FESF : L’Allemagne paiera ?

Pas sûr… Le feu vert du Bundestag n’empêchera pas l’Allemagne de poser ses conditions le moment venu. Et comme le note Nicolas Doze, tout ça ressemble fort à une bad bank, une structure de défaisance qui prendra à sa charge des obligations pourries… avec effet de levier ! Ce n’est donc pas du tout rassurant. On a de plus en plus le sentiment que cette usine à gaz européenne n’est destinée qu’à faire gagner du temps à nos politiciens…

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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6 commentaires pour FESF : L’Allemagne paiera ?

  1. arganz dit :

    Il a pas l’air frais notre Nicolas. Il se ferait pas du souci ?

  2. Jean LENOIR dit :

    Bonsoir,

    Comment ne pas faire d’ironie à partir de « l’Allemagne paiera » de ce ministre des finances de Clémenceau. S’il fallait une nouvelle guerre, comme il y eût celle de 1939… pour un dernier chèque vers 2100.
    Mes ordres de grandeur subsistent et sont même dépassés : trois bonnes générations pour solder l’effondrement cataclysmique en marche.
    Bien sûr, Olivier, et vous avez mille fois raison de le souligner c’est vers une énorme structure de défaisance que l’on va. La seule différence avec le Lyonnais (et on « n’était » qu’à quelques vingt milliards d’euros) c’est que le guichet de la nouvelle dette ne sera pas fermé.
    Pour être logiques avec leur engagement de ne pas laisser un pays de la zône euro faire faillite (la surveillance est illusoire, je la raye d’un trait, vu les escrocs grecs à la manoeuvre pour empapandréouter ou empapandérouter l’opinion publique) le parlement allemand sera conduit à finalement toujours dire oui…
    Rien dans tout cela qu’une fuite en avant vers la création d’une gigantesque poubelle MES jusqu’aux prochaines élections. Et après ?….
    Dérisoire. Tout est pourri dans le royaume de l’Europe. Nous courrons au suicide économique, à la mort économique assistée.

    Bon dimanche

  3. BA dit :

    Le Fonds Européen de Stabilité Financière a un plafond de 440 milliards d’euros : en tout, les 17 Etats européens membres de la zone euro apportent une garantie de 779,783 milliards d’euros au FESF.

    1- L’Allemagne apporte une garantie de 211,045 milliards d’euros.

    2- La France apporte une garantie de 158,487 milliards d’euros.

    3- L’Italie apporte une garantie de 139,267 milliards d’euros.

    4- L’Espagne apporte une garantie de 92,543 milliards d’euros.

    5- La Grèce apporte une garantie de 21,897 milliards d’euros.

    6- Le Portugal apporte une garantie de 19,507 milliards d’euros.

    7- L’Irlande apporte une garantie de 12,378 milliards d’euros.

    C’est à la page 27 :

    Cliquer pour accéder à efsf_framework_agreement_amendment_agreement.pdf

    Conclusion :

    – Les cinq Etats européens en faillite (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne) apportent une garantie de 285,572 milliards d’euros à eux cinq !

    – Les cinq Etats européens en faillite apportent une garantie qui représente 36,62 % du FESF !

    – Pour essayer de sauver les cinq Etats européens en faillite, on a inventé un truc complètement pipeau, le FESF, dont 36,62 % sont garantis par les cinq Etats européens en faillite !

  4. BA dit :

    Lundi 3 octobre 2011 :

    Economie : l’Euro rechute, les Bourses asiatiques plongent avec la Grèce.

    Les marchés financiers commencent la semaine en nette baisse, après l’admission par la Grèce qu’elle n’atteindra pas ces objectifs de réduction de dette. Ce matin, l’Euro est retombé à un nouveau plus bas niveau depuis 8 mois, à 1,3325 $ dans la nuit, avant de se reprendre un peu autour de 1,3335 $ (-0,3%) en début de matinée.

    De leur côté, les Bourses asiatiques sont en forte baisse : – 2,3% pour le Nikkei à Tokyo, – 4,9% pour le Hang Seng à Hong Kong, – 2,5% pour l’ASX-200 à Sydney. Le pétrole reperd quant à lui 1,4% à 78,10$ le baril de brut WTI, tandis que l’or rebondit légèrement de 0,6% à 1.632,60$ l’once.

    Alors que les ministres des Finances européens se réunissent à nouveau aujourd’hui lundi sur la question grecque, les investisseurs s’inquiètent à nouveau des divisions au sein de l’Europe sur la gestion de cette crise.

    Les rumeurs d’une défaillance de la Grèce sur sa dette sont revenues en force ce week-end, après les dernières informations en provenance d’Athènes, et de nouvelles déclarations du côté de l’Allemagne, où le ministre des Finances Wolfgang Schäuble a exclu toute contribution supplémentaire de Berlin au FESF (Fonds européen de stabilité financière).

    De son côté, un membre influent de la coalition au pouvoir en Allemagne, le démocrate-chrétien Michael Fuchs, a aussi déclaré au journal « Rheinische Post » que la Grèce était « en faillite » et qu’il n’y aurait sans doute pas d’autre choix que d’effacer 50 % de sa dette…

    http://www.boursier.com/actualites/news/economie-l-euro-rechute-les-bourses-asiatiques-plongent-avec-la-grece-452547.html

  5. Arnaud dit :

    Il n’y a que 3 solutions (issues de secours) possibles pour la zone euro :

    1) l’union fiscale
    2) la monétisation des dettes
    3) leur restructuration, avec risque d’éclatement de l’euro.

    A votre avis ?

  6. Ping : MES : la dictature financière que l’Europe nous prépare « le blog a lupus…un regard hagard sur l'écocomics et ses finances….

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