« Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a promis une éventuelle nouvelle aide à la Grèce si celle-ci poursuit les réformes engagées. « Si d’ici à la fin 2015, la Grèce a rempli toutes ses obligations et est parvenue à un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) et si un besoin de financement est encore nécessaire, alors nous sommes prêts à faire quelque chose », a déclaré le ministre conservateur dans le quotidien régional Rheinische Post. « Nous verrons en milieu d’année » si un troisième plan d’aide à la Grèce, après ceux de 2010 et de 2012, est nécessaire, a-t-il ajouté. Pour le moment, Athènes doit « remplir ses obligations ».
Wolfgang Schäuble, qui avait déjà assuré en décembre que les Européens ne laisseraient pas tomber la Grèce, a souligné que le montant d’une nouvelle aide éventuelle serait « une somme beaucoup plus petite que les aides apportées jusqu’à présent ».
Mais le ministre d’Angela Merkel a loué les efforts consentis par la Grèce pour tenter de sortir du marasme, tout comme l’avait fait jeudi le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, en visite à Athènes. « Personne ne conteste le fait que la Grèce a fait de nets progrès (!), plus que l’auraient cru beaucoup de pays », a-t-il ainsi souligné.
Les créanciers de la Grèce ont injecté environ 240 milliards d’euros grâce à deux programmes de prêts successifs accompagnés d’un programme draconien d’ajustement budgétaire ».
Le Figaro.fr, le 11 janvier 2013
Merci à Bruno qui a signalé l’info en commentaire – et qui ajoute à propos de la Grèce :
2005 : dette publique de 195,421 milliards d’euros, soit 99,8 % du PIB.
2006 : dette publique de 224,204 milliards d’euros.
2007 : dette publique de 239,3 milliards d’euros.
2008 : dette publique de 263,284 milliards d’euros.
2009 : dette publique de 299,682 milliards d’euros.
2010 : dette publique de 329,513 milliards d’euros.
2011 : dette publique de 355,617 milliards d’euros, soit 165,3 % du PIB.
En début d’année 2012, la Grèce a fait défaut : 107 milliards d’euros de dettes ont été effacés.
2012 : dette publique de 303,918 milliards d’euros, soit 156,9 % du PIB.
Fin juin 2013 : dette publique de 316,969 milliards d’euros, soit 169,1 % du PIB.
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-23102013-AP/FR/2-23102013-AP-FR.PDF
Le PIB en chute de -23% sur 6 ans, une dette en hausse constante qui culmine à 322 milliards d’euros (176% du PIB) fin 2013 malgré les haircuts, un chômage galopant (50% chez les jeunes), des taux à dix ans à plus de 8%… nets progrès, en effet.
On sent indiscutablement que ça va bientôt sourire pour les Grecs ! 😦
Mais l’évolution du prix de l’endettement sur quatre ans reste encore très favorable à la Grèce, qui je l’espère en profite pour revendre se dette publique au marché…
http://www.tradingeconomics.com/greece/government-bond-yield
L’or devrait poursuivre son déclin, si l’on en juge par rapport à l’évolution générale des matières premières et du cuivre en particulier:
http://www.investing.com/news/commodities-news/copper-declines-on-u.s.-recovery-concerns-259728
On se sent mieux en lisant votre post. A lire l’article d’Olivier, il y avait du miracle dans l’air : l’asphyxie d’un peuple comme moyen de régler ses dettes, si ça marchait cela se saurait et effectivement cela remettrait un large sourire sur l’ensemble des visages !
Jean LENOIR
Après la Grèce, la Chine se met sur les rangs des pays en faillite dont le secteur bancaire doit être recapitalisé par la vente de ses actifs dégradés, sous peine de l’arrêt complet des activités de prêt que les entreprises privées de crédit P2P ne peuvent plus soutenir…
Amusingly, just like in the US, where nobody dares to fight the Fed, in China the sentiment is that nothing can possibly go wrong at a level that impairs the entire nation: « Analysts think it is unlikely that Beijing would let major banks go bust. Still, investors suspect the cost of a cleanup could be a sizable economic burden and could become even greater if growth continues to slow. »
Good luck with that, here’s why:
« The last time Beijing confronted bad-loan problems, in 1999 and 2000, the sums involved had crippled the banking system. Banks became far less able to make new loans, forcing the government to take action. Some 1.3 trillion yuan of bad debt was spun off the books of the biggest state banks and swept into four purpose-built bad banks.
This time, to avoid a costly bailout in the future, the government is pushing the banks to clean up their mess early. It is giving them new tools to do so: the exchanges to sell bad assets, provincial-level bad banks and permission to raise fresh capital using hybrid securities, complex products that combine aspects of debt and equity. »
One small problem: sell them to who? After all China is a closed system, and the US hedge funds have their hands full will pretending Spain and Greece are recovering and sending their stock markets to the moon because of the endless stream of lies emanating from the government data aparatus, all of it made up.
http://www.zerohedge.com/print/483571
Ping : La Grèce a besoin d’un troisième plan d’aide - gastraudiome
Ping : La Grèce a besoin d'un troisième ...
La crise des dettes dans le monde, un complot politico-financier :
Ping : La Grèce a besoin d’un troisième plan d’aide
Pour ceux qui n’avaient pas encore compris, en effet, le capitalisme tue l’économie. C’est son job.
Et Marx l’avait parfaitement expliqué il y a fort longtemps…
Ping : La Grèce a besoin d’un troisi&egra...