seule question qui s’adresse à Mr Delamarche : « quelles sont donc les banques dont vous nous parlez comme étant non systémiques ? » parce que nous écoutons beaucoup mais il y a très peu de conseil factuel (hormis l’or) ce qui rend la vie d’un rural bien plus compliquée qu’un urbain, surtout parisien.

    Cordialement.

    • Les banques non systémiques sont les banques sans expositions de marché, notamment celles de hors-bilan permettant le refinancement des prêts bancaires par les ressources du marché et non des dépôts. Il faut donc éviter les grands groupes possédant une branche d’investissement, comme le crédit agricole, les caisses d’épargne ou les banques pop, pour se rabattre vers des banques fonctionnant exclusivement avec les dépôts bancaires, les banques de détail pures, type crédit mutualiste, en évitant celles qui ont été rachetées par des grands groupes bancaires, comme la banque Hervet qui fait maintenant partie du groupe HSBC. Hope it can help.

    • Surya dit :

      Les banques privées qui n’agissent que pour compte de tiers.

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  10. brunoarf dit :

    Mercredi 12 février 2014 :

    Portugal : le FMI approuve un nouveau prêt de 910 millions d’euros.

    Le Fonds monétaire international a annoncé mercredi avoir approuvé le versement de 910 millions d’euros en faveur du Portugal dans le cadre du plan de sauvetage international du pays, selon un communiqué du FMI.

    Le feu vert a été donné par le conseil d’administration du Fonds, qui représente ses 188 Etats membres, et porte à 25,1 milliards d’euros le montant des prêts accordés par l’institution de Washington depuis le renflouement du pays en mai 2011.

    Plombé par son endettement et privé d’accès aux marchés financiers, le Portugal avait alors obtenu une ligne de crédit de 78 milliards d’euros, promise par le FMI (26,7 milliards d’euros) et l’Union européenne en échange d’un plan d’économies drastiques.

    Rappel :

    Dette publique du Portugal :

    2007 : dette publique de 115,786 milliards d’euros, soit 68,4 % du PIB.
    2008 : dette publique de 123,302 milliards d’euros, soit 71,7 % du PIB.
    2009 : dette publique de 141,055 milliards d’euros, soit 83,7 % du PIB.
    2010 : dette publique de 162,473 milliards d’euros, soit 94 % du PIB.
    2011 : dette publique de 185,240 milliards d’euros, soit 108,2 % du PIB.
    2012 : dette publique de 204,843 milliards d’euros, soit 124,1 % du PIB.
    Fin septembre 2013 : dette publique de 210,965 milliards d’euros, soit 128,7 % du PIB.

    Cliquer pour accéder à 2-22012014-AP-FR.PDF

  11. brunoarf dit :

    Grèce :

    Chômage : 28 %.
    Chômage des jeunes de moins de 24 ans : 61,4 %.

    Jeudi 13 février 2014 :

    Grèce : le taux de chômage monte encore et atteint 28% en novembre.

    Le taux de chômage en Grèce a atteint 28% en novembre, continuant à progresser sur un an, a annoncé jeudi l’Autorité des statistiques grecques (Elstat).

    En novembre 2012, le taux de chômage était de 26,3%. Sur un mois, le taux de chômage a progressé de 0,3 point, puisqu’il était en octobre de 27,7%, alors qu’il n’avait augmenté que de 0,1 point entre septembre et octobre.

    A 61,4%, le taux de chômage des moins de 24 ans a repassé en novembre le seuil des 60%. Il était de 57,9% en octobre et de 61% il y a un an.

    http://www.romandie.com/news/n/Grece_le_taux_de_chomage_monte_encore_et_atteint_28_en_novembre73130220141342.asp

  12. brunoarf dit :

    L’Italie est en faillite.
    L’Italie n’est plus gouvernée.
    L’Italie est ingouvernable.
    28 avril 2013 : Enrico Letta devient premier ministre.
    13 février 2014 : Enrico Letta démissionne.

    http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/02/13/ultimes-man-uvres-de-matteo-renzi-pour-diriger-l-italie_4366151_4350146.html

    A propos de l’Italie :

    2007 : dette publique de 1605,1 milliards d’euros, soit 103,3 % du PIB.
    2008 : dette publique de 1671 milliards d’euros, soit 106,1 % du PIB.
    2009 : 116,4 % du PIB.
    2010 : 119,3 % du PIB.
    2011 : 120,8 % du PIB.
    2012 : 127 % du PIB.
    Fin septembre 2013 : dette publique de 2068,722 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.

  13. brunoarf dit :

    En Europe, les banques ne se font plus confiance entre elles.

    En Europe, les banques savent qu’elles sont en faillite. Conséquence : les banques européennes refusent de se prêter de l’argent. Les prêts interbancaires s’effondrent.

    La question est : « QUAND aura lieu l’effondrement du système bancaire européen ? »

    Dimanche 9 mars 2014 :

    Les prêts internationaux ont continué de chuter au 3e trimestre 2013.

    Les créances transfrontalières ont continué de se contracter au troisième trimestre 2013, notamment face à l’asséchement des prêts interbancaires en particulier dans la zone euro, a indiqué dimanche la Banque des Règlements Internationaux (BRI).

    L’institution sise à Bâle, en Suisse, a mis en lumière une diminution prononcée de l’activité interbancaire transnationale dans la zone euro (-4,2%) mais aussi au Royaume-Uni (-7,8%).

    Le financement interbancaire international a été très touché par la crise financière de 2007-2009 et les tensions qui l’ont suivie dans la zone euro, a pointé la BRI.

    Depuis fin mars 2008, les prêts entre les banques d’un pays à l’autre se sont réduits de 5.700 milliards de dollars, pour tomber à 17.000 milliards à la fin du troisième trimestre 2013, a-t-elle quantifié.

    «Cette contraction est imputable, pour les deux-tiers, aux banques dont le siège se trouve dans la zone euro, et pour la quasi-totalité du troisième tiers, aux banques suisses», a indiqué la BRI dans un communiqué.

    http://www.liberation.fr/economie/2014/03/09/les-prets-internationaux-ont-continue-de-chuter-au-3e-trimestre-2013_985676

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