Macron se récrie : « Moi, un dictateur ? Mais c’est bien pire ailleurs ! »

Je caricature à peine…

« Mais allez en dictature ! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. »

C’est drôle, mais je trouve que ça correspond assez bien à la situation que nous vivons en France, non ? C’est bien un clan – l’oligarchie des ultrariches – qui fait la loi… en imposant de gré ou de force les “réformes” de son choix par le biais de politiciens présélectionnés, soumis, des marionnettes qui changent de tête mais sont parfaitement interchangeables.

Parce que c’est « leur » projet… ce sera aussi le vôtre

Bref, une démocratie à peine formelle… et qui, au rythme où vont les choses, ne le sera peut-être bientôt même plus.

Vous voulez nous convaincre que nous sommes en démocratie ? Alors tenez compte de ce que veulent les Français et instaurez le référendum, le vrai : le référendum d’initiative citoyenne !

Quant à « l’interdiction de la violence »… laissez-nous rire Monsieur Macron ! OD


Le président s’est insurgé avec véhémence contre l’idée selon laquelle une forme de dictature se serait installée en France. Le chef de l’État a également rappelé certains principes « fondamentaux » de la démocratie : « le respect de l’autre », « l’interdiction de la violence » et « la haine à combattre ».

Emmanuel Macron a vivement dénoncé les « discours politiques extraordinairement coupables » affirmant que la France était devenue une dictature.

« Aujourd’hui s’est installée dans notre société, et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée », a commencé le chef de l’État.

« Mais allez en dictature ! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez !« , s’est insurgé le président de la République jeudi 23 janvier, dans un entretien à Radio J qui s’est tenu dans l’avion le ramenant d’Israël.

« La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre », a poursuivi Emmanuel Macron estimant que « tous ceux qui aujourd’hui dans notre démocratie, se taisent sur ce sujet, sont les complices, aujourd’hui et pour demain, de l’affaiblissement de notre démocratie et de notre République ».

Questionné sur la violence, le chef de l’État a estimé que « celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui, avec cynisme quelquefois, l’encouragent, celles et ceux qui taisent tout reproche qu’il faut avoir oublient une chose très simple : nous sommes une démocratie ». « Une démocratie, c’est un système politique où l’on choisit nos dirigeants. C’est un système politique où l’on choisit des représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société », a-t-il poursuivi.

« Cela a beaucoup d’exigence, cela veut dire que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues. Mais cela a une contrepartie, c’est que dans une démocratie, on a un devoir de respect à l’égard de ceux qui représentent et votent cette loi, parce que précisément, on a le pouvoir de les révoquer. On a l’interdiction de la haine, parce qu’on a le pouvoir de les changer !« , a-t-il ajouté.

AFP/ Orange, le 24 janvier 2020

Rappels :

Pourquoi Emmanuel Macron ne cédera pas

« Macron est le chef de l’Etat profond » (M. Onfray)

François Sureau : « En France, la liberté a déjà disparu »

La France, une démocratie qui crève les yeux

Vous avez voté Macron ? Vous avez Sarkozy (en prime)…

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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15 commentaires pour Macron se récrie : « Moi, un dictateur ? Mais c’est bien pire ailleurs ! »

  1. Bernie dit :

    La violence et la haine, c’est toujours les autres…

    C’est pas moi c’est eux qui ont commencé ! dit le petit garçon.

  2. Sam dit :

    parfaitement interchangeables oui…. qui savent où sont les lignes rouges à ne pas franchir aux yeux des puissances d’argent.
    Comme Ségolène et le référendum sur l’Europe…

    • Alcide dit :

      Ainsi, selon la Dinde du Poitou, la vraie démocratie de droit Bancaire ne peut valablement s’exercer par les gueux uniquement sur les sujets choisis par leur maîtres.

      Je pense qu’il n’y aura pas assez de lampadaires pour tous les méritants.

    • Robert dit :

      Les propos de Royal sont parfaitement explicites : dans la « démocratie » européenne il y a les bonnes questions ( celles des zélites ) et les mauvaises questions ( celles des peuples ). Il suffit de poser les bonnes questions… et de n’avoir rien à faire de la réponse !

  3. MASTER T dit :

    « cela veut dire que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues. » C’est bien de le rappeler puisque le « non » référendaire au traité de Lisbonne de 2005 signifiait le rejet par le peuple mais, par la suite, il a été retoqué au parlement et validé… En fait d’être retoqué, il s’agissait juste de modifier la ponctuation.
    Alors par principe de réciprocité on devrait accepter ce « contrat démocratique » alors même qu’il fut rompu en 2005 et les mêmes aujourd’hui de s’offusquer qu’on puisse les rejeter et contester leur légitimité? C’est d’une puissante hypocrisie ou d’une épique faiblesse intellectuelle…par déni de réalité. Ce profond et ontologique déni de réalité est à l’image de ce que connaissent les adeptes de sectes qui placés devant une réalité de situation criante de sa vérité ne sont pas plus capables de la voir, ni de la comprendre. Le fanatisme se conjugue des paroles aux actions jusqu’au-boutistes et ce qui se produit en France avec cette « violence légitime de l’état » prolongée dans le bras armé dans la police qui exécute les basses œuvres de cette proto-dictature, c’est l’annonce d’une possible révolution ou pire d’une guerre civile.

  4. Danse dit :

    « Moi-je » et « Celles-et-Ceux » gèreront-ils votre mairie dans l’altruisme et l’imagination ? Pas sûr.

  5. erwann dit :

    Ce qui me fait hurler c’est ce négationnisme des pseudo zélites…. oui négationnisme de la réalité, des souffrances des gens du petit peuple, déni de leur réalité qui est la vraie vie vécue et pas celle des palais dorés et rentes publiques à la Delevoye Penicaud Macron Ferrand Griveaux Buzyn etc toutes ces ordures sans âme….

  6. C’est bien connu = l’enfer (la dictature) c’est les zôtres !
    JBL

  7. zorba44 dit :

    Vous ne voyez donc pas ce qui est clair …Macron est frappé de chez frappé ce qui justifie la légitime défense (à ses yeux) qui consiste à défoncer ceux des autres (leurs yeux) à coup de flashballs !

    Jean LENOIR

  8. 2112 dit :

    Mais…argumenter que « c’est pire ailleurs » implique donc que nous sommes en dictature, non ?

  9. doudoune dit :

    Une dictature « soft » comme on dit souvent….mais avec Macron c’est de + en + hard !!!

  10. Erik dit :

    Avec le coronavirus et la psychose qu’ils sont en train d’installer c’est bon !
    il vont pouvoir nous imposer un couvre-feu à la chinoise -(ou à la Pinochet)….

  11. Vincent Laparra dit :

    Remercions la « Dinditude du Poitou ». Elle s’exprime de façon très imparfaite mais dit, dans le fond, tout ce que pense l’oligarchie qui nous gouverne. Macron a étudié le peuple à l’ENA, connaît de la France ce qu’en disent ceux qui préparent ses discours (son tour de France semble ne lui avoir servi à rien) et méprise ceux qui osent mettre en doute sa moitrinaire valeur.
    Pour une fois Ségolène aura été utile.

  12. CLOJAC dit :

    Macron a inventé la démoctature. Ou la supériorité d’une légalité de pure forme sur la légitimité.
    On parvient au pouvoir par une élection avec moins de 20% de suffrages, et on s’y maintient en usant de méthodes dictatoriales : mépris des élus et des corps intermédiaires, mutilations et énucléations de manifestants pendant un an, en toute connaissance de cause, incarcération préventive de tout un peuple avec mesures policières de contrôle démesurées, et pour finir sous-traitance de la censure à des entités étrangères, en préparant le suivi numérique de chacun « à la chinoise »…
    https://fascismedefrance.blogspot.com/

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