« Ces gens ont la ferme intention de créer les Etats-Unis d’Europe, ils se fichent de savoir combien de millions de personnes se retrouveront au chômage, ils se fichent de la misère humaine qu’ils provoquent. Ils s’en tiennent à leurs objectifs politiques ».
Nigel Farage fait certainement partie des hommes politiques qui ne sont pas des doctrinaires, mais extrêmement lucides et humains.
A la honteuse farce du vote contraint de la Slovaquie, tache qui ne sera jamais effacée de l’histoire de l’Europe, vont succéder les conséquences suivantes :
* les Slovaques vont payer en pure perte le défaut grec
* le défaut grec sera suivi des défauts d’autres pays (Italie, Espagne, Portugal, Irlande…)
* les banques s’écrouleront par effet de domino, insuffisamment recapitalisées par de la nouvelle dette
* fort chabrol sera la résultante de cette erreur monstrueuse, partout
Les décideurs européens verront leur existence physique en danger – et ils ne s’en rendent même pas compte tant leur suffisance et leur doctriconnerie sont grandes.
Continuer une construction abracadabrantesque, l’Europe fédérale, alors que les flots de la dette emportent toutes les digues est proprement hallucinant.
Faites voter les européens quant à l’amplification du soutien abusif et de la taille de la faillite : seuls ceux à qui on fera gober que sans cela il n’y aura plus d’argent et plus de pain (sans leur dire que le plan imbécile conduit de toutes les façons à cela) voteront en fonction de leur degré de compréhension tronqué.
Et tout ceci à l’heure où toutes les conditions d’un conflit mondial majeur se mettent en place.
Jean LENOIR
« Continuer une construction abracadabrantesque, l’Europe fédérale, alors que les flots de la dette emportent toutes les digues est proprement hallucinant. »
Oui Jean, c’est exactement ça. Votre phrase me fait penser à des propos qui ont fait beaucoup de bruit (sur la Toile, pas sur TF1), ceux de l’ex-président de la Bourse hongroise :
« L’euro est pratiquement mort, et l’Europe risque un séisme financier en cas de défaut de la Grèce ».
« L’euro ne peut plus être sauvé. »
« La seule question restante est combien de jours l’action d’arrière-garde désespérée des politiciens européens et de la Banque centrale européenne parviendra à maintenir le moral de la Grèce ».
« Un défaut grec va immédiatement déclencher un séisme d’une magnitude de 10 sur l’échelle de Richter à travers l’Europe ».
« Les détenteurs d’obligations souveraines grecques devront passer en pertes et profits la totalité de leur investissement, la nation cessera de payer les salaires et les pensions et les guichets automatiques dans le pays se videront en quelques minutes ».
« L’impact d’un défaut grec se répandrait rapidement à travers le continent, générant peut-être une ruée bancaire sur les banques les plus vulnérables des pays les plus faibles. Ainsi l’escalade de panique pourrait balayer l’Europe sur un mode auto-réalisateur, conduisant à l’éclatement de la zone euro ».
Source : http://www.express.be/business/fr/economy/lex-president-de-la-bourse-hongroise-dresse-un-portrait-apocalyptique-de-la-fin-de-la-zone-euro/153389.htm#
Une autre excellente prestation de N. Farage devant le parlement de Strasbourg…
Barroso en prend plein la tête, c’est mérité: le Ponzi va tous nous envoyer par le fond.